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Joachim Son-Forget
Fonctions
Candidat au législative
En fonction depuis le
(7 ans et 10 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 6e circonscription des Français établis hors de France
Président Emmanuel Macron
Législature XIVe législature
Groupe politique En Marche !
Référent de En Marche ! en Suisse et au Liechtenstein
En fonction depuis le
(8 ans, 1 mois et 15 jours)
Circonscription 6e circonscription des Français établis hors de France
Président Catherine Barbaroux
par interim
Groupe politique En Marche !
Biographie
Nom de naissance Jai Duk Son
Date de naissance (41 ans)
Lieu de naissance Séoul, Corée du Sud
Nationalité Française, Sud-coréenne
Parti politique En Marche !
Conjoint Jungsoo Son
Enfants Lucas Forget
Jiah Lior Son Forget
Diplômé de EPFL
UNIL
École normale supérieure
Université de Bourgogne
Profession Radiologue au CHUV
Claveciniste
Résidence Genève, Suisse

Maxkirit/Brouillon

Joachim Son-Forget[1], né le 15 avril 1983 à Séoul, français originaire de Corée du Sud résidant à Genève, est un médecin radiologue spécialisé en psychologie cognitive et en imagerie cérébrale, pianiste-claveciniste, impliqué dans le secteur humanitaire et référent officiel du mouvement En Marche ! auprès des français de Suisse et du Liechtenstein. Docteur[2] en médecine à l’Université de Lausanne, en neurosciences à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et titulaire d’un master de sciences cognitives de l’Ecole Normale Supérieure de Paris(à l'époque fusionnée avec Cachan), il exerce aujourd'hui au centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne.

Joachim s'implique au sein du mouvement En Marche ! dès sa création le 6 avril 2017 par l'actuel président de la République française, Emmanuel Macron. Il est candidat aux éléctions législatives pour la sixième circonscription des français établis hors de France sous la banière la République en marche .

Dans le cadre de son activité de pianiste-claveciniste, Joachim crée son 1er spectacle, en duo avec le comédien et danseur Erwan Ha Kyoon Larcher, le 16 janvier 2016 à Genève avec le soutien de la commune. Il a notamment réalisé des concerts à des fins de levée de fonds en faveur de l'association UOSSM (Union of Medical Care and Relief Organizations) ; association apportant des soins médicaux aux réfugiés syriBens et pour l’association Le Pelikan soutenant la communauté chrétienne d’orient d’El Kaa[3].

Biographie modifier

Né le 15 avril 1983, il est abandonné à l’âge de 3 mois dans la rue et commence sa vie dans un orphelinat à Séoul. Au bout d'un an, il est adopté par une famille française à proximité de Langres (Haute-Marne) puis vit à Dijon où il réalise ses études de médecine. Puis il part à Paris dans le cadre d’un double cursus médecine science et réalise un master de sciences cognitives à l'École Normale Supérieure de Paris et co-habilité par l’Ecole Normale Supérieure de Cachan dont il est diplômé. Dans le cadre de sa vie professionelle, il déménage à [[[Genève]]] en 2008. Il est marié depuis 2014 à Jungsoo Son et est père de deux enfants.

De 2009 jusqu'à aujourd'hui, il voyagera souvent dans la région des Balkans entre le Kosovo et l'Albanie. Il y apprendra à parler albanais couramment et y maîtrisera aussi le slovaque et le croate. Il y développera des contacts qui lui permetteront de s'impliquer dans la diplomatie française locale (voir "Politique") et de contribuer au livre "Kosovo : récits sur la construction d'un état"[4] sous la direction de Sébastien Gricourt et Gilles Pernet.

Éducation et carrière scientifique modifier

Joachim Son-Forget valide sa première année de médecine en 2002 à la faculté de Dijon. Il intègre dès 2003 le laboratoire de neuroimagerie cognitive de l'INSERM et du CEA où il restera jusqu'en 2008, en travaillant sur les bases neuronales de la lecture et de la perception subliminale avec le Professeur Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France. En parallèle, il effectuera un Master en sciences cognitives à l'École Normale Supérieure de Paris en 2005 et obtiendra aussi, en 2008, son diplôme de fin d’études médicales à Dijon et son équivalence, le Diplôme Fédéral de Médecine, délivré par l’Office fédéral de la Santé Publique.

Après une année de chirurgie viscérale dans le service du professeur Philippe Morel aux Hôpitaux universitaires de Genève, six mois de neurorchirurgie au Centre Hospitalier Universitaires Vaudois, il poursuit une formation en radiologie générale au même endroit tout en intégrant le laboratoire de sciences cognitives de l'EPFL (LNCO) après obtention d’une bourse MD-PhD du Fonds National Suisse. Il quitte le laboratoire en 2015 après avoir publié sa thèse[5] de médecine (UNIL) et des sciences (EPFL) et obtenu son doctorat. Son travail a porté essentiellement sur les bases neuronales de la conscience de soi et des expériences extra-corporelles.

En 2016, il est chef de clinique dans le service de radiologie du CHUV et poursuit une activité de recherche sur la sécurité des produits injectables à base de Gadolinium.

Politique modifier

Joachim Son-Forget débute sa carrière politique en 2009 pendant son premier voyage dans les Balkans. Sa maîtrise de l'albanais et ses bases en croate et en slovène, ainsi que ses diverses activités culturelles liées à la pratique musicale lui permettent de cotoyer rapidement les personnes clés de [[[Prishtina]] (Kosovo) dans les représentations diplomatiques et parmi la population locale. Ceci lui implique une connaissance intime du fonctionnement de la vie politique du Kosovo, le conduisant à développer de manière indépendante une activité d’analyste politique. Celle-ci mène à l’écriture d’un chapitre d’un ouvrage collectif "Kosovo, récits sur la construction d’un Etat", éditions Non Lieu[6] traduit du français en albanais aux éditions Koha, sous la responsabilité de Sébastien Gricourt et Gilles Pernet, avec des co-auteurs tels que le professeur Jacques Rupnik, le général Yves de Kermabon et le général Marcel Valentin, anciens dirigeants militaires de premier plan de la mission des nations unies au Kosovo[7].

Entre 2012 et 2015, il rejoint le Parti Socialiste, où il occupe le poste de secrétaire de la section du PS français de Genève. Peu après, il devient président du comité des militants du Parti Socialiste Européen puis est candidat suppléant aux élections européennes de 2014 sur la liste PS Ile de France-Français de l’étranger. Il quitte le PS déçu par le manque de réalisme économique et l’absence de cohérence entre les différentes franges de ce parti en préférant se consacrer à ses engagements personnels culturels et en faveur des Balkans.

Il rejoint En Marche ! quelques jours après sa création le 6 avril 2016 et rencontre Emmanuel Macron dans le courant du mois d’avril à Paris lors d’un dîner. Il crée le premier comité de Suisse le 22 novembre 2016, celui de Genève, qui devient rapidement le plus gros de la circonscription[8] avec plus de 240 adhérents en mai 2017. Il rentre alors immédiatement en campagne : il effectuera plusieurs fois le tour de la Suisse afin de rencontrer toutes les communautés de français du pays. Rapidement, il est désigné référent territorial d'En Marche ! en Suisse et au Liechtenstein. Il entretient des contacts étroits avec l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, et son travail est directement salué par ce dernier lors de son interview « Pardonnez-moi » avec Darius Rochebin[9]. Le jeudi 11 mai 2017, Richard Ferrand annonce son investiture comme candidat de la République en marche aux élections législatives 2017, pour la 6e circonscription des français de l’étranger.

Sa ligne politique originellement sociale-démocrate s'est enrichie d'un respect profond de la méritocratie au fil de sa carrière professionelle. Son action humanitaire l'a motivé à prendre conscience des enjeux que sont la justice et l'égalité. Son expérience au PS lui a laissé une impression amère de par sa trop grande rigidité intelectuelle et ses mesures économiques qu'il juge incohérentes. Ces trois aspects en particulier sont ceux qui le rallient derrière Emmanuel Macron et derrière les promesses apportées par la flexisécurité ainsi que le renouveau de la vie politique portée par le candidat. Sa ligne militante est basée sur deux pilliers : de nombreux meetings en groupes de moyenne taille invitant au dialogue avec l'assemblée et la construction d'une politique locale nourrie par des membres de la société civile franco-suisse.

Carrière musicale modifier

Joachim commence le piano dès l'âge de 5ans[10]. Rapidement très doué, il enregistre un premier album à l'âge de 16 ans avec son professeur, Daniel Folton, dans lequel il exécute des pièces de Frédéric Chopin.

Il effectue sa conversation au clavecin il y a quelques années sous l'attention d'Olivier Baumont. Il rencontrera Reinhard von Nagel, qui conçoit pour lui un clavecin d'après Kroll qu'il utilise aujourd'hui. Son répertoire se focalise sur la musique française et allemande du XVIIème et du XVIIIème siècle, en particulier sur le compositeur Johann Jakob Froberger. Il fera d'ailleurs de nombreux récitals solo en France, en Suisse et en Europe de l'Est.

Son 1er spectacle, en duo avec le comédien et danseur français Erwan Ha Kyoon Larcher, a été créé le 16 janvier 2016 à Genève avec le soutien de la commune. Il met en scène Joachim et Erwan "autour d’une réflexion torturée sur le double et sur les paradoxes de l’existence", avec la musique pour clavecin de Couperin, Rameau et Froberger, et les textes écrits et mis en scène par Joachim Son-Forget. En 2017, il donne une série de deux récitals en faveur de la Syrie à Paris à l’atelier von Nagel et à Genève au Victoria Hall, particulièrement remarquée par la presse suisse et française.

Références modifier

Liens externes modifier

Site personnel Interview au JT de la RTS après la victoire au premier tour de l'élection présidentielle 2017 d'Emmanuel Macron Un interview de Joachim Son-Forget par la Tribune de Genève Joachim et la victoire d'Emmanuel Macron en Suisse Blog politique "Le Monde" de Joachim Son-Forget