Utilisateur:Kerbon22/Brouillon

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Le système éducatif sous Louis XIV

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Les rouages de la structure éducative française

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La petite école, centre de catéchisation avant tout

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Dans les temps modernes, les penseurs considéraient 7 ans comme l'âge de raison chez les enfants. C'est à cet âge qu'ils les jugeaient capable de discerner le bien et et mal par exemple. C'est donc le moment choisit pour intensifier leur éducation religieuse. La petite école à pour but premier la catéchisation, vient ensuite l'objectif d'enseigner l'alphabet, la lecture et le savoir vivre. Enfin, elle vise à enseigner l'écriture dans la mesure du possible. Les historiens actuels ne cachent pas le but recherché de l'école primaire : façonner des sujet obéissant aillant inclus l'idée d'une domination divine.

La structure de l'école élémentaire fut principalement renforcé dans les villes sous Louis XIV. On peut le voir par la création de l'école de charité au milieu du XVII ème siècle, par des municipalités ou des milieux dévots (exemple : compagnie du saint-sacrement)

Il fait aussi noter que avant la Révocation de l'Edit de Nantes en 1685, les petites écoles sont un terrain de combat religieux entre catholiques et protestants, conflit réglé avec l'interdiction des écoles protestante provoqué par la Révocation.

Les conditions d'enseignement ne sont pas optimales à l'apprentissage. Etre maître à l'époque moderne n'est pas un métier prestigieux, ils ont un salaire faible.Par manque de maître, les écoles sont obligées d'en engager certains sans approbation épiscopale/canoniale. De plus, rares sont les locaux appropriés.

Jean-Baptiste De La Salle est un saint aillant dévoué sa vie à l'éducation des plus jeunes. Il est l'auteur d'un livre à succès publié en 1707 : Règle de la bienséance et civilité chrétienne, ouvrage précurseur qui traite de pédagogie. Son travail a beaucoup participé à développer un questionnement sur un nouveau type d'éducation sous Louis XIV. Il est l'instigateur de la fondation frère des écoles chrétiennes. AU début du XVII ème, 116 villes ont pu bénéficier de maîtres de qualités aillant reçu l'enseignement de la pédagogie grâce à la fondation.

Le collège, un tremplin vers la connaissance difficile à atteindre

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Avant la création des collèges, il n'existait pas de système transitif entre petites écoles et universités. Les élèves qui n'avaient pas les moyens financiers d’acquérir un précepteur pouvaient oublier les études supérieurs. Les collèges naissent en Italie au XV ème. C'est une nouvelle méthode d’enseignement avec des niveaux divisés et des professeurs spécialisés.

En France, les collèges sont d'abord gérés par les municipalités mais sont vite récupérés par des congrégations religieuses. Principalement jésuites (40 000 collégiens sur 60 000 en 1627), oratoriens et doctrinaires. Les jésuites enseignent surtout les lettres classiques, la théologie,et la philosophie. Les Oratoriens se concentre sur la langue française, la théologie, la philosophie et un peu la science et l'histoire.

Il y a trois types de collèges :

Types de collèges : Types d'enseignements
Collège de plein exercice 3-4 ans de grammaire + 2 ans d'humanités et rhétorique + 2 ans de philosophie
Collège d'humanité 3-4 ans de grammaire + 2 ans d'humanité et de rhétorique
Collège de régence latine (ou école de grammaire) Enseignement des rudiments du latin seulement

A partir de 1680, les collèges voient leur population en déclin en raison de l'ouverture des écoles de charités dans le royaume. Petit à petit les grand collèges du XVI ème laisse place à des maisons plus modestes.

Quelles sont les origines sociales des collégiens? en 1644 au collèges jésuite de bordeaux par exemple, sur 673 élèves : 10% sont issus de la noblesse, 15% de la bourgeoisie, 45% sont fils d'officiers, 20% de marchands, 5% de laboureurs et 5% d'artisans.[2]

L'université, laboratoire de l'élite bourgeoise

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A partir du XV ème, une licence universitaire est nécessaire pour pouvoir exercer un métier d’officier ou d’évêque. Cela fait exploser la fréquentation des universités.

Au départ autonomes, les parlements s’immiscent dans les affaires des universités. Elles perdent peu à peu leur indépendance et ne gardent pour finir que quelques exemptions fiscales et le seul pouvoir de faire la grève.

Il existe quatre types d'universités : la faculté d'art, de droit, de médecine et de théologie.. Même si une université propose quasiment toujours plusieurs formations, elles sont souvent spécialisés dans un des types d'étude et médiocre dans les autres. Ainsi, Montpellier excelle en médecine, Paris est connu pour son enseignement de l'art et de la théologie et Toulouse est une référence en droit.

La concurrence étrangère est forte. Des universités comme celles de Leyde, Louvain, Cologne ou Padoue sont très rayonnantes en Europe.

En France l'âge d'or des universités se situe au XVI ème. Sous Louis XIV, elles ont subit le développement d'autres écoles supérieurs (par exemple l'école de pilotage qui ouvre en 1663 pour former des ingénieurs et techniciens).

Toutes ces concurrences entraînent un appauvrissement des universités françaises qui se voit obligées de refuser les étudiants les plus pauvre. Les villes bénéficient tellement du dynamisme des universités qu'elles les soutienne alors parfois en payant des professeurs.

L'université très peu accessibles aux classes les moins aisés car il faut vivre dans une famille d’accueil près de l'endroit ou sont dispensé les cours ou être accompagné d'un précepteur.

13 000 étudiants peuplent les universités, 65% sont des fils d’officiers et en règle générale les bourgeois y excellent. Elles ont alors surtout un rôle de reproduction sociale.

  1. François Lebrun, Histoire de l'enseignement et de l'éducation, Paris, Perrin,
  2. a et b Willem Frijhoff, Ecoles et sociétés dans la France de l'Ancien Régime, Paris, Armand Colin,
  3. Robert Muchembled, Société, cultures et mentalités dans la France moderne, XVIème-XVIIIème, Paris, Armand Colin,
  4. François Bluche, Le dictionnaire du grand siècle, 1589-1715, Paris, Fayard,
  5. Guy Cabourdin, Lexique historique de la France de l'Ancien Régime, Paris, Armand Colin,