Les Bons Vivants

film de Georges Lautner et Gilles Grangier, sorti en 1965
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Les Bons Vivants

Réalisation Gilles Grangier et Georges Lautner
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre films à sketches, comédie
Sortie 1965

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Bons Vivants ou Un grand seigneur est un film en trois sketches de Gilles Grangier et Georges Lautner, sorti en 1965.

Résumé modifier

Le film expose, avant chaque séquence, un petit texte d'introduction.

  • 1er sketch : La Fermeture

« Où l'on voit la malédiction s'abattre sur une industrie millénaire – Du triste destin d'une main-d’œuvre hautement qualifiée que l'Europe nous enviait – Comment Monsieur Charles en vint à prédire la promotion sociale pour sa meilleure ouvrière – D'un cadeau qu'il lui fit pour marquer son estime. »

Monsieur Charles et Madame Blanche sont bien tristes : la maison close qu'ils tiennent va fermer et ils doivent dire adieu aux jolies filles, à tous leurs amis qui fréquentaient ce lieu. En guise d'adieu, les tenanciers offrent un cadeau à chacune des pensionnaires, mais Lucette est absente pour cause de deuil. L'enseigne de l'établissement (la lanterne) revient à cette pensionnaire si douée à laquelle Monsieur Charles prédit une belle ascension sociale.

  • 2e sketch : Le Procès

« Où il est prouvé que le mérite trouve toujours sa récompense – D'un mauvais choix dans le butin fait par un casseur novice – Comment, en justice, une lanterne n'éclaire pas forcément les débats – La baronne se rebiffe. »

Deux petits truands ont dérobé chez une baronne quelques objets de valeur dont la lanterne, que Monsieur Charles avait donnée en guise de souvenir à la baronne, qui fut autrefois Lucette, l'ex-pensionnaire absente lors de la fermeture. Elle vient témoigner à leur procès.

  • 3e sketch : Les Bons Vivants

« De quelle manière une bonne action fit passer Monsieur Léon du célibat morose à une riante vie de société – Comme quoi une maison emplie d'amis est un bienfait des dieux. Basses calomnies... La lumière éclate, éclairant le triomphe d'un cœur pur. »

Léon Haudepin, agent général d'assurances et adhérent d'un club de sport, va rencontrer sur son chemin Héloïse, elle aussi une ancienne pensionnaire de la maison close. Il la tire des griffes de l'inspecteur Grannu et, grâce à cette rencontre, va devenir riche et vivre des aventures désopilantes.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

1er sketch : La Fermeture

2e sketch : Le Procès

3e sketch : Les Bons Vivants

Autour du film modifier

  • L'établissement de Monsieur Charles et de Madame Blanche est situé dans une rue parisienne au numéro 221, référence évidente au fameux One-Two-Two. Bernard Blier interprète un tenancier de maison close, comme dans Le Cave se rebiffe (la maison est la même).
  • Franck Villard incarne un de ses "confrères" de province venu le soutenir (si l'on ose dire !). Ce tenancier est prénommé Marcel, sans doute en référence à Marcel Jamet dit Fraisette, taulier historique du One-Two-Two.[réf. nécessaire]
  • Dominique Davray, l'inoubliable Madame Mado des Tontons flingueurs, reprend ici un rôle semblable.
  • Ainsi qu'il l'est avéré pour Michel Audiard, on peut imaginer que Georges Lautner et Albert Simonin entretiennent une certaine nostalgie de l'époque des maisons closes. Leur ami commun Alphonse Boudard a d'ailleurs abondamment écrit sur le sujet.
  • On notera que dans le troisième sketch, le portrait qui décore la chambre de M. Haudepin (Louis de Funès) est celui de Guy de Maupassant, auteur - entre autres - de La Maison Tellier.

Notes et références modifier

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