Saint-Maurice-de-Cazevieille
Saint-Maurice-de-Cazevieille | |||||
![]() Vue générale. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
David Guiraud 2020-2026 |
||||
Code postal | 30360 | ||||
Code commune | 30285 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
741 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 01′ 58″ nord, 4° 14′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 212 m |
||||
Superficie | 13,15 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Alès-3 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
GéographieModifier
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Maurice-de-Cazevieille est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
HistoireModifier
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis au moins 1187, date à laquelle le comte Raymond V de Toulouse confirme aux Hospitaliers la possession du castrum[5]. En 1271, cette seigneurie était sous l'autorité du commandeur hospitalier d'Alès[6],[7]. Les Hospitaliers sont contraints de céder cette année-là la moitié de la haute et basse justice au roi de France[8] contre la moitié de celles de Valence, Malauzet et Maussargues[9]. Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple, elle devint commanderie principale[10] puis un membre de la commanderie de Saint-Christol au sein du grand prieuré de Saint-Gilles. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Maurice-de-Rocher[11].
HéraldiqueModifier
Blason | De gueules au pal losangé d'or et de sinople. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administrationModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2018, la commune comptait 741 habitants[Note 3], en augmentation de 6,01 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monumentsModifier
- Le Portalet est le vestige le mieux conservé du rempart du XIIe siècle. Il s’agit de l'ancienne entrée Nord des fortifications qui protégeaient la commanderie des Hospitaliers e l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ces fortifications furent détruites en 1553.
- L’église : l'ancienne église paroissiale datait du XIIIe siècle. Elle fut en partie détruite par les protestants en 1560. Sur le même emplacement a été construit en 1857 un nouvel édifice plus vaste, de style roman. Il ne reste plus que le chœur pour témoigner de l’église primitive. La nouvelle église a été bénie le par Mgr Plantier.
- Le temple : un premier édifice fut probablement construit vers la fin du XVIe siècle. On peut supposer qu'il fut édifié sur l'emplacement même de l'ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, que des religionnaires avaient démantelée en 1553. Sa destruction fut ordonnée en 1672. La construction du temple actuel date de 1853.
Personnalités liées à la communeModifier
- Jean-Baptiste-Pierre Melchior d'Azémar (ou d'Adhémar) ( - Saint-Maurice-de-Cazevieille † ), préfet du Var.
- Charles Privat (né à Saint-Maurice le - † ), député des Bouches-du-Rhône.
JumelageModifier
Saint-Maurice de Cazevieille est jumelée avec la ville de Gwangmyeong, en Corée du Sud[16].
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p. 113Les templiers figurant dans cet acte du comte de Toulouse ne sont pas les récipiendaires, ils ne sont que témoins.
- Carraz 2005, p. 518
- Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVII, , p. 186, lire en ligne sur GallicaVoir Carraz 2005, p. 518 pour l'interprétation de comment s'est déroulé la cession d'un partie de la seigneurie, l'abbé Nicolas semblant pondérer ses propos.
- Carraz 2005, p. 518, note 244
- Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne), p. 34Le toponyme Malauzet n'est pas identifié. Maussargues semble correspondre au membre de Marsolargues / Massolargues, aujourd'hui Massillargues-Attuech.
- Daniel le Blevec, « L'enquête de 1373 dans le diocèse d'Uzès », Provence historique, no 179, , p. 91 (lire en ligne)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- https://www.lemonde.fr/languedoc-roussillon-midi-pyrenees/gard,30/saint-maurice-de-cazevieille,30285/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, et Bourse partenariats de la coopération décentralisée », sur le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le 18 janvier 2021).