Auquainville
Auquainville est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge[1].
Auquainville | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lisieux Normandie |
Maire délégué | Philippe Soetaert |
Code postal | 14140 |
Code commune | 14028 |
Démographie | |
Gentilé | Auquainvillais |
Population | 291 hab. (2020) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 25″ nord, 0° 14′ 21″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 184 m |
Superficie | 9,56 km2 |
Élections | |
Départementales | Livarot |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Livarot-Pays-d'Auge |
Localisation | |
modifier |
Elle est peuplée de 291 habitants[Note 1] (les Auquainvillais).
Géographie
modifierLa commune est au cœur du pays d'Auge. Son bourg est à 10 km au nord-est de Livarot, à 12 km au sud de Lisieux et à 16 km à l'ouest d'Orbec[2].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Escanevilla[4], Esquanevilla, Eschenevilla vers 1080[5]; Esquainvilla, Eskeinvilla, Achenvilla, Alchenivilla vers 1125; Auquenvilla en 1167[6]; Eskenevilla en 1172[6]; Aukenvilla en 1180[7]; Aucainvilla en 1195[5]; Aukainville en 1225[8],[9],[10]; Acanvilla en 1267[11]; Auquainvilla au XIVe siècle[12]; Auquevilla au XVIe siècle[12]; Equainville en 1716[13].
Il s'agit d'un type toponymique en -ville dans son sens originel de « domaine rural » hérité du latin villa rustica.
Le premier élément Auquain- représente probablement un anthroponyme, comme c'est généralement le cas pour ce type de formation.
Albert Dauzat propose un nom de personne germanique féminin non attesté *Asca (hypocoristique des noms en Asc-)[14], alors qu'Ernest Nègre penche pour le nom de personne germanique masculin Alekinus[10].
Remarque : aucune de ces deux hypothèses n'est réellement satisfaisante. La principale faiblesse de celle d'Ernest Nègre réside dans le fait que les formes les plus anciennes sont en Escan- / Eschen- et contredisent donc le recours à Ale-kinus (il considère sans doute l'évolution Escan- > Auquain- comme aberrante et que seule Alkin- peut avoir abouti à Auquain-), quant à celle d'Albert Dauzat, elle souffre d'une moindre difficulté phonétique, mais repose sur un nom de personne qui n'est pas attesté. Cependant, la présence de élément pangermanique Asc- (Ask- / Æsc- / Esk-) reste pertinente et on peut rapprocher ce nom d’Équainville (Eure, Equainvilla sans date) et d'Équimbosc (Seine-Maritime, Hattenville, Eskinbosc XIIIe siècle) formés sur le nom de personne Eskinus d'après François de Beaurepaire[15].
Histoire
modifierEn 1831, Auquainville (456 habitants en 1831[16]) absorbe Saint-Aubin-sur-Auquainville (91 habitants[17]), au sud de son territoire.
Politique et administration
modifierLe conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[20].
Démographie
modifierEn 2020, la commune comptait 291 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Auquainville[21]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Auquainville a compté jusqu'à 639 habitants en 1806.
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Église Notre-Dame du XVe siècle, classée aux monuments historiques[23]. L'autel, le retable, le tabernacle ainsi que trois tableaux sont classés au titre objet[24].
- Chapelle Saint-Aubin (XVIe siècle) inscrite au titre des monuments historiques[25].
- Manoir de Caudemone (XVe et XVIe siècles), inscrit au titre des monuments historiques[26], et son pigeonnier.
- Manoir de Lortier du XVIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques[27].
- Manoir de la Pommeraye (XVIIe siècle).
- Motte castrale d'Auquainville et château. Grande motte au sud-ouest de l'église[28]. Le château aurait peut-être été en communication par un souterrain avec Fervaques[29].
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L'église Notre-Dame.
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Le chœur de Notre-Dame.
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L'église Saint-Aubin.
Activité et manifestations
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine (1790-1857), écrivain, est enterré dans la chapelle de Saint-Aubin-sur-Auquainville.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2020.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « recueil des actes administratifs du Calvados »
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- Cartulaire de la Trinité.
- Pouillé de Lisieux, p. 56.
- Cartulaire de Friarde.
- Magni rotuli, p-27.
- Comptes de l’hospice de Lisieux, n° 27.
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883 [1] in Dictionnaire topographique de la France comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES [2]
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. II : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 925
- Magni rotuli, p. 169.
- Pouillé de Lisieux,p. 57.
- Carte de de Fer.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150), p. 73
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Aubin-sur-Auquainville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « L'adjoint Philippe Soetaert vers le fauteuil de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « L'ancien 2e adjoint, Philippe Soetaert élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Auquainville (14140) - Municipales 2014 », sur Ouest-france.fr - Municipales 2014 (consulté le )
- Date du prochain recensement à Auquainville, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Église », notice no PA00111020, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Œuvres mobilières à Auquainville », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Aubin », notice no PA14000075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Caudemone », notice no PA00111021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Lortier », notice no PA00111022, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 76 (Auquainville).
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 52 (Auquainville).