René-Georges Laurin
René-Georges Laurin, né le à Paris et mort le à Saint-Raphaël dans le Var, est un résistant et homme politique français.
René-Georges Laurin | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (17 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Élection | 28 septembre 1986 |
Réélection | 24 septembre 1995 |
Circonscription | Var |
Groupe politique | RPR (1986-2002) UMP (2002-2004) |
Prédécesseur | Geneviève Le Bellegou-Béguin |
Successeur | Pierre-Yves Collombat |
Député français | |
– (8 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Réélection | 25 novembre 1962 |
Circonscription | 2e du Var |
Législature | Ire et IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR (1958-1962) UNR-UDT (1962-1967) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Julien Cazelles |
Maire de Saint-Raphaël | |
– (4 ans) |
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Prédécesseur | Léon Isnard |
Successeur | Georges Reynal |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 10e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Saint-Raphaël (Var) |
Nationalité | Française |
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Biographie
modifierFils d'Auguste Laurin, fonctionnaire et d'Angelina Kesteloot, René-Georges Laurin, nait à Paris le . Il a deux fils, Hervé et Thierry, de son premier mariage avec Viviane Mason De Tourbet. Il se remarie ensuite avec Danielle Couderc dont il partage l'existence jusqu'à sa mort à Saint-Raphaël le .
D'un milieu modeste et ayant sacrifié ses études à ses engagements dans la Résistance, il commence en 1952 une vie professionnelle de commissaire-priseur[1] à l'hôtel Drouot. Proche de Maurice Rheims, il se forge une réputation d'expert en meubles anciens. Il poursuit cette carrière en la conciliant avec ses mandats politiques et sa vie de famille.
Résistance
modifierMembre de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et du patronage de Championnet, René-Georges Laurin rejoint la Résistance en 1940. À la demande de Georges Bidault, il participe en 1943 avec Pierre Corval à la fondation des Jeunes chrétiens combattants en 1943[2].
Arrêté par la Gestapo en , il est emprisonné à Fresnes puis interné au camp de Royallieu. Il parvient toutefois à s'échapper du train qui le conduit au camp de concentration de Mauthausen en et prend part aux combats pour la libération de Paris en août de la même année.
Carrière politique
modifierNommé délégué des jeunes par le général de Gaulle, il siège en 1944 et 1945 à l'Assemblée consultative provisoire. Chef de cabinet du ministre d'État Alexandre Varenne puis attaché au cabinet du Haut-commissaire de France en Indochine, Thierry d'Argenlieu, en 1946, il est ensuite attaché de presse au cabinet du général de Gaulle jusqu'en 1947. Membre du Rassemblement du peuple français (RPF) dès 1947 il en est aussitôt délégué aux jeunes puis conseiller national en 1952 et 1953.
Mandats locaux
modifierMenant de front son métier de commissaire-priseur, il est élu maire de Saint-Raphaël[1] en 1961 et y demeure jusqu'en 1965. Il retrouve sa mairie de Saint-Raphaël en 1977 et la garde jusqu'en 1983[3].
Il est élu conseiller général du canton de Saint-Raphaël[1] de 1973 à 1989. Conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1986 à 1992[1], il en exerce la vice-présidence puis redevient conseiller général de 1992 à 1998.
Mandats nationaux
modifierRené-Georges Laurin est élu député de la 2e circonscription du Var[1] en 1958 et réélu en 1962 sous l'étiquette Union pour la nouvelle République - Union démocratique du travail (UNR-UDT). Il préside la commission chargée de vérifier et d'apurer les comptes à partir de 1962. Il se consacre aux sujets qui concernent sa terre d'élection. Rapporteur du budget du tourisme de 1959 à 1963, il dépose en 1961 une proposition de loi sur l'obtention par les communes de concessions trentenaires pour l'exploitation des bains de mer et des plages. Il présente également deux rapports sur la catastrophe du barrage de Malpasset en 1959. Rapporteur du budget de la marine en 1962 et 1963 puis des budgets militaires de 1964 à 1966, il perd son siège de député en , deux ans après celui de maire de Saint-Raphaël.
Sénateur du Var[1] en , il assure la vice-présidence de la commission des lois du Sénat de 1995 à 2001. Il est ensuite membre de la commission des affaires étrangères[4] de 2001 à 2004. Il se retire de la vie politique en et meurt le [5].
Titres et distinctions
modifierRené-Georges Laurin est membre titulaire de la Haute Cour de justice de 1959 à 1962[6].
Officier supérieur des Forces françaises de l'intérieur (FFI), il est commandeur de la Légion d'honneur (), titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la Résistance, de la médaille des évadés, de la médaille de la déportation et de l'internement et de la croix du combattant volontaire de la Résistance. À titre civil, il est également commandeur de l'ordre national du Mérite[7].
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Cravate de commandeur de l’Ordre national de la Légion d'honneur
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Cravate de commandeur de l’Ordre du Mérite
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Médaille de la croix de guerre 1939-1945
Notes et références
modifier- « Laurin René-Georges », sur lesbiographies.com (consulté le )
- Georges Montaron 1989, p. 160.
- « Les maires de France à travers le temps », sur francegenweb.org (consulté le )
- « Laurin René-Georges », sur senat.fr (consulté le )
- « Fichier des déces : Laurin René Georges », sur deces.matchid.io (consulté le )
- « Laurin René-Georges : Biographie », sur senat.fr (consulté le )
- « Biographie René Laurin », sur whoswho.fr (consulté le )
Bibliographie
modifier- Georges Montaron (dir.) (préf. Georges Montaron), Jocistes dans la tourmente : histoire des jocistes (JOC-JOCF) de la région parisienne, 1937-1947/, Paris, Éditions du Témoignage Chrétien, Les Éditions Ouvrière, , 217 p. (ISBN 2-900016-22-3 et 2-7082-2608-8, BNF 35065843, LCCN 90184913, lire en ligne)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :