Présidence de Georges Pompidou

La présidence de Georges Pompidou a commencé le lors de la cérémonie de passation des pouvoirs au palais de l'Élysée.

Présidence de Georges Pompidou

Président de la République française

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Type
Type Président de la République française
Résidence officielle Palais de l'Élysée, Paris

Élection
Mode de scrutin Scrutin uninominal majoritaire à deux tours
Élection 1969
Début du mandat
Fin du mandat
(Décès)
Durée 4 ans, 9 mois et 13 jours
Présidence
Nom Georges Pompidou
Date de naissance
Date de décès (à 62 ans)
Appartenance politique Union pour la défense de la République
Représentation
1re législature IVe
354  /  487
Membres 487 députés
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Composition de la législature depuis le .
Groupes politiques
2de législature Ve
302  /  490
Membres 490 députés
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Composition de la législature depuis le .
Groupes politiques
Gouvernements
Chaban-Delmas Messmer I
Messmer II Messmer III
Divers
Site web www.elysee.fr
Voir aussi Politique de la France

La présidence Georges Pompidou a dirigé quatre gouvernements successifs, placés sous l'autorité des Premiers ministres Jacques Chaban-Delmas puis Pierre Messmer :

Georges Pompidou (1969 – 1974) : le continuateur

Le président du Sénat Alain Poher devient président de la République par intérim, après la démission du général de Gaulle, et présente sa candidature pour l'élection présidentielle à suivre.

Mais il est battu au second de tour des présidentielles le 15 juin 1969, par l’ancien Premier ministre de De Gaulle, Georges Pompidou, qui devient président de la République avec 58,2% des voix, soit environ 11 millions de voix.(*)

Le parti communiste reste puissant (Jacques Duclos obtient 21,3% des voix) mais le reste de la gauche s’effondre : Gaston Defferre est éliminé dès le premier tour avec ses 5%. Quatre ans plus tôt, Mitterrand mettait De Gaulle en ballotage.

La présidence de Georges Pompidou est aujourd’hui quelque peu oubliée. Cela s’explique par sa brièveté, certes, mais aussi parce qu’elle figure comme une continuation de l’élan fondateur gaulliste.

La nouvelle société

Cependant, en choisissant comme Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, le pouvoir s’oriente vers une certaine modernisation. Il ne peut être aveugle aux demandes de changements que portaient mai 1968.

Dans son discours du 16 septembre 1969, « Chaban » appelle à la construction d’une « nouvelle société», plus ouverte à la participation des citoyens, au dialogue social, à la liberté d’expression, et servie par un État plus souple.

Il sera remplacé par un autre « baron » du gaullisme plus conservateur, Pierre Mesmer, le 5 juillet 1972.

Une politique d’expansion

Le pouvoir, qui bénéficie d’une croissance économique importante (6,6% en 1973), décide de mener une politique de restructuration et de regroupement d’entreprises pour faire face à la concurrence étrangère.

Une politique de construction d’infrastructures est en outre initiée.

On décide par exemple de construire la première ligne TGV entre Paris et Lyon.

Pour répondre au développement de la voiture, quatre-cents kilomètres d’autoroutes sont mises en chantier.

Georges Pompidou veut d’ailleurs adapter Paris à l’automobile : le périphérique est inauguré le 25 avril 1973.

Un grand plan autoroutier pour Paris est établi : il prévoit un maillage serré de la capitale. Les voies sur berge sont construites mais la construction des autres voies sera abandonné par le président suivant.

Même idée de modernisation, domaine différent : la culture.

Georges Pompidou est à l’origine du musée qui porte aujourd’hui son nom au centre de Paris à Beaubourg.

L’idée est de maintenir le statut de Paris comme capitale mondiale de l’art.

L’entrée du Royaume-Uni dans la CEE

Georges Pompidou fait un virage important en politique européenne.

Les partenaires de la France lui demandent l’entrée du Royaume-Uni alors que De Gaulle la refusait.

Le traité de Bruxelles, signé le 22 janvier 1972, acte l’entrée du Danemark, de l’Irlande, du Royaume-Uni et de la Norvège dans la CEE.

Ce premier élargissement européen est approuvé par référendum par le peuple français le 23 avril 1972.

Seule la Norvège refuse finalement d’adhérer à la CEE.

La fin d’une époque : les Trente Glorieuses

Le règne pompidolien conclut la période des Trente Glorieuses française.

1973 est l’année du premier choc pétrolier. C’est la fin de la « mise à niveau » de l’économie française par rapport à celle des États-Unis.

Georges Pompidou meurt en cours de mandat le 2 avril 1974.

Alain Poher débute un nouvel intérim.

Source : Les présidents de la 5e République. (*) par Adrian · Publié 21/07/2018 · Mis à jour 27/12/2021.

En savoir plus sur : https://www.laculturegenerale.com/presidents-ve-republique-liste/ ©

Le président Pompidou meurt d'une longue maladie (maladie de Waldenström) avant la fin de son mandat.

Composition du cabinet modifier

Image Fonction Nom Nomination
  Secrétaire général Michel Jobert
Édouard Balladur

  Secrétaire général adjoint Édouard Balladur
Jean-René Bernard

  Directeur de cabinet Anne-Marie Dupuy
  Chef de l'état-major particulier Jean Deguil
Michel Thénoz

Article connexe modifier

Références modifier

Bibliographie modifier