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Nom de règne des papes Cet article a récemment été défini comme article de qualité.
Lorsqu'à l'issue du conclave, le nom du nouveau pape est proclamé à la foule romaine, le cardinal protodiacre à qui revient cette tâche annonce en latin : « Annuntio vobis gaudium magnum : habemus papam, eminentissimum ac reverendissimum dominum, dominum XXX, sanctae Romanae Ecclesiae Cardinalem XXX, qui sibi nomen imposuit XXX. » Ce qui signifie : « Je vous annonce une grande joie : nous avons un pape, le très éminent et très révérend sieur, le sieur (prénom de l'élu) de la sainte Église romaine Cardinal (nom de famille de l'élu), qui s'est choisi le nom de (nom de règne de l'élu). » Ce nom de règne est désormais le seul nom sous lequel sera désigné le nouveau pape pendant toute la durée de son pontificat, c'est-à-dire en principe, jusqu'à la fin de sa vie. La coutume de changer de nom en montant sur le trône pontifical ne date pas des origines de la fonction pontificale, mais, en accordant les noms des papes modernes avec les anciens, en respectant une unité de style dans la nomenclature de tous les papes depuis les origines, elle contribue à sa manière à la pérennité de cette institution.
Saint Calmin, Calminius en latin, est le fondateur au VIe ou VIIe siècle des abbayes de Mozac (Puy-de-Dôme), Laguenne près de Tulle (Corrèze) et du Monastier-Saint-Chaffre (Haute-Loire), en France. Il a fait l'objet d'une canonisation puisqu'on parle de saint Calmin. Sa fête a lieu le 19 août. Son épouse, sainte Namadie (Namadia en latin), aurait fondé le couvent des moniales de Marsat, qui dépendra par la suite de l'abbaye de Mozac, à 2 km de là. Leurs reliques sont enfermées dans la châsse en émaux de Limoges, du XIIe siècle, conservée en l'église abbatiale de Mozac. Cette châsse constitue en elle-même une source de la vie de saint Calmin, notamment de ses trois fondations pieuses (abbayes de Mozac, de Laguenne et du Monastier-Saint-Chaffre) et de ses obsèques.
George Fox (juillet 1624 – 13 janvier 1691) est le fondateur de la Société religieuse des Amis, qui rassemble la communauté des Quakers. Témoin d’une époque de grands bouleversements sociaux, George Fox, après avoir longtemps cherché sa voie spirituelle, s’opposa au consensus religieux et politique en proposant une nouvelle approche plus rigoureuse de la foi chrétienne. Il a lui-même souffert de l'intolérance et de la persécution. Son activité lui a donné l'occasion de voyager, tant en Angleterre qu'en Amérique du Nord. Son journal, qui contient une description très vivante des périples de son auteur, s’est imposé comme une œuvre littéraire majeure.
Déjà mis en valeur : Nom de règne des papes - Saint Calmin
Déjà mis en valeur : Nom de règne des papes - Saint Calmin - George Fox
Henri Lacordaire (1802-1861), religieux, restaurateur en France de l’ordre des Prêcheurs, prédicateur et journaliste, est considéré comme l’un des précurseurs du catholicisme moderne. Marqué par les idéaux révolutionnaires et le romantisme, il tenta de réconcilier la religion catholique et les aspirations libérales de son temps.
Favorable à la séparation de l’Église et de l’État, à la liberté d’enseignement et d’association, il créa en 1830 avec Lamennais le journal l'Avenir, à l’origine du catholicisme libéral. Il entreprit ensuite la restauration des dominicains en France, mobilisant l’opinion publique au nom de la liberté religieuse, avant de soutenir la révolution de 1848 et l’installation de la République, puis de s’opposer à la dictature de Napoléon III.
Déjà mis en valeur : Nom de règne des papes - Saint Calmin - George Fox - Baroque sicilien
Le rosaire est un grand chapelet consacré à la Vierge. Il tire son nom du latin ecclésiastique rosarium, qui désignait la guirlande de roses dont la Vierge était couronnée. Le chapelet utilisé est un collier composé de cinq dizaines de petits grains appelés Ave, précédées chacune d'un grain plus gros appelé Pater. Partant de l'un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains (Ave), un gros (Pater) et un crucifix. Les appellations Ave et Pater correspondent au premier mot de la version latine des prières récitées.
Les prières récitées dans un chapelet sont :
- Sur la croix : le Credo.
- Sur les gros grains : le Pater.
- Sur les petits grains : le Je vous salue Marie.
- À la fin d'une dizaine : le Gloria Patri (Gloria Patri et Filio Et Spiritui Sancto Sicut erat in principio; et nunc et semper Et in saecula saeculorum. Amen.) : Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles, Ainsi soit-il.
Un rosaire consiste à dire trois chapelets, un chapelet consiste en cinq "dizaines", et une "dizaine" consiste en un "Pater", dix "Ave" et un "Gloria".
Déjà mis en valeur : Nom de règne des papes - Saint Calmin - George Fox - Baroque sicilien - Henri Lacordaire
L'Ordre de Malte est une organisation catholique souveraine à vocation humanitaire, créée au milieu du XIe siècle par des Latins originaires d'Amalfi du monastère Saint-Jean-l'Aumônier à Jérusalem.
Tour à tour installé à Jérusalem, Chypre, Rhodes, Malte et enfin Rome depuis 1834, cet ordre, à la fois religieux et militaire, est depuis sa création tourné vers les pauvres et les malades en vertu de la première règle de l'Ordre. Néanmoins, au cours de sa longue existence, il fut aussi un des principaux remparts de l'Occident chrétien avant de developper à partir de la Renaissance, un savoir médical envié toujours à la pointe de la technologie et qui reste encore à l'heure actuelle mondialement reconnu.
Ses actions humanitaires actuelles restent principalement tournées vers la pauvreté. L’Ordre est également très actif dans le lutte contre la lèpre et plus globalement les soins médicaux ; de plus, on peut noter l'existence de missions ponctuelles de secourismes d'urgence lors de catastrophes naturelles ou d'aide humanitaire envers les réfugiés lors de conflits armés, ce qui assurent actuellement sa présence dans plus de 120 pays à travers le monde.
Année en cours
modifierDès la conversion de Constantin au christianisme au IVe siècle s'était posé le problème des relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : il s’agissait de savoir qui dirige au nom de Dieu, le pape ou l’empereur. L'effacement du pouvoir impérial avait dans un premier temps permis au saint pontife d'affirmer son indépendance. Mais, à partir de 962, l'Empereur du Saint-Empire Romain-Germanique prend le contrôle de l'élection pontificale et nomme lui-même les évêques de l'Empire, affirmant la prééminence de son pouvoir sur celui de l'Église. Cependant la main-mise des laïques sur le clergé est telle qu'elle finit par susciter une réaction de l'Église. Commence alors au milieu du XIe siècle la réforme grégorienne. En 1059, le pape Nicolas II réserve l’élection du pape au collège des cardinaux. Puis, en 1075, Grégoire VII affirme dans les dictatus papae qu'il est le seul à posséder un pouvoir universel, supérieur à celui des souverains et leur retire la nomination des évêques. Commence alors une lutte féroce entre la papauté et l'empereur que les historiens ont appelé la « querelle des investitures ». L'épisode le plus fameux en est l'excommunication d'Henri IV et sa pénitence à Canossa pour obtenir le pardon pontifical. À l'issue de ce conflit, le pape parvient à se soustraire à la tutelle impériale. En 1122, par le Concordat de Worms, l'empereur accepte la libre élection des évêques, se réservant le droit de donner aux prélats l'investiture temporelle. Ce compromis marque la défaite de l'Empire.
Le conflit rebondit sous le règne de Frédéric Barberousse avec la lutte du sacerdoce et de l'Empire. Il prend un tour particulièrement violent sous son règne, puis sous celui de Frédéric II. Le Saint-Empire Romain-Germanique en sort très affaibli. La papauté ne parvient toutefois pas plus à imposer sa vision d'une théocratie mondiale.
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