Poggio-Mezzana
Poggio-Mezzana est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Tavagna dont elle était le chef-lieu.
Poggio-Mezzana | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Costa Verde |
Maire Mandat |
Maurice Chiaramonti 2020-2026 |
Code postal | 20230 |
Code commune | 2B242 |
Démographie | |
Population municipale |
761 hab. (2021 ) |
Densité | 86 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 23′ 56″ nord, 9° 29′ 44″ est |
Altitude | 252 m Min. 0 m Max. 366 m |
Superficie | 8,9 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Penta-di-Casinca (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Castagniccia |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Poggio-Mezzana est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Penta-di-Casinca[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (2,6 %), eaux maritimes (0,1 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierToponymie
modifierLe nom en corse de la commune est u Poghju di Tavagna, issu du corse poghju « monticule » désignant la surélévation sur laquelle est bâtie le village.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2021, la commune comptait 761 habitants[Note 3], en évolution de +17,98 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Laurent.
- Église Saint-Vitus.
- Église de Saint-Jean (église pievanne du XVe siècle). Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[13].
Personnalités liées à la commune
modifier- Antonio Francesco Giappiconi, capitaine au service de la république de Venise, puis de l'Espagne, comte et capitaine des gardes du roi Théodore de Neuhoff[14]
- Jean-Vitus Marcantei (1913-2012) : Juge de paix.
- Julie-Françoise Marcantei-Gay (1951-): présidente du tribunal d'instance de Marseille - présidente de chambre à la Cour d'appel de Bastia - premier vice-président du tribunal de grande instance de Marseille - Chevalier de l'Ordre national du Mérite - Chevalier de la Légion d'honneur
- .Marc Antonio Giappiconi-Marcantei, juge de paix sous le directoire, capitaine de sapeurs italiens sous le Premier-Empire
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Penta-di-Casinca, il y a deux villes-centres (Penta-di-Casinca et San-Nicolao) et cinq communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Penta-di-Casinca », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Poggio-Mezzana ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Sebastiano Costa, Mémoires : 1732-1736, Paris/Aix en Provence, Picard/Atalta,