Parti social-démocrate tchèque
Parti social-démocrate tchèque (cs) Česká strana sociálně demokratická | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Jan Hamáček |
Fondation | |
Siège | Hybernská 7, Prague |
Vice-présidents | Jiří Zimola Jana Fialová Jaroslav Foldyna Martin Netolický Roman Onderka |
Positionnement | Centre gauche |
Idéologie | Social-démocratie Europhilie |
Affiliation européenne | Parti socialiste européen |
Affiliation internationale | Internationale socialiste Alliance progressiste |
Adhérents | 19 000[1] |
Couleurs | Orange |
Site web | cssd.cz |
Présidents de groupe | |
Chambre des députés | Jeroným Tejc |
Sénat | Petr Vícha |
Représentation | |
Députés | 14 / 200 |
Sénateurs | 3 / 81 |
Députés européens | 0 / 21 |
Conseillers régionaux | 28 / 675 |
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Le Parti social-démocrate tchèque (en tchèque : Česká strana sociálně demokratická, abrégé en ČSSD) est le parti politique partisan de la social-démocratie de la Tchéquie. Il est membre de l'Internationale socialiste et du Parti socialiste européen.
HistoireModifier
Premières annéesModifier
Ce parti apparaît en 1918, avec la naissance de la Tchécoslovaquie et se scinde en 1920 entre sociaux-démocrates et communistes ; il disparaît en 1939 et réapparaît en 1945, composé de deux ailes équivalentes : une aile gauche, dirigée par Fierlinger, Premier ministre du président Beneš, partisane d'une collaboration étroite avec les communistes, et une aile droite, pro-occidentale.
Disparition sous l'ère communisteModifier
Au congrès de Brno, en 1947, l'aile gauche est éliminée de la direction par les modérés, très inquiets du danger communiste. Au moment du Coup de Prague, en , la minorité pro-communiste accepte de participer au nouveau gouvernement, qui supprime la démocratie pluraliste. Il est alors dissous par fusion obligatoire avec le Parti communiste tchécoslovaque dès le printemps 1948, et se reforme brièvement, de manière semi-légale, lors du Printemps de Prague en 1968.
RefondationModifier
Il réapparaît définitivement au moment de la Révolution de Velours, en . Alexander Dubček, ancien premier secrétaire du PC au moment du printemps de Prague en devient un membre emblématique.
Un des principaux partis tchèquesModifier
Après avoir gagné les élections de 1998, le CSSD forma le gouvernement avec comme président du gouvernement Miloš Zeman, et a conservé le pouvoir depuis avec Vladimír Špidla en 2002, Stanislav Gross en 2004, puis, après sa démission, depuis le , Jiří Paroubek. Il a gagné les élections de 2002 avec 70 députés sur 200 à la Chambre basse mais perdu celle de 2006 même s'il augmente son score (74 députés et 32,3 %).
EffondrementModifier
En , il arrive en tête des élections législatives, avec à peine 22 % des voix, alors que le centre droit cumule plus de 47 % des suffrages. Jiří Paroubek démissionne alors de la présidence du parti et est remplacé par Bohuslav Sobotka.
Lors des élections législatives de 2013, le parti continue de voir son score diminuer. Néanmoins, face à l'effondrement de son principal adversaire (20,46 % des suffrages), l'ODS, le ČSSD est redevenu le premier parti tchèque avec 50 sièges. Aussi, son président Bohuslav Sobotka a pu prendre la tête d'un gouvernement composé de l'Action des citoyens mécontents, parti nouvellement créé et arrivé second, ainsi que de l'Union chrétienne démocrate - Parti populaire tchécoslovaque[2].
PrésidentsModifier
- Miloš Zeman (1993-2001)
- Vladimír Špidla (2001-2004)
- Stanislav Gross (2004-2005)
- Bohuslav Sobotka (par intérim, 2005-2006)
- Jiří Paroubek (2006-2010)
- Bohuslav Sobotka (2011-2017)
- Milan Chovanec (par intérim, 2017-2018)
- Jan Hamáček (depuis 2018)
Résultats électorauxModifier
Élections parlementairesModifier
Année | Voix | % | Mandats | Rang | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|
1990 | 296 165 | 4,1 | 0 / 200 |
6e | Opposition |
1992 | 422 736 | 6,5 | 16 / 200 |
3e | Opposition |
1996 | 1 602 250 | 29,6 | 68 / 200 |
2e | Opposition |
1998 | 1 928 660 | 32,3 | 74 / 200 |
1er | Zeman |
2002 | 1 440 279 | 30,2 | 70 / 200 |
1er | Špidla (2002-2004), Gross (2004-2005), Paroubek (2005-2006) |
2006 | 1 728 827 | 32,3 | 74 / 200 |
2e | Opposition (2006-2009), Fischer (2009-2010) |
2010 | 1 155 267 | 22,1 | 56 / 200 |
1er | Opposition |
2013 | 1 016 829 | 20,5 | 50 / 200 |
1er | Sobotka |
2017 | 368 347 | 7,27 | 15 / 200 |
6e | Opposition (2017-2018), Babiš II (depuis 2018) |
Élections présidentiellesModifier
Année | Candidat | 1er tour | 2e tour | |
---|---|---|---|---|
2013 | Jiří Dienstbier Jr. | 16,1 | 4e |
Élections européennesModifier
Année | % | Mandats | Tête de liste | Rang |
---|---|---|---|---|
2004 | 8,8 | 2 / 24 |
5e | |
2009 | 22,4 | 7 / 22 |
Jiří Havel | 2e |
2014 | 14,2 | 4 / 21 |
Jan Keller | 3e |
2019 | 4,0 | 0 / 21 |
8e |
AnnexesModifier
RéférencesModifier
- « Tchéquie : Andrej Babiš renommé Premier ministre, l'incertitude demeure - Le Courrier d'Europe centrale », sur Le Courrier d'Europe centrale, (consulté le 6 juin 2018).
- Martin Plichta, « Un gouvernement pro-européen s’installe en République tchèque », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 14 décembre 2017).
Articles connexesModifier
- Parti démocratique civique (Tchéquie)
- Gouvernement Zeman ; Gouvernement Špidla ; Gouvernement Gross ; Gouvernement Paroubek
- Gouvernement Fischer
Liens externesModifier
- (en) Données sur le parti
- (cs) Site officiel du ČSSD