ANO 2011

parti politique

ANO 2011
Image illustrative de l’article ANO 2011
Logotype officiel.
Présentation
Président Andrej Babiš
Fondation
Siège Pyšelská 2361/4, 149 00
Drapeau de la Tchéquie Prague
Positionnement Attrape-tout[1],[2]
(centre gauche à centre droit)
Idéologie Populisme
Libéral-conservatisme
Affiliation européenne ALDE
Groupe au Parlement européen Renew Europe
Couleurs Violet
Site web anobudelip.cz
Présidents de groupe
Chambre des députés Jaroslav Faltýnek
Sénat Soňa Paukrtová
Représentation
Députés
72  /  200
Sénateurs
7  /  81
Députés européens
6  /  21
Conseillers régionaux
176  /  675

ANO 2011 est un parti politique populiste tchèque. « Ano » signifie « oui » en tchèque.

Histoire modifier

Le parti est l'héritier de l'ancien mouvement Action des citoyens mécontents (en tchèque : Akce nespokojených občanů).

Il est fondé en 2012 et est dirigé par l'entrepreneur multimilliardaire Andrej Babiš. Il a pour but d'éliminer la corruption du pays, d'abolir l'immunité et les rendements du capital du personnel politique, de combattre le chômage et d'améliorer les infrastructures de transport. Idéologiquement, le parti se situe au centre droit de l'échiquier politique tchèque, et présente de nombreux points communs avec l'Union chrétienne démocrate – Parti populaire tchécoslovaque (KDU-ČSL), sans pour autant exclure de collaborer avec d'autres partis[3].

Andrej Babiš a déclaré lors d'une interview accordé après les élections, qu'il s'opposait à l'entrée de la République tchèque dans la zone euro et qu'ANO 2011 n'était pas favorable à un approfondissement de l'intégration européenne et à plus de bureaucratie bruxelloise[4].

Lors des élections législatives de 2013, ANO 2011 a créé la surprise, en remportant 18.7 % des suffrages exprimés, terminant deuxième derrière le Parti social-démocrate tchèque (ČSSD). Peu de temps après, il décide de se joindre à ce dernier et au KDU-ČSL pour former le nouveau gouvernement, dirigé par le social-démocrate Bohuslav Sobotka.

Le le congrès du Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE) a accepté ANO 2011 comme membre[5].

Pavel Telička, tête de liste aux élections européennes de 2014 en République tchèque annonce son départ de la délégation d'ANO 2011 en [6].

Selon Jakub Patock, journaliste et biographe d'Andrej Babiš, le parti est organisé comme s’il était la propriété de ce dernier[7].

Résultats électoraux modifier

Élections parlementaires modifier

Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
2013 927 240 18,65 2e
47  /  200
Sobotka
2017 1 500 113 29,64 1er
78  /  200
Babiš I (2017-18) et II (2018-2021)
2021 1 458 140 27,13 2e
72  /  200
Opposition

Élections présidentielles modifier

Année Candidat 1er tour 2e tour
% Rang % Rang
2013 Jiří Dienstbier Jr. 16,1 4e
2018 Ne concourt pas
2023 Andrej Babiš 34,99 2e 41,68 2e

Élections européennes modifier

Année Voix % Mandats Tête de liste Rang
2014 244 501 16,1
4  /  21
Pavel Telička 1er
2019 502 343 21,2
6  /  21
Dita Charanzová 1er

Élections régionales modifier

Année 2020
Région % Sièges
Bohême centrale 18,54
15  /  65
Bohême-du-Sud 18,12
12  /  55
Plzeň 22,50
12  /  45
Karlovy Vary 24,79
13  /  45
Ústí nad Labem 25,88
17  /  55
Liberec 17,85
10  /  45
Hradec Králové 22,04
12  /  45
Pardubice 19,61
11  /  45
Vysočina 18,48
10  /  45
Moravie-du-Sud 19,76
15  /  65
Olomouc 27,01
18  /  55
Zlín 19,08
9  /  45
Moravie-Silésie 30,24
24  /  65

Notes et références modifier

  1. (cs) Jiří Hroník, « Známe tajemství velkého úspěchu Andreje Babiše », sur Parlamentní listy (consulté le )
  2. (cs) Josef Mlejnek, « Marketing jako kingmaker aneb Kam směřují české politické strany? », sur Revue Politika (consulté le )
  3. (cs) « Babišovu hnutí se denně hlásí 200 zájemců o členství », sur Novinky, .
  4. (en) « Political earthquake in the Czech Republic: Rejection of established parties », sur böll.de, .
  5. (en) « ALDE Party welcomes new member parties », sur aldeparty.eu, (consulté le ).
  6. (cs) « Telička se rozešel s ANO », Novinky.cz,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Pourquoi oligarques et droites extrêmes prennent progressivement le pouvoir en Europe de l’Est », Basta !,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Liens externes modifier