Nuits de feu

film de Marcel L'Herbier, sorti en 1937
Nuits de feu

Réalisation Marcel L'Herbier
Scénario d'après le roman Le cadavre vivant de
Léon Tolstoï et
T.H. Robert
Acteurs principaux

Gaby Morlay, Victor Francen et Serge Rigaud

Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 98 minutes
Sortie 1937

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Nuits de feu est un film français de Marcel L'Herbier, sorti en 1937.

Synopsis modifier

En Russie, à Saint-Pétersbourg en 1904, le procureur impérial Fédor Andreiev (Victor Francen) sort brillant vainqueur du procès d’un mari assassin de l’amant de sa femme. L’avocat de la défense, élève et ami du procureur, est le jeune débutant Serge Rostoff (Georges Rigaud). Pour le procureur, la jalousie étant la principale raison de cet homicide, le mari trompé aurait dû s’effacer pour éviter un tel crime. Le verdict est redoutable, le criminel est envoyé en déportation en Sibérie. Mais, en même temps, le procureur apprend par l’intermédiaire de sournoises indiscrétions du substitut Bobinine, encouragé par son envieuse épouse, qu’une situation similaire concerne son propre couple. En effet, il constate visuellement les relations amoureuses entre sa femme Lisa Andreieva (Gaby Moralay) et Serge Rostoff. A la suite d’une violente discussion avec son épouse et son amant, le procureur disparaît jusqu’au moment où l’on croit reconnaître et identifier son corps défiguré au bord de la Neva. Une lettre signée par Andreiev revendiquant son suicide, est retrouvée sur place.

Nommé au poste d'Andreiev, le fourbe substitut Bobinine, désirant progresser hiérarchiquement et ayant recueilli des indices accusatoires, reprend le dossier en dénonçant cette fois le couple d’amants responsable du meurtre du procureur. Mais, en même temps, personne ne peut imaginer que le procureur est bien vivant et qu’il a répondu, clandestinement, au diktat impérial[1] pour un engagement dans le corps des armées impériales en guerre.

La ténacité de Bobinine obtient l’annulation du mariage prévu entre les deux amants et leur comparution devant la cour d’assises pour être condamnés lorsqu’un coup d’éclat intervient avec le retour d’Andreiev qui vient pour les innocenter en expliquant son geste profondément humain et tolérant. Son retour au front lui fera oublier sa peine en s’exposant à la mort au combat.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

L'herbier a bien engagé comme figurant le jeune acteur, Jean Marais, mais non seulement ce dernier ne figure pas au générique du film mais sa présence n'est pas visible à l'image, contrairement à ce que plusieurs biographies affirment.

Notes et références modifier

  1. Allusion, sans la nommer, à la guerre russo-japonaise (1904-1905), qui dura un an et demi et qui opposa l'Empire russe de Nicolas II à l'empire du Japon de Meiji en Mandchourie.
  2. Christian Dureau, Jean Marais, l’éternelle présence, Éditions Didier Carpentier, 2010, pages 10 et 93 (ISBN 978-2-84167-645-3)

Liens externes modifier