Niederhausbergen
Niederhausbergen est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Niederhausbergen | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Jean Luc Herzog 2020-2026 |
Code postal | 67207 |
Code commune | 67326 |
Démographie | |
Gentilé | Infradomimontain(e) |
Population municipale |
1 673 hab. (2021 ) |
Densité | 547 hab./km2 |
Population agglomération |
487 063 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 30″ nord, 7° 42′ 17″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 191 m |
Superficie | 3,06 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Hœnheim |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie modifier
Niederhausbergen est une petite commune résidentielle de la banlieue strasbourgeoise, située à 6 km au nord-ouest de Strasbourg. Elle jouxte la colline de Hausbergen, qui représente les premiers contreforts des Vosges du nord avec la région du Kochersberg.
Voies ferrés modifier
Une petite partie du triage de Hausbergen est située sur le territoire de la commune.
Climat modifier
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme modifier
Typologie modifier
Niederhausbergen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[11] et 487 063 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols modifier
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1 %), zones urbanisées (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie modifier
Histoire modifier
Si les origines du village de Niederhausbergen semblent se perdre dans le temps, celui-ci aurait été évoqué pour la première fois en 925 à l’occasion d’une donation de l’évêque Richwin[Note 4] de Strasbourg à la Fondation Saint Thomas[17].
Politique et administration modifier
Population et société modifier
Démographie modifier
Les habitants de Niederhausbergen s'appellent les Infradomimontains. Ce nom étrange se traduit par la latinisation du nom germanique du village :
- « nieder » signifie « en bas » d'où le terme « infra » ;
- « haus » signifie « maison » d'où le terme « domi » ;
- « bergen » signifie « colline » d'où le terme « montain ».
On retrouvera ce type de nomination dans de nombreuses communes alsaciennes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 1 673 habitants[Note 5], en augmentation de 14,98 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine modifier
Lieux et monuments modifier
- Centre d'étude de primatologie de l'université de Strasbourg (anciennement université Louis-Pasteur).
- Le fort Foch de Niederhausbergen fait partie de la ceinture des forts encerclant la ville de Strasbourg, construits entre 1871 et 1914 par l'Allemagne pour défendre ses conquêtes. Restauration après 1918 dans le cadre de la création de la ligne Maginot. Dans la chapelle Saint-Savas du fort, on peut y admirer un surprenant cycle de peintures réalisées par des prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale[24]. On retrouve des peintures comparables dans le camp des Milles sur la commune d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Personnalités liées à la commune modifier
Héraldique modifier
Les armes de Niederhausbergen se blasonnent ainsi : |
Voir aussi modifier
Articles connexes modifier
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Oberhausbergen, commune du même canton
- Mittelhausbergen, commune du même canton
Liens externes modifier
Notes et références modifier
Notes modifier
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Aussi appelé Richevin, Hicwin ou même Eliavin: [1]. Ne pas confondre avec Richwin de Commercy, évêque de Toule, qui assista à la Diète de Strasbourg de 1114.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes modifier
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références modifier
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Niederhausbergen et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- HDR communication, « Commune de Niederhausbergen - Site officiel - Bas-Rhin - Alsace - France »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur niederhausbergen.fr (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel : Protection, restauration, réglementation. Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1re éd., 1512 p. (ISBN 978-2-911200-00-7)Chapitre VII Les monuments au service de l’écologie : Le fort Foch de Niederhaubergen, pp 206-207.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).