Miyuki Tanobe

artiste canadienne

Miyuki Tanobe (né le à Morioka au Japon) est une peintre québécoise. Ses tableaux peints dans le style nihonga illustrent la vie quotidienne montréalaise.

Miyuki Tanobe
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Naissance
Période d'activité
Nom de naissance
Miyuki Tanobe
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Distinction
Membre de l'Académie royale des arts du Canada
Officière de l'Ordre national du Québec
Membre de l'Ordre du Canada
Médaillée de l'Ordre du Jubilée
Œuvres principales
Illustrations de "Gens de mon pays" de Gilles Vigneault en 1980 et de Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy en 1983

Elle est membre de l'Ordre du Canada et de l'Ordre national du Québec. Elle est représentée par la Galerie Valentin.

Biographie

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Miyuki étudie, dès l’âge de 11 ans avec Itaru Tanabe, grand maître de la peinture à l’huile. Le réputé Chou Ota prend personnellement en charge la jeune étudiante. En 1959, Tanobe est diplômée professeure de dessin et de peinture de l’école des Beaux- Arts de l’Université de Tokyo. Elle sera l’étudiante de Seison Maida, maître incontesté du nihonga. En 1960-61, Miyuki tient ses toutes premières expositions et est acceptée par l’INTIN (Salon d’automne de la peinture Nihonga à Tokyo). En 1962 et 1963, elle travaille à l’atelier La Grande Chaumière à Paris. En 1963, Miyuki s’inscrit à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et étudie avec le maître Roger Chapelain-Midy. En 1966, Mme Tanobe revient au Japon. Elle s’établit à Montréal en 1971, à la suite de sa rencontre avec Maurice Savignac[1]. Elle a le coup de foudre pour les quartiers populaires de la ville qu’elle dépeint avec humour et souci du détail. À partir de 1972, Tanobe tient régulièrement des expositions solo avec la galerie L'Art français qui deviendra plus tard la Galerie Valentin[2].

Parmi les distinctions reçues tout au long de sa carrière, Miyuki Tanobe obtient le prix du Conseil des arts du Canada en 1981 pour son illustration du poème de Gilles Vigneault Les gens de mon pays[3]. Elle illustre en 1983 le livre Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy ce qui fait dire à cette auteure « qu'elle est émouvante cette rencontre du lointain Japon avec notre grouillant et familier Saint-Henri »[4].

En 1994, elle est reçue membre de l’Académie royale des arts du Canada en 1994[5] et est nommée officière de l’Ordre national du Québec l’année suivante[4]. En 1999, la Monnaie royale canadienne lui demande d’illustrer une pièce de collection de 50 cents, Les petits sauteux, dans le cadre de la série Célébration du folklore et des légendes québécoises. En 2002, la délégation générale du Québec à Paris choisit une de ses peintures avec celles de Riopelle, Marc-Aurèle Fortin et Derouin pour son service de vaisselle. La même année, elle devient membre de l’Ordre du Canada et est médaillée de l’Ordre du Jubilé.

Tanobe travaille surtout le nihonga sur panneaux d'Isorel avec un fond traité à l’acrylique. Au début de sa carrière, elle utilisait surtout comme médium l’acrylique, la gouache et l’huile.

En 2012, une murale est inaugurée dans l'arrondissement de Verdun en hommage à Tanobe. Elle reproduit une œuvre originale de l'artiste[6].

Les œuvres de Tanobe représentent la vie des gens dans les quartiers populaires de Montréal[7] ou d’autres villes de la province. Elle peint les parcs envahis par petits et grands, parfois des scènes de mariages champêtres et des scènes marines très animées. Elle a peint aussi la vie des gens de New York[8] ainsi que celle des gens des différentes provinces canadiennes. Tanobe peint également de nombreuses scènes de hockey[9].

Technique utilisée

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Tanobe emploie volontiers le style documentaire, souvent humoristique et très coloré, se rapprochant du style naïf[10].


Le Nihon-ga est une technique japonaise apparue vers la fin du XIXe siècle. Elle est basée sur l’emploi de la couleur en poudre broyée à la main, liée avec de la colle et appliquée avec le pinceau et l’eau. Des cristaux de roches, du sable et d’autres matières minérales sont incorporées pour donner plus ou moins de corps à la matière picturale[8].

Support

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Comme support, Miyuki utilise le papier de riz tendu sur un châssis ou un panneau rigide. Elle privilégie cependant le masonite sur lequel est appliquée une couche de gesso puis une base acrylique.

Expositions solo

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  • 1964 : Galerie Royale, Paris
  •  : Galerie L’Art français, Montréal
  • Été 1973 : Terre des Hommes, Pavillon japonais, Montréal
  •  : Galerie L’Art français, Montréal
  •  : Galerie Marlborough Godard, Montréal
  •  : Galerie Marlborough Godard, Toronto
  • 1978 : Galerie L’Art français, Montréal
  •  : Galerie L’Art français, Montréal
  •  : Galerie L’Art français, Montréal
  • et 1981 : Place des Arts, Montréal
  • 1981 : Galerie L’Art français, Montréal
  •  : Musée d'art de Joliette, Joliette
  • 1982 : Galerie L’Art français, Montréal
  •  : Art Expo New York, New York
  •  : Galerie L’Art français, Montréal
  •  : 10e anniversaire, délégation du Québec, Tokyo
  •  : Délégation générale du Québec, New York
  •  : Galerie L’Art français, Montréal
  • 1991 : Ambassade du Canada à Tokyo, avec la participation de la Galerie Jean-Pierre Valentin
  •  : Rétrospective Jardin japonais du Jardin botanique de Montréal, avec la participation de la Galerie Jean-Pierre Valentin
  •  : Rétrospective Musée Pierre Boucher, Trois-Rivières

Expositions collectives

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  • Automne 1962 : Salon d’Automne de la peinture Nihonga, Tokyo
  • Automne 1963 : Salon d’Automne de la peinture Nihonga, Tokyo
  • Été 1974 : L’Homme et son Univers, Musée des beaux-arts de Montréal
  • 1973 : Terre des Hommes, Pavillon Japonais, Montréal
  • 1974 : Terre des Hommes, MBAM, Chez Arthur et Caillou Lapierre
  • Automne 1974 : Galerie Marlborough Godard, Montréal
  • Printemps 1975 : Galerie Marlborough Godard, Montréal
  • Juin à  : Québec Fête, Centre d’Art du Mont-Royal
  •  : Place des Arts, Montréal
  • Mai à  : Musée des beaux-arts de Montréal, Tableaux de la collection CIL d'œuvres d’art
  •  : Musée d'art contemporain de Montréal
  • Juin à  : Vivre en Ville, Terre des Hommes, Expo itinérante, Montréal, Toronto et Calgary
  • 1979-1983 : Œuvres Personnelles de Miyuki Tanobe, Toronto, Calgary et Vancouver
  •  : Art Expo New York avec la Galerie L’Art français de Montréal
  • 1983 : Vivre en Ville, Expo itinérante à travers le Canada, Lavalin
  • 1983 : Made in Canada IV, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa
  •  : Made in Canada, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa
  • 1985 : Regards sur 31 Femmes Artiste, M.C.C.I. Montréal
  •  : Les Femmeuses’89, Pratt & Whitney Canada, Montréal
  • Octobre à  : Le Moi Secret, Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa
  •  : Les Femmeuses’90, Pratt & Whitney Canada, Montréal
  • 1991 à 2006 : Les Femmeuses. Pratt & Whitney Canada, Longueuil
  • 1996-hiver 2013 : Petits formats, Galerie Valentin, Montréal
  • Printemps 1999 : Autoportrait, Galerie Valentin, Montréal
  • 2005 : Impromptu. Galerie Valentin, Montréal
  • 2001-printemps 2013 : Le choix des artistes, Galerie Valentin, Montréal

Collections permanentes

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Collections

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Filmographie

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Bibliographie

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  • Robert Bernier, Miyuki Tanobe, Montréal:Les Éditions de l’Homme, 2004, 157 p [15]
  • Roch Carrier,Miyuki Tanobe, Canada je t'aime = Canada I love you, Montréal: livres Toundra, 1991, 72 p[16]
  • Léo Rosshandler, Miyuki Tanobe, Tanobe, LaPrairie, Québec: Éditions M. Broquet, 1988, 108 p [17]
  • Gabrielle Roy, Miyuki Tanobe, Miyuki Tanobe retrouve Bonheur d’Occasion, un roman de Gabrielle Roy, Montréal: Éditions internationales A. Stanké, 1983 [18]
  • Yves Beauchemin, Cybèle, Coffret de luxe de sérigraphies, Montréal: Art global, 1982 [19]
  • Miyuki Tanobe, Gilles Vigneault, Les gens de mon pays, Montréal: Les éditions La courte échelle, 1980
  • Léo Rosshandler, Miyuki Tanobe, Tanobe, Ottawa : Éditions M. Broquet, 1980, 108 p [20]
  • Miyuki Tanobe, Québec je t’aime, Montréal: Éditions Toundra, 1976, 48 p [21]

Notes et références

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  1. « Miyuki Tanobe inspirée par Montréal », sur radio-canada.ca via Internet Archive, Radio-Canada (consulté le ).
  2. « Miyuki TANOBE », sur galerievalentin.com (consulté le ).
  3. Gilles Vigneault, Miyuki Tanobe, Les gens de mon pays, Montréal: Les éditions La courte échelle, 1980 [1]
  4. a et b Miyuki Tanobe devient membre de l'Ordre national du Québec en 1995.[2]
  5. "En 1994, elle est reçue membre de l'Académie royale des arts du Canada" [3]
  6. « 24hmontreal.canoe.ca/24hmontre… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. « Verdun Archives / Journal Métro », sur Journal Métro (consulté le ).
  8. a et b « Artiste de la joie », sur oeilregional.com via Wikiwix (consulté le ).
  9. http://campdesrecrues.com/2013/02/miyuki-tanobe-le-hockey-au-quotidien/
  10. (en) « A mural for Miyuki Tanobe, painter of street life in Montreal », sur Untapped New York, (consulté le ).
  11. « Miyuke Tanobe | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
  12. Office national du film du Canada, « Ce monde éphémère - Miyuki Tanobe », sur ONF.ca, (consulté le )
  13. « Vidéo de Miyuki Tanobe », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  14. « [VIDÉO] Il mange dans 46 McDonald's dans la même journée », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  15. « Error », sur yorku.ca (consulté le ).
  16. (en) « Canada je t'aime = Canada I love you » [livre], sur Toronto Public Library (consulté le ).
  17. (en) « Tanobe » [livre], sur Toronto Public Library (consulté le ).
  18. http://www.worldcat.org/title/miyuki-tanobe-retrouve-bonheur-doccasion-un-roman-de-gabrielle-roy-miyuki-tanobe-rediscovers-the-tin-flute/oclc/15700431
  19. http://www.worldcat.org/title/cybele/oclc/049115407
  20. Leo Rosshandler et Miyuki Tanobe, Tanobe, , 104 p. (ISBN 978-2-89000-034-6, lire en ligne).
  21. http://www.umanitoba.ca/cm/cmarchive/vol13no3/quebecjetaime.html

Liens externes

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