Marcel Kollen
Naissance
La Foa (Nouvelle-Calédonie)
Décès (à 29 ans)
Rotonda-Signali (Libye)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France France libre
Arme Infanterie
Grade Soldat
Années de service 1940 – 1942
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Marcel Kollen, né le à La Foa et mort pour la France[1] le à Rotonda-Signali, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Au début de la seconde guerre mondiale, il choisit de se rallier à la France libre. Il combat alors au sein des forces françaises libres en Libye où il est tué lors de la bataille de Bir Hakeim.

Biographie modifier

Jeunesse et engagement modifier

Marcel Kollen naît à La Foa, en Nouvelle-Calédonie, le 14 septembre 1912[2]. Après ses études, il devient employé de banque à la caisse d'épargne coloniale[3].

Seconde Guerre mondiale modifier

Refusant l'armistice du 22 juin 1940, il s'inscrit au comité de la France libre de Michel Vergès et participe au ralliement de la Nouvelle-Calédonie au général de Gaulle le 19 septembre 1940[4]. En octobre suivant, 600 volontaires en provenance de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie forment le corps expéditionnaire du Pacifique, commandé par Félix Broche, au sein duquel Marcel Kollen et son frère s'engagent comme soldats[3]. Embarqué le 5 mai 1941 sur le paquebot Zealandia, il débarque en Australie pour une période d'entraînement puis arrive en Palestine où le corps expéditionnaire prend le nom de bataillon du Pacifique et est intégré à la 1re Brigade française Libre Indépendante (1re BFL) du général Kœnig[4].

Engagé dans la guerre du désert avec son unité, Marcel Kollen participe à la prise du Col d'Halfaya puis s'installe en février 1942 sur l'oasis de Bir Hakeim où la 1re BFL relève une unité britannique et construit des retranchements[4]. Le 27 mai suivant, la division Ariete italienne déclenche la bataille de Bir Hakeim en attaquant les positions françaises[3]. Le soldat Kollen et son unité résistent aux premiers assauts[3]. Le 1er juin, le bataillon du Pacifique est envoyé en reconnaissance à proximité de l'oasis, dans le secteur de Rotonda-Signali[4]. Il est alors attaqué par l'aviation allemande[4]. Au cours du bombardement, Marcel Kollen est tué alors qu'il portait secours à un compagnon blessé[4]. Il est inhumé au cimetière de Rotoanda-Signali[2].

Décorations modifier


     
 
Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération
À titre posthume, par décret du 29 mars 1943
Croix de guerre 1939-1945
Avec une palme
Médaille de la Résistance française

Hommages modifier

  • À La Foa, son nom est inscrit sur le monument aux Morts de la commune[5].
  • À Nouméa, son son figure également sur le monument aux Morts[6].

Références modifier

  1. « Marcel Kollen », sur Mémoire des Hommes
  2. a et b « Biographie - Ordre National de la Libération »
  3. a b c et d Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. a b c d e et f Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  5. « Monument aux Morts - La Foa », sur Mémorial GenWeb
  6. « Monument aux Morts - Nouméa », sur Mémorial GenWeb

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier