Magnat-l'Étrange

commune française du département de la Creuse

Magnat-l'Étrange
Magnat-l'Étrange
La mairie en 2018
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité CC Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Jérémy Brugère
2022-2026
Code postal 23260
Code commune 23115
Démographie
Population
municipale
245 hab. (2021 en augmentation de 7,46 % par rapport à 2015)
Densité 9,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 36″ nord, 2° 16′ 44″ est
Altitude Min. 636 m
Max. 867 ou 868 m
Superficie 25,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auzances
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Magnat-l'Étrange est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Description modifier

 
Paysage à proximité du bourg de Magnat-l'Étrange.

Incluse dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, dans le quart sud-est du département de la Creuse, sur la frange du plateau de Millevaches située à l'est de la vallée de la Creuse, la commune de Magnat-l'Étrange s'étend sur 25,87 km2.

À l'intersection des routes départementales (RD) 18, 25, 32 et 90, le bourg de Magnat-l'Étrange est situé, en distances orthodromiques, dix-neuf kilomètres au sud-sud-est d'Aubusson, la sous-préfecture.

Le territoire communal est également desservi par les RD 23, 28 et 31.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Beissat, Clairavaux, La Courtine, Malleret, Poussanges, Saint-Agnant-près-Crocq et Saint-Georges-Nigremont.

Géologie et relief modifier

La géographie de la commune est représentative de celle du sud du département : région de collines dont l'altitude est de l'ordre de 700 à 800 mètres, avec une proportion importante de surfaces boisées.

L'altitude minimale avec 636 mètres se trouve localisée à l'extrême nord, à proximité du château du Bost, là où la Rozeille quitte la commune et entre sur celle de Saint-Georges-Nigremont. L'altitude maximale avec 867 ou 868 mètres[Note 1] est située dans le sud-ouest, au Puy du Bois du Suc[1].

Hydrographie modifier

La commune est drainée par la Rozeille et plusieurs de ses affluents.

Le barrage de la Beissat est un ouvrage hydraulique de rétention des eaux de la Roseille, construit en 1983, retient un volume d'eau de 1 500 milliers de m³ sur une surface de 21 hectares.

La Roseille est un affluent de la Creuse et donc un sous-affluent de la Loire par la Vienne.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 115 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Courtine à 10,49 km à vol d'oiseau[5], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Magnat-l'Étrange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,6 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine modifier

La configuration du village de Magnat, conservée jusqu'à nos jours, est caractéristique de celle d'un village médiéval : situé sur les flancs d'une petite butte, en surplomb de la Rozeille, le village est dominé par un château (de taille modeste et remanié au XIXe siècle[15]) auquel l'église, qui pourrait dater du Xe ou XIe siècle[16], est attenante.

Habitat et logement modifier

En 2013 et 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 264, alors qu'il était de 261 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 46 % étaient des résidences principales, 43,3 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Magnat-l'Étrange en 2018 en comparaison avec celle de la Creuse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (43,3 %), très supérieure à celle du département (19,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,1 % en 2013), contre 72,5 % pour la Creuse et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Magnat-l'Étrange en 2018.
Typologie Magnat-l'Étrange[I 1] Creuse[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 46 64,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 43,3 19,8 9,7
Logements vacants (en %) 10,6 15,5 8,2

Risques naturels et technologiques modifier

Le territoire de la commune de Magnat-l'Étrange est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Magnat-l'Étrange.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 264 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 92 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 4] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[22]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Magnat-l'Étrange est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

Toponymie modifier

 
Panneau d'entrée dans le bourg.

Le nom de la commune vient des noms des deux familles qui y régnèrent : les Magnat et les de Lestrange.

En occitan, la commune porte le nom de Manhac.

Histoire modifier

L'existence d'un habitat sur le site du village de Magnat ainsi que des hameaux qui l'environnent est sans doute très ancienne, et peut remonter au Néolithique. Un prieuré a été érigé sur le territoire communal au VIIIe siècle[25]. Plusieurs fois démoli puis reconstruit, il a définitivement été détruit à la Révolution française.

Sans épisode notable, l'histoire de Magnat a essentiellement été marquée, dans les deux derniers siècles, par la diminution importante de sa population, liée à l'exode rural du tournant des XIXe et XXe siècles ainsi qu'au solde naturel négatif qui a caractérisé la démographie du département dans la deuxième moitié du XXe siècle.

Le chou de Magnat modifier

Vers 1760, lors d’un séjour en Russie, le marquis de Lestrange, baron de Magnat, remarque dans les jardins de Saint-Pétersbourg, une variété de choux pommés (ou choux cabus) particulièrement résistante au froid, peu exigeante pour la qualité du terrain et de conservation facile.

Le marquis de Lestrange se dit probablement que cette plante permettrait à sa région, pauvre, de mieux passer les hivers longs, froids et rigoureux. Il ramena en conséquence des graines et la méthode de culture et de conservation. La réussite dépassa son espérance et dès 1884 la culture de ce chou sera très développée et son « exportation » se fera vers le reste de la Creuse, le Cantal, la Corrèze et le Puy-de-Dôme.

Au-delà de ces qualités de résistance, ce chou peut mesurer jusqu’à 1,20 m de diamètre, peser 20 kg et se conserve en terre, tête retournée[26].

Aujourd’hui, Magnat et la commune voisine de Beissat fêtent toujours ce chou. Cette fête, généralement organisée en mai et octobre, animée par l’association éponyme, permet d’acheter des graines, des plants, et d’échanger sur la meilleure façon de soigner ces choux ou de les cuisiner.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement d’Aubusson du département de la Creuse.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de La Courtine[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Auzances

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la circonscription de la Creuse.

Intercommunalité modifier

Magnat-l'Étrange était membre de la petite communauté de communes des Sources de la Creuse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes dénommée Haute-Corrèze Communauté, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
juin 1995 mars 2001 Philippe Breuil[28] PS Enseignant
Conseiller général de La Courtine (2001 → 2015)
mars 2001 2014[29] Lucien Mestat    
2014[28] mai 2020 Philippe Breuil PS Enseignant
Conseiller général de La Courtine (2001 → 2015)
mai 2020[30] avril 2022[31] Carole Picano   Agricultrice
Démissionnaire
juillet 2022[32] En cours
(au 16 décembre 2022)
Jérémy Brugère   Agriculteur

Démographie modifier

En 2021  , la commune de Magnat-l'Étrange comptait 245 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2001 1081 2201 3901 3731 5301 5711 6041 638
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5791 5951 6071 7121 8421 6961 8251 5921 652
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6091 5081 505960954828819703559
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
460462384318245212229231222
2017 2021 - - - - - - -
242245-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

La commune comporte plusieurs exploitations agricoles, pratiquant principalement l'élevage bovin.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine civil modifier

  • Le château de Magnat, du début de XVIIe siècle, partiellement en ruine, avec maçonneries du XIIIe siècle, est inscrit en 1943 au titre des monuments historiques[15],[34].
  • Le château du Bost, propriété privée, a été construit vers l'an 1300 par les du Plantadis et été restauré vers 1900[35].
  • Huit moulins à eau des XVIIIe et XIXe siècles ont été identifiés sur le territoire communal[36].
  • Le barrage de la Rozeille, ou barrage de Beissat, d'une longueur de 172 mètres et haut de 18 mètres, construit en 1983, est situé un kilomètre et demi au sud-ouest du bourg de Magnat, le plan d'eau étant partagé avec la commune voisine de Beissat.

Patrimoine religieux modifier

  • Le prieuré de Magnat, construit vers 764, était placé sous le double vocable de saint Pardoux et de l'Assomption de la Vierge. Après sa destruction par les Normands au IXe siècle, il a été reconstruit au XIIIe siècle, à nouveau détruit trois siècles plus tard par les Protestants, et à nouveau rebâti avant d'être définitivement détruit[25] à la Révolution française.
  • L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge, romane datée du XIIe siècle et remaniée aux XVIe et XVIIe siècles, a été reconsacrée en 1523, comme le précise l'inscription (devenue presque illisible avec le temps) sous une fenêtre[37]. Classée en 1943 au titre des monuments historiques[38],[16], l'église se caractérise par deux clochers-murs qui sont placés perpendiculairement, l’un formant la façade occidentale de l’édifice, l’autre étant dans le prolongement du mur Nord de la nef.
Ce double clocher fait l’objet d’une légende :

« Avant de partir en croisade, le seigneur de Magnat promit au curé de la paroisse, s’il revenait vivant de son périple, de payer un clocher pour l’église. Mais son absence se prolongea et sa femme prit un amant. Désirant l’épouser, elle acheta l’accord du curé en payant le clocher promis par son mari. Mais malchance pour elle, son mari revint d’Orient quelque temps après. Il tua la femme et l’amant mais, ayant promis le clocher à un homme d’église, le fit construire malgré tout, ce qui explique la présence des deux clochers. »

À l'intérieur, le maître-autel est composé d'un remarquable ensemble autel-tabernacle[39]-retable[40] du XVIIe siècle inscrit en 1987 au titre des monuments historiques[41]. Il est agrémenté de statues de la même époque représentant saint Martial[42] et saint Roch[43] et quatre anges, toutes les six inscrites au titre des monuments historiques, ainsi que la Vierge de l'Assomption, classée en 1988[44]. L'église et le retable ont fait l'objet d'une restauration par les monuments historiques en 2016-2017. Les vitraux sont l'œuvre de Charles Lagaye en 1879[45],[46] et 1887[47],[48] et de Charles Borie vers 1929[49],[50],[51],[52].

Magnat-l'Étrange dans la les arts et la culture modifier

Magnat-l'Étrange est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[56]. La commune est également le lieu de l'intrigue de la bande-dessinée Intrus à l'Étrange de Simon Hureau.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 867 mètres sur la carte et 868 sur son ancien site.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  5. Manhac, ancien fief qui se trouvait sur la commune de Magnat-L'Étrange (de Vaivre 2000, p. 123).
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. « Puy du Bois du Suc » sur Géoportail (consulté le 16 novembre 2019)..
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Magnat-l'Étrange et La Courtine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Courtine » (commune de La Courtine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Courtine » (commune de La Courtine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Restes du château », notice no PA00100101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  16. a et b Inventaire général du patrimoine culturel, « Eglise paroissiale de l'Assomption-de-la-Vierge », notice no IA00030665, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Magnat-l'Étrange », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Magnat-l'Étrange », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « barrage de Confolent », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  25. a et b Inventaire général du patrimoine culturel, « Prieuré de l'Assomption-de-la-Vierge, Saint-Pardoux », notice no IA00030666, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  26. Reportage de Télé Millevaches sur le chou de Magnat.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. a et b « Philippe Breuil présente sa liste », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le conseiller général du canton de La Courtine, Philippe Breuil, a présenté sa liste mardi, à Magnat-l'Étrange. Pour l'ancien maire de la commune de 1995 à 2001, cette liste « Magnat va de l'avant » est placée sous le signe d'un rajeunissement ».
  29. « Une conseillère honorée par le maire », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lucien Mestat, maire ne se représente pas ».
  30. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  31. « Démission à Magnat », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Inventaire général du patrimoine culturel, « Château », notice no IA00030667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  35. Inventaire général du patrimoine culturel, « Château », notice no IA00030673, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  36. Inventaire général du patrimoine culturel, « moulins », notice no IA23000427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  37. Inventaire général du patrimoine culturel, « plaque commémorative de la consécration de l'église », notice no IM23000596, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  38. « Eglise de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge », notice no PA00100102, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  39. Inventaire général du patrimoine culturel, « autel, tabernacle (autel tombeau, tabernacle à ailes) », notice no IM23000582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  40. Inventaire général du patrimoine culturel, « retable (retable architecturé)) », notice no IM23000581, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  41. « autel tombeau, gradin d'autel, tabernacle à ailes, exposition, retable architecturé, 6 statues : saint Martial, saint Roch, quatre anges (maître-autel) », notice no PM23000696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  42. Inventaire général du patrimoine culturel, « statue (grandeur nature) : saint Martial », notice no IM23000584, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  43. Inventaire général du patrimoine culturel, « statue (grandeur nature) : saint Roch », notice no IM23000585, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  44. « statue : Vierge de l'Assomption », notice no PM23000116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  45. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière figurée : Vierge à l'Enfant », notice no IM23000580, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  46. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière figurée : Sacré-Cœur », notice no IM23000577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  47. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière figurée : saint Joseph et l'Enfant Jésus », notice no IM23000579, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  48. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière figurée : saint Michel terrassant le démon », notice no IM23000578, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  49. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière : le calvaire », notice no IM23000576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  50. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière : la Remise des clefs à saint Pierre », notice no IM23000575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  51. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière : Jésus bénissant les enfants », notice no IM23000574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  52. Inventaire général du patrimoine culturel, « verrière : la Nativité », notice no IM23000573, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  53. Inventaire général du patrimoine culturel, « Croix monumentales », notice no IA00030664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  54. Inventaire général du patrimoine culturel, « Croix de cimetière », notice no IA00030669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  55. Inventaire général du patrimoine culturel, « Fontaine de dévotion Saint-Roch », notice no IA00030671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2019.
  56. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375.
  57. Jean-Bernard de Vaivre, « La forteresse de Kolóssi en Chypre », Monuments et mémoires de la fondation Eugène Piot, vol. 79,‎ , p. 122-123, 127 (lire en ligne).