Logis de Ribérolles

logis seigneurial à Rivières (Charente)

Logis de Ribérolles
Image illustrative de l’article Logis de Ribérolles
Le portail d'entrée.
Nom local Château de Ribérolles
Période ou style néo-classique
Début construction XVe siècle
Fin construction XIXe siècle
Destination initiale logis seigneurial
Propriétaire actuel privé
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2010)[1]
Coordonnées 45° 45′ 40″ nord, 0° 21′ 26″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Angoumois
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Commune Rivières
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Logis de Ribérolles
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Logis de Ribérolles
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Logis de Ribérolles

Le logis de Ribérolles est situé sur la commune de Rivières, en Charente, à une vingtaine de kilomètres au nord-est d'Angoulême et à trois kilomètres de La Rochefoucauld.

Historique modifier

En 1260 une charte du comte d'Angoulême Hugues X le Brun mentionne le fief de Ribérolles situé au bord de la Tardoire, et accorde à ses seigneurs le droit de glandée dans la forêt de la Braconne[3]. Ce fief dépendait de la baronnie de La Rochefoucauld et du comté d'Angoulême.

Aux XIVe et XVe siècles, le domaine appartient à une famille Vigier, puis jusqu'en 1633 à la famille Raymond (ou Raimond[4]), écuyer, seigneurs de Ribérolles, Mazottes et de la Gaudinière[5],[4],[N 1]. Le fief est alors vendu à François de Guitard, écuyer, seigneur de La Borie et de Villejoubert, en Limousin[5],[N 2]. La famille de Guitard est alors constamment associée aux de Croizant (ou de Crozant), chevaliers, seigneurs de Rivières[6],[7]. Le domaine de Ribérolles va appartenir à la famille de Guitard du XVIIe au XXe siècle. La famille de Causans qui lui fut alliée lui succédera au XXe siècle, après la mort de la baronne de Guitard en 1948[5]. Le domaine sera vendu à la fin des années 1980, puis changera plusieurs fois de propriétaire[6],[8].

Un premier château construit au XVe siècle dont seuls subsistent la fuie et une porte latérale fut remplacé au XVIIIe siècle par la demeure actuelle. Le corps central et son aile droite furent achevés en 1786, d'après les dates inscrites sur les frontons. L'aile gauche fut construite en 1811.

L'important domaine de 13 hectares comprend aussi une métairie[9].

Le , le logis avec son domaine est inscrit monument historique[1].

Architecture modifier

Le logis est une des rares demeures de style néo-classique de l'est du département de la Charente[6],[N 3].

Il comporte un corps de logis central à un étage, flanqué de deux ailes dans son alignement possédant un seul rez-de-chaussée. Le sous-sol comprend trois caves voûtées.

L'imposante fuie au nord du château date du XVe siècle[9]. Coiffée d'un toit conique et pavée, elle comprend dix rangée de boulins.

Dans le muret séparant le château de la métairie s'ouvre une porte datant aussi du XVe ou XVIe siècle avec une arcade « gothique » Renaissance et le blason des de Guitard : un agneau passant[6].

Le logis, privé, n'est pas ouvert à la visite.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Seul J-M. Ouvrard mentionne la Gaudinière, peut-être une confusion avec La Rochette.
  2. J-M. Ouvrard mentionne La Borie à Chabrignac en Corrèze, mais il existe aussi un « la Borie » à Saint-Denis-des-Murs, ancien moulin sur la Vienne, à l'est de Limoges. Villejoubert était aussi dans cette même paroisse.
  3. Avec le château de Chasseneuil-sur-Bonnieure, plus imposant mais non classé monument historique.

Références modifier

  1. a et b « Manoir de Ribérolles », notice no PA16000046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 281
  4. a et b Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille Remon », (consulté le )
  5. a b et c Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille de Guitard », (consulté le )
  6. a b c et d Jean-Paul Gaillard 2005, p. 575-576
  7. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille de Croizant », (consulté le )
  8. Mairie de Rivières, « Logis de Ribérolles », (consulté le )
  9. a et b « Dossier de protection, Manoir de Ribérolles » [PDF], base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier