Le Clapier

commune française du département de l'Aveyron

Le Clapier
Le Clapier
Abside de l'église de Saint-Xist
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Larzac et Vallées
Maire
Mandat
Philippe Gout
2020-2026
Code postal 12540
Code commune 12067
Démographie
Gentilé Clapierois(e)
Population
municipale
79 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 55″ nord, 3° 10′ 24″ est
Altitude Min. 459 m
Max. 803 m
Superficie 19,6 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lodève
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Causses-Rougiers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Le Clapier est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Au premier plan, le Mas Hugonenq (avant-causse) ; au fond, les falaises de Bouviala coiffées par le volcan de Romiguières.

Le village est situé à 640 mètres d’altitude sur un plateau qui appartient à l'avant-causse. Une plateforme établie sur des calcaires, en avant du causse Larzac qui suit à l'est, mais est plus haut de 100 à 200 m. L'avant-causse est très caillouteux dans la zone du Clapier (étage géologique du Sinémurien), d'où le nom du lieu où l'on observe de nombreuses murettes d'épierrement et tas de cailloux (clapiers = accumulations de pierres en occitan). La montée sur le Causse se fait en deux niveaux. En pied de pente on observe une épaisse couche de marnes noires appartenant au Toarcien (175 millions d’années); elle est striée de griffes d'érosion si bien que la couleur sombre du matériau est localement visible dans les prairies.

En haut de pente apparaissent les grandes falaises blanches et calcaires qui caractérisent le rebord du Larzac, ici la partie occidentale appelée Guilhaumard. Dans le cas précis, les falaises appartiennent principalement au Bathonien. Tout le secteur est lieu d'excursion de chercheurs de l'Europe entière, pour au moins deux raisons : d'une part, les marnes noires sont fossilifères et livrent une faune marine (ammonites, bélemnites...); d'autre part, la région, depuis la vallée de la Sorgue jusqu'au Larzac proche, permet de découvrir une série sédimentaire superbe qui, avec quelques sérieuses lacunes, va du Cambrien au milieu du Secondaire. C'est magique pour apprendre la géologie. Le village du clapier est situé sur la ligne de partage des eaux Atlantiques et Méditerranéennes, versant méditerranéen.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Cornus, Fondamente, Romiguières et Roqueredonde.

Communes limitrophes du Clapier
Fondamente Cornus
Fondamente   Romiguières
(Hérault)
Roqueredonde
(Hérault)

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier du Le Clapier.

La commune est drainée par l'Orb, la Verenne, l'Aube, le ruisseau de la Fage, le ruisseau de Sainte-Anne et par divers petits cours d'eau[1].

L'Orb, d'une longueur totale de 135,4 km, prend sa source dans la commune de Cornus et se jette dans la Mer Méditerranée à, après avoir arrosé 33 communes[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »0[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 160 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cornus à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[10],[11],[12].

Sites Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[14] : Le « Plateau et corniches du Guilhaumard », d'une superficie de 3 744 ha, est un plateau calcaire et dolomitique avec falaises et escarpements rocheux. Ce site présente également de nombreuses grottes et avens (Mas Raynal, Mas Estrech, etc.)[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal duClapier comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[16], le « Plateau de Guilhaumard et corniches sud » (4 068 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans l'Aveyron et 2 dans l'Hérault[17] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[16], le « Causse du Larzac » (50 424 ha), qui s'étend sur 23 communes dont 21 dans l'Aveyron et 2 dans l'Hérault[18].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Le Clapier est une commune rurale[Note 3],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune du Le Clapier.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,2 %), forêts (28,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %)[21].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Larzac et Vallées, dont la commune est membre[22].

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[24].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune duClapier est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[25],[26].

Risques naturels modifier

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[27].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[28],[29].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Risques particuliers modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune duClapier est classée à risque faible[32].

Toponymie modifier

« Clapier » = accumulation, tas de pierres au milieu des champs en occitan. Ce sont des tas de cailloux artificiels créés pour dégager les terrains très caillouteux à fin de les rendre arables et agricoles.

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune du Clapier est membre de la communauté de communes Larzac et Vallées[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Cornus. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[34].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal du Clapier, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[35] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[36]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 7. Sur les onze candidats en lice[37], sept sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[38]. Philippe Gout est élu nouveau maire de la commune le [39].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[40]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Larzac et Vallées[41].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mai 2020 Raymond Fabreguettes[42]   Retraité agricole
mai 2020 En cours Philippe Gout[42],[43]   Technicien
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

En 2021, la commune comptait 79 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
550615480509475473476480436
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
464504410404367335291241225
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
22719315014511996797167
1999 2006 2007 2012 2017 2021 - - -
657677757879---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 5] 14 % 6,3 % 6,3 %
Département[I 6] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 47 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (72,9 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 6],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lodève, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 8]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 36, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 9].

Sur ces 36 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 61,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 27,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture modifier

4 établissements[Note 7] sont implantés au Clapier au [I 12]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 75 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 4 entreprises implantées au Le Clapier), contre 17,7 % au niveau départemental[I 13].

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 9 9 7 7
SAU[Note 8] (ha) 1 536 1 773 1 528 984

La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 984 ha[50],[Carte 3],[Carte 4].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Château modifier

Au centre du village, le château du Clapier comprend quelques vestiges d'un fort médiéval, dû probablement aux Hospitaliers de Jérusalem. On remarquera notamment la partie inférieure d'une tour percée de plusieurs meurtrières et les arcades d'une galerie latérale. Ruiné à l'époque des guerres de Religion, l'ouvrage a été partiellement reconstruit aux XVIIe et XVIIIe siècles pour devenir une ferme. Les archives épiscopales nous apprennent que le "fort" (aussi appelé "repaire") du Clapier était un ensemble assez vaste destiné à offrir aux pèlerins en route pour Compostelle un refuge contre les loups et les brigands. Il comprenait notamment des dortoirs, un four à pain, la résidence du commandeur et...une prison.

Bastide des Fonts modifier

Chapelle Notre-Dame-de-Bouviala modifier

La chapelle Notre-Dame-de-Bouviala non loin des sources de l’Orb.

Église Saint-Cyrice de Saint-Xist modifier

Elle date du (Xe siècle). Son clocher-tour (Xe siècle), unique dans la région, dresse son élégante architecture et, tel un phare muet perdu au milieu des terres, sert de repère pour le petit hameau blotti à ses pieds. Des peintures de Nicolas Greschny occupent la totalité des murs de fond et du chœur. Ces œuvres monumentales représentent en 14 planches, la Crucifixion et la Résurrection. Elles apportent encore à la richesse culturelle du lieu.

Jardin du Curé modifier

Le jardin du curé qui jouxtait l’église et qui était en friche a été transformé en un jardin botanique avec plus de 300 plantes médicinales et aromatiques, dont le renom commence à s’étendre au-delà de la région. Son parrainage par le jardin des plantes de Montpellier prouverait, s’il en était besoin, de sa qualité et de sa diversité.

Plateau de Guilhaumard modifier

Encore appelé Causse du Guilhaumard, c'est un plateau calcaire (karstique) fortement érodé par endroits (chaos ruiniformes, avens, grottes, dolines) autrefois boisé de hêtres, aujourd’hui réduit à l’état de pelouses sèches. L'abîme du Mas Raynal est une cavité remarquable de ce causse.

On y rencontre:

  • Une flore riche de plus de 1900 espèces, dont certaines endémiques et rares;
  • Une faune a sujet rares (pipit, bruant, traquet, tritons, papillons)
  • Les randonnées sur le plateau de Guilhaumard
    • GR-71: Saint-Xist — Pas de Licous - Pascalerie - Grange de Baldy—Mas Raynal
    • GR-71b: Montpaon, par le pas Farrat et Panissargues - Saint-Rome-de-Berlières, par le pas de Tirecul.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune duClapier » (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Clapier » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Clapier » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au Clapier » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Fiche communale du Clapier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Orb »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  10. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur parc-grands-causses.fr (consulté le ).
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Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean Geniez), Cornus : Lo Clapièr, Fondamenta-Montpao(n), La Panosa, Senta-Aularia, Sent-Baulise, Sent-Jan-Sent-Paul, La Tor-Marn(h)agas, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cornus, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-32-7, ISSN 1151-8375, BNF 36694302)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier