Julie-Marie Parmentier

actrice française
Julie-Marie Parmentier
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Julie-Marie Parmentier photographiée par Harcourt
Naissance (42 ans)
Saint-Quentin, Aisne, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice
Films notables Les Blessures assassines
Sheitan
Charly
No et moi

Julie-Marie Parmentier, née le à Saint-Quentin est une actrice et femme de lettres française.

Biographie modifier

Enfance et débuts modifier

Julie-Marie Parmentier naît à Saint-Quentin, en France, le [1]. Dès l'âge de neuf ans, Julie-Marie Parmentier commence à prendre ses premiers cours de théâtre à Saint-Quentin, sa ville natale. Cela lui permet de jouer dans des pièces de Molière, Racine, Anouilh et aussi de pratiquer le théâtre de rue tout en poursuivant un cursus baccalauréat littéraire option théâtre.

À l'âge de quinze ans, elle est repérée par Noémie Lvovsky qui la fait tourner dans son premier long métrage Petites puis l'année suivante La vie ne me fait pas peur[1]. Dès lors, Julie-Marie Parmentier tourne durant son adolescence au cinéma sous la direction de Robert Guédiguian, Jean-Pierre Denis, Martin Provost, Dominique Cabrera et à la télévision sous la direction entre autres d'Emmanuelle Bercot, Paule Zajdermann, André Chandelle et Hervé Baslé[2].

À vingt-deux ans, elle passe une audition pour interpréter le rôle d'Anna dans Le Jugement dernier. Cette pièce va marquer le début de sa collaboration avec le metteur en scène André Engel pour qui elle joue ensuite Cordélia dans Le Roi Lear, la jeune fille dans Minetti (toutes deux aux côtés de Michel Piccoli)[3] et Catherine dans La Petite Catherine de Heilbronn[4],[5]. Elle sera nommée aux Molières.

Parallèlement, elle travaille au théâtre avec Anne Dimitriadis ainsi qu'avec Michel Didym qui la met en scène dans un monologue, La Séparation des songes. Sa prestation est saluée par la critique et lui vaut le prix de la révélation théâtrale Jean-Jacques Gautier[6],[7],[8].

Années 2010 modifier

Julie-Marie Parmentier continue d'interpréter des rôles marquants pour le grand et le petit écran sous la direction de Kim Chapiron, Raoul Peck, Yves Boisset, Isild Le Besco[9], Jacques Rivette et notamment en 2010 le rôle de No, une jeune fille sans abri dans No et moi réalisé par Zabou Breitman[10],[11].

La Comédie-Française annonce son arrivée le [12],[13] en tant que pensionnaire où elle fait son entrée en jouant l'impératrice dans Les Habits neufs de l'empereur. En 2011, elle joue Camille dans On ne badine pas avec l'amour[14],[15] mis en scène par Yves Beaunesne, puis est mise en scène par Jacques Lassalle dans L'École des femmes, où elle interprète Agnès[16].

En 2012, Julie-Marie Parmentier retrouve Dominique Cabrera et joue Honorine dans le dernier film de Benoît Jacquot, Les Adieux à la reine. Elle enregistre son premier livre-audio pour lequel elle obtient le prix coup de cœur de l'Académie Charles Cros.

Après avoir quitté la Comédie-Française fin 2012, elle retrouve André Engel en au théâtre national de Chaillot dans deux pièces d’Ödön von Horváth, et tourne dans le premier long métrage de Raphaël Neal : Fever. Elle tient le rôle principal féminin dans Évolution de Lucile Hadzihalilovic, et joue aux côtés de Grégory Gadebois et Romain Duris dans le premier long métrage d'Emmanuel Courcol : Cessez-le-feu.

Au théâtre, elle joue aux côtés de Gérard Darmon dans une captation en direct pour France 2 : Vous êtes mon sujet, une pièce écrite expressément par Didier van Cauwelaert et mise en scène par Alain Sachs.

Julie-Marie Parmentier continue de jouer également pour le petit écran, puisqu'elle interprète le premier rôle aux côtés de Bernard Campan dans Presque comme les autres de Renaud Bertrand. Le film est adapté du livre écrit par Gersende Perrin et Francis Perrin, Louis, pas à pas, qui retrace leur combat pour leur enfant autiste.

Puis, elle continue sa collaboration avec Catherine Hiegel, qui la met en scène dans Les Femmes Savantes au théâtre de la Porte Saint Martin, ainsi qu'avec Noémie Lvovsky, pour qui elle tourne dans Demain et tous les autres jours, en 2017.

En 2018, Julie-Marie Parmentier joue dans La Révolte, une pièce de Villiers de L'Isle Adam, mis en scène par Charles Tordjman, au théâtre de Poche Montparnasse[3],[17].

Diversification modifier

À partir de 2010, elle enregistre des pièces radiophoniques pour France Culture, telle que Shadow Houses de Mathieu Bertholet, mise en scène par Alexandre Plank pour le Festival D'Avignon.

En 2012, Julie-Marie Parmentier est la récitante du Lac Des Cygnes de Tchaikovsky, à la Salle Pleyel, sous la direction du chef d'orchestre Vladimir Spivakov[18].

Elle donne également des lectures de textes philosophiques, et interprète Fantine dans Les Misérables et le rôle de Jane Eyre, dans la pièce éponyme, toujours pour France Culture[19],[20].

En 2018, elle joue le rôle de Wendy, jeune et âgée, dans Peter Pan de James Barrie, dans un concert-fiction réalisé par Christophe Hoché.

Théâtre modifier

Hors Comédie-Française modifier

À la Comédie-Française modifier

Filmographie modifier

Cinéma modifier

Longs métrages modifier

Courts métrages modifier

Télévision modifier

Clips modifier

Livres audio modifier

Radio modifier

Divers modifier

Distinctions modifier

Récompenses modifier

Nominations modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Julie-Marie Parmentier », Gala, (consulté le ).
  2. « Julie-Marie Parmentier - Sa bio et toute son actualité - Elle », sur elle.fr (consulté le )
  3. a et b « Théâtre ou cinéma, Julie-Marie Parmentier joue chaque rôle comme si c'était le dernier », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Arnaud Laporte, « Table-ronde Spectacle vivant /La petite Catherine de Heilbronn », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Brigitte Salino, « Kleist, un rêve de théâtre », Le Monde (consulté le )
  6. Joshka Schidlow, « Allegro Théâtre: La séparation des songes de Jean Delabroy », sur Allegro Théâtre, (consulté le )
  7. Laurence Liban, « La Séparation des songes, au Théâtre ouvert », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Rue du théâtre - Confessions d'une enfant volée - « La séparation des songes» », sur ruedutheatre.eu (consulté le )
  9. « Une journée avec Julie-Marie Parmentier - Elle », Elle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. M-A.K., « Julie-Marie Parmentier bouleversante à l’affiche de No et moi », Voici,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Alexis Campion, « Julie-Marie Parmentier, SDF la rage au coeur », Le JDD, (consulté le ).
  12. « L'actrice Julie-Marie Parmentier rejoint la Comédie Française ! », Pure People,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Le Point, magazine, « L'actrice Julie-Marie Parmentier engagée par la Comédie-Française », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Le JDD, « Deux enfants du siècle », lejdd.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Musique de Musset, on ne badine pas avec l'amour », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « L'Ecole des femmes, une grande leçon de théâtre à la Comédie-Française », Le grand théâtre du monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « La Révolte au Poche-Montparnasse : cette guerrière qu'ils ont abattue », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. France Culture, « Le Lac des Cygnes »,
  19. « Jane Eyre Podcasts », France culture,‎ (lire en ligne)
  20. Laurence Le Saux, « Julie-Marie Parmentier met en mots Jane Eyre », Télérama,‎ (lire en ligne)
  21. Armelle Héliot, « Julie-Marie Parmentier, une grâce de conte de fées », Le grand théâtre du monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. Joëlle Gayot, « L’incarnation », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Jane Eyre (1/10) : Episode un », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Laurence Le Saux, « Sur France Culture, Julie-Marie Parmentier met en mots Jane Eyre », Télérama.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

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