Jean-Pierre Le Boul'ch

peintre français
Jean-Pierre Le Boul'ch
Jean-Pierre Le Boul'ch Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain.
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Jean-Pierre Le Boul'ch est un artiste peintre et graveur (pointe sèche, lithographie) français, né le à Toulon. Il vécut rue Hélène dans le 17e arrondissement de Paris et est mort le .

Biographie modifier

 
Mireille Darc

Enfant de troupe, peintre surtout modifier

En 1957, Jean-Pierre Le Boul'ch, fils de militaire de carrière, prend la fuite de l'École militaire d'Aix-en-Provence où il est en sa seconde année d'enfant de troupe, sa ferme volonté étant de devenir peintre. « Je suis arrivé à la peinture par des reproductions, par des photos de tableaux que je regardais quand j'étais aux enfants de troupes, se souviendra-t-il. Je lisais aussi les écrits sur les peintres, c'est pour un idéal de vie que j'ai voulu être peintre, préférant Van Gogh à De Lattre de Tassigny »[1]. Après avoir fréquenté l'École des beaux-arts de Toulon et côtoyé des artistes varois comme Eugène Baboulène et Amédée Pianfetti dont la palette grasse et chargée influence sa première période, c'est en compagnie d'une jeune amie du nom de Mireille Aigroz - qui bientôt prendra le pseudonyme de Mireille Darc - qu'il quitte Toulon pour Paris où sa fonction de secrétaire et de coursier du critique d'art Pierre Guéguen va lui permettre de rencontrer de nombreux artistes, notamment André Lanskoy, Georges Mathieu, Édouard Pignon et Maria Helena Vieira da Silva[2].

« La maladie du second degré » modifier

 
Jean-Pierre Le Boul'ch, Peter Klasen et Henri Cueco
 
Gianni Bertini

De 1963 (date de sa première exposition à Paris) à 1969, « considérant que les images de la presse sont plus réelles que la réalité elle-même », sa démarche, qu'il nomme « la maladie du second degré » - parce que « ce que l'homme sait et voit ne provient plus d'une expérience directe, mais s'effectue par un ricochet des images » - et qu'il revendique comme contribution à un nouveau réalisme, consiste à renoncer à l'observation directe de la réalité quotidienne pour ne plus la considérer qu'au travers d'images produites par d'autres qui l'ont ainsi regardée et fixée avant lui. Son travail, qui va être introduit par Gérald Gassiot-Talabot, théoricien de la figuration narrative, dans toutes les expositions du mouvement - ses proches y seront Jacques Monory et Peter Klasen - est de la sorte axé essentiellement sur le collage de photographies récupérées dans les magazines et transposées sur toile, substituant au pinceau dans un premier temps (1967) la bombe aérosol, dans un second temps l'aérographe qui lui est offert par Peter Klasen et qui le conduit à ses pochoirs qu'il réalise dans des constructions de caches d'une très grande complexité : Femmes, faits divers et guerres sont ses sujets où, à l'instar de chez Gianni Bertini, les corps se mêlent aux machines[3].

Chorus modifier

 
Franck Venaille
 
Daniel Biga
 
Jean-Pierre Le Boul'ch et Annette Messager

C'est précisément dans le cadre de cette démarche qu'en 1968 - époque où il fréquente également Michel Moskovtchenko et Ivan Theimer, deux artistes qui seront situés dans la Nouvelle subjectivité - il est, avec Pierre Tilman, Franck Venaille, Daniel Biga et Claude Delmas, cofondateur de la revue Chorus. « C'est probablement le désir de théoriser sur du concret qui est à l'origine de la revue » restitue à ce propos l'un d'eux, Franck Venaille : « Il s'agissait donc de répertorier les signaux, le plus souvent visuels, que le monde émettait avant qu'ils ne soient repris par et dans l'écriture. Nous tentions donc d'exprimer ce va-et-vient entre l'art et la vie, vie fuyante, vie rapide, vie représentée au second degré plutôt. Notre réussite fut de révéler des créateurs marqués par le pop art et qui étaient en train de créer la figuration narrative : Peter Klasen, Jean-Pierre Raynaud, Jacques Monory, Gérard Fromanger notamment, bientôt accompagnés par des artistes alors inclassables, proches de l'écrit et des mouvances de la mémoire : Christian Boltanski, Jean Le Gac, Ben, Sarkis, Annette Messager. Le collage, dont Jean-Pierre Le Boul'ch fut à Chorus le plus fervent des adeptes, servit de dénominateur commun »[4].

Photographe-cinéaste-peintre modifier

Avec la série qu'en 1972 il intitule La guerre de 14-72, amalgamant des images de la guerre du Viêt Nam à celles de la Première Guerre mondiale, Jean-Pierre Le Boul'ch met un terme à son utilisation d'images de presse pour recourir dorénavant à ses propres photos et aux réalisations de films. Se succèdent alors la série des Annie - le prénom de son premier modèle, rencontrée dans un bar, qu'« une longue série d'œuvres montre perdue derrière les grillages »[3] - et des Ateliers ludiques où lui-même et son modèle apparaissent nus dans l'atelier de l'artiste[5] : C'est ainsi en 1973 qu'il se met en scène avec la jeune comédienne Aurore Clément dans son court métrage Instant dont les images, décompositions seconde par seconde du film, formeront une suite de tableaux intitulés de même Instant et répertoriés chronologiquement en secondes[6]. En 1976-1977, un second film Toujours demain, toujours ailleurs, et une suite de toiles Thierry sont des interrogations sur les troubles de l’adolescence puis, en 1978, Aurore Clément réapparaît dans la suite des quatre grandes toiles titrées Aurore que Jean-Jacques Lévêque, commissaire de la représentation française, choisit d'accrocher au Giardini dans le cadre de la Biennale de Venise[3]. Dans la même veine que ces nus dans l’atelier suit en 1981 sa série des Rêves de Boticelli, dite également Mémoire internée, représentant des femmes égarées dans des treillages ou vêtus des caches très colorés qu'il utilisait pour ses pochoirs, qu'il conservait et qu'ainsi recyclés son œuvre se réapproprie.

Les vingt années souffrantes modifier

Alors que Jean-Pierre Le Boul'ch est promis jusqu'au début des années 1980 à un positionnement au sommet d'une célébrité annoncée, la maladie qui se déclare, et qui ne sera jamais exactement diagnostiquée[7], le contraint à se consacrer exclusivement aux collages avec deux séries d'œuvres dont les datations (comme « 1992-1997 ») énoncent qu'il revient sur elles des années durant avec des signes et traces de peinture, avec des ajouts de ses dessins qu'il a puisés dans ses anciens carnets. Ainsi, ces deux suites de tableaux titrées « Manipulations et Entrées en matière sont des collages sur toiles où s'accumulent un grand nombre de pages de magazine dont il détruit l'encre avec du trichloréthylène, provoquant des effacements tout à fait singuliers, des sortes de palimpsestes inédits. Dans les Manipulations, on devine des sortes de personnages, tels des spectres qu'il nommera ses juges. Ils peuvent être attablés, avoir l'air sentencieux. On devine que l'artiste est hanté par sa fin »[3]. De fait, par ses effets de drogue et de poison (son usage sera plus tard interdit pour les particuliers dans l'Union européenne), le trichloréthylène, détruisant l'image, détruit de même l'artiste et l'emporte dans les premiers jours de l'année 2001[7].

Jean-Pierre Le Boul'ch fut très proche des artistes de la Nouvelle figuration, ayant notamment recours à la photographie comme outil de travail au cœur de la peinture. Parce que selon lui « le monde existe plus à travers ses représentations qu'à travers sa réalité », travaillant, selon ses propres formules, sur le « déjà travaillé » et sur une « vision indirecte du monde », il développa l’œuvre d'un artiste qui, au-delà des techniques des médias et ainsi que lui-même le rappelait, était avant tout un peintre : « toute ma vie s'est organisée autour de la peinture et de mon désir du risque de peindre, peindre comme le fait un nuage, juste après l'orage entre terre et ciel, à l'apogée de l'arc-en-ciel »[8].

Œuvre (sélection) modifier

Peintures modifier

  • Troisième Seconde bleue, 1973-1976, acrylique sur toile, 162 × 150 cm, musée d'art de Toulon.
  • Pourquoi t'effaces-tu de ma mémoire, série « Mémoires internées », 1984, acrylique sur toile, 130 × 162 cm, musée d'art de Toulon.

Contributions bibliophiliques modifier

 
Jean-Pierre Le Boul'ch et Max Papart
  • Pierre Tilman, Espace étranglé, eaux-fortes de Max Papart et pointes sèches de Jean-Pierre Le Boul'ch, cent exemplaires numérotés, Compagnie parisienne d'impression et d'édition, 1967.
  • Pierre Tilman, La flûte de Marcus, un collage original de Jean-Pierre Le Boul'ch, quinze exemplaires numérotés, collection « Coïncidence », éditions Guy Chambelland, Paris, 1968.
  • Pierre Tilman, Maurn, portfolio, éditions Chorus, 1969.
  • Yann Pavie, L'emploi de la peinture, suite de sept sérigraphies par Christian Babou, Béatrice Casadesus, Henri Cueco, Gérard Fromanger, Jean-Pierre Le Boul'ch (Fille au grillage), Ivan Messac et Joan Rabascall, Les artistes, 1975.
  • Jacques-Pierre Amée, Hébuternes, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Librairie Saint-Germain-des-Près, Paris, 1975.
  • Françoise Thieck, La Capture imaginaire, poème en prose, cinq cents exemplaires dont quarante tirés à part sur vergé de Hollande et ornés d'une lithographie originale numérotée et signée de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Librairie Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1976.
  • Pierre della Faille, Cobalt John, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Le Cormier, Bruxelles, 1977.
  • Louis Pons et Jean-Pierre Le Boul'ch, Coup de plume, éditions Akenaton, Ajaccio, 1989. Poème liminaire de Philippe Castellin.
  • Alin Avila, Céleste, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Area, Paris, 1991.
  • Pierre Tilman, La Rivière du retour, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, trois cents exemplaires numérotés et signés, éditions Alain Paccoud, 1992.
  • Daniel Herrero, L’Œuf de cuir et le petit arbre, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Area, Paris, 1995.
  • Marcel Migozzi, On aura vécu, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Tello Martius, 1995.
  • Delphine Gusto, Parfois le soir en secret, illustrations de Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Area, Paris, 1998.

Textes de l’artiste modifier

  • Journal, in Jean-Pierre Le Boul’ch, éditions Pernod Mécénat, 1990.
  • Lettre à mes amis collectionneurs auxquels je n’écris jamais, Area, Alin Avila éditeur, 1995.
  • Petites conversations à usage assuré à 100%, illustrations de Danièle Gribat, éditions Area, 1997.

Expositions modifier

Expositions personnelles modifier

 
Maison des arts et de la culture de Créteil, 1987
 
Maison de la Culture de Nevers, 1988
 
Espace Cardin, Paris, 1991
 
Musée d'art de Toulon, 1993
  • Galerie des Jeunes, Paris, 1963.
  • Musée d'art de Toulon, 1963, 1972.
  • Galerie Le Lutrin, Lyon, 1967.
  • Galerie Jacqueline Dumay, Paris, 1968.
  • Université de Louvain, Bruxelles,1968.
  • Galerie Pops-Gaibrois, Montmaur (Aude), 1969.
  • Galerie Le Point, Paris, 1970.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - La guerre de 14-72, A.R.C.A., Toulon, 1972.
  • Galerie Hubert Garnier, Marseille, 1972.
  • Galerie Georges Visat, Paris, 1972, 1973.
  • La Boulangerie, Poët-Laval, 1973.
  • Galerie du Luxembourg, Paris, février 1974 Catalogue : préface de Yann Pavie[9].
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Emploi du temps, maison de la culture de Chalon-sur-Saône, septembre-octobre 1975.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Toujours demain, toujours ailleurs, galerie Krief-Raymond, Paris, mai-juin 1977.
  • Fragments de seconde 1973-1977, galerie Larcos, Paris, 1977.
  • Galerie Protée, Toulouse, 1978.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - L'Apache de garde, galerie Krief-Raymond, Paris, 1978.
  • Café des images, Hérouville-Saint-Clair, 1979.
  • Galerie Alinéa, Toulon, 1979.
  • Musée municipal de Vence, 1980.
  • Galerie de l'Ancienne Poste, Calais, 1981.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Lisières de miroir, Galerie Protée, Toulouse, 1982.
  • Centre national des arts plastiques - Fondation Rothschild, Paris, 1983.
  • Centre d'action culturelle, Mâcon, 1983.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Corps à corps, Galerie Protée, Paris, 1985.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Parcours (rétrospective), maison des arts et de la culture de Créteil (Alin Avila, commissaire d'exposition), 1987 et maison des jeunes et de la culture de Bastia, 1988.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Collages, galerie Pierre Lescot, Paris, 1988.
  • Galerie Artco, Ajaccio, 1988.
  • Centre culturel de Bonlieu, Annecy, 1989.
  • Galerie du Centre, Paris, 1990 (Fouiller la figuration), 1992 (Œuvres récentes).
  • Galerie Agora, Marseille, 1991.
  • Jean Pierre Le Boul'ch - Œuvres, 1963-1981, espace Cardin, Paris, 1991.
  • Galerie Area, Paris, 1992.
  • Galerie Nicole Busk, Strasbourg, 1992.
  • Galerie Area, Paris, 1992 (Collages), 1993 (Manipulations), 1993 (Jean-Pierre Le Boul'ch et les années « Chorus », 1968-1972), 1997 (Œuvres, 1991-1995).
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Rétrospective, tour des archives, Ambronay, 1993.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Manipulations, maison de Comoni, Le Revest, 1993.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Éloge de la peinture, musée d'art de Toulon, 1993.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Entrée en matière, Institut franco-portugais de Lisbonne, 1994.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch - Rétrospective, musée d'art de Toulon et villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, 2005-2006.
  • Galerie Guyenne Art Gascogne, Bordeaux, Jean-Pierre Le Boul'ch - Être peintre, justement, mars-avril 2018[2],[8].

Expositions collectives modifier

 
Château de Vascœuil, 1975
 
Abbaye de Saint-Riquier, 2006
 
Orangerie du Luxembourg, Paris, 2006

Citations modifier

 
Jean-Pierre Le Boul'ch

Dits de Jean-Pierre Le Boul'ch modifier

  • « Je vois ce qu'est l'Art. C'est un insecte qui se glisse petit à petit dans le cœur de l'homme. C'est un insecte bienfaisant qui essaie de s'associer à la vie courante mais qui, parfois, dit trop de choses blessantes et on essaie parfois de l'écraser. Mais il n'a pas de dard et il est invisible car c'est la création de Dieu lui-même. Tout est art pour un artiste mais il doit savoir dire vrai, dire ce qu'il pense car il ne doit pas avoir peur de ce qu'il fera, c'est une marque de sincérité et non d'orgueil. » - Jean-Pierre Le Boul'ch[3]

Réception critique modifier

  • « Le Boul'ch livre des images qui, si elles concernent sa propre histoire, sont brouillées par une technique où interviennent de multiples pochoirs découpés en fonction de la projection photographique. Le vision a du mal à faire le point sur ce qui lui est montré : la peinture masque ici autant qu'elle révèle. » - Gérard Durozoi[18]
  • « Ses images autobiographiques nourrissent sa réflexion plastique entre pop art et figuration narrative. Elles témoignent d'une démarche très personnelle sur les images de notre quotidien. Une manipulation du réel à partir de photographies découpées, de séquences fragmentées et retranscrites comme des pochoirs à l'aérographe sur la toile. » - Gérald Schurr[19]
  • « Son approche du réel se fait par la photographie qu'il découpe dans les journaux ou qu'il fait lui même et qu'il peint ensuite à l'aide d'un aérographe et d'un système très complexe de caches. Pourtant, sa peinture du réel n'est pas servile et c'est plus à une réflexion sur l'image que Le Boul'ch nous convie... Partant d'une photographie, il peint des événements qui, formant image, deviennent mentaux : l'image est à la fois incrustée dans le réel et ancrée dans la fiction, s'imposant à l'œil comme un souvenir, une persistance de la mémoire, un effacement. Les sujets de ses peintures tendent à devenir autobiographiques. » - Dictionnaire Bénézit[20]
 
Alain Jouffroy
  • « Jean-Pierre Le Boul'ch multiplie les lieux et les figures pour traduire la multiplication et la discordance des différents temps de la perception visuelle. Chez lui, les corps mènent plusieurs vies simultanées, dans l'espace et dans le temps. La vision, prisonnière de ses propres contraintes, est tenue à distance par des treillis ou par des camouflages qui la parasitent tout en l'exacerbant. Dans Annie, il nous livre une image ambiguë d'un corps répliqué dont on ne sait si l'emprisonnement derrière un grillage, très présent, est subi ou consenti. » - Louis Doucet[15]
  • « Jean-Pierre Le Boul'ch a inventé une nouvelle manière de peindre qui correspond exactement à sa manière personnelle de voir et d'exercer son pouvoir de vision sur les choses. Il a donc obéi au principe défini par Henry Miller dans Sexus : "Notre première acquisition doit être le pouvoir de vision... Nous sommes à la fois exclus et sollicités, je dirai même provoqués par la matérialité même de ses tableaux. L'émotion, la bizarre émotion qui en résulte, contredit la froideur presque chirurgicale de l'opération. Devant un tableau de Le Boul'ch, nous sommes remis en face de ces enfants entraperçus à travers les clôtures de notre enfance, nous reconnaissons dans leurs lumières et dans leurs ombres tout ce qui nous échappait, tout ce qui nous fuyait quand nous tentions de rejoindre à travers eux un amour interdit. » - Alain Jouffroy[3]

Collections publiques modifier

France modifier

États-Unis modifier

 
Prince Joachim Murat

Collections privées modifier

Références modifier

  1. Bernard et Françoise Ascal, Jean-Pierre Klein et Édith Viarmé, « Entretien avec Jean-Pierre Le Boul'ch », revue Art et thérapie, no 4-5, 1983
  2. a et b Galerie Guyenne Art Gascogne, Jean-Pierre Le Boul'ch - Être peintre, justement, présentation de l'exposition, texte biographique de Théodore Blaise
  3. a b c d e et f Ader Nordmann, Catalogue de l'atelier Jean-Pierre Le Boul'ch (textes de Jean-Pierre Le Boul'ch et Alain Jouffroy), Hôtel Drouot, Paris, 22 octobre 2018.
  4. Franck Venaille, « Ouverture », in Capitaine de l'angoisse animale - Une anthologie, 1966-1977, Obsidiane/Le Temps qu'il fait, 1988, pages 11-12.
  5. Revue Area, no 35, Éditions Area, 2018.
  6. Pierre Guéguen, Daniel Biga et Jean-Pierre Le Boul'ch, Le Boul'ch, éditions Pernod Mécénat, 1990, page 59.
  7. a b et c Galerie Guyenne Art Gascogne, La maladie du second degré - Entretien avec Alin Avila sur le parcours historique de Jean-Pierre Le Boul'ch, film, source : YouTube, durée : 14'14".
  8. a et b Alice Roullée, « Jean-Pierre Le Boul'ch, entre terre et ciel », Art & Miss, 2018
  9. Jean-Louis Pradel, « Dans les galeries : Jean-Pierre Le Boul'ch », La Quinzaine littéraire, n°182, 1er mars 1974.
  10. Richard Leeman, « Les archives Gérald Gassiot-Talabot : mythologies, tendances, parti pris », Critique d'art, n°37, printemps 2011
  11. Francis Parent, « Le corps en questions », Catalogue de l'exposition "Le corps dans tous ses états", espace Belleville, 1996, texte repris dans Entendre l'écrit, E.C. éditions, 1999, pp.254-260.
  12. Musée départemental de l'abbaye de Saint-Riquier, Paysages en bataille, présentation de l'exposition, 2006
  13. Jean-Louis Pradel, L'amour de l'art - Art contemporain et collections privées du Sud Ouest, extrait du catalogue d'exposition, ville d'Agen, 2007
  14. Maurice Ulrich, « Le doigt des peintres sur le pouls du monde », L'Humanité, 5 mai 2015
  15. a b et c Louis Doucet, « CorpssproC », Cynorrhodon-FALDAC, 2015
  16. Ouest Var Info, Des collections du musée d'art de Toulon à la Batterie du Cap Nègre, 12 avril 2016.
  17. Pôle arts plastiques de la ville de Six-Fours-les-Plages, Une partie du fonds du musée d'Art de Toulon à la batterie du Cap Nègre, 24 juillet 2016
  18. Gérard Durozoi, « Figurations nouvelles en France », Vie des arts, vol.22, n°88, automne 1977, pages 24-29.
  19. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 536.
  20. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, pages 382-383.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

 
Pierre Tilman, Jean-Pierre Le Boul'ch, César
 
Louis Pons
  • Pierre Gaudibert et Pierre Tilman, Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions de l'Université de Louvain, 1968.
  • Pierre della Faille, Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions Saint-Germain-des-Prés, 1971.
  • Patrick Le Nouëne, Images imaginaires, éditions AARP, Paris, 1974.
  • Yann Pavie, Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions de la Galerie du Luxembourg, Paris, 1974.
  • Alain Jouffroy, Jean-Pierre Le Boul'ch - Toujours demain, toujours ailleurs, éditions Galerie Krief-Raymond, Paris, 1977.
  • Jean-Louis Pradel, Olivier Kaepplin, Jean-Pierre Leboul’ch, éditions Les cahiers de Limage, no 02, Limage éditions1980.
  • Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983.
  • Marc Le Bot, Jean-Pierre Le Boul'ch - Peintures à fleur de peau, Éditions Printers, Taiwan, 1985.
  • Théodore Blaise, Jean-Pierre Le Boul'ch, éditions de la maison de la culture de Nevers, 1988.
  • Louis Pons, Théodore Blaise, J. P. B. Jean-Pierre Le Boul’ch, Initiale No 16, 1988.
  • Pierre Guéguen, Daniel Biga et Jean-Pierre Le Boul’ch, Le Boul’ch, éditions Pernod Mécénat, 1990.
  • Daniel Lagoutte, La valise-musée - quatre-vingt dix œuvres d'art pour l'éducation artistique, Hachette Éducation, 1993.
  • Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Pierre Tilman, Alin Avila, Rétrospective Jean-Pierre Le Boul’ch 1940-2001, musée de Toulon, Villa Tamaris-Centre d’Art éditeurs, 2005 (ISBN 2-905076-50-X).
  • Ader Nordmann, Catalogue de l'atelier Jean-Pierre Le Boul'ch (textes de Jean-Pierre Le Boul'ch et Alain Jouffroy), Hôtel Drouot, Paris, (lire en ligne).

Radiophonie modifier

Liens externes modifier