Grugé-l'Hôpital

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire

Grugé-l'Hôpital
Grugé-l'Hôpital
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Commune Ombrée d'Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Pierrick Esnault
2020-2026
Code postal 49520
Code commune 49156
Démographie
Gentilé Grugéen, Grugéenne
Population 284 hab. (2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 08″ nord, 1° 02′ 18″ ouest
Altitude 80 m
Min. 41 m
Max. 108 m
Superficie 15,71 km2
Élections
Départementales Segré
Historique
Fusion 15 décembre 2016
Commune(s) d'intégration Ombrée d'Anjou
Localisation
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Grugé-l'Hôpital
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Grugé-l'Hôpital

Grugé-l'Hôpital est une ancienne commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.

Située dans le Haut-Anjou, près de l'Araize, la commune de Grugé-l'Hôpital résulte de la réunion de trois anciennes paroisses : Grugé, L'Hôpital de Bouillé et Saint-Gilles. Siège d'une châtellenie à l'époque médiévale, la commune va voir le passage d'une figure militaire française célèbre, en la personne du futur maréchal Leclerc qui y séjourne et y fait produire ses faux papiers sous le nom de « Philippe Leclerc ».

Depuis le , le territoire appartient à la commune d'Ombrée d'Anjou.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est située dans le Haut-Anjou, à environ 10 km de Pouancé, le chef-lieu de canton, et environ 15 km de Segré, la sous-préfecture.

 
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes de Grugé-l'Hôpital
Renazé
(Mayenne)
La Boissière
(Mayenne)
La Chapelle-Hullin   Bouillé-Ménard
Vergonnes Combrée Bourg-l'Évêque

Géologie et relief modifier

Sur le plan géologique, la commune se trouve sur un terrain schisteux, de formation silurienne provenant du massif armoricain.

La commune se situe entre deux lignes de crête. Au nord, l'altitude est comprise entre 94 et 97 mètres, et descend de manière abrupte jusqu'à l'Araize, qui coule à 49 mètres. Le relief remonte alors progressivement vers le sud, le bourg de Grugé-l'Hôpital s'étant établi à 74 mètres environ, pour culminer à 106 mètres dans la forêt d'Ombrée[1].

Hydrographie modifier

L'Araize traverse la commune d'ouest en est. Elle est rejointe par le ruisseau des Griettes qui coule du nord au sud et par plusieurs autres ruisseaux coulant du sud au nord. Le ruisseau du Ruthor prend sa source sur la commune et coule en direction de l'est vers Bourg-l'Évêque. Au nord, le ruisseau de la Daguerie forme une frontière avec la commune mayennaise de La Boissière[1].

Climat modifier

La région du Haut-Anjou est caractéristique de la « douceur angevine »[2]. Le climat du Maine-et-Loire étant un climat de transition entre le climat océanique de la côte atlantique et le climat continental de la Touraine[3], les hivers y sont doux et les étés agréables. À l'arrivée des perturbations venant de l'océan, le Haut-Anjou et Grugé-l'Hôpital sont en première ligne. Le nombre de jours de précipitations y oscille entre 140 et 150 par an[2].

Paysages modifier

Grugé-l'Hôpital fait partie de l'unité paysagère du Segréen, et plus particulièrement de la sous-unité paysagère du Pouancéen, qui se caractérise par un paysage vallonné, aux ondulations orientées d'est en ouest où le maillage bocager tend à se densifier au fur et à mesure que l'on descend dans les vallons[4].

Toponymie modifier

Le bourg de Grugé est nommé en 1149 comme « Ecclesia Grugii ». L'Hôpital symbolise l'ancienne paroisse de L'Hôpital de Bouillé, réunie à Grugé en 1808[5].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

L'église est donnée pendant le XIIe siècle par Philippe de Saucogné à l'évêque d'Angers Ulger, qui la lègue au chapitre de Saint-Maurice. Bien que le fief dépende de la baronnie de Pouancé, Jean II d'Alençon, seigneur de Pouancé, le donne à Jean Baraton, le seigneur de Champiré qui le conserve jusqu'à la Révolution[5]. Un ancien château devait se trouver sur la commune, dans l'actuel bois de Saint-Gilles. Il est fait mention des ruines d'un château encore visible aux XVIIIe et XIXe siècles, centre d'une importante châtellenie. Une cave creusée dans la roche, connue sous le nom de « Grotte à Margot » ou « Cave à Margot », est encore visible dans le bois[5].

Les Templiers et les Hospitaliers modifier

L'ancienne église Saint-Jean de l'Hôpital, une ancienne chapelle de templiers, a été détruite en 1963 par la municipalité, faute d'entretien. Seule une ouverture à double meneaux qui éclairait le chœur de l'édifice a pu subsister sur le mur du chevet. Les anciens fonts baptismaux de la fin du XIIIe siècle, décorés de croix de Malte gravées, ont été sauvegardés et conservés[F 1].

Ancien régime et Révolution modifier

En 1790, la paroisse est intégrée au canton de Bouillé-Ménard. Le curé de Grugé prête le serment constitutionnel mais finit par se rétracter. Le curé de l'Hôpital refuse le serment et se rend en Angleterre. Pendant la chouannerie, la commune connaît des pillages, de vivres notamment[R 1]. En l'an III, le canton de Bouillé-Ménard est démantelé et la commune intègre le canton de Pouancé[5].

Époque contemporaine modifier

 
Plaque commémorative du passage du maréchal Leclerc dans la commune.

La mairie et l'école sont construits en 1860, la commune devant imposer pendant treize ans les habitants pour pouvoir financer les travaux[5]. Philippe Leclerc de Hauteclocque, futur maréchal Leclerc, arrive en dans la commune rejoindre sa sœur, Mme Bodard de la Jacopière, propriétaire du château de Champiré. Il fait établir ses faux papiers à la mairie de la commune avant de partir rejoindre sa femme[F 2]. Il revient en visite dans la commune en afin de dire sa reconnaissance.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

Commune et intercommunalités modifier

La commune adhère, comme les autres communes du canton de Pouancé, à un Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVM) créé en 1966. Celui-ci devient la Communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée en 1995[6].

Administration municipale modifier

La commune comptant moins de 500 habitants, son conseil municipal est constitué de 11 élus.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 An VIII Letourneux    
An VIII An XIII Bouvier    
An XIII 1830 Armand-Constant Aveline de Narcé    
1830 1845 François Poupart    
1845 1848 Jallot    
1848 1858 Édouard de Narcé    
1858 1865 Julien Guéret    
1865 1865 Lucien Guérin    
1865 1874 Robin    
1874 1878 Prosper Gabillard    
1878 1881 François Poupard    
1881 1884 Armand de Narcé    
1884 1900 Raoul Tripier de Lozé    
1900 1945 Frédéric de Bodard de la Jacopière    
1945 1953 Édouard Delanoë (Père)    
1953 1965 Joseph Bodinier    
1965 1989 Édouard Delanoë (Fils)    
1989 1995 Roland Vallais    
1995 2008 Clément Rouillère    
2008 2014 Christian Delahaye    
depuis 2014   Dominique Vallais    
Les données manquantes sont à compléter.

Depuis le , Grugé-l'Hôpital constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Ombrée d'Anjou et dispose d'un maire délégué[7]

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2016 mai 2020 Christian Delahaye[8]    
mai 2020 en cours Pierrick Esnault[9]    
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Une école privée mixte (Saint-Joseph) dépendant de l'académie de Nantes accueille les enfants de maternelle et primaire. Les collèges se trouvent à Pouancé et les lycées se situent à Segré.

Santé modifier

Il n'y a pas de médecin ni d'infirmier installé à Grugé-l'Hôpital. Les plus proches sont basés à Combrée. Les hôpitaux sont à Pouancé ou Segré. La clinique la plus proche se situe à Segré, de même que le service maternité.

Équipements communaux modifier

La commune dispose pour unique équipement sportif d'un terrain de football, d'une bibliothèque pour équipement culturel et d'une salle de fête d'une capacité de 120 personnes[10].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 284 habitants, en diminution de −4,38 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
375293378654622588632641651
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
662666669590603631615589585
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
627621599520507480453410480
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
452378309269258286284297284
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,5 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 17,2 %, 45 à 59 ans = 25,2 %, plus de 60 ans = 14,6 %) ;
  • 49,2 % de femmes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 20,5 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 17,8 %).
Pyramide des âges à Grugé-l'Hôpital en 2007 en pourcentage[15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90  ans ou +
0,7 
6,6 
75 à 89 ans
8,2 
7,3 
60 à 74 ans
8,9 
25,2 
45 à 59 ans
19,2 
17,2 
30 à 44 ans
19,9 
18,5 
15 à 29 ans
20,5 
24,5 
0 à 14 ans
22,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2007 en pourcentage[16]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,2 
6,3 
75 à 89 ans
9,2 
11,8 
60 à 74 ans
13,0 
19,9 
45 à 59 ans
19,4 
20,6 
30 à 44 ans
19,5 
20,3 
15 à 29 ans
19,1 
20,6 
0 à 14 ans
18,6 

Tourisme modifier

Pour le tourisme, la commune est affiliée à l'Office de Tourisme de l'Anjou bleu[17].

Économie modifier

Selon l'Insee, la commune comptait en 2009, hors exploitations agricoles, seize entreprises dont deux dans l'industrie, trois dans la construction, dix dans le commerce, le transport, la réparation automobile et les services divers et une dans l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. Ces seize entreprises, avec les exploitations agricoles, emploient 34 salariés. Le taux de chômage dans la commune s'établissait à 7,6 % des actifs en 2007[18].

On comptait 21 exploitations agricoles en 2007[18]. Le nombre d'exploitations a diminué entre 1988 et 2000, passant de 32 à 21, de même que la superficie cultivée, passant de 1 091 hectares (moyenne 34 hectares par exploitation) à 1 083 hectares (52 hectares par exploitation). Treize exploitations élevaient des bovins, le nombre de tête restant stable de 1 310 à 1 320 entre 1988 et 2000, et huit des volailles[18].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

La statue du maréchal Leclerc, œuvre d'Henry Murail inaugurée en 1980, est située devant l'église afin de rendre hommage au capitaine Philippe de Hautecloque qui, à la suite d'une blessure de guerre, s'est réfugié, pour sa convalescence, chez sa sœur Yvonne, mariée à Pierre de Bodard, propriétaire du château de Champiré. Voulant rejoindre Londres à la suite de l'appel du général de Gaulle, le capitaine de Hautecloque se fait faire de « vrais faux papiers d'identité » par le maire et le secrétaire de mairie au nom de Philippe Leclerc, ayant pour profession marchand de vins. Il peut ainsi sans encombre et à bicyclette, se rendre de la zone occupée en zone libre puis via l'Espagne rejoindre De Gaulle à Londres[F 2].

L'église Saint-Pierre de Grugé date probablement du XIIIe siècle, il a été retrouvé des ré-emplois de gré roussard. À l'intérieur de celle-ci se trouvent deux vitraux du XVIe siècle. Le premier, originellement dans l'église Saint-Jean de L'Hôpital et déplacé en 1937, représente un chevalier à genoux épaulé de la Vierge, priant saint Jean-Baptiste. Le second vitrail, exposé sur le chevet de l'église, représente la crucifixion avec Marie Madeleine au pied de la croix. De chaque côté de la croix, deux personnages en prière : Olivier de Baraton, seigneur de Champiré, aux côtés de saint Michel et son épouse Françoise de Sugère, aux côtés de saint Jean-Baptiste[F 1].

L'ancienne église Saint-Jean de l'Hôpital, seule une ouverture à double meneaux qui éclairait le chœur de l'édifice a pu subsister sur le mur du chevet[F 1].

La chapelle Saint-Gilles constituait l'église de la paroisse de Saint-Gilles, intégrée dans l'ancienne commune de L'Hôpital-de-Bouillé-et-Saint-Gilles. Repeinte en 1875 et restaurée en 1994, elle a cependant perdu deux tiers de sa longueur initiale avant la Seconde Guerre mondiale pour ne garder que le chœur. Le premier dimanche de septembre s'y effectue un pèlerinage pour honorer saint Gilles[F 1].

Le château de Champiré est à l'origine une maison forte seigneuriale dont le fief dépend de Pouancé. Le château est complètement rénové au XVIIIe siècle avec un corps de logis flanqué d'une aile[F 1].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Philippe de Hauteclocque y est passé pour s'y réfugier et faire établir ses faux papiers.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références modifier

  • Alain Racineux, À travers l'Histoire, au pays de Pouancé, .
  1. p. 112
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, .
  1. a b c d et e p.1028-1029
  2. a et b p. 1030
  • Autres références.
  1. a et b « Grugé-l'Hôpital », sur geoportail.fr (consulté le )
  2. a et b Douceur angevine
  3. Comité départemental météorologique
  4. Atlas des paysages du Maine-et-Loire, 2003, Édition le Polygraphe, p.164
  5. a b c d et e Dictionnaire historique, géographie et biographique du Maine-et-Loire, Célestin Port, éd. 1996
  6. « Communauté de Communes de la région de Pouancé-Combrée », sur cc-pouance-combree.fr (consulté le )
  7. « Recueil des actes administratifs du Maine-et-Loire du 28 octobre 2016 » (consulté le )
  8. « L’équipe municipale - Conseil municipal », sur Mairie d'Ombrée d'Anjou (consulté le ).
  9. « L'équipe municipale - Conseil municipal », sur Mairie d'Ombrée d'Anjou, (consulté le ).
  10. « Grugé-l'Hôpital », sur Communauté de communes de la région Pouancé-Combré (consulté le )
  11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  15. « Évolution et structure de la population à Grugé-l'Hôpital en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  16. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  17. anjou-tourisme.com
  18. a b et c « Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) », sur Insee (consulté le )