Frontenac (Gironde)

Frontenac | |
![]() La mairie (oct. 2012). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Canton | L'Entre-deux-Mers |
Intercommunalité | Communauté de communes rurales de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
Josette Mugron 2014-2020 |
Code postal | 33760 |
Code commune | 33175 |
Démographie | |
Gentilé | Frontenacais |
Population municipale |
744 hab. (2016 ![]() |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 44′ 20″ nord, 0° 09′ 40″ ouest |
Altitude | Min. 24 m Max. 105 m |
Superficie | 14,4 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.frontenac.eu |
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Frontenac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Frontenacais[1].
GéographieModifier
Située dans l'Entre-deux-Mers, la commune est séparée de sa voisine Cessac par un ruisseau, l'Engranne, qui se jette, plus au nord, à Saint-Jean-de-Blaignac, dans la Dordogne. Paysage mouvementé creusé par l'Engranne et ses petits affluents, avec une végétation diversifiée de bois, viticulture assez développée encore, le charme de l'Entre-deux-Mers.
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La commune se trouve à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 25 km au nord-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 10 km à l'est de Targon, chef-lieu de canton[2].
Les communes limitrophes en sont Blasimon au nord-est, Sauveterre-de-Guyenne au sud-est, Daubèze au sud, Martres au sud-sud-ouest, Baigneaux au sud-ouest, Cessac au nord-ouest et Lugasson au nord.
La principale voie de communication routière est la route départementale D231 qui traverse le village et mène vers le nord-nord-est à Rauzan et vers le sud-ouest à la route départementale D671, ancienne route nationale 671 (Baigneaux, Bellebat puis Rauzan vers le nord-ouest et Saint-Brice et Sauveterre-de-Guyenne vers l'est-sud-est), (puis à Cantois ; la route départementale D236 qui mène vers l'ouest à Cessac et vers le nord-est à Blasimon ; vers l'ouest, les routes départementales D123e10 puis D123e11 mène vers Sallebruneau puis à la route départementale D670, ancienne route nationale 670 (Rauzan, Saint-Jean-de-Blaignac puis Libourne vers le nord et Sauveterre-de-Guyenne puis La Réole vers le sud).
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 25 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 39 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 25 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 21 km par la route vers le sud, de Caudrot sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de La Réole se situe à 23 km par la route vers le sud-ouest et celle de Langon à 25 km vers le sud-est.
La gare de Libourne sur la ligne TGV Atlantique Paris - Bordeaux, la ligne Intercités ligne Lyon - Bordeaux et le réseau TER Nouvelle-Aquitaine est distante de 27 km par la route vers le nord-ouest.
HistoireModifier
À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Frontenac forme la commune de Frontenac, la paroisse Saint-Jean de Sallebruneau forme la commune de Sallebruneau et la paroisse Sainte-Présentine, annexe de Saint-Sulpice de Daubèze, forme la commune de Sainte-Présentine. Le 5 avril 1813, la commune de Sainte-Présentine est rattachée à celle de Sallebruneau. Le 13 juin 1965, la commune de Sallebruneau est rattachée à celle de Frontenac[3],[4].
Après la Révolution et ses remaniements, administratifs et des fortunes privées, par la vente des biens nationaux, l'identité de la commune faite du regroupement hésitant de plusieurs paroisses, s'est finalement établie dans son plan actuel.[pas clair] L'économie au XIXe siècle a obtenu beaucoup d'une voie ferrée construite tout spécialement pour utiliser la pierre locale, très appréciée pour l'expansion de l'agglomération bordelaise, mais aussi les monuments et propriétés de la région, et y compris dans leurs réfections actuelles.
Au XXe siècle, comme dans d'autres communes avoisinantes, les carrières souterraines creusées dans le calcaire pour l'extraction de la pierre, ou dans ce but précis, ont permis une activité semi-industrielle de culture de champignons « de Paris ». À titre d'exemple, l'une de ces exploitations a employé avant les années 1970 jusqu'à 400 personnes. Cette culture est ensuite devenue rarissime en France et n'a donc laissé que des souvenirs, personne ne s'aventurant maintenant guère dans ces entrailles terrestres, qui permettent cependant la survie des chauve-souris, animaux souvent en voie de disparition.[pas clair]
La voie ferrée a été progressivement désaffectée dans les années 1960, et est devenue, à la satisfaction de tous[non neutre] une piste cyclable et piétonnière, dénommée piste Lapébie, presque embouteillée par les locaux et les touristes.
L'évolution économique récente a diminué l'animation d'un bourg ayant comporté à son apogée d'activité jusqu'à 35 commerces ou artisanats. Mais l'amélioration des communications avec Bordeaux par la route de Créon a stoppé et même inversé l'exode rural.
Politique et administrationModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2016, la commune comptait 744 habitants[Note 1], en diminution de 0,4 % par rapport à 2011 (Gironde : +7,04 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monumentsModifier
- La commanderie de Sallebruneau, ancienne commanderie hospitalière située à l'est du village, inscrite au titre des monuments historiques en 1987[8].
- Église Notre-Dame inscrite au titre des monuments historiques en 1925 pour sa façade[9].
- Église Sainte-Présentine du XIIe siècle, ancienne église de la commune absorbée de Sallebruneau et dont il ne reste que les murs, inscrite au titre des monuments historiques en 1987[10].
Façade à l'ouest et clocher-mur (oct. 2012).
Personnalités liées à la communeModifier
- Jean Vialard-Goudou (1902-1970), Compagnon de la Libération[11]
Activités de loisirModifier
Mur d'escalade aménagé sur la paroi d'une ancienne carrière.
Etape du cyclo-festival festival Ouvre La Voix.
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Ressource relative à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Résultats du recensement de la population de Frontenac sur le site de l'INSEE, consulté le 28 octobre 2012.
- Frontenac sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le 28 octobre 2012.
- Frontenac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 27 octobre 2012.
- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 34,6 km pour Bordeaux, 21,9 km pour Langon et 8 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 28 octobre 2012.
- Historique des communes, p. 22, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 1er avril 2013.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Inscription de la commanderie de Sallebruneau », notice no PA00083549, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 28 octobre 2012.
- « Inscription de l'église Notre-Dame », notice no PA00083550, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 28 octobre 2012.
- « Inscription de l'église Sainte-Présentine », notice no PA00083551, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 28 octobre 2012.
- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1]