Ferkessédougou

ville ivoirienne

Ferkessédougou (communément appelé Ferké) est une ville de Côte d'Ivoire, chef-lieu de la région du Tchologo. Du point de vue de son importance démographique[1], elle est l'une des plus grandes villes du nord du pays.

Ferkessédougou
Administration
Pays Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Région Tchologo
Maire Ouattara Kaweli
Démographie
Population 160 267 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 9° 35′ 37″ nord, 5° 11′ 50″ ouest
Divers
Langue(s) parlée(s) sénoufo, niarafolo, palaka, français
Localisation
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Ferkessédougou
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Ferkessédougou

Toponymie

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Au plan étymologique, le mot Ferkessédougou comprend deux parties : Ferkessé (ou Felguessi selon certaines sources) et dougou (en langue bambara, dougou signifie village) ; en d'autres termes le village de Felguessi[2].

Géographie

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Situation

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Située à 650 km d’Abidjan et à 360 km de Yamoussoukro, Ferkessédougou est le chef-lieu de la région du Tchologo, frontalière du Mali et du Burkina Faso[2].

 
Carte du nord de la Côte d'Ivoire.
  Ouangolodougou, Bobo-Dioulasso  
Korhogo N Bouna
O    Ferkessédougou    E
S
Katiola

Climat et végétation

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La végétation de la région est celle de la savane arborée.

Le climat y est très chaud et très sec (du type du climat soudanais), avec, en décembre et janvier, l'harmattan, un vent puissant venu du Sahara, qui abaisse considérablement la température. La grande saison sèche (octobre-mai) précède la saison des pluies marquée par deux maxima pluviométriques, l'un en juin et l'autre en septembre[Note 1],[3],[4].

Histoire

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Fondée par feu Dou Felguessi, premier chef de Ferkessédougou, la ville a pour nom d'origine Felguessikaha. Après que le chemin de fer l'ait atteint en 1929, la localité a été érigée en commune par la loi Nº78-07 du 09 janvier 1978 ; faisant ainsi d'elle l'une des 27 communes de plein exercices instituées par ladite loi. Toutefois, c’est la loi Nº80-1180 du 17 octobre 1980, relative à l’organisation et au fonctionnement desdites communes qui viendra la rendre opérationnelle[2].

Administration

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Entrée principale de la préfecture de Ferkessédougou.

Une loi de 1978[5] a institué vingt-sept communes de plein exercice sur le territoire du pays, dont Ferkessédougou. Cette localité est également chef-lieu de sous-préfecture et chef-lieu de département.

Ferkessédougou est une entité administrative à la fois décentralisée et déconcentrée.

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
depuis 2013 Ouattara Blidia Alain Hyacinthe RDR Administrateur Civi élu
2018 Ouattara Kaweli[6] RHDP Maire élu


Représentation politique

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Liste des députés de Ferkessédougou
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
1960 Nambelessini Silué PDCI-RDA Instituteur désigné
1980 Kigbafory Joachim PDCI-RDA Économiste élu
1985 Tiékoura Koné PDCI Instituteur élu
1995 Silué Josephine PDCI-RDA Femme politique élu
2001 Koné Madou Jonas PDCI-RDA Homme politique élu
2011 Soro Kigbafori Guillaume RDR Homme politique élu
2016 Soro Kigbafori Guillaume RDR Homme politique élu

Le mandat de l’Assemblée nationale élue en 2001 s'achevait, le . Mais, en raison de la crise politico-militaire de 2002, les élections législatives n'ont pas eu lieu et l’Assemblée nationale en place est demeurée en fonction, et a conservé ses pouvoirs.

Société

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Démographie

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Les groupes majoritaires sont les Sénoufos-Niarafolos et les Palakas.

Évolution démographique
Rec.1975 Rec. 1988 Est. 2010 2021[7]
24 662 35 155 62 184 160 267

Éducation

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Enseignement primaire
Public

  • École primaire publique

Enseignement secondaire
Lycée public

  • Lycée moderne

Collège public

  • Collège moderne

Collège privé

  • Collège Charles Lwanga
  • Collège Kiyali Pauline

Le département compte aussi une institution de formation et d'éducation féminine située au chef-lieu, l'un des 90 centres de cette nature existant dans le pays. Cette institution a pour objet de permettre aux femmes analphabètes, aux jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, aux femmes agricultrices de trouver une opportunité pour le développement d'aptitudes nouvelles permettant leur insertion ou leur autonomisation[8].

Langues

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Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est le sénoufo.

Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de dago[Note 2] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend quasi inintelligible pour un francophone non ivoirien.

Le département de Ferkessédougou accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.

L'ensemble du département souffre sensiblement d'un manque d'infrastructures médicales. Le manque de personnel qualifié se fait sentir, comme dans toute la région des savanes, puisque pour les quatre départements qui la constituent, ceux de Boundiali, Korhogo, Tingréla et Ferkessédougou, quarante-cinq médecins exerçaient en 2001, et vingt-trois en 2005 pour une population totale de 1 215 000 habitants. Le nombre des infirmiers a également baissé de 254 à 67 sur cette même période[9]. Outre les structures sanitaires publiques, Ferké abrite l'hôpital Baptiste de l'AEBECI, fondé en 1952[10].

Économie

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Transports

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La ville est un passage obligé vers le Burkina Faso et le Mali. Le train qui conduit d'Abidjan à Ouagadougou s'y arrête. Cette position de carrefour renforce son activité commerciale (marché important). Un aérodrome existe.

Le , le gouvernement ivoirien a posé la première pierre du futur port sec de Ferkessédougou, devant desservir à partir de 2024 : le Mali, le Burkina Faso et le Niger[11]. Ce projet participera à créer environ 65 000 emplois directs et indirects dans la région du Tchologo et surtout l'axe Abidjan-Ouagadougou[12]. Le coût total est estimé à 254 milliards de francs CFA (quatre cents millions d'euros).

Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Abidjan Bouaké   [Non indiqué] Ouangolodougou Ouagadougou

Secteur primaire

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Comme dans tout le nord du pays, le coton y est une culture importante.

La grande activité de la région est le sucre avec d'immenses plantations de canne à sucre autour de la ville.

Secteur secondaire

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Deux raffineries de sucre sont implantées dans la zone (Ferké 1 dans le département de Ferkessédougou-région du Tchologo ; Ferké 2 dans le département de Niakaramandougou-région du Hambol). Toutes deux appartiennent au groupe SUCAF Côte d'Ivoire.

Secteur tertiaire

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Le commerce est fortement développé à Ferkessédougou. Les banques y sont représentées dans cette localité[13].

Personnalités liées

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La région

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  • Proximité du parc naturel de Bouna.

Carte de la région

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Villes voisines

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Notes et références

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  1. Le climat de la Côte d'Ivoire comporte deux zones bioclimatiques distinctes. Le sud est très humide et connaît quatre saisons (d'avril à la mi-juillet : grande saison des pluies; de la mi-juillet à septembre: petite saison sèche; de septembre à novembre : petite saison des pluies; de décembre à mars: grande saison sèche). Le nord est plus sec et connaît deux saisons principales (juin à septembre: grande saison des pluies; octobre à mai : grande saison sèche). Les températures varient peu allant de 21 à 35°.
  2. Si, à Abidjan et dans le Nord, on parle de français de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de français de Dago.

Références

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  1. Institut national des statistiques (Côte d'Ivoire)/Recensement général de la population et de l'habitation 1998 (RGPH 98).
  2. a b et c « Rezo-Ivoire .net | ferkessedougou », sur www.rezoivoire.net (consulté le )
  3. (fr) Le climat de la Côte d'Ivoire, Côte d'Ivoire Tourisme.
  4. Climat : la Côte d'Ivoire peut être divisée en deux zones climatiques.
  5. Loi no 78-07 du , portant institution de communes de plein exercice en Côte d'Ivoire, J.O. no 9 du , p. 348.
  6. « Côte d’Ivoire – AIP / Le maire de Ferkessédougou lance un appel au pardon – AIP – Agence Ivoirienne de Presse de Côte d'Ivoire », (consulté le )
  7. https://www.ins.ci/RGPH2021/RGPH2021-RESULTATS%20GLOBAUX_VF.pdf
  8. Site du SNDI
  9. « Actualités de la santé tropicale », novembre 2005, Santé tropicale.
  10. « Social – AEBECI » (consulté le )
  11. « Côte d'Ivoire: première pierre posée au port sec de Ferkessédougou », RFI, .
  12. Donatien Kautcha, « Côte d'Ivoire : Tout savoir sur le Port Sec de Ferké dont le lancement des travaux est prévu ce lundi », Koaci.com, .
  13. « Ferkessedougou de Côte d'Ivoire|annuaireci », sur www.annuaireci.com (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Romans et récits

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Agriculture

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  • Jacqueline Peltre-Wurtz, Actions de développement et structures agraires traditionnelles. L’intégration de la culture du coton au système agricole sénoufo, Éditeur IRD, , 56 p.
  • Ph. Bernardet, Élevage et agriculture dans les savanes du Nord, in Politique africaine. Côte-d'Ivoire, la société au quotidien, n° 24, p. 29-40,
  • Thomas Basset, Le coton des paysans. Une révolution agricole en Côte d'Ivoire (1880-1999), Paris,
  • Y. Toplé, Culture cotonnière et développement en région de savane. Le cas du Nord ivoirien. Économie du Développement- Thèse de 3e cycle, Bordeaux, Université de Bordeaux 1, , 292 p.
  • Tanguy Le Guen, Les barrages du Nord de la Côte-d’Ivoire : développement socio-économique et état sanitaire des populations : Thèse de géographie, Brest, Université de Bretagne Occidentale, , 476 p.

Langues

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  • Jacques Rongier, Parlons sénoufo, L'Harmattan
  • Maurice Delafosse, Vocabulaires comparatifs de plus de 60 langues ou dialectes parlés à la Côte d'Ivoire et dans les régions limitrophes, Paris, E. Leroux, , 284 p.

Monde Sénoufo

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  • B. Holas, L'Art sacré sénoufo, Presses universitaires de France,
  • Sinali Coulibaly, Le Paysan sénoufo, Nouvelles éditions africaines,
  • R.P.G. Clamens, Dieu d’eau en pays sénoufo, Notes africaines no 60,
  • J.M. Keletigui, Le Sénoufo face au cosmos, Nouvelles éditions africaines,
  • Maurice Delafosse, Le Peuple siéna ou sénoufo, Paris, P. Geuthner, , 107 p.
  • Lanciné Gon Coulibaly, Côte d'Ivoire : Au cœur du bois sacré, Éditions L'harmattan,
  • B. Holas, Les Sénoufos (y compris les Miniankas), Presses universitaires de France,
  • B. Holas, Les Sénoufos, monographies ethnologiques africaines, Presses universitaires de France,
  • Tiona Ferdinand Ouattara, Histoire des Fohobele de Côte d'Ivoire : Une Population Sénoufo inconnue, Éditions Karthala,
  • B. Sanogo, Le Rôle des cultures commerciales dans l'évolution de la société sénoufo, Presses universitaires de Bordeaux,
  • Anita J. Glaze, Art and death in a senufo village, Bloomington, Indiana University Press,

Côte d'Ivoire

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  • Clozel (F. J.), Dix ans à la Côte d'Ivoire, Paris,
  • Pierre Kipré, Histoire de la Côte d'Ivoire, Éditions AMI,
  • P. Duprey, Histoire des ivoiriens, naissance d'une nation,
  • Jos Gansemans, Côte d'Ivoire. Chants et danses de Boundiali,
  • Pierre Kipré, Côte d'Ivoire : La formation d'un peuple, Éditions AMI,
  • Alice Ellenbogen, École primaire et citoyenneté en Côte d'Ivoire aujourd'hui,
  • Marie Miran, Islam, histoire et modernité en Côte d'Ivoire, Éditions Karthala,
  • Ministère ivoirien des Affaires culturelles, Architecture coloniale en Côte d'Ivoire, Éditions CEDA,
  • R. Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Nouvelles éditions africaines,
  • Guy Cangah et Simon-Pierre Ekanza, La Côte d'Ivoire par les textes, Paris, Les Nouvelles Éditions Africaines, , 9 p.
  • Collectif, Pays du monde : Côte-d’Ivoire. In Encyclopédie Bordas, Mémoires du XXe siècle, édition 1995. Tome 20 « 1990-1994 », Bordas, , 159 p. (ISBN 978-2-7068-1853-0)
  • Gilbert Gonnin et René Kouamé Allou, Côte d’Ivoire : les premiers habitants, Abidjan, Éditions CERAP, , 122 p. (ISBN 978-2-915352-30-6, OCLC 144686149, LCCN 2007325589)
  • Gabriel Angoulvant, La Pacification de la Côte d’Ivoire, 1908-1915 : méthodes et résultats(lettre-préface du général Galliéni), Paris, Larose, , 395 p.
  • Clément Bourque, L'intégration nationale en Côte d’Ivoire, Université Laval,
  • Firmin Guelade, Étude systémique de l'évolution culturelle de l'apprenant et du système éducatif primaire en Côte d'Ivoire, Université Laval,
  • Maurice Delafosse, Les frontières de la Côte d'Ivoire, de la Côte d'Or, et du Soudan ( avec 94 figures dans le texte d'après des photographies de l'auteur et une carte ), Paris, Masson,
  • Maurice Delafosse, Traditions historiques et légendaires du Soudan occidental ( traduites d’un manuscrit arabe inédit ), Paris, Comité de l'Afrique française, , 104 p.
  • Louis-Gustave Binger, Du Niger au golfe de Guinée : par le pays de Kong et le Mossi : par le capitaine Binger, Paris, , 513 p.

Afrique

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  • Alfred Marche, Trois voyages dans l'Afrique occidentale,
  • René Caillié, Voyage à Tombouctou et à Djenné, dans l'intérieur de l'Afrique,
  • Erik Orsenna, Voyages aux pays du coton : Petit précis de mondialisation, Presses universitaires de France,
  • Albert Adu Boahen, Histoire générale de l'Afrique, Comité scientifique international pour la rédaction d'une histoire générale de l'Afrique (Unesco), l'Afrique sous domination coloniale 1880-1935, Paris, Présence africaine, (ISBN 978-2-7087-0519-7, LCCN 2007540102)
  • Jean Sauvy, Initiation à l'économie des pays en voie de développement, les cahiers de l'Institut international d'administration publique,
  • Jean-Louis Monod, Histoire de l'Afrique occidentale française d'après les travaux et les indications de Maurice Delafosse, Paris, Delagrave, , 341 p.

Liens externes

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