Niarafolo (peuple)
Les Niarafolos sont une population d'Afrique de l'Ouest, vivant en Côte d'Ivoire, dans le district des Savanes, entre les fleuves Bandama et Comoé. La plus grande ville des Niarafolos est Ferkessédougou. Ils font partie du grand groupe des Sénoufos.
Région des Savanes | 48 000 (2003)[1] |
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Langues | Niarafolo |
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Religions | Religions traditionnelles, islam |
Ethnies liées | Sénoufos |
Ethnonymie
modifierSelon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Niarafolo-Niafolo, Niarafolo Sénoufo, Niarafolos, Niarhafolo, Nya'afolo, Nyaafolo, Nyarafolo, Nyarafoloro, Nyarhafolo[2].
Langue
modifierLes Niarafolo parlent une langue sénoufo, le niarafolo, dont le nombre de locuteurs était estimé à 48 000 en 2003[1].
Personnalités
modifierL'homme politique ivoirien Guillaume Soro, Premier ministre, puis président de l'Assemblée nationale, revendique volontiers ses attaches en pays niarafolo[3] et s'exprime occasionnellement en niarafolo[4].
Notes et références
modifier- (en) Fiche langue
[sev]
dans la base de données linguistique Ethnologue. - Source RAMEAU, BnF [1]
- Le Nouveau Réveil, 20 août 2007 [2]
- Nord-Sud Quotidien, 7 décembre 2011 [3]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (de) Iris Köhler, Es sind die Hände, die die Töpfe schön machen : töpfernde Frauen und Töpfernlernen bei den Nyarafolo im Norden der Côte d'Ivoire, Lit, Berlin, 2008, 440 p. (texte remanié d'une thèse soutenue à l'Université de Bayreuth en 2003)
- G. Clamens, « Anthroponymie Nyarafolo », in Notes africaines, no 52, 1951, p. 120-122
- Bohumil Holas, Les Sénoufo (y compris les Minianka), L'Harmattan, Paris, 2006, 184 p. (ISBN 9782296145627)
- Boundou Koné, La houe magique : contes Niarafolo, Edilis, Abidjan, 2002, 105 p. (ISBN 2-913942-26-1)
- H. Zemp, « Tambours de femmes en Côte d'Ivoire », in Objets et mondes, 10 (2), 1970, p. 99-118 (Kiembara, Fodonon, Tagwana, Niarafolo, Djimini)