Famille Ladreit de Lacharrière

famille française

La famille Ladreit, anciennement Ladreyt, est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Coux en Ardèche près de la commune de Privas. Elle donna aux XVIIe siècle deux branches : Ladreit de La Charrière et Ladreit de La Condamine. Elle fut maintenue noble en 1786.

Ladreyt
(Ladreit de La Charrière et Ladreit de La Condamine)

Image illustrative de l’article Famille Ladreit de Lacharrière
Armes

Blasonnement D'azur, au pal d'argent chargé d'un faisceau de licteur au naturel et cantonné de quatre molettes d'éperon d'argent
Devise « Tout droit quand même. »
Branches de Lacharrière
de La Condamine
Période XVIIe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Vivarais
Demeures Château de Lacharrière
Château de Bailly
Charges Député
Préfet
Conseiller d'État
Fonctions militaires Général
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis
Ordre de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres Maintenue en la noblesse en 1786

Cette famille comprend parmi ses membres un maire de Privas sous l'Ancien Régime, un préfet, un général, un commissaire fédéral à la Justice et aux questions juridiques en Indochine de 1945 à 1948, un enseignant et haut fonctionnaire, un vice-président de la Cour internationale de justice. Elle est illustrée à l'époque contemporaine par l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière.

Histoire

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Au milieu du XVIIe siècle, La famille Ladreyt est une famille protestante fixée à Coux[réf. nécessaire] en Ardèche.

Dans l'ouvrage La Révolution française en Ardèche, il est écrit : « Les Ladreyt semblent mêler depuis longtemps déjà le service aux armées du roi et le commerce et l'industrie. Dès le XVIIe siècle, un Ladreyt est marchand de soie, un autre l'est à Lyon en 1724. Ceci n'empêche pas la Cour des Aides de Montpellier de déclarer en 1786, la famille « noble et issue de noble race ». »[1] Il s'agit d'une maintenue en la noblesse valant anoblissement.

La famille Ladreit de Lacharrière a été admise en 1952 à l'Association d'entraide de la noblesse française[2].

Généalogie simplifiée

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  • Abel Ladreyt, sieur de Lacharrière à Coux (Ardèche), docteur et avocat, juge de la vicomté de Privas au début du XVIIe siècle, qui, de Marguerite Garnier ou Granier (fille d'Anthoine Garnier, notaire royal à Privas) laissa deux fils : René et Jacques[3].
    • René Ladreyt (l'aîné), fut le père de :
      • René Pierre Ladreyt, sieur de Lacharrière, marié en 1645 à Isabeau de La Selve, d'où :
        • leur petit fils René Ladreyt de Lacharrière (1695 Coux - 1751 Coux), marchand de soie, bourgeois (1731), maire de Privas en 1747, marié en 1730 à Suzanne Rioufol (ou Marie Suzanne Riouffoul d'Auteville), fille d'Abraham Rioufol, marchand, et Suzanne Sustel, d'où dix enfants, dont :
          • Alexandre Ladreyt de Lacharrière, officier, chevalier de Saint-Louis, maintenu dans sa noblesse à Montpellier le 29 juillet 1786[3],[4], comparant en 1789, qui avait épousé en 1765 Antoinette Roch, et père de :
            • René Ladreyt de Lacharrière (1767-1845), député, chevalier de la Légion d'honneur, marié en 1798 à Madeleine du Martinent de Lavernade, d'où :
              • Alexandre Ladreyt de Lacharrière (1800-1868), préfet, commandeur de la Légion d'honneur, qui épousa Joséphine Renault de Brioland et en eut 4 fils : Jules, René, Paul (d'où descendance), Charles (d'où descendance).
              • Jules Ladreyt de Lacharrière (1806-1870), général, grand officier de la Légion d'honneur, mort pour la France en 1870 à Champigny.
    • Jacques Ladreyt (le cadet), sieur de La Condamine, fut l'aïeul de Jacques Melchior Ladreyt de La Condamine, qui comparut à l'assemblée de la noblesse de Montélimar en 1789 et avait épousé en 1773 Charlotte de Montrond de La Bâtie dont il eut Pierre Alexandre allié à Leonnette de Baix[3].

Personnalités

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Alliances

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Les principales alliances de la famille Ladreit de Lacharrière sont : Garnier (de Chanron)[5], de La Selve (1645), Rioufol ou Riouffoul d'Auteville (1730), Roch (1765), de Montrond de La Bâtie (1773), du Martinent de Lavernade (1798), Renault de Brioland, de Baix, Testot-Ferry.

La famille Ladreit de Lacharrière porte pour armes : D'azur, au pal d'argent chargé d'un faisceau de licteur au naturel et cantonné de quatre molettes d'éperon d'argent

Postérité

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La rue Lacharrière à Paris porte le nom du général de brigade Jules Marie Ladreit de Lacharrière (1806-1870), tué à la bataille de Champigny[6].

Notes et références

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  1. La Révolution française en Ardèche : actes des colloques de Villeneuve-de-Berg et Annonay, Septembre 1988, Archives de l'Ardèche, (lire en ligne), p. 88
  2. Table des familles, sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française.
  3. a b et c Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4, p. 388
  4. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, , p. 110
  5. Gustave (1863-1923) Auteur du texte Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XX. Gaa-Gau. - 1929 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange], 1903-1929 (lire en ligne)
  6. Mairie de Paris rue Lacharrière

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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