Félix Guattari

psychanalyste et philosophe français
Félix Guattari
Félix Guattari.
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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Guattari (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Félix Guattari, né le [1],[2] à Villeneuve-les-Sablons (Oise) et mort le à la clinique de La Borde à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher), est un psychanalyste et philosophe français[3].

Biographie modifier

Clinique de La Borde modifier

Proche du fondateur Jean Oury et de son frère Fernand, Félix Guattari a travaillé toute sa vie à la clinique de La Borde, haut lieu de la psychothérapie institutionnelle. Il a suivi longtemps le séminaire de Jacques Lacan, qui fut son psychanalyste. Elle devient un "point de repère pour l'extrême-gauche"[4],[5], pour ses recherches intellectuelles, un lieu aussi où se retrouver dans une maison proche[5], parfois pour obtenir une dispense de service militaire[5],[6]

Il y fait venir Jean-Louis Peninou ou encore Pierre Goldman et ses amis Marc Kravetz et Michel Butel[7]. Ce dernier est venu tout d'abord, en mars 1963, faisant venir ensuite les autres, car sa sœur avait besoin d'un traitement adapté, qui lui a conseillé le médecin psychiatre Jean-Claude Polack, candidat malheureux à la présidence de l'UNEF où il dirigeait la section "Medecine"[4], qui de son côté avait passé deux ans, de 12 à 14 ans, à la clinique psychopédagogique de Saint-Maximin (Oise)[8].

Par la suite, Guatttari a pris ses distances avec le lacanisme au fil de sa collaboration avec Gilles Deleuze (il est l'inventeur du concept de déterritorialisation)[9], tentant de renouer avec l'inventivité première de la psychanalyse, et a trouvé quelques échos[pas clair] notamment dans la pratique brésilienne[10].

Participation au CERFI modifier

Après sa participation au Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI, 1960-1966) avec notamment Jean Oury et François Tosquelles[11], il a été à l'origine du Centre d'études, de recherches et de formation institutionnelles (CERFI, 1965-1987), dont la revue Recherches publia des dizaines de numéros spéciaux, approches amoralistes du travail, de l'école, des toxicomanies, des féminismes, des homosexualités et de ce qu'on appelle les « perversions »[12].

Publication de "L'Anti-Œdipe" modifier

La publication par Gilles Deleuze et Félix Guattari de "L'Anti-Œdipe" en 1972 provoque des remous, la presse estimant que la psychanalyse a été attaquée sur sa gauche[13], et qu'elle a, à cette occasion "perdu le visage novateur, inquiétant, qu'elle présentait à ses débuts" tandis que son "discours sur l'Œdipe, trop bien diffusé" alimente une forme de "surmoi social".

Le livre de 1972 s'inscrit comme « une critique de la normativité psychanalytique et de l’Œdipe », selon Didier Eribon, et comme « une mise en question dévastatrice de l'œdipinianisme »[14] car il s'en prend au travail de Jacques Lacan[15]. « C’est tout cet envers de la structure que Lacan découvre avec le “a” comme machine, et le “A” comme sexe non humain : schizophréniser le champ analytique, au lieu d’œdipianiser le champ psychotique »  (L'Anti-Œdipe, p. 369).

Soutien à Pierre Goldman puis Charlie Bauer modifier

Militant très à gauche, Guattari est à l'initiative du comité de défense de Pierre Goldman, militant d'extrême gauche qui, ayant glissé dans le banditisme, est accusé du meurtre de deux pharmaciennes. Ce comité réunit d'importantes personnalités intellectuelles ou artistiques de gauche[16],[17].

Son soutien à Charlie Bauer, ex-prisonnier mis en cause en novembre 1979 pour complicité avec Jacques Mesrine puis acquitté lors de son procès, est la conséquence de son engagement contre les QHS[18]. Il lui vaut une perquisition à son domicile parisien mais aussi à la clinique La Borde[19], où séjournent une centaine de pensionnaires, ce qui fait les gros titres du Monde et de L'Aurore[4]. Contestée pendant des semaines, la persquisition s'effectue dans le cadre de l'instruction sur l'enlèvement de l'homme d'affaires sarthois Henri Lelièvre en juin 1979[19]. Les enquêteurs cherchent des indices du passage de Bauer[19] et il leur "explique que Pierre Goldman lui avait demandé, en 1976, juste avant sa libération[19], de bien vouloir s'occuper du reclassement" de son codétenu[19], qui attendait d'être libéré lui aussi après une quinzaine d'années de détention pour des vols sans effusion de sang. Guattari avait ensuite rencontré Bauer une fois, le 25 avril 1977, à Paris[19], par un rendez-vous sous le contrôle d'un juge d'application des peines[20], après l'avoir recommandé, sans le connaître, aux éditions Encres[19], qui ont ensuite engagé Bauer à temps partiel, de juillet à novembre 1978, comme représentant en librairie et lecteur de manuscrits[19]. Six semaines après, Guattari proteste contre cette opération dans un portrait que lui consacre Le Monde[20].

Par ailleurs, il soutient de nombreuses causes de minorités dans un contexte mondialisé (auprès des Palestiniens en 1976[21], en soutien aux opéraïstes italiens en 1977, pour le processus de re-démocratisation du Brésil à partir de 1979, etc.).

Centre d'initiative pour de nouveaux espaces de liberté modifier

Félix Guattari a en particulier animé de 1977 à 1981, avec Giselle Donnard, le Centre d'initiative pour de nouveaux espaces de liberté (CINEL), collectif français d'extrême gauche.

Fondé à l'automne 1977 dans le prolongement du rassemblement international contre la répression du mouvement autonome italien qui se déroule à Bologne du 23 au 26 septembre, le CINEL se réunit à Paris, rue de Vaugirard. Autour de Yann Moulier-Boutang, Michel Burnier et des militants autonomes anonymes le CINEL se mobilise contre l'extradition des réfugiés politiques italiens et pour la défense des radios libres. C'est dans ce cadre que Félix Guattari a été l'un des créateurs en 1981 de Radio Tomate. Il fait partie aussi du collectif de soutien à la candidature de Coluche pour la campagne présidentielle de 1981[22],[23].

En 1981, le CINEL se divise sur la question de l'élection présidentielle. Alors que Félix Guattari soutient la candidature de Coluche, Yann Moulier appelle à voter pour François Mitterrand dès le premier tour.

Le CINEL disparaît avec l'arrivée du Parti socialiste au pouvoir.

Famille modifier

Il est le père de Stephen, de Bruno et de l’écrivaine Emmanuelle Guattari[24], le frère de Jean et Paul Guattari, le fils de Louis Guattari. Ce dernier, après avoir travaillé avec Pierre-François Lardet, le fondateur des chocolats Banania, fonde sa propre chocolaterie, Monbana.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (42e division).

 
Tombe de Félix Guattari au cimetière du Père-Lachaise.

Philosophie modifier

Félix Guattari ne croit pas qu'il soit possible d'isoler l'élément inconscient dans le langage ou de le structurer dans des horizons signifiants. L'inconscient au contraire se rapporte à tout un champ social, économique et politique. Les objets du désir se déterminent comme réalité coextensive au champ social (et par conséquent à celui défini par l'économie politique).

Une cartographie de la subjectivité, pour avoir une portée analytique, doit selon lui se défaire de tout idéal de scientificité. Elle s'assoit sur une critique percutante des modes de subjectivation subordonnés au régime identitaire et au modèle de la représentation, sur ce que la psychanalyste et collaboratrice Suely Rolnik appelle « le malaise dans la différence »[25]. L'éthique guattarienne consiste à opposer à cet idéal un constructivisme ontologique sur tous les plans, aussi bien dans le cas d'appréhension des niveaux éthologiques chez les bébés que dans celui de la fonction existentialisante du rock pour les jeunes ou bien encore dans celui de l'appréhension pathique dans la psychose, où peuvent être inclus les composants sémiotiques les plus divers (incorporation de la science ou des médias comme éléments du roman familial moderne, par exemple).

Pour cela il faut accepter que la psyché est le résultat de composants multiples, hétérogènes. Elle enveloppe le registre de la parole mais aussi les moyens de communication non verbaux, les relations à l'espace architectonique, les comportements éthologiques, les statuts économiques, les aspirations esthétiques et éthiques, etc. Ce qui implique qu'on ne peut prendre la subjectivité comme donnée, configurée par les structures universelles de la psyché, mais, au contraire, qu'il faut supposer des engendrements différenciés de subjectivations. C'est pourquoi l'inconscient n'est pas structurel mais processuel ; il ne peut être référé au seul roman familial mais doit l'être également aux machines techniques et sociales[26] ; il ne peut être entièrement tourné vers le passé mais doit également l'être vers le futur.

« La singularité, la finitude est quelque chose qui est au cœur de notre existence. Le problème se pose d'aller saisir la singularité de l'autre sans rentrer dans un rapport d'identification, de sujétion, et d'être là ami d'un processus possible, — un processus qui ne se réfère pas à des universaux de la subjectivité comme les complexes freudiens ou les mathèmes de l'inconscient lacanien, mais qui forge sa propre cartographie, sa propre métamodélisation, et qui permet à l'individu, suivant les situations, de reconstituer des territoires existentiels là où il était dans l'angoisse, dans la déréliction, de reforger des rapports au monde, une possibilité de vivre.
C'est une activité qui se veut non-modélisante, et qui est beaucoup plus sous l'égide d'un paradigme esthétique que d'un paradigme scientifique. Il s'agit à chaque fois, dans une cure, de forger une œuvre singulière. »

— Entretien en 1991 à la télévision grecque[27]

Pensée de la natalité, des commencements[28], la recherche radicale de Guattari d'une capacité à donner forme conceptuelle et pragmatique à des interrogations existentielles, à réintégrer la complexité des individus, leur libido, leurs rêves, dans l'équation politique, s'outille du côté de la psychothérapie institutionnelle et de la psychosociologie dans un premier temps ; puis Guattari se tourne vers des sémiotiques non limitées par l'effondrement des « lieux de parole », sensible depuis 1975 ; enfin il invente les « cartographies schizoanalytiques » et jette les bases de l'« écosophie »[29].

L'écologiste modifier

Membre du Mouvement du 22 mars, il participa à Mai 1968[30]. Engagé dans les mouvements écologistes, comme en témoignent les partis pris de Mille Plateaux notamment, il appelle à une nouvelle gauche anti-productiviste. Il développe ainsi la notion d'« écosophie » dans son ouvrage Les trois écologies paru en 1989. Pour lui les trois écologies doivent être pensées en commun à travers « une écosophie de type nouveau, à la fois pratique et spéculative, éthico-politique et esthétique »[31], une « écologie globale » réunissant :

  • l'écologie environnementale pour les rapports à la nature et à l'environnement,
  • l'écologie sociale pour les rapports au « socius »[32], aux réalités économiques et sociales,
  • l'écologie mentale pour les rapports à la psyché, la question de la production de la subjectivité humaine.

Il s'agit d'échapper aux destructions et aux normalisations, nivellements engendrés par ce qu'il nomme le « Capitalisme Mondial Intégré » (CMI) (gouverné par la seule logique du rendement et du profit), en cherchant à créer de nouvelles praxis, de nouveaux « processus de subjectivation », créatifs, singuliers, de nouveaux « Territoires existentiels » afin de rendre le monde plus « habitable » : « C'est cette ouverture praxique qui constitue l'essence de cet art de “l'éco” subsumant toutes les manières de domestiquer les Territoires existentiels, qu'ils concernent d'intimes façons d'être, le corps, l'environnement ou de grands ensembles contextuels relatifs à l'ethnie, la nation ou même les droits généraux de l'humanité[33]. »

Penseur engagé, il se présente sur la liste des Verts de Paris conduite par Jean-Félix Bernard aux élections régionales de 1992 en Île-de-France mais meurt la même année.

Le politique modifier

  • Opposition de Gauche, Bulletin de l'opposition de gauche (1967-sd)

En 1981, il est co-solidaire de la publication Avis de recherche consacrée au soutien des appelés insoumis au service militaire[34].

Le vocabulaire de Guattari modifier

Œuvres modifier

  • Écrits pour L'Anti-Œdipe (publication posthume, textes présentés et agencés par Stéphane Nadaud), Paris, Lignes, 2004.
  • L'Anti-Œdipe. Capitalisme et schizophrénie (1) (avec Gilles Deleuze), Paris, Minuit, coll. « Critique », 1972.
  • Psychanalyse et transversalité. Essais d'analyse institutionnelle (recueil d'articles), préface de Gilles Deleuze, Paris, Maspéro, 1974 ; réédition Paris, La Découverte, coll. « [Re]découverte », 2003.
  • Kafka. Pour une littérature mineure (avec Gilles Deleuze), Paris, Minuit, coll. « Critique », 1975.
  • Rhizome (avec Gilles Deleuze), (repris dans Mille Plateaux), Paris, Minuit, coll. « Critique », 1976.
  • La révolution moléculaire (recueil d'articles), Paris, Éditions Recherches, coll. « Encres », 1977 ; nouvelle édition UGE, coll. « 10/18 », 1980 ; les deux éditions ont été compilées et réagencées par Stéphane Nadaud, Paris, Les Prairies ordinaires, 2012.
  • L'inconscient machinique. Essais de schizo-analyse, Paris, Éditions Recherches, 1979.
comprend un essai sur Proust : « Les ritournelles du temps perdu »
  • Lignes de fuite. Pour un autre monde de possibles, 1979 (posthume), L'Aube, coll. « Monde en cours », préface de Liane Mozère, La Tour d'Aigues, 2011.
comprend un autre essai sur Proust : « Les traits de visagéité »
  • Mille Plateaux. Capitalisme et schizophrénie (2) (avec Gilles Deleuze), Paris, Minuit, coll. « Critique », 1980.
  • Les années d'hiver : 1980-1985 (recueil d'articles), Paris, Bernard Barrault, 1985 ; réédition Paris, Les Prairies ordinaires, préface de François Cusset, 2009.
  • Les nouveaux espaces de liberté (avec Toni Negri), Dominique Bedou, Paris, 1985 ; réédition Paris, Lignes, avec la postface à l’édition américaine de 1990 de Toni Negri, 2010.
  • Pratique de l'institutionnel et politique, 1985 (trois entretiens séparés avec Jean Oury, François Tosquelles et Félix Guattari), Matrice, coll. « PI », Vigneux.
  • 65 rêves de Franz Kafka, 1985 (posthume, recueil de textes présentés et agencés par Stéphane Nadaud), Paris, Lignes, 2007 ; rééd. 2022.
  • Micropolitiques, 1986 (recueil de textes présentés et agencés par Suely Rolnik avec des textes à elle), édition originale brésilienne, traduction française par Renaud Barbaras, Paris, Les empêcheurs de penser en rond, 2007.
  • Un amour d'UIQ. Scénario pour un film qui manque, 1982-1987 (posthume, ouvrage dirigé par Silvia Maglioni et Graeme Thomson), Amsterdam, Paris, 2013.
  • Cartographies schizoanalytiques, Paris, Galilée, 1989.
comprend des essais sur Genet, Witkiewicz, Balthus, Tahara et l'architecture
  • Les trois écologies, Paris, Galilée, 1989.
  • Qu'est-ce que la philosophie ? (avec Gilles Deleuze), Paris, Minuit, coll. « Critique », 1991.
  • Qu'est-ce que l'écosophie ?, 1985-1992 (posthume, recueil d'articles agencés par Stéphane Nadaud), Paris, Lignes, 2013.
  • Chaosmose, Paris, Galilée, 1992 ; rééd. Paris, Éditions Lignes, 2022.
  • La philosophie est essentielle à l'existence humaine, entretiens avec Antoine Spire, Michel Field et Emmanuel Hirsch, La Tour-d'Aigues, Éd. de l'Aube, 2002.
  • De Leros à La Borde, 1989-1992 (posthume, recueil de textes), introduction de Stéphane Nadaud, présentation de Marie Depussé, post-scriptum de Jean Oury, Paris, Lignes/IMEC, 2012 ; rééd. 2022.
  • Ritournelles (posthume, poèmes), Paris, Éditions de la Pince à Linge, 2000 [lire en ligne] ; rééd. Tours, Lume, 2007.

Autour de l'œuvre modifier

Livres modifier

Articles et numéros spéciaux de revues modifier

Notes et références modifier

  1. Dictionnaire des intellectuels français, Ed. Seuil, p. 563
  2. Notice BnF
  3. De nombreux sites sont consacrés à Guattari, avec ou sans Deleuze. On pourra en premier lieu consulter le site de la revue Chimères, qu'ils ont fondée ensemble. On y trouvera des articles, des séminaires, au format pdf, ainsi que des liens vers d'autres sites.
  4. a b et c "Gilles Deleuze, Félix Guattari. Biographie croisée", par François Dosse, aux éditions La Découverte en 2014 [1]
  5. a b et c "Génération verte. Les écologistes en politique" par Raymond Pronier, aux Presses de la Renaissance en 1992 [2]
  6. [3]
  7. "Génération tome 2. Les années de poudre", par Hervé Hamon et Patrick Rotman, en 1987 [4]
  8. Article de Mathieu Lindon le 27 juillet 2018 dans Libération [5]
  9. Voir « Deleuze/Guattari : histoire d'une rencontre » par Anne Querrien, Magazine littéraire, no 406, février 2002.
  10. Voir le Centre de recherches sur la Subjectivité de l'Université de São Paulo.
  11. Voir Olivier Apprill, Une avant-garde psychiatrique : le moment GTPSI (1960-1966), Paris, EPEL, 2013, et la publication des archives du Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles : collection Actes du GTPSI, éditions d'une, 2014.
  12. Dans la ligne de la critique traditionnelle des sciences humaines et, en particulier, de l'histoire, le premier apport original du CERFI concerne la critique de la psychanalyse, sa deuxième marque distinctive étant l'approche « généalogique » de l'histoire, centrée sur les manifestations du « pouvoir », celle dont Nietzsche (La Généalogie de la morale) ou encore Foucault (Histoire de la folie à l'âge classique) ont pu établir le tracé. À la différence des autres types de discours, ceux que produit la méthode généalogique visent à approcher les valeurs dont ils parlent par les côtés, de biais.
  13. Les cinq péchés capitaux de la psychanalyse" par Roland Jacquard, dans Le Monde du 7 décembre 1972 [6]
  14. Didier Eribon,Échapper à la psychanalyse, Éditions Léo Scheer, 2005, p. 14.
  15. Florent Gabarron-Garcia, « L'anti-oedipe », un enfant fait par Deleuze-Guattari dans le dos de Lacan, père du « Sinthome » », Chimères, 2010/1 (N° 72), p. 303-320, [lire en ligne].
  16. Pierre Goldman, encore et toujours, Luc Rosenzweig, causeur.fr, 29 janvier 2010
  17. Une légende vacille, lexpress.fr, 2 mai 2005
  18. Article de Jean-Paul Sartre dans Les Temps modernes en 1980
  19. a b c d e f g et h "Perquisition à la clinique La Borde", en novembre 1979 dans Le Monde [7]
  20. a et b "Guattari le franc-tireur" par CHRISTIAN DESCAMPS, le 31 décembre 1979 dans Le Monde [8]
  21. Il fournit la logistique de la première rencontre d'Issam Sartawi, envoyé de d'OLP, et les représentants de l'extrême gauche israélienne.
  22. Voir « Félix Guattari militant » par Oreste Scalzone et Anne Querrien, dans Multitudes.
  23. « La guerre, la crise ou la vie », Change International, Paris, septembre 1983 ; repris dans Micropolitiques, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2007, p. 268-272
  24. Marianne Payot, « Emmanuelle, fille de... Félix Guattari », sur lexpress.fr, (consulté le )
  25. Voir sur le site de Caosmose.
  26. Sur le concept de machine chez Guattari (et Deleuze), voir Maurizio Lazzarato, « La machine ».
  27. Entretien avec Félix Guattari en 1991 à la télévision grecque
  28. Voir le portrait intimiste qu'en dresse l'écrivain Michel Butel
  29. Dans la préface à une édition espagnole d’un recueil de textes, Anne Querrien retrace le complexe historique et politique dans lequel l'activité de Guattari s'enracine et sa pensée continue de dessiner des lignes de devenirs possibles. Voir « Schizoanalyse, capitalisme et liberté. La longue marche des désaffiliés ».
  30. Félix Guattari : qu’est ce que l’écosophie ?, Ecorev'
  31. Félix Guattari, Les trois écologies, Galilée, 1989, p. 70.
  32. Socius : la société inscrite dans son espace matériel est transformable le long de vecteurs sociaux par des actions microscopiques qui se propagent en son sein.
  33. Félix Guattari, Les trois écologies, Galilée, 1989, p. 49.
  34. « Générique », Avis de recherche, no 29,‎ , p. 2

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Textes de Guattari en ligne modifier