Catastrophe de Furiani

effondrement meurtrier d'une tribune avant un match de football en 1992
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La catastrophe de Furiani désigne l'effondrement d'une tribune Sud du stade Armand-Cesari (situé à Furiani) qui s'est déroulée le à Furiani lors de la demi-finale de la coupe de France de football 1991-1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, causant la mort de 18 personnes et blessant 2 357 spectateurs.

Catastrophe de Furiani
Type Effondrement de tribune
Pays Drapeau de la France France
Localisation Stade Armand-Cesari, Furiani, Drapeau de la Corse Corse
Coordonnées 42° 39′ 05″ nord, 9° 26′ 34″ est
Cause Vibrations causées par les supporters sur une tribune temporaire ne répondant pas aux normes de sécurité
Date à 20 h 23
Bilan
Blessés 2 357
Morts 18

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Catastrophe de Furiani
Géolocalisation sur la carte : Haute-Corse
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Catastrophe de Furiani

Contexte

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Le parcours de Bastia en Coupe de France

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Parcours du Sporting Étoile Club de Bastia
7e tour[1] Bastia - FC Annecy (D2) 3-0
8e tour Thonon-les-Bains (D4) - Bastia 0-2
32e US Fesches le Châtel (DH) - Bastia 0-1
16e Bastia - Toulouse FC (D1) 2-0
8e OGC Nice (D2) - Bastia 0-1
Quarts Bastia - AS Nancy-Lorraine 0-0 (3-0tab)

Le match opposant Bastia à Thonon-les-Bains, lors du 8e tour, a lieu le . Le SECB est alors quatrième de D2, avec un total de 26 points[2]. Bastia avait déjà affronté Thonon à deux reprises en Division 2 1986-1987, et les deux rencontres étaient des victoires corses, 0-1 à Thonon et 2-1 à Furiani[3].

Le parcours de Marseille en Coupe de France

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Parcours de l'Olympique de Marseille
32e Marseille - FC Girondins de Bordeaux (D2) 1-0
16e FC Istres (D2) - Marseille 1-2
8e US Valenciennes-Anzin (D2) - Marseille 0-2
Quarts SM Caen (D1) - Marseille 1-3

La préparation de la demi-finale

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Après la qualification contre l'AS Nancy-Lorraine, les dirigeants du club décident de raser la tribune Claude Papi (qui contenait 750 places) et de la remplacer par une structure métallique[4]. Le but est de porter la capacité du stade à 18 000 places. Les opérations de destruction se déroulent dans la nuit du 24 au 25 avril 1992, et ce, sans permis de démolition déposé[4]. Une fois l'espace libéré, les dirigeants bastiais font appel à une entreprise niçoise, Sud-Tribunes. Celle-ci est chargée de réaliser une tribune de 9 300 places pour un coût d'un million de francs[4]. Les travaux de cette nouvelle tribune débutent le par le terrassement. Parallèlement, Sud-Tribunes tente de faire venir les pièces nécessaires à la construction alors qu'une grève des dockers bloque le port de Marseille. Finalement, elle assure pouvoir disposer de pièces suffisantes en Corse[4]. Le , la commission de sécurité se rend sur le chantier afin de l'inspecter. À la suite de cette visite, la Ligue corse de football envoie à la fédération un avis favorable pour la tenue du match. Il s'agit alors d'un faux document, car lors des 3 réunions intermédiaires s'étant tenues, les membres de la commission de sécurité (gendarmerie, pompiers, direction départementale de l'Équipement et préfecture) ont, sous l'impulsion des pompiers, fait part de leurs réserves sur cette construction. Les tickets sont alors mis en vente[4]. Ceux-ci, qui ne comportent, contrairement à la loi, nulle mention tarifaire, sont 75 % plus chers que pour le match de quart de finale. Seul 1,3 million de francs est déclaré alors que la recette est estimée au triple.

La veille du match, le lundi , les travaux ne sont toujours pas terminés. Une nouvelle commission de sécurité inspecte le chantier et note que « le niveau de sécurité reste très insuffisant »[4]. Le jour du match, les travaux se poursuivent. Une ultime commission de sécurité se tient alors que les portes du stade sont ouvertes. Henri Hurand, préfet de Haute-Corse et Raymond le Deun, son directeur de cabinet demeurent injoignables. En effet, ils se trouvaient à l'aéroport de Bastia Poretta pour la réception protocolaire de Bernard Tapie, ministre de la Ville, et d'Émile Zuccarelli, ministre des Postes et Télécommunications, par ailleurs, respectivement, député de Marseille et président de l'Olympique de Marseille et maire de Bastia. Nul autre fonctionnaire de la préfecture n'a été désigné pour assurer la présidence de la commission, cela alors que le paraphe préfectoral est obligatoire. Le match commencera hors de toute légalité car sans avis valide de la commission de sécurité.

Le drame

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Le , le coup d'envoi du match entre le Sporting et l'OM est prévu à 20 h 30. Dès 19 h, plusieurs responsables de la sécurité sont inquiets du comportement de la tribune reposant sur des cales en bois et des parpaings non scellés et qui commencent à bouger[4]. Des employés de Sud-Tribunes s'affairent à revisser les boulons et écrous, en vain : la partie arrière de la tribune est construite à partir de tubulures métalliques de qualité inférieure formant une série de cadres non contreventés[5].

Jean-Pierre Paoli, le speaker du stade, est sommé par des représentants de la sécurité de calmer les supporters au micro. À 20 h 15, il invite les supporters de la tribune Nord à « ne pas taper des pieds surtout sur les parties métalliques » mais il n'est pas écouté[6].

À 20 h 23, alors que les journalistes de TF1 prennent l'antenne pour la retransmission télévisée, la partie haute de la tribune Nord se renverse en arrière et s'effondre, un immense fracas de tempête résonnant dans tout le stade. Le seul enregistrement de la chute est une vidéo d'un supporter depuis la tribune effondrée[7]. Les spectateurs qui étaient assis en haut au dernier rang font une chute de 15 mètres. Très vite, les spectateurs envahissent la pelouse afin de fuir la partie basse de la tribune restée en place. Certains en profitent pour passer devant les caméras de télévision afin de signifier à leur famille leur présence. Les secours se mettent en place, les deux unités du SAMU prévues pour le match prennent en charge les premiers blessés[8]. Mais ils sont vite débordés[vidéo 1].

À 21 h, l'ordre d'évacuation des spectateurs du stade est donné afin de faciliter le travail des secours[8]. Un détachement de la CRS 14 de Bordeaux participe à l'évacuation des blessés et des autres spectateurs.

À 21 h 30, des hélicoptères de la sécurité civile se posent sur la pelouse du stade pour évacuer les blessés. Le plan rouge est déclenché à 22 h par le ministre de l'Intérieur Paul Quilès.

À 22 h, le premier bilan fait état d'un mort et de 50 blessés[9]. Les secours rencontrent des difficultés à évacuer les blessés du fait de la faible accessibilité du stade : une seule route coincée entre une voie ferrée et la lagune[8]. L'aéroport de Bastia Poretta est utilisé pour transporter des blessés sur le continent - notamment vers les hôpitaux de Nice et Marseille - car ceux de Corse sont saturés[vidéo 2].

Le bilan total des victimes est de dix-huit morts et 2 357 blessés[9]. Parmi les 36 journalistes présents en haut de la tribune, Michel Vivarelli et Jean-Pierre Giudicelli, tous deux de France Bleu RCFM, Jean-Baptiste Dumas de RTL, et Michel Mottier de France Inter sont décédés. Ceux de France Inter, La Corse, Corse-Matin, RCFM et RCFI, Jacques Vendroux, Jean-Paul Capuri, Richard Graziani, Jean-Marc Raffaelli, Charles Monti, Toussaint Colombani, Paul Giorgi, Jo Cervoni, Lucien Marfisi, Francis Massiani, Arnaud Tzanck, Didier Grassi, Philippe Jame, Avy Assouly et Gilles Verdez sont brûlés à des degrés divers[10].

Réactions

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Les réactions sportives

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Les joueurs marseillais et bastiais refusent que le match puisse être joué ou rejoué[vidéo 3]. C'est aussi l'avis de Michel Platini alors sélectionneur de l'équipe de France de football.

Le président de l'AS Monaco adresse sa « solidarité et ses condoléances » aux victimes et à leurs familles alors que son équipe est sur le point de disputer la finale de la coupe des coupes[11]. Une minute de silence est d'ailleurs respectée avant la finale[12].

Le week-end suivant la catastrophe, une minute de silence est respectée avant les matchs de championnat de France de rugby[11].

Les réactions politiques

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Le lendemain de la catastrophe, le président de la République François Mitterrand déclare que « la France est solidaire » lors de sa visite à l'hôpital de Bastia[13].

Conséquences

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Sur le plan sportif

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Étant donné que le match n'a pu se dérouler, la finale n'a pas eu lieu et la Coupe n'a donc pas été attribuée. L'AS Monaco, qualifiée aux tirs au but face à l'AS Cannes dans l'autre demi-finale, a toutefois pu disputer la Coupe des Coupes la saison suivante.

En 2012, pour le 20e anniversaire de la catastrophe et à la suite d'une pétition lancée par des familles de victimes[14], la LFP et la FFF décident qu'aucune rencontre ne se jouerait le [15]. Les matchs de la 36e journée de Ligue 1 sont déplacés au lundi 7 mai.

Sur le plan judiciaire

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L'instruction du procès est close le . Le , la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Bastia renvoie 13 des 18 personnes inculpées devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Bastia et confirme le non-lieu des cinq autres prévenus. Le procès s'ouvre le [16]. Le procès en appel se déroule à partir du , la cour pratiquant à cette occasion un nivellement des peines[17].

Le tribunal correctionnel de Bastia rend, le 31 octobre, son jugement dans l'affaire de la catastrophe du stade de Furiani[18] :

  • Jean-Marie Boimond (directeur technique de Sud-Tribunes et ingénieur en génie civil qui a supervisé la construction de la tribune nord), condamné pour homicide et blessures involontaires, vingt-quatre mois de prison ferme, 30 000 francs d'amende ;
  • Michel Lorenzi (vice-président du Sporting Club bastiais), instigateur d'un faux procès-verbal : vingt-quatre mois de prison ferme, 30 000 francs d'amende en première instance, dix mois avec sursis, 15 000 francs d'amende en appel ;
  • Bernard Rossi (dirigeant de la Socotec, la société qui a effectué le contrôle technique) : dix-huit mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance, vingt mois avec sursis en appel ;
  • Étienne Galeazzi (secrétaire général de la Ligue de football corse) : dix-huit mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance, vingt mois avec sursis en appel ;
  • Ange Paolacci (secrétaire administratif de la Ligue de football corse) : dix-huit mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance, vingt mois avec sursis en appel ;
  • Yves Bartolini (membre du comité directeur de la Ligue de football corse) : douze mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance, dix mois et 15 000 francs d'amende en appel ;
  • Luc Pilard (président de la commission d'organisation de la coupe de France) : dix-huit mois avec sursis en première instance, vingt mois avec sursis en appel ;
  • Michel Cagnion (directeur général de la FFF) : dix-huit mois avec sursis en première instance, vingt mois avec sursis en appel ;
  • Raymond Le Deun (directeur du cabinet du préfet) : relaxé ;
  • Didier Cauville (directeur départemental de l'équipement) : relaxé ;
  • Christian Fill (officier des sapeur-pompiers) : relaxé ;
  • Michel Andrei (officier des sapeur-pompiers) : relaxé.

L'action publique s'est éteinte contre Jean-François Filippi (ancien président du Sporting Club bastiais et maire de Lucciana), assassiné le 26 décembre 1994[19].

Le 15 décembre 1995, la Cour d'Appel de Bastia rendait son arrêt dans l'affaire de la catastrophe de Furiani. Seul condamné à de la prison ferme (deux ans), Jean-Marie Boimond, le constructeur de la tribune, est également le seul à avoir reconnu sa faute et n'a pas fait appel. En revanche, les autres prévenus ont vu leurs peines atténuées par la Cour. Celle-ci s'est montrée plus sévère à l'égard de Raymond Le Deun, directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse. D'abord relaxé, il est condamné pour homicide et blessures involontaires : vingt mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende. La Cour a modifié à la baisse la condamnation de Bernard Rossi, directeur de l'agence de contrôle technique (vingt mois de prison avec sursis), celles des quatre organisateurs corses du match et des deux responsables de la Fédération française de football[20],[21].

Sur l'organisation des manifestations sportives

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À la suite de la catastrophe, le ministère de la Jeunesse et des Sports modifie les règles pour l'homologation des enceintes destinées à recevoir des manifestations ouvertes au public. Une loi régit désormais les équipements en plein air de plus de 3 000 spectateurs ainsi que les équipements couverts de plus de 500 spectateurs[22].

Une journée de commémoration le 5 mai

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Une pétition a été mise en ligne en novembre 2011, afin que le 5 mai devienne une journée sans football[23]. En 2012 la finale de la Coupe de France est programmée le . Les familles des victimes obtiennent son report via la ministre des Sports de l'époque (Chantal Jouanno) puis le report de la journée de championnat prévue le même jour[24]. En 2015 la ligue s'engage à ne plus programmer de match de foot les samedi 5 mai, et c'est effectivement ce qui arrive en 2018. Mais l'année suivante, alors que le 5 mai est un dimanche, des matchs sont joués et provoquent de nouveau la colère des familles qui ne se satisfont pas de ce compromis de 2015[24].

Le 13 février 2020, l'Assemblée nationale adopte la proposition de loi sur le gel des matchs de football le 5 mai. Cette proposition de loi dispose qu'aucune rencontre ou manifestation sportive organisée dans le cadre ou en marge des championnats de France professionnels de football de première et deuxième divisions, de la Coupe de France de football et du Trophée des Champions n’est jouée à la date du 5 mai. Lors de toutes les rencontres ou manifestations sportives entre clubs amateurs et professionnels, à l’exclusion de celles mentionnées à la première phrase du présent alinéa, organisées par la Fédération française de football, une minute de silence est observée. De plus, tous les 5 mai, lors des matchs de football officiels des championnats amateurs, chaque joueur des deux équipes et les membres du corps arbitral portent un brassard noir. La proposition de loi doit encore être examinée par le Sénat.

Le 14 octobre 2021, le Sénat entérine la décision prise par l'Assemblée nationale en février 2020 et finalise de sacraliser le 5 mai dans le calendrier footballistique en France[25].

Médiagraphie

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Documentaires télévisés

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Bibliographie

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  • Alexandre Jacquin et Gérard Poncié, 5 mai 1992. Furiani 20 ans, Union des Journalistes de Sport en France, , 224 p.
  • « La catastrophe du stade Furiani à Bastia : la solidarité d'Ajaccio », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Notes et références

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  1. [1]
  2. « Coupe de France 1991/1992 Thonon-Bastia », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  3. « Bilan des clubs en Ligue 2 SC Bastia 1986-1987 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr (consulté le ).
  4. a b c d e f et g « La tribune », sur drame-de-furiani.forzabastia.com.
  5. Jacques Cordy, « Catastrophe de Furiani le constructeur de la tribune reconnait la malfaçon », Le Soir, no 784,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  6. Janine Mossuz-Lavau, Les Français et la Politique, Odile Jacob, , p. 127.
  7. 19/20 FR3 du 7 mai 1992. Les caméras de France 3 ont pu capter le bruit de l'effondrement (voir 19/20 FR3 du 6 mai 1992)
  8. a b et c Jean-Emmanuel Ducoin, « Le foot français endeuillé », L'Humanité,‎
  9. a et b Gilles Guerin, « Il y a 22 ans : le drame de Furiani », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  10. Jean Ferrara, 15 ans après Furiani. L’ombre furtive des souvenirs, Société des Écrivains, , p. 121.
  11. a et b « André Lajoinie », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  12. Laurent Chasteaux, « Ce n'est pas un drame », L'Humanité,‎
  13. « Le 5 mai 1992, le cauchemar de Furiani », sur aworldoffootball.com, .
  14. « Pétition Furiani », sur petitionfuriani.com (consulté le ).
  15. « Commémoration du drame de Furiani »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr, LFP, .
  16. « Le procès : justice », sur forzabastia.com.
  17. « Fin du procès en appel du drame de Furiani », l'Humanité,‎ (lire en ligne)
  18. « Furiani: la prison ferme s'évanouit en appel », Libération,‎ (lire en ligne)
  19. Jean-Louis Andreani, Comprendre la Corse, Gallimard, , p. 325.
  20. « Justice Furiani : peines corrigées », La croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  21. « La responsabilité pénale du représentant de l'État a été retenue dans la catastrophe de Furiani », Le monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Loi n° 92-652 du 13 juillet 1992 modifiant la loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 relative à l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives et portant diverses dispositions relatives à ces activités », sur legifrance.gouv.fr, Legifrance.
  23. Le 5 mai, une journée de commémoration
  24. a et b Adrien Paquier, « Furiani : le 5 mai, la date qui fâche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  25. « Drame de Furiani : plus de matches de football professionnel les 5 mai, vote le Parlement », sur LEFIGARO, (consulté le ).

Vidéos

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  1. « Direct accident tribune Bastia, 5 mai 1992 » [vidéo], sur ina.fr, Antenne 2
  2. « Organisation secours, 6 mai 1992 » [vidéo], sur ina.fr, Antenne 2
  3. a et b « Réaction des joueurs, 6 mai 1992 » [vidéo], sur ina.fr, Antenne 2

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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