Discussion:Énergie grise

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Jpjanuel dans le sujet Le secteur du bâtiment me semble sur-représenté
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Citer les sources modifier

Bonjour, concernant les valeurs que vous donnez par matériau, il faut citer les références : sources ou bases de données vérifiables, année, représentativité géographique, etc. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 85.170.82.168 (discuter) le 25 novembre 2009 à 17:56 (CEST)Répondre

Bonjour, tout à fait d'accord, comme l'indique le bandeau à sourcer, et à titre personnel je considère que cet article est encore une ébauche et non un bon début. Cordialement, --Mélanie Huguet (d) 12 novembre 2012 à 22:57 (CET)Répondre

Relecture modifier

Bonjour Ydecreux, je sais que vous êtes un lecteur attentif. Je porte cet article à bout de bras. Cela vous intéresserait-il de jeter un coup d’œil, pour l'améliorer? Merci, --JeffMik1 (discuter) 25 mars 2018 à 08:28 (CEST)Répondre

OK. Il se trouve que j'avais ajouté cet article il y a peu de temps à ma liste de suivi, mais en général je réagis surtout aux modifications, donc je ne me suis pas encore penché sur le contenu au-delà du résumé introductif. Je vais commencer par un coup d’œil rapide. Ydecreux (discuter) 25 mars 2018 à 12:10 (CEST)Répondre

Je vous en remercie, --JeffMik1 (discuter) 27 mars 2018 à 06:37 (CEST)Répondre

Élargissement du champ sémantique modifier

Dans [1] une nouvelle notion apparaît: la consommation d'énergie par une entreprise (la SNCF par exemple, qui utilise de l'électricité) est certes une énergie DIRECTE pour cette entreprise, mais une énergie INDIRECTE pour les ménages (qui usent du service ferroviaire en l'occurrence). C'est la définition de l'IDDRI. Ne faudrait-il pas réécrire tout ou partie de cet article? Merci, --JeffMik1 (discuter) 5 août 2018 à 10:19 (CEST)Répondre

J'ai essayé de faire quelque chose. merci de corriger si ce n'est pas parfait, --JeffMik1 (discuter) 10 août 2018 à 17:54 (CEST)Répondre

J'ai l'impression qu'il y a surinterprétation de la source. Je n'ai pas compris que pour l'IDDRI l'énergie consommée par un train était de l'énergie grise pour les ménages. Ydecreux (discuter) 19 novembre 2019 à 08:30 (CET)Répondre

Informatique et nuances de gris modifier

Bonjour, la section Informatique est assez fouillis, probablement à cause des deux sens donnés en intro générale au concept. Il semble y avoir confusion entre l'électricité consommée par les serveurs, réseaux et pros (sens 1, "énergie cachée aux ménages"), celle consommée pour leur fabrication (sens 2, "énergie cachée aux acheteurs, même professionnels" ou "énergie non liée à l'utilisation") et celle consommée par l'ensemble des TIC, pros comme domestiques (aucun sens alors, puisqu'il n'y a plus de "gris", a fortiori lorsque la source "ICTs" n'inclut pas l'énergie de fabrication).

En particulier, le paragraphe sur la France me laisse perplexe : depuis la source négaWatt, pourquoi retenir les réseaux et infrastructures (3,5 TWh/a) et les serveurs (10 TWh/a), mais pas les terminaux pro, qui ne sont pas utilisés par les ménages (sens 1) ? Et pourquoi ne pas reprendre l'énergie de fabrication (sens 2), qui est traité dans un paragraphe "Un mot sur l'énergie grise" de la page Web en question ? Je compte remplacer les données citées par : 1) le total hors appareils domestiques (voir tableau sur la source) et 2) l'énergie de fabrication (20 % au doigt mouillé, d'après négaWatt) ; en précisant chaque acception.

Avant cette modif, en écho à la discussion ci-dessus, je venais à vos avis sur la question, Jpjanuel, JeffMik1, Ydecreux... — Vega (discuter) 19 novembre 2019 à 05:10 (CET)Répondre

Si on s'intéresse à un produit informatique, l'énergie grise est l'énergie qui a servi à le produire. Si on considère un service informatique (internet, cloud), la consommation des serveurs fait probablement partie de l'énergie grise pour les ménages (à confirmer de préférence par une source). Ydecreux (discuter) 19 novembre 2019 à 08:00 (CET)Répondre
On ne peut pas séparer l'énergie grise liée aux serveurs de celle liée aux réseaux : sans les réseaux, l'information ne pourrait pas parvenir aux internautes. D'autre part, il est vain d'essayer de distinguer l'énergie grise pour les ménages de celle destinée aux professionnels, car ces deux catégories d'utilisateurs utilisent les mêmes infrastructures (serveurs et réseaux). Pour finir, il ne faut surtout pas oublier le point essentiel : l'origine des énergies utilisées (décarbonée ou pas ?) car ce n'est pas la consommation d'énergie qui compte, mais les émissions de gaz à effet de serre.--Jpjanuel (discuter) 19 novembre 2019 à 12:18 (CET)Répondre
Je suis d'accord qu'à chaque fois qu'on utilise un ordinateur on fait aussi appel aux services du réseau donc il n'y a pas lieu de découpler le produit de ce service particulier. La seconde question est de savoir si l'énergie des réseaux est grise ou pas. Je pense que oui dans la mesure où l'utilisateur n'a pas conscience que cette énergie est consommée.
Dans le cas du transport en revanche, je pense que l'énergie nécessaire à faire rouler un train n'est pas de l'énergie grise.
Sur le dernier point (contenu carbone), je pense que c'est essentiel pour la politique climatique, mais pas pour cet article, qui traite de l'énergie grise sans se préoccuper de son bilan carbone.
Ydecreux (discuter) 19 novembre 2019 à 13:42 (CET)Répondre
L'énergie grise est toujours (sauf oubli de ma part) définie du point de vue du consommateur final : c'est celle qu'il ne voit pas, dont il n'a pas conscience. De ce point de vue, on peut effectivement soutenir que l'énergie consommée par le train est de l'énergie grise pour le consommateur. Au fond, le concept d'énergie grise est un concept pédagogique utilisé pour faire prendre conscience au consommateur de toute la chaine amont (et aval) du cycle de vie du produit qu'il consomme. Mais c'est un concept bien plus complexe qu'il n'y paraît, car sa mesure pose des problèmes méthodologiques redoutables, étant donné le haut niveau d'imbrication des chaines de valeur des divers produits.--Jpjanuel (discuter) 19 novembre 2019 à 14:11 (CET)Répondre
On pourrait envisager cette solution pour le train, qui revient à dire que pour le consommateur le transport en train ne consomme pas du tout d'énergie. Mais de facto le consommateur sait bien que s'il prend le train de l'énergie est consommée. Dans le document de l'IDDRI en source, il est question d'énergie directe pour l'énergie utilisée pour faire avancer le train, ce qui est le contraire de l'énergie grise. Si je compare le train et la voiture, je ne vais pas me dire : le train ne consomme pas d'énergie alors que ma voiture si. Je vais plutôt comparer l'énergie directe, puis l'énergie grise des deux modes de transport.
Techniquement, remonter la chaine est complexe parce qu'on manque de données détaillées (coefficients techniques à un niveau assez fin).
Ydecreux (discuter) 19 novembre 2019 à 14:30 (CET)Répondre
Pour revenir à la question de Vega, je pense que les différentes énergies mentionnées : pour produire les serveurs, pour les faire fonctionner, et pour produire les terminaux, relèvent toutes de l'énergie grise. Il serait possible sans doute de réorganiser un peu la section par catégorie. Ydecreux (discuter) 19 novembre 2019 à 14:34 (CET)Répondre

Énergie grise SNCF modifier

bonjour Plxdesi2, j'ai annulé votre dernière contribution dans l'article « Énergie grise » parce qu'il s'agit d'un travail inédit : en effet, aucun des chiffres que vous citez dans votre raisonnement ne se trouve dans la source en référence. De plus, votre raisonnement est erroné : vous calculez le ratio « dépenses d'énergie de traction / chiffre d'affaires » et vous en déduisez que le reste est de l'énergie grise ; ceci est erroné, car ce reste comprend surtout des dépenses non-énergétiques, telles que les dépenses de personnel ou de sous-traitance.--Jpjanuel (discuter) 27 décembre 2019 à 13:43 (CET)Répondre

Bonjour Jpjanuel.
  • Travail inédit : la réf 1 donne un budget énergie de 1200 ME dont 62 % pour la traction électrique, donc 744 ME pour l'électricité. La ref 2 donne le CA de la SNCF, 33.5 GE. Est ce que faire la division est un travail inédit ? en faisant la division avec toute l'énergie, on trouve 1.2/33.5 = 3.6 % au lieu de 2.2 %, ce qui ne change pas grand chose.
  • Raisonnement erroné. Comme vous le savez, tout ce qui fonctionne et qui vit utilise de l'énergie (machines, déplacements, habitat, mobilier, chauffage, habillement, nourriture). La plupart des ressources de base sont gratuites (disponibles dans la nature : bois, pétrole, minerais etc...), c'est leur transformation en biens de consommation grâce à de l'énergie que nous payons avec nos salaires. Donc parler de dépenses non-énergétiques comme vous le faites est une question de convention, mais pourrait aussi bien être qualifié d'erroné. Dans la part salariale, il y a effectivement une part non affectée au fonctionnement de la SNCF, la part affectée à la vie privée. Considérer que les dépenses de personnel (ou de sous-traitance) ne font pas partie du bilan énergétique est une simplification abusive. Supprimez le réseau, les gares ou le personnel, les trains ne peuvent pas fonctionner.

Je suis bien conscient que le ratio calculé est simpliste et qu'il faudrait le poser sur une base plus solide. Mais il reste que l'énergie totale du transport ferroviaire (énergie grise incluse) est bien plus élevée qu'il ne le paraît au vu des comparaisons établies avec seulement les puissances motrices (cf. Efficacité énergétique dans les transports). Et quand je dis bien plus élevé, le mot est faible...::Plxdesi2 (discuter)

bonjour Plxdesi2, plus vous m'expliquez votre raisonnement, plus je suis convaincu qu'il s'agit bien d'un travail inédit. Vous faites un raccourci très contestable en considérant que "tout est énergie", y compris la main-d'oeuvre ; un rapide tour d'horizon des articles WP sur les bilans énergétiques m'a permis de constater qu'aucune des méthodologies évoquées ne prend en compte la main-d'oeuvre. Au demeurant, si elle devait être prise en compte, il semblerait logique ce soit seulement en évaluant l'énergie musculaire mise en œuvre dans les processus productifs. De plus, vous rapprochez deux sources qui ne sont pas comparables : la 2ème donne le chiffre d'affaires mondial du groupe SNCF, la 1ère ne concerne que la France. Enfin, utilisez des données en euros pour un raisonnement de bilan énergétique n'est pas méthodologiquement recevable. Pour que votre contribution soit admissible, il faudrait d'abord que vous trouviez des sources en unités énergétiques qui portent sur le même périmètre, et ensuite que vous trouviez une source qui valide la méthodologie que vous employez.--Jpjanuel (discuter) 28 décembre 2019 à 17:19 (CET)Répondre
Tout à fait d'accord avec Jpjanuel. Affirmer que tout chiffre d'affaires se rapporte in fine à de l'énergie est incorrect et inédit. Ydecreux (discuter) 28 décembre 2019 à 21:02 (CET)Répondre

Coefficient d'énergie primaire : hors sujet modifier

bonjour JeffMik1, la sous-section "électricité" qui traite du Coefficient d'énergie primaire (CEP) est hors sujet : rien à voir avec l'énergie grise. L'énergie grise de la production d'électricité, c'est celle qui est dépensée pour la construction de la centrale, son entretien, sa déconstruction et l'élimination de ses déchets. Je propose donc de supprimer cette sous-section.--Jpjanuel (discuter) 14 mai 2021 à 10:08 (CEST)Répondre

Je suis d'accord : le fait que le rendement de la production d'électricité ne soit pas 100 % ne relève pas de l'énergie grise. Ydecreux (discuter) 14 mai 2021 à 11:49 (CEST)Répondre
Bonjour Jpjanuel et Ydecreux,
j'ai signalé le fait que dans Efficacité énergétique des voitures électriques, le paragraphe "Production d'électricité" était redondant avec Production d'électricité. J'ai donc transféré la plus grande partie du paragraphe vers Production d'électricité et vers Rendement_d'un_moteur_à_explosion, bien que j'aie été quasi-inactif dans la rédaction du paragraphe mentionné (je n'aime pas supprimer ce que d'autres se sont donné du mal à rédiger et à "sourcer"). Le résultat que que la plus grande partie de ce que j'ai transféré a été déclaré hors-sujet aussi bien dans Production d'électricité (cela traitait en partie de CEP) que dans Rendement_d'un_moteur_à_explosion (voir Discussion:Rendement_d'un_moteur_à_explosion#Hors_sujet:_Confusion_rendement_moteur_et_rendement_véhicule). Avouez que je n'ai pas de chance (même si ce n'est heureusement pas le fruit de ma rédaction).
Je ne dispute nullement la pertinence de vos remarques. Mais ma question estː où mettre la définition de CEP (correspondant à PEF en anglais), maintenant? Merci, bien à vous --JeffMik1 (discuter) 14 mai 2021 à 16:00 (CEST)Répondre
bonjour JeffMik1, je suis sensible à votre souci, que je partage, de ne pas supprimer ce que d'autres se sont donné du mal à rédiger et à "sourcer". Il me semble logique de mettre la définition du CEP dans l'article Énergie primaire. Ceci dit, cette définition est très mal expliquée et mériterait une bonne dose de reformulation afin de la rendre plus compréhensible.--Jpjanuel (discuter) 14 mai 2021 à 17:01 (CEST)Répondre
Je trouve aussi que le paragraphe est confus. L'introduction donne l'impression que le CEP est avant tout une mesure basée sur un concept technique, mais il ressort plus tard que sa valeur est avant tout le résultat d'une décision réglementaire. L'enjeu principal autour de cette notion semble être les incitations qu'induit cette mesure, par exemple en matière d'isolation thermique. La pertinence de ces incitations est remise en cause. Initialement, une même énergie primaire pouvait être utilisée de différentes façons : par exemple pour chauffer un appartement, ou pour produire de l'électricité, et utiliser celle-ci pour chauffer l'appartement. Ce cas est désormais très minoritaire. Hors de ce cas de figure, le choix d'une source d'énergie, que ce soit pour faire rouler des trains ou chauffer un appartement, devrait reposer avant tout sur des critères environnementaux (pollution, émissions de gaz à effet de serre) et économiques. Rendre compte du débat sur le CEP devrait être fait dans les articles où la notion est pertinente, mais les aspects réglementaires ne semblent pas être abordés dans l'article sur l'isolation thermique du bâtiment. Par ailleurs, j'ai l'impression que la phrase relative au rendement énergétique du transport ferroviaire et ce qui suit relèvent du TI.
Déplacer le paragraphe pourquoi pas, mais 1) le TI devrait être supprimé ; 2) il faudrait clarifier la présentation de la notion : mode de calcul, utilisation pratique. Tel quel, je ne suis pas convaincu de l'intérêt du paragraphe.
Ydecreux (discuter) 14 mai 2021 à 21:15 (CEST)Répondre
Le principal reproche qui peut être fait à ce paragraphe est qu'il n'explique pas la nature de ce coefficient, qui n'est qu'une moyenne fixée, pour des raisons de réglementation thermique, entre les divers coefficients de transformation entre énergie primaire et énergie secondaire selon les énergies. Or, si ces coefficients de transformation ont une signification bien concrète lorsqu'il s'agit des combustibles fossiles, du nucléaire et de la biomasse, c'est-à-dire toutes les énergies qui sont utilisées via un cycle thermodynamique, ils n'ont par contre aucun sens dans le cas des énergies hydraulique, éolienne et solaire photovoltaïque, pour lesquelles l'Agence internationale de l'énergie a choisi, après de longs débats internes, de fixer, arbitrairement et faute de mieux, un coefficient de 1. C'est pourquoi je considère que la notion d'énergie primaire a de moins en moins d'intérêt : plus les énergies renouvelables se développent, plus cette notion perd son sens ; elle a fait son temps ; d'ailleurs les communautés européennes fixent de plus en plus leurs objectifs en termes d'énergie finale.--Jpjanuel (discuter) 14 mai 2021 à 22:03 (CEST)Répondre

Bonjour Ydecreux et Jpjanuel. Pour moi, le CEP des EnR électrique n'a effectivement aucun sens. Mais le CEP des énergies thermiques (fossiles, fissiles) a un sens. Dans un monde idéal, on indiquerait, dans le cadre de l'énergie finale qu'est l'électricité, la part d'EnR électrique, et l'autre part avec le CEP qui va de pair (on indique en plus la quantité de CO2). C'est très important pour les voitures électriques. Voilà ce qu'il reste de voitures électriques et production d'électricitéː Efficacité_énergétique_des_voitures_électriques#Production_d'électricité après l'"élagage" dont j'ai parlé plus haut. J'en reviens à l'article de Nature même à partir de ressources fossiles (qu'il s'agisse de la cogénération, ou du gaz, moins carboné, dans les centrales à cycle combiné), le gain de la chaîne électrique peut devenir ultérieurement très important en matière de rendement, et même plus favorable en matière de gaz à effet de serre que l'utilisation directe de carburant dans un véhicule thermique. Pour comprendre j'ai dû leur écrire. Ils m'ont très gentiment répondu par retour de courriel. En fait, c'est la meilleure efficacité électrique qui explique leur assertion. Je livre une explication schématique ː le moteur thermique perd les 2/3 de son énergie sous forme de chaleur, seul 1/3 est récupéré sous sous forme mécanique (ensuite il y a des pertes internes aux véhicules thermiques et électriques, je n'entre pas dans les détail). Dans une centrale thermique à cogénération, les 2/3 de l'énergie sont récupérées sous forme de chaleur et le 1/3 est de l'électricité livrée à un moteur électrique avec un EXCELLENT rendement. Donc la mobilité électrique est intéressante de ce point de vue (c'est l'essence de l'article de Nature; ils parlent aussi de pompes à chaleur mais ce n'est pas mon domaine de compétence) ː c'est un peu comme si on récupérait la chaleur perdue du moteur thermique dans un réseau de chaleur. La réalité est certes plus complexe (les moteurs thermiques ont un frottement interne élevé, les voitures thermiques peuvent utiliser la chaleur du véhicule en hiver, contrairement aux voitures électriques qui ont recours à un chauffage "électrique". Ces dernières peuvent "récupérer" l'énergie de freinage, surtout en ville, même si la fabrication de la batterie est à prendre en compte-prise en compte par Nature, elles consomment des minerais...). JM Jancovici explique à juste titre que l'électricité dans le monde est produite en grande partie à partir de charbon, donc la part des voitures électriques est à réduire. Il ne fait pas le pari du développement de la cogénération et des centrales à cycle combiné vont se développer. Nature fait ce pari ː qui a raison, qui a tort, l'histoire le dira. Sans article sur le CEP, je bien embêté pour expliquer les réflexions que je viens de vous livrer.

Pour en revenir au CEP, c'est comme si on calculait le CEP des énergies thermiques (pondéré du poids de l'électricité d'origine thermique dans l'électricité finale) et comme si on affectait 1 aux EnR électriques (pondéré du poids des EnR électriques dans l'énergie finale). C'est d'ailleurs ce qui est fait. Bien à vous, --JeffMik1 (discuter) 15 mai 2021 à 06:58 (CEST)Répondre

Je ne vois pas en quoi le CEP sur l'énergie fissile serait un outil d'aide à la décision pertinent, puisqu'on ne peut pas utiliser l'énergie primaire associée (uranium enrichi) directement dans un véhicule ou pour chauffer un logement. Ydecreux (discuter) 15 mai 2021 à 09:47 (CEST)Répondre
Bonjour JeffMik1 et Ydecreux, j'espérais trouver des éclaircissements dans les articles Deuxième principe de la thermodynamique ou Entropie (thermodynamique), mais malheureusement ces deux articles sont illisibles par le commun des mortels. En tous cas, les lois de la thermodynamique s'appliquent à tous les systèmes qui font intervenir une transformation d'énergie primaire en chaleur ; à ce titre, les centrales nucléaires sont logées à la même enseigne que les centrales à combustibles fossiles (et la géothermie, les centrales à bois, les centrales solaires thermodynamiques). On peut certes essayer d'améliorer le rendement de ces systèmes en utilisant les cycles combinés, la cogénération ou des pompes à chaleur ; des exemples d'utilisation de centrales nucléaires en cogénération existent ou ont existé dans plusieurs pays de l'est, et des projets d'utilisation de petits réacteurs modulaires pour l'alimentation de réseaux de chaleur sont apparus récemment, par exemple en Finlande. Mais ces techniques sont tributaires de l'existence de besoins de chaleur suffisamment importants et surtout suffisamment réguliers, si bien qu'ils ne parviennent à justifier leur modèle que dans les pays nordiques : la cogénération n'a aucun intérêt dans des régions où la saison de chauffe est inférieure à 6 mois (voire même 7 ou 8). Elle n'apporte donc qu'une petite partie de la solution, la plus grosse part relevant de la réduction de la consommation et du développement massif des énergies renouvelables, du nucléaire et de la capture et séquestration du carbone. Quant à JM Jancovici, pour qui j'ai beaucoup d'estime, je suis d'accord avec lui : étant donnée l'urgence du problème, seule une forte baisse de la consommation (en particulier de la mobilité) peut assurer l'atteinte des objectifs de décarbonation. Mais je crains qu'il n'ait aucune chance d'être entendu sur ce point, sauf par une petite minorité de scientifiques.--Jpjanuel (discuter) 15 mai 2021 à 10:18 (CEST)Répondre
Re-bonjour, j'ai aussi de l'estime pour lui au travers de The Shift Project. On peut faire CEP fossile, CEP fissile (la cogénération nucléaire est possible). Mais je m'intéresse juste aux transports et qu'est-ce que je fais avec ce qu'il reste de Efficacité_énergétique_des_voitures_électriques#Production_d'électricité? J'ai besoin de votre aide, s'il vous plaît. Supprimer, laisser (avec référence à CEP vide maintenant), modifier...
Merci, --JeffMik1 (discuter) 15 mai 2021 à 10:55 (CEST)Répondre
Thermodynamiquement parlant, le concept de CEP fissile a du sens, mais il n'en a pas comme outil d'aide à la décision.
Si on peut utiliser une source d'énergie directement ou sous forme électrique après transformation, le CEP est un outil d'aide à la décision. Si on ne peut pas le faire, utiliser malgré tout cet indicateur peut conduire à des décisions aberrantes.
On aurait pu décider d'utiliser le coefficient de transformation du rayonnement solaire en énergie électrique comme CEP, et s'en servir comme outil décisionnel ; ça n'aurait pas plus de sens à mon avis. À la limite, on pourrait raisonner à partir du CEP du gaz, qui est encore utilisé pour produire de l'électricité et de la chaleur, en observant que pour les besoins d'électricité additionnels c'est le gaz qui est mobilisé (au moins dans certaines régions), mais sans faire référence au CEP du nucléaire.
Ydecreux (discuter) 15 mai 2021 à 11:00 (CEST)Répondre
JeffMik1, après relecture du paragraphe CEP supprimé, je constate qu'il traite surtout de la réglementation française : je propose donc que vous l'insériez dans l'article Réglementation thermique française.--Jpjanuel (discuter) 15 mai 2021 à 19:03 (CEST)Répondre
Merci c'est fait : Réglementation_thermique_française#Coefficient_d'énergie_primaire, j'ai également réécrit : Efficacité énergétique des voitures électriques cordialement, --JeffMik1 (discuter) 16 mai 2021 à 06:05 (CEST)Répondre
Merci. J'ai modifié le premier article à la marge, et le second de façon un peu plus substantielle : l'étude de RTE ne dit pas qu'elle fait abstraction de certains paramètres donc on ne peut pas le dire à sa place à partir d'une autre étude qui ne cite pas la première. Par ailleurs il y avait un contresens à mon avis sur l'étude de Gingko pour l'ADEME. Ydecreux (discuter) 16 mai 2021 à 10:51 (CEST)Répondre

Le secteur du bâtiment me semble sur-représenté modifier

Les biens de consommation manufacturés (et de nos jours le plus souvent importés) ne sont en revanche abordés que très succintements et mériteraient un développement. --Noliscient (discuter) 18 mars 2022 à 17:21 (CET)Répondre

Bonjour Noliscient, avez-vous des sources fiables pour étayer vos impressions et vos suggestions ?--Jpjanuel (discuter) 18 mars 2022 à 19:06 (CET)Répondre
Tard valant mieux que jamais, j'ai rassemblé les quelques éléments qui suivent. La prochaine étape consistera à mettre tout ça en forme dans l'article. Il me manque encore des données précises quant à l'origine de nos biens de consommation manufacturés.
Je perçois trois notions qui se recoupent ou se complètent :
  • l'énergie grise,
  • l'empreinte carbone
  • le bilan carbone.
L'énergie utilisée par l'humanité étant, à ce jour, essentiellement d'origine fossile[1], il semble possible d'amalgamer énergie et carbone, tout au moins en première approximation, ce qui nous donne un apperçu du chemin à parcourir pour atteindre la neutralité carbone.
== Empreinte carbone ==
Cet article de 2010[2] dans The Guardian a constitué en quelque sorte mon introduction à cette problématique. Bien sûr il s'agit d'une spécialisation de la notion plus vaste d'empreinte écologique.
== Bilan carbone ==
Le pape en la matière est bien entendu l'inénarable et indispensable Jean-Marc Jancovici, que l'on entend ici[3] vendre son fond de commerce[4], et que l'on peut aussi lire, sans musique, là[5]. L'idée ici est de considérer les émissions générées par l'activité d'une entreprise, y compris de manière indirecte, par le biais, par exemple, de la sous-traitance.
== Énergie grise ==
Une vue d'ensemble est donnée par cet article[6] d'Uzbeck & Rika, qui donne aussi beaucoup de références. Le magazine Geo a fait un article[7] en 2017. Même TotalEnergies'', ci-devant Total, ci-devant Compagnie française des pétroles, commence à comprendre[8].
== Références ==
  1. (en) « Global primary energy consumption by source », sur Our World in Data (consulté le )
  2. (en) « What's the carbon footprint of … a banana? », sur the Guardian, (consulté le )
  3. « Bilan carbone (feat. Jancovici) », sur Youtube, (consulté le )
  4. « Carbone 4 - Précision et ambition climatique », sur carbone4.com (consulté le )
  5. « Qu’est-ce que le bilan carbone ? – Jean-Marc Jancovici », sur jancovici.com (consulté le )
  6. Greg De Temmerman, « L’énergie grise, dernier impensé de notre consommation énergétique du quotidien », sur usbeketrica.com, (consulté le )
  7. « Énergie grise : l’énergie cachée des produits de tous les jours », sur Geo.fr, (consulté le )
  8. « Qu’est-ce que l’énergie grise ? », sur TotalEnergies (consulté le )
  9. Noliscient (discuter) 8 avril 2022 à 15:21 (CEST)Répondre
    bonjour Noliscient, je n'ai pas le temps de lire tout cela, mais à première vue j'ai l'impression que ce sont surtout des généralités. Mais pourquoi pas ? Je vous mets cependant en garde contre deux sources qui semblent difficilement acceptables : Uzbeck & Rika et Youtube. Bonnes contributions.--Jpjanuel (discuter) 8 avril 2022 à 17:11 (CEST)Répondre
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