Diocèse d'Amiens

juridiction catholique française

Le diocèse d’Amiens (en latin : Dioecesis Ambianensis) est un diocèse de l'Église catholique en France. Gérard Le Stang est l'actuel évêque.

Diocèse d'Amiens
(la) Dioecesis Ambianensis
Image illustrative de l’article Diocèse d'Amiens
Cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
Informations générales
Pays France
Église catholique
Rite liturgique romain
Type de juridiction diocèse
Création fin du IIIe siècle
Affiliation Église catholique en France
Province ecclésiastique Reims
Siège Évêché d'Amiens

Maison diocésaine Saint François de Sales 384 rue Saint Fuscien 80030 Amiens cedex 1

Diocèses suffragants aucun
Conférence des évêques Conférence des évêques de France
Titulaire actuel Gérard Le Stang
Langue(s) liturgique(s) français
Calendrier grégorien
Territoire département de la Somme
Superficie 6 170,1 km2
Population totale 573 651 (2012)
Site web site officiel
Image illustrative de l’article Diocèse d'Amiens
Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Histoire

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Fondation et développement

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Diocèse d'Amiens d'avant 1789.

Selon la tradition catholique, le diocèse d'Amiens a été fondé par saint Firmin, chrétien d'Hispanie qui aurait été exécuté par les Romains[1]. Il est le patron du diocèse[2].

Érigé au cours du IVe siècle comme évêché dont le siège est situé à Amiens, chef-lieu de cité, le diocèse couvre le territoire de la civitas des Ambiens[3]. C'est un des diocèses historiques de Picardie. L'installation de chrétiens dans la région d'Amiens est précoce : des inscriptions paléochrétiennes ont été découvertes dans le cimetière Saint-Acheul. La mémoire de cette implantation a été conservée et le cimetière est considéré, dès le Xe ou le XIe siècle, comme le berceau mythique de la communauté chrétienne dans la région[4].

Les archives épiscopales ayant été détruites par les Normands lors des nombreux raids qu'ils mènent à Amiens au cours de la deuxième moitié du IXe siècle, il est difficile de retracer l'histoire des débuts du diocèse à partir des seules sources écrites. Une charte de révèle l'existence à Amiens d'un ensemble épiscopal composé d'au moins deux églises à l'angle nord-est de la ville fortifiée, retranchée, depuis la fin du IIIe siècle, ou le début du IVe siècle, derrière une enceinte fortifiée d'environ 20 hectares[4]. Placées sous le vocable de la Vierge et de saint Firmin, ces édifices religieux sont, selon Didier Bayard, construits sur l'emplacement de la cathédrale actuelle. En effet, des fouilles archéologiques ont mis au jour des inscriptions funéraires des VIIe et VIIIe siècles au sud de la cathédrale, rue Cormont, et à l'ouest, sous le parvis. En outre, Didier Bayard rejette la tradition, formée au VIIIe ou IXe siècle, selon laquelle la première église amiénoise se trouve dans le cimetière Saint-Acheul où serait enterré saint Firmin. D'autres bâtiments, situés au nord-est du castrum, complètent l'ensemble épiscopal : un Hôtel-Dieu, fondé au XIe siècle, et un palais épiscopal. D'après Didier Bayard, le groupe épiscopal fait l'objet de travaux importants au cours du VIe siècle[5].

De 1790 à 1801, Amiens fut le siège épiscopal du diocèse de la Somme, un des quatre-vingt-trois diocèses de l'Église constitutionnelle créés par la constitution civile du clergé.

Ère contemporaine

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Création de l'association diocésaine

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Suite à la promulgation en 1905 de la loi de séparation des Églises et de l'État, les établissements publics du culte, structures de droit public chargés de la gestion des lieux de culte, sont supprimés au profit des associations cultuelles, qui relèvent de la loi de 1901 sur les associations. Comme l'ensemble des diocèses de France, Amiens refuse de se constituer en association cultuelle, ouvrant une période d'insécurité juridique pour l'Église catholique en France[6]. Selon Philippe Portier, ce refus s'explique par deux raisons : il est « théologiquement inconcevable pour le pape que l’Église perde son statut de droit public et soit ainsi dissociée de l’État ». En outre, elle juge que les dispositions de la loi ne garantissent pas l'organisation hiérarchique de l'institution, craignant notamment que les laïcs ne profitent du flou de l'article 4 sur l'organisation des associations cultuelles pour constituer des structures parallèles[6], et prendre le pouvoir[7].

La reprise du dialogue entre la République française et le Saint-Siège à partir de 1920, initie un échange de lettres entre Raymond Poincaré, président du Conseil, et Bonaventura Cerretti, nonce apostolique à Paris, au sujet des associations cultuelles. Ces discussions aboutissent en 1924 à la conclusion des accords Poincaré-Cerretti, qui permettent la création des associations diocésaines, reconnaissant que les évêques sont à la tête de ces structures[6]. Dans le sillage de ces accords, le diocèse d'Amiens met en place en décembre 1924 une association diocésaine chargée de « subvenir aux frais et à l'entretien du culte catholique »[8].

Crise des vocations

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Comme dans d'autres diocèses de France, les recrutements sacerdotaux se tarissent à partir des années 1960[9]. En mai 1961, l'évêque d'Amiens, René-Louis Stourm supprime la messe dominicale dans 108 églises rurales, afin de réaffecter les prêtres du diocèse dans les paroisses urbaines et dans les aumôneries de collèges et de lycées[10]. L'année suivante, René-Louis Stourm annonce la fermeture du grand séminaire d'Amiens pour octobre 1962 : les 15 séminaristes terminent leurs études au grand séminaire de Soissons. Dix ans auparavant, le séminaire accueillait 60 séminaristes[11].

Pour faire face au manque de prêtres, le diocèse favorise depuis les années 2000 la participation des laïcs à l'exercice de la charge pastorale. En 2008, il met en place des équipes de conduite pastorale (ECP), constituées de cinq laïcs élus pour trois ans par l'assemblée paroissiale lors d'un vote à bulletins secrets. Ils partagent avec le curé la charge pastorale de la paroisse[12], autour de cinq missions : « annoncer, célébrer, servir, gérer les deniers ou coordonner l'équipe »[13]. En 2014, le diocèse compte 35 prêtres en activité, dont cinq prêtres coréens et trois prêtres africains, pour 500 000 habitants[13]. Sept ans plus tard, le diocèse dénombre 43 prêtres en activité, dont 22 étrangers[14], 18 diacres et quatre séminaristes[15].

Nouvelle évangélisation

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Sous l'impulsion de l'association Chrétiens-Médias Somme, le diocèse d'Amiens investit le web en 1999 en créant un site internet[16]. Le site, hébergé sur le domaine de la Conférence des évêques de France, est mis en ligne le 21 mai 1999, lors du week-end de la Pentecôte[17]. Le mouvement est général au sein de l’Église catholique en France : entre 1996 et 2001, 90 des 95 diocèses français se dotent d'un site internet[18].

En mars 2015, le diocèse d'Amiens inaugure un nouveau site internet, qui n'est plus hébergé par la Conférence des évêques de France. Le diocèse dispose également des comptes institutionnels sur différents réseaux sociaux comme Twitter, Facebook et YouTube[19].

Synode de 2018

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En 2017, Olivier Leborgne convoque un synode diocésain. Porté par 650 groupes de réflexion, il réunit les fidèles baptisés de la Somme. En avril 2018, ils soumettent 630 propositions à l'assemblée synodale[20]. Les décrets synodaux sont publiés en septembre 2018 dans la lettre pastorale intitulée « A Dieu tout est possible »[21],[15]. Parmi les 12 propositions retenues, une école diocésaine pour servir l'évangélisation, animée par une équipe de laïcs itinérants, propose aux communautés chrétiennes qui le demandent de les accompagner à élaborer leur projet à vocation missionnaire[14].

Pandémie de Covid-19

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Dès le début du premier confinement, le diocèse d'Amiens met en place une cellule d'écoute à destination des personnes isolées, chrétiennes ou non, animée par une équipe d'une quarantaine de bénévoles. Toutefois, mal connue, elle ne reçoit qu'une dizaine d'appels par semaine entre mars et avril 2020[22].

En conséquence du confinement, le diocèse d'Amiens voit en 2020 ses recettes diminuer de près de 40 % par rapport à l'année précédente, ce qui représente une perte de près de 500 000 euros. En effet, avec la fermeture des églises, le diocèse est privé des revenus de la quête, du casuel et des offrandes de messe[23], ceux-ci représentant respectivement 23 %, 11 % et 7 % des ressources d'un diocèse en France[24].

Nouvelle trame paroissiale

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Au terme de l'assemblée diocésaine d'avril 2024, l'évêque d'Amiens annonce la réorganisation des paroisses du diocèse autour de six champs missionnaires, remplaçant les 14 secteurs paroissiaux qui faisaient office de doyennés. La réforme entre en vigueur en septembre 2024[25],[26].

Territoire

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Jusqu'au début du XIXe siècle, le diocèse d'Amiens recouvre les limites géographiques de l'ancienne cité des Ambiens au sein de la province de Gaule Belgique. Il confine au nord avec le diocèse de Boulogne, au nord-est avec le diocèse d'Arras, à l'est avec le diocèse de Noyon, et au sud avec les diocèses de Beauvais et de Rouen. Depuis le Xe siècle au moins[27],[N 1], le diocèse d'Amiens est divisé en deux archidiaconés, ceux d'Amiens et du Ponthieu, respectivement subdivisés en 13 et 8 doyennés. Selon Bernard Guillemain, le diocèse compte au XIVe siècle 750 paroisses[N 2], 27 personnats, 283 chapellenies, une vingtaine d'abbayes d'hommes, six de femmes et 57 prieurés. En 1730, le diocèse compte 778 paroisses[29]. Ce territoire évolue très peu au cours du temps.

En 1789, le diocèse couvre l'Amiénois, le Ponthieu et le Vimeu, trois pays traditionnels de Haute-Picardie. A la Révolution, le diocèse perd une partie de son territoire au nord, enclavée entre la Canche et l'Authie, au profit du diocèse d'Arras[30], mais il récupère le quart nord-ouest du diocèse de Noyon[31].

Par la bulle du 29 novembre 1801, le pape Pie VII supprime les 135 sièges épiscopaux situés en France avant 1789[32]. Dissous, le diocèse d'Amiens est recréé par la loi sur l'organisation des cultes du 8 avril 1802[33], et ses limites géographiques, modifiées. En plus du département de la Somme, le diocèse couvre le territoire des anciens diocèses de Beauvais et de Noyon. Jusque-là suffragant de l'archidiocèse métropolitain de Reims[34], Amiens devient suffragant de la métropole de Paris[35]. Par la bulle pontificale Paternae Caritatis du 6 octobre 1822, rendue exécutoire par l'ordonnance royale du 31 octobre suivant, le pape Pie VII rétablit le siège épiscopal de Beauvais pour le département de l'Oise. Le diocèse d'Amiens ne couvre plus que le département de la Somme, et redevient suffragant de l'archidiocèse de Reims[36].

Le diocèse relève de la province ecclésiastique de Reims qui couvre les régions Champagne-Ardenne et Picardie.

Organisation

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Sur le plan canonique

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En tant qu'évêché, le diocèse d'Amiens est défini par le Code de droit canonique comme l'ensemble des catholiques de la Somme, gouverné par un évêque, en collaboration avec le presbyterium[37],[38].

L'évêque d'Amiens est assisté dans son gouvernement par au moins deux conseils obligatoires : le conseil presbytéral, qui représente l'ensemble des prêtres du diocèse[39], et le conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques, composé d'au moins trois fidèles, nommés par l'évêque pour un mandat de cinq ans. Ces derniers aident l'évêque dans la gestion des affaires financières et des biens du diocèse[40],[41],[42].

Le diocèse d'Amiens compte également plusieurs conseils, considérés comme facultatifs par le Code de droit canonique : le conseil épiscopal, constitué des vicaires généraux, des vicaires épiscopaux et des responsables des services diocésains[38], le collège des consulteurs, composés de membres choisis parmi le conseil presbytéral[43],[41], le conseil pastoral, réunissant au moins une fois par an clercs, religieux et laïcs « spécialement choisis » par l'évêque[44],[41], et enfin, le conseil diocésain de la vie religieuse[42]. Toutefois, le rôle des conseils de l'évêque est purement consultatif, celui-ci étant libre de ses décisions[41].

Sur le plan civil

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En droit français, l'association diocésaine, association cultuelle dont l'objet exclusif est de subvenir aux frais et à l'entretien du culte, est le support juridique du diocèse. L'évêque est le président de droit du conseil d'administration de l'association[45]. Pour l'administration de leurs biens, les diocèses ont également recours aux sociétés civiles immobilières[46]. Le diocèse d'Amiens créé ainsi la SCI diocésaine Jean XXIII en 2002[47]. Bien qu'elles jouissent d'une reconnaissance canonique, les paroisses ne disposent pas de personnalité juridique civile, étant simplement considérées comme des établissements particuliers du diocèse. Pour conserver des biens n'entrant pas dans l'objet statutaire de l'association diocésaine[N 3], les paroisses se constituent habituellement en association loi 1901[48].

Finances

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En raison de la diminution du nombre des fidèles, les ressources du diocèse sont de plus en plus fragiles. Dans les années 2000, le diocèse rationalise ses dépenses et cherche de nouvelles recettes pour maintenir l'équilibre budgétaire. Il mène en particulier une politique active en matière de communication[N 4] et parvient en six ans, entre 2005 et 2011, à augmenter le montant du denier du culte de 30 %. En parallèle, le diocèse vise à réduire sa dépendance aux revenus des legs pour boucler le budget à l'équilibre[50]. En effet, comme beaucoup d'autres diocèses en France[51], Amiens est régulièrement en déficit de fonctionnement. Ainsi, entre 2013 et 2023, l'association diocésaine d'Amiens présente à neuf reprises un résultat d'exploitation négatif, parvenant à conserver un résultat net positif grâce aux produits financiers et aux produits exceptionnels comme les legs[52],[51].

Résultat d'exploitation et résultat net de l'association diocésaine d'Amiens entre 2013 et 2023
En euros 2013[53] 2014[54] 2015[55] 2016[56] 2017[57] 2018[58] 2019[59] 2020[59] 2021[60] 2022[61] 2023[62]
Résultat d'exploitation (€) −954 296 −768 253 −691 517 −1 093 940 −937 939 −864 960 −943 847 48 850 −314 502 220 636 −251 863
Résultat net (€) 1 789 284 503 344 225 229 −169 863 716 865 61 605 57 307 575 992 −328 196 196 833 364 193

Patrimoine

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Le patrimoine du diocèse comprend l'ensemble des biens mobiliers et immobiliers destinés à lui fournir les moyens nécessaires à la poursuite de son activité[63],[48]. Le patrimoine immobilier des diocèses est de trois types : les biens à usage cultuel, les églises construites après 1905, les biens à usage pastoral, les presbytères, les salles de réunions ou les locaux à usage culturel, et les biens à usage locatif[64]. Un diocèse n'a pas vocation à conserver un bien qui n'est plus utile à l'accomplissement de sa mission[48]. Ainsi en 2011, les revenus locatifs ne représentent en moyenne que 3% des ressources des diocèses, soit 23 millions d'euros[64].

Dans un inventaire réalisé en 2002 par la région Picardie, Isabelle Barbedor relève 67 églises, dont 20 bâtiments détruits, sur le territoire de la communauté d’agglomération Amiens Métropole. Au sein du corpus étudié, sept églises ont été construites au XXe siècle et sont donc la propriété du diocèse d'Amiens[65].

Cathédrale et basiliques

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La cathédrale Notre-Dame d'Amiens est l'église cathédrale du diocèse d'Amiens. Elle est une basilique mineure.

L'autre basilique mineure du diocèse est la basilique Notre-Dame de Brebières à Albert.

Maison Saint François de Sales

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La maison Saint François de Sales est la fusion de l'évêché, du centre diocésain et du centre spirituel Saint-François-de-Sales dans l'ancien monastère de la visitation d'Amiens, ce projet est lancé par Jean-Luc Bouilleret puis Olivier Leborgne pose la première pierre en 2014[66].

Évêques

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Évêques d'Amiens

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Évêques originaires du diocèse d’Amiens

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Notes et références

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  1. Les deux archidiaconés sont mentionnés pour la première fois dans une charte de donation de , qui acte une transaction entre Gautier Ier de Vexin, comte d'Amiens, et l'abbaye de Corbie[27].
  2. S'appuyant sur le pouillé de 1301, l'historien local François-Irénée Darsy en relève 741[28].
  3. Selon l'article 3 des statuts-types des associations diocésaines, seuls les salles de catéchisme et d'aumôneries, les salles paroissiales et les maisons de retraite de prêtres entrent dans l'objet statutaire de l'association diocésaine[48].
  4. En 2010, le diocèse d'Amiens dépense 40 000 euros pour la campagne pour le denier de l’Église[49].

Références

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  1. Saint Firmin, évêque d'Amiens (IVe siècle), Nominis.
  2. Les saints patrons de nos diocèses, Église catholique en France.
  3. Bayard 1999, p. 199.
  4. a et b Bayard 1999, p. 201.
  5. Bayard 1999, p. 202.
  6. a b et c Alix Champlon, « Philippe Portier : "La laïcité française est loin de s’être construite d’un bloc" », La Croix,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  7. Nicolas Senèze, « Les associations diocésaines, clé des relations Eglise-Etat », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Association diocésaine d'Amiens », sur Journal officiel de la République française, (consulté le ).
  9. Nicolas de Bremond d’Ars, « "La crise des vocations révèle un appel à entrer dans une nouvelle vision de la vie de l’Église" », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Un exemple spectaculaire de regroupement des petites paroisses dans le diocèse d'Amiens », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  11. René-Louis Stourm, « Sur la fermeture du grand séminaire » (lettre pastorale), Le Dimanche, semaine religieuse du diocèse d'Amiens, no 4016,‎ .
  12. Anne-Bénédicte Hoffner, « La responsabilité pastorale accordée à des laïcs », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b Samuel Lieven, « L’esprit d’innovation des laïcs de la Somme », La Croix,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  14. a et b Malo Tresca, « L’Église de la Somme, au plus près des fragilités », La Croix,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  15. a et b « Ordination épiscopale de Mgr Le Stang, évêque d'Amiens, ce jeudi 13 mai », sur KTO, (consulté le ).
  16. Marie Campagne, « Bientôt le diocèse sur le Web », Le Dimanche, semaine religieuse du diocèse d'Amiens, no 9,‎ , p. 21.
  17. Gabriel Campagne, « www.cef.fr/amiens en Somme », Le Dimanche, semaine religieuse du diocèse d'Amiens, no 10,‎ , p. 21.
  18. Pierre Compagnon, « Site internet diocésain : un outil à favoriser », Voix du Jura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Anne-Claire Simpson, « Un site d’accueil et de partage pour le diocèse d’Amiens », sur Église catholique en France, (consulté le ).
  20. Hajera Mohammad, « Des milliers de fidèles célèbrent la Saint-Firmin à la cathédrale d'Amiens », sur Ici Picardie, (consulté le ).
  21. Olivier Leborgne, « A Dieu, tout est possible » [PDF] (décrets synodaux et lettre pastorale), sur Diocèse d'Amiens, (consulté le ).
  22. Marc Bertrand, « La cellule d'écoute ouverte au diocèse d'Amiens pour le confinement attend "plus d'appels le jour de Pâques" », sur Ici Picardie, (consulté le ).
  23. François Sauvestre, « A cause du confinement, le diocèse d'Amiens a perdu 40% de ses recettes depuis mars », sur Ici Picardie, (consulté le ).
  24. « Quelles sont les cinq principales ressources de l’Église catholique ? », sur Église catholique en France (consulté le ).
  25. Armand Prin, « Somme : l’abbé Guillaume Lefort quittera cet été Moreuil et le Père Louis-Pasteur Faye, Montdidier », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Des mouvements dans les paroisses de Haute Somme : un nouveau découpage et de nouveaux prêtres », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  27. a et b Darsy 1869, p. XIII.
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  29. Bernard Guillemain, « Notes sur les relations de la Papauté d'Avignon avec le diocèse d'Amiens », Revue du Nord, vol. 34, no 133,‎ , p. 38 (lire en ligne).
  30. Yves-Marie Hilaire, « Les missions intérieures face à la déchristianisation pendant la seconde moitié du XIXe siècle dans la région du Nord », Revue du Nord, no 180,‎ , p. 58 (DOI 10.3406/rnord.1964.2487, lire en ligne).
  31. Becquet 1976, p. 10.
  32. Arnaud Decroix, « Un coup de force dans l'église : le bref Tam multa (15 août 1801) », dans Marie-Bernadette Bruguière, Prendre le pouvoir : force et légitimité, Presses de l'Université Toulouse Capitole, (DOI 10.4000/books.putc.12694, lire en ligne), § 12 - 14.
  33. « Loi relative à l'organisation des Cultes », Bulletin des lois de la République française, no 172,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
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  35. « Arrêté qui ordonne la publication d'une Bulle contenant la nouvelle circonscription des Diocèses français », Bulletin des lois de la République française, no 218,‎ , p. 778, 797 (lire en ligne, consulté le ).
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  37. Code de droit canonique de 1983, canon 369.
  38. a et b Louis Manaranche, « Le diocèse », La Croix,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  39. Code de droit canonique de 1983, canon 495-501.
  40. Code de droit canonique de 1983, canon 492.
  41. a b c et d Florence Chatel, « À quoi servent les conseils de l’évêque ? », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  43. Code de droit canonique de 1983, canon 502.
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  45. Ann-Sophie de Jotemps, « Quel est le pouvoir d'un évêque ? », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Eric Tréguier, « Pédocriminalité dans l’Église : enquête sur le patrimoine immobilier caché du diocèse de Paris », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  49. Martine de Sauto, « Les campagnes pour le denier de l’Église changent de ton », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Isabelle de Gaulmyn, « Les gestionnaires de l’Église doivent accomplir des "miracles" », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  58. Association diocésaine d'Amiens, « Comptes annuels 2018 », sur Journal officiel de la République française, (consulté le ).
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  60. Association diocésaine d'Amiens, « Comptes annuels 2021 », sur Journal officiel de la République française, (consulté le ).
  61. Association diocésaine d'Amiens, « Comptes annuels 2022 », sur Journal officiel de la République française, (consulté le ).
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  63. Code de droit canonique de 1983, canon 1254.
  64. a et b « Le patrimoine immobilier des diocèses », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  66. « Maison St François de Sales »

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Didier Bayard, « Amiens », Revue archéologique de Picardie, no 16,‎ , p. 199-214 (DOI 10.3406/pica.1999.2064, lire en ligne).
  • Jean Becquet, « Abbayes et prieurés : Diocèse d'Amiens (Province de Reims) », Revue Mabillon, Abbaye Saint-Martin de Ligugé, no 263,‎ , p. 1-16 (lire en ligne).
  • François-Irénée Darsy, Bénéfices de l’Église d'Amiens ou État général des biens, revenus, et charges du clergé du diocèse d'Amiens en 1730, t. 1, Amiens, , LXVI-510 p. (lire en ligne).
  • François-Irénée Darsy, Le clergé de l’Église d'Amiens en 1789, Amiens, Yvert et Tellier, , 399 p. (lire en ligne).
  • Pierre Desportes et Hélène Millet, Fasti Ecclesiae Gallicanae : Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines de France de 1200 à 1500, vol. 1 : Diocèse d'Amiens, Turnhout, Brepols, , 272 p. (ISBN 978-2-503-50447-6).
  • Hélène Millet, « L'élaboration de fastes pour l’Église de France : l'exemple d'Amiens », dans Le clerc séculier au Moyen-Âge, vol. 22 : Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, Amiens, (DOI 10.3406/shmes.1991.1597, lire en ligne), p. 151-179.
  • Saint-Siège (trad. Société internationale de droit canonique et de législations religieuses comparées), « Codex Iuris Canonici » [« Code de droit canonique »] (Code juridique), sur Vatican, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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