Delage D8

automobile

La Delage D8 ou Delage Type D8 (variante 8 cylindres des Delage D4 et Delage D6) est une voiture de prestige du constructeur automobile français Delage, fabriquée entre 1929 et 1939 par Delage (puis Delahaye à partir de 1935)[1].

Delage D8
Delage D8
Delage D8-120 S coach Aérosport Letourneur & Marchand (1937)

Marque Delage-Delahaye
Années de production 1929 - 1939
Classe Prestige
Usine(s) d’assemblage Delage Courbevoie, puis Delahaye Paris 13e
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) 8 cylindres en ligne
Position du moteur Longitudinal avant
Cylindrée 2 668 à 4 750 cm3
Puissance maximale 145 ch
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses 4 rapports
Masse et performances
Masse à vide 1 800 kg
Vitesse maximale 160 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Multiples
Suspensions Ressorts à lames
Freins A tambour sur quatre roues
Chronologie des modèles

Historique

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Delage est une des marques de voitures françaises les plus prestigieuses d'entre-deux-guerres, entre autres champion du monde des constructeurs 1927 avec ses Delage 15 S8 de Grand Prix à moteurs 8 cylindres conçus par Albert Lory (1926-27).

La Delage D8 (à moteur 8 cylindres en ligne, 16 soupapes, de 4 L)[2] est présentée au salon automobile de Paris 1929 (quelques jours avant le krach de 1929 et début de la Grande Dépression) pour succéder, avec les Delage D6, aux Delage DI, Delage D4, Delage GLS[3] et Delage DM à moteurs 6 cylindres, et pour rivaliser avec Hispano-Suiza, Bentley, Packard Eight, Duesenberg J, et autres Bugatti 8 cylindres de prestige de l'époque...

  • 1929 : D8 (moteur 8 cylindres 4 L - 4061 cm³)
  • 1932 : D8-S (coupé sport Speedster) et SS de 145 ch, pour 160 km/h
  • 1933 : D8-15 (15 chevaux fiscaux, avec cylindrée réduite à 2,7 L - 2668 cm³)
  • 1934 : D8-85 et D8-105 (avec cylindrées de 2,7 et 3,6 L)

La Grande Dépression contraint Louis Delâge à fermer ses usines de Courbevoie en avril 1935, et à revendre sa marque à son principal concurrent Delahaye[4], dont il devient filiale des modèles haut de gamme, avec ses Delage D8-100 (de 4,3 L) et D8-120 (de 4,7 L pour 160 Km/h)[5],[6]. La production des Delage est transférée à l'usine Delahaye rue Pirandello du 13e arrondissement de Paris (ou sont entre autres produites les Delahaye Type 135 à moteur 6 cylindres). La production est arrêtée en 1939 à la suite de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale et à la réquisition des usines Delahaye pour l'effort de guerre (quelques derniers châssis-moteurs fabriqués avant guerre ne sont carrossés qu'après la Libération de la France de 1944-45).

 
8 cylindres en ligne D8

Motorisation

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Le moteur 8 cylindres en ligne de 4 L (4061 cm³) d'origine est décliné du moteur 8 cylindres des Delage 15 S8 de Grand Prix, victorieuses du champion du monde des constructeurs 1927, et nombreux Grands Prix automobiles de la saison 1927, pour des puissances de 80 à 145 ch, pour près de 160 km/h de vitesse de pointe.

Carrosseries

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Les châssis-moteurs Delage sont carrossés par les plus prestigieux carrossiers français indépendants de l’époque, dont Letourneur & Marchand, Henri Chapron, Jacques Saoutchik, Figoni & Falaschi, Marcel Pourtout, De Villars, Fernandez & Darrin...

Modèles

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D8 roadster Henri Chapron (1931)
  • Delage D8 (1929-1934) (105 ch - 4 L - 4061 cm³)
  • D8 S (sport) 120 ch et D8 SS 145 ch (double carburateur)
  • Delage D8-15 (1933-34) (80 ch - 2668 cm³)
  • Delage D8-85 (1934-35) (85 ch - 3570 cm³)
  • Delage D8-105 (1934-35) (105 ch)
  • Delage D8-100 (1936-40) (100 ch - 4,3 L)
  • Delage D8-120 (1937-40) (120 ch - 4,7 L)

Au cinéma

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Bibliographie

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  • 2005 : Delage. La belle voiture française, par Daniel Cabart et Claude Rouxel, éditions E.T.A.I. (ISBN 2-7268-9432-1)

Notes et références

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  1. « Delage, le luxe sinon rien », sur www.gazoline.net (consulté le )
  2. « Delage D8 », sur www.osenat.com (consulté le )
  3. « Delage D8 », sur www.artcurial.com (consulté le )
  4. « Delage D8-120 », sur www.stubs-auto.fr (consulté le )
  5. « Fiche technique Delage D8 », sur www.autotitre.com (consulté le )
  6. « Delage D8-120 », sur www.montesquieuvolvestre.com (consulté le )
  7. [vidéo] « Un American in Paris - Bande annonce (1951) », sur YouTube

Voir aussi

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Lien externe

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