Courant (Charente-Maritime)

commune française du département de la Charente-Maritime

Courant est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Courant
Courant (Charente-Maritime)
La mairie (à droite) et le chevet de l'église Saint-Martin (à gauche).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Roland Nazet
2020-2026
Code postal 17330
Code commune 17124
Démographie
Gentilé Courantais
Population
municipale
440 hab. (2021 en évolution de +10 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 35″ nord, 0° 34′ 21″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 99 m
Superficie 15,46 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Courant
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Courant
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Courant
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Courant

Ses habitants sont appelés les Courantais[1].

Géographie

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Communes limitrophes

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Courant est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (1,9 %), prairies (0,9 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Courant est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Trézence. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010[10],[8].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Courant.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 229 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 227 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

Toponymie

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Le toponyme Courant pourrait provenir d'un nom de propriétaire gallo-romain comme Corius, auquel aurait été apposé le suffixe -acum, qui a évolué dans la forme -ant.

Le toponyme Ligueuil proviendrait du gaulois luc (bois) et du suffixe -ialo (clairière), soit la "clairière dans les bois"[15].

Histoire

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Selon la légende, sainte Radegonde, en proie à une grande soif, serait passée à Courant et aurait fait jaillir plusieurs sources bénéficiant de vertus curatives.

L'ordonnance du a intégré la commune de Ligueuil à celle de Courant.

Lieux et monuments

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Église Saint-Martin

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L'église Saint-Martin se dresse au cœur du bourg de Courant. Construite au XIIe siècle, elle dépend alors de la commanderie templière des Épeaux, à Meursac, près de Royan. Très endommagée pendant la guerre de Cent Ans puis pendant les Guerres de Religion, elle connaît des campagnes de reconstruction au XVe siècle puis au XVIIe siècle. Fort modeste par ses dimensions, elle se limite à une nef unique cantonnée de contreforts et éclairée par des baies en plein cintre romanes. La façade, désormais aveugle, est sommée d’un campanile abritant une cloche portant la date de 1606. Au dessus du portail subsiste une inscription devenue illisible.

Église Saint-Saturnin

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L'église Saint-Saturnin est l'ancienne église paroissiale de Ligueuil, commune absorbée par Courant en 1825. Construite au XIIe siècle, elle est placée à cette époque sous la protection des seigneurs de Saint-Martin-de-la-Coudre. Elle partage en grande partie le destin de l’église de Courant et de plusieurs églises voisines lors de la guerre de Cent Ans et les Guerres de Religion, périodes durant lesquelles elle est particulièrement éprouvée. D’importants travaux sont menés au cours du XIXe siècle. Petite église rurale, modeste par ses dimensions, elle forme une nef unique autrefois éclairée par de petites baies romanes aujourd’hui bouchées, à laquelle on accède par un portail en arc brisé moderne percé dans le mur sud. Comme à Courant, la façade se prolonge par un campanile. En 2016, faute de moyens pour effectuer des travaux de restauration, le conseil municipal, « après avoir pris le temps de la réflexion et l’avis de personnes respectables et publiques (…) opte pour sa démolition », provoquant la mobilisation d'une partie des habitants, qui envisagent la constitution d'une association pour la sauvegarde de l'édifice[16]. amisdeleglisesaintsaturnindeligueuil17@e-monsite.com

Chapelle Sainte-Radegonde

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La chapelle Sainte-Radegonde s'élève à l'endroit où sainte Radegonde, fuyant son époux Clotaire Ier, se serait arrêtée afin de se reposer avec son escorte. L’édifice actuel date en partie du XIIe siècle. La façade et le clocher, caractéristiques du style néo-gothique, datent du XIXe siècle. La chapelle a longtemps été marquée par un important pèlerinage, et plusieurs milliers de fidèles venaient s’y recueillir chaque , jour de la fête patronale, après un arrêt aux trois fontaines réputées miraculeuses.

Administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 En cours Roland Nazet DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 440 habitants[Note 2], en évolution de +10 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200295349331652641633657663
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
662703718715719668575541544
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
532525515482508480450501464
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
438423349329294277337353397
2018 2021 - - - - - - -
421440-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  4. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Courant », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Courant », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. Roger Brunet, Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France: Les noms de lieux de la France, CNRS Editions, (ISBN 978-2-271-09278-6, lire en ligne)
  16. Courant-Ligueuil - Ces églises qu'on abat, article de L'Hebdo de Charente-Maritime, 3 août 2016
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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