Cathédrale Saint-Jérôme de Saint-Jérôme

cathédrale du diocèse catholique de Saint-Jérôme

Cathédrale Saint-Jérôme
Image illustrative de l’article Cathédrale Saint-Jérôme de Saint-Jérôme
La cathédrale Saint-Jérôme en 2007
Présentation
Dédicataire Saint Jérôme
Début de la construction 1897
Fin des travaux 1900
Protection Monument historique cité (1999)
Monument historique cité (2005)
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Municipalité régionale de comté La Rivière-du-Nord
Ville Saint-Jérôme
Coordonnées 45° 46′ 41″ nord, 74° 00′ 09″ ouest
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Cathédrale Saint-Jérôme
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Cathédrale Saint-Jérôme

La cathédrale Saint-Jérôme est une église catholique latine située à Saint-Jérôme, au Québec (Canada). Il s'agit de la cathédrale du diocèse de Saint-Jérôme–Mont-Laurier. Elle a été construite de 1897 à 1900 pour remplacer une plus petite église située à proximité. En 1999 et 2005, elle a été citée comme monument historique par la Ville de Saint-Jérôme. La cathédrale comprend un musée honorant le curé Labelle et l'histoire du diocèse ainsi qu'un sanctuaire dédié à la Vierge Marie.

Description modifier

 
Façade de la cathédrale Saint-Jérôme en 2018

La cathédrale Saint-Jérôme est une église catholique sise au 355, rue Saint-Georges à Saint-Jérôme, au Québec[1],[2].

L'extérieur de cette cathédrale est majoritairement en pierre de taille lisse et à bossage et le toit est en tôle posée à la canadienne[3]. Cette église de style éclectique est très grande, elle mesure 24,6 m de haut, 76,9 m de long et 30,7 m de large[2]. Elle comprend un grand narthex situé en dessous des orgues Casavant et une rosace située près du jubé qui s'harmonise avec les vitraux fabriqués en France. Delphis-Adolphe Beaulieu a créé les verrières groupées en triptyques et coulées dans le plomb. Elles représentent des scènes de l'Évangile[4].

Depuis quelques années, la cathédrale possède un musée honorant le curé Labelle et l'histoire diocésaine. Un sanctuaire est dédié à la Vierge Marie et les restes du premier évêque ont été ramenés dans un tombeau.

Le presbytère est relié à la cathédrale et il est mis à disposition des membres du clergé du diocèse[1]. En 1954, on procède à son agrandissement pour mieux répondre à sa nouvelle vocation en tant que centre administratif du diocèse Saint-Jérôme–Mont-Laurier[5].

Histoire modifier

La paroisse a été érigée canoniquement en 1834[1]. L'église actuelle a été construite de 1897 à 1900 pour remplacer une plus petite église située à proximité[1],[2]. Elle a été consacrée le [1]. Effectivement, elle n’était plus adaptée aux besoins des fidèles en raison de la colonisation massive vers le nord, due à la création de l’Industrie Rolland[3]. Les plans sont assignés à l’architecte montréalais Casimir Saint-Jean pour la construction de la cathédrale qui sera de style romano-byzantin[5]. Le 22 janvier 1900, le curé Lafortune célèbre une première cérémonie liturgique dans cette église[6]. Les 401 bancs ont été vendus au prix moyen de 9 $ chacun, donc la fabrique a réalisé un profit de 4 000 $[4].

D’importants travaux sont entrepris de 1923 à 1925, car l’église présente des signes d’usure perçus comme dangereux[5]. Il y a un manque de ventilation dans les combles et certaines pièces de la charpente sont endommagées[5]. C’est Joseph-Égide-Césaire Daoust qui a dessiné les nouveaux plans de ce lieu de culte, qui ont ensuite été mis en œuvre par Charles Larin[7]. Ces travaux de rénovations changent de façon considérable l’intérieur et l’extérieur de l’église. Elle témoigne de l’influence de l’architecture éclectique au tournant du 19e jusqu’à la fin du 20e siècle[7]. En ce qui concerne la façade, un toit est bâti au-dessus de l’entrée principale, la coupole extérieure est retirée et trois clochers de style art déco sont installés[3]. À l’intérieur, la voûte est abaissée de plusieurs pieds, la rosace est modifiée, des verrières sont ajoutées, le revêtement du plancher est remplacé par du terrazzo et les murs sont refaits puis peints en blanc et or[3]. La restauration de l’église entraîne une dette importante qui va être contestée par les paroissiens[5]. Le curé Brosseau, instigateur de ce projet de rénovation, arrive à rembourser une partie de la dette avec le drame de La Passion, une pièce de théâtre qui fut présentée de 1925 à 1928[6]. À l’époque, l’Église assurait son financement avec la dîme, chaque paroissien avait l’obligation de verser 10 % de son salaire à l’Église. Il y avait également les dons; les membres de l’église pouvaient faire des donations lors des cérémonies liturgiques.

La cathédrale constitue un point de repère pour les catholiques de Saint-Jérôme. C’est un endroit pour se ressourcer, aller écouter la messe, admirer les 14 vitraux dans la nef et les 21 groupes de trois verrières dans la voûte[6]. Ce lieu de culte de tradition catholique est utilisé pour des célébrations spéciales et des cérémonies liturgiques.

En 1908, un chemin de croix est ajouté à l'église. Le , le diocèse de Saint-Jérôme est érigé[8],[9]. Le 5 juillet suivant, Émilien Frenette fut nommé comme premier évêque et il choisit l'église Saint-Jérôme comme cathédrale[8],[9],[10].

Depuis le concile Vatican II tenu dans les années 1960, des réaménagements ont été apportés à certaines parties de la cathédrale comme l'ambon, l'autel le baptistère et la cathèdre.

En 1999 et en 2005, la cathédrale Saint-Jérôme a été citée monument historique par la Ville de Saint-Jérôme[11].

La paroisse actuellement rattachée à la cathédrale a été érigée en 2004[1].

Religion modifier

 
Saint Jérôme, saint patron de la cathédrale

La cathédrale Saint-Jérôme est la cathédrale du diocèse de Saint-Jérôme–Mont-Laurier[1],[8]. La paroisse catholique qui lui est rattachée est également nommée Saint-Jérôme[1].

Le saint patron de la cathédrale est saint Jérôme[1].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i (en) « Cathédrale Saint-Jérôme », sur GCatholic.org (consulté le ).
  2. a b et c « Cathédrale Saint-Jérôme », sur Inventaire des lieux de culte du Québec (consulté le ).
  3. a b c et d « Lieuxpatrimoniaux.ca - HistoricPlaces.ca », sur www.historicplaces.ca (consulté le )
  4. a et b Jean-Pierre Boudreau, Suzanne Marcotte, Saint-Jérôme un air fier et hardi, Québec, Les Éditions GID, , 205 p. (ISBN 9782922668643), p. 108
  5. a b c d et e Germain Beauchamp, Patrimoine religieux du diocèse de Saint-Jérôme, Québec, Les Éditions GID, , 271 p. (ISBN 9782896341245), p. 24
  6. a b et c Serge Laurin, Histoire de Saint-Jérôme, Les Éditions GID, , 512 p. (ISBN 9782896340439), p. 285
  7. a et b « Cathédrale de Saint-Jérôme »,
  8. a b et c (en) « Diocese of Saint-Jérôme », sur GCatholic.org (consulté le ).
  9. a et b (en) « Diocese of Saint-Jérôme », sur Catholic-Hierarchy (consulté le ).
  10. (en) « Bishop Émilien Frenette », sur Catholic-Hierarchy (consulté le ).
  11. « Cathédrale de Saint-Jérôme », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le ).

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