Bunia

Ville chef-lieu de la province de l'Ituri en République démocratique du Congo

Ville de Bunia
Bunia
Vue aérienne de Bunia en 2006.
Administration
Pays Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Communes Shari, Nyakasanza, Mbunya
Province Ituri
Députés
de la ville
5
Démographie
Gentilé Buniatrope
Population 366 126 hab. (2012)
Densité 6 356 hab./km2
Géographie
Coordonnées 1° 34′ 00″ nord, 30° 15′ 00″ est
Superficie 5 760 ha = 57,6 km2
Divers
Langue nationale swahili et lingala
Langue officielle français
Localisation
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Ville de Bunia
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Ville de Bunia

Bunia est une ville de république démocratique du Congo. Elle est le chef-lieu de la province de l'Ituri. Elle est située dans le nord-est du pays non loin du lac Albert, qui fait la frontière avec l'Ouganda.

Elle est subdivisée en 3 communes urbaines et compte 25 quartiers[1].

Histoire modifier

Pendant la période coloniale modifier

Durant la rébellion Simba, elle est sous le contrôle rebelle et libérée par une colonne de mercenaires le [2].

Événements en 2002 et 2003 modifier

Lors de la deuxième guerre du Congo, Bunia et son district sont le théâtre d'affrontements entre milices opposées. Lors de ce conflit d'Ituri, en août 2002, des exactions sont commises lorsque des combattants Lendu et Bira attaquent des groupes de Hema dans le quartier de Muzipela. Après la prise de la ville par l’Union des patriotes congolais (UPC), dans les quartiers nord de la ville à majorité Hema, Mudzipela, Bigo I, II, III and Saio, des maisons appartenant aux Bira et aux Lendu ont été saccagées et des habitants des communautés Lendu, Bira et Nande tués par un groupe d’autodéfense de l’UPC Hema instigué par le général Bosco Ntaganda[3]. De mars à juin 2013 a eu lieu ce qui est désormais connu comme la "bataille de Bunia" au cours de laquelle des opération de "nettoyage ethnique" ont eu lieu[4].

En juin 2003, une force européenne sous commandement français, l'opération Artémis, se déploie à Bunia afin de sécuriser l'aéroport (code AITA : BUX) et le centre ville. Cette opération a vu le déploiement de plus de 1 800 militaires provenant d'une dizaine de pays.

 
Personnes déplacées à Bunia en octobre 2004

Cette opération d'initiative européenne (EUFOR) avait pour objectifs de stabiliser les conditions sécuritaires et d'améliorer la situation humanitaire en attendant que la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUC) ne renforce son dispositif dans la région.

Troubles à Bunia en 2012 modifier

La prise de Goma par le M-23 en 2012 a provoqué des troubles majeurs dans la ville de Bunia dirigés contre les organisations humanitaires et la MONUSCO.

Événements du modifier

Le plusieurs dizaines de combattants de la milice lendu Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) font irruption dans le centre de la ville de Bunia. Ni les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), ni la Monusco n'interviennent militairement. La Codeco exige la libération des miliciens détenus dans la prison de Bunia. Après négociation, les miliciens quittent la ville avec des réserves de nourriture donnée par l'armée[5],[6],[7].

Intervention de la MONUC modifier

 
Vue sur la base des Nations Unies
 
Avenue Gety (Ville de Bunia)

La ville devient la base d'une mission de maintien de la paix des Nations unies en Afrique, la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUC). Elle installe son quartier-général dans le nord de la RDC. Le 1er juillet 2010, la MONUC devient la MONUSCO.

Géographie modifier

Relief modifier

La ville de Bunia est entourée de les monts Bleus, une chaîne de montagnes qui se trouve sur un plateau à environ 30 km à l'ouest du Lac Albert, dans la vallée du Rift.

Sol modifier

La ville a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la ville. La ville est ravitaillée en produits vivriers depuis les villages du territoire de Djugu et d’Irumu, se situant à quelques dizaines de kilomètres de cette dernière.

Situation modifier

 
Avenue Similiki dans le quartier Sukisa.

En 2013, la ville de Bunia obtient son statut de ville à la suite du décret No 013/022 du 13 juin 2013 du Premier Ministre. La ville de Bunia est séparée du territoire d'Irumu lors du remembrement des provinces (en 2015). Elle avait déjà été une cité dans ce territoire créé par l’Administration coloniale vers 1949.

Aujourd'hui, elle est limitée au Nord par la collectivité, chefferie de Baboabokoe tronçon Mudzipela, à l’Est par la chefferie de Bahema Banywagi tronçon Mandro et Zumbe, à l’Ouest par les collectivités de Bahema d’Irumu et au Sud afin, par Baboabokoe axe Dhele.

Elle est constituée de 25 quartiers qui comptent dans leur ensemble 309 avenues. Le boulevard de Libération (route principale) long de 7,5 km la traverse du Sud au Nord. 1,5 km environ du boulevard sont asphaltés tandis que le reste est en terre battue.

Coordonnées géographiques modifier

  • Latitude : 29°52’ Est
  • Longitude : 120 27’ Nord
  • Altitude moyenne :  1250 m
  • Pluviométrie : 1000 à 1200 mb/an
  • Sa superficie est de : 830 km²

Climat modifier

La ville de Bunia a un climat tropical humide avec deux saisons. La saison de pluie qui commence au mois de mars et prend fin au mois de septembre. La saison sèche dure de décembre à février, avec une température qui varie de 20°C à 33°C.

Hydrographie modifier

La ville est traversée par trois rivières, la rivière Nyamukau au centre, qui sépare une partie de la cité du côté Nord-Sud et se jette dans la rivière Ngezi, qui à son tour sépare la ville du quartier de Mudzipela, se situant vers le côté Nord-Ouest et se jette elle aussi dans la Shari à trois kilomètres de la ville. La ville compte également plusieurs cours d’eau de plus faible importance.

Environnement modifier

La dégradation de l'environnement dans la ville de Bunia touche 3/4 de la ville à la suite de la destruction des arbres avec comme conséquences : les vents qui emportent souvent les toitures de plusieurs maisons, des écoles et des églises. En outre, la pollution des eaux et de l'air est estimée à environ 20 % à cause des eaux usées, 10 % de l'air pollué, 10 % due à la prolifération des fours à briques, des groupes électrogènes, des véhicules et des motos[8].

Démographie modifier

Bunia est un centre urbain, on y trouve plusieurs tribus originaires du territoire et des environs : les Biras, les Walendu Bindi (Ngiti, Lendu-Bindi ou Lendu sud), les Hema, les Gegere (les Hema Nord), les Nande, les Lendu, les Nyali, les Alur, les Lugbara, les Lese, les Kakwa, les Ndoo, les Ukebu, les Kalikoo[9]. Si certains quartiers de Bunia sont multiethniques, il existe des aires de peuplement dans la ville. Les Hema vivent plutôt dans les quartiers Nord, comme Muzipela, Bakongolo, Bigo et Ngezi. Les Bira peuplent essentiellement les quartiers de Dele et de Hoho dans la commune de Mbunya. Les Nande sont très présents dans le quartier commerçant de Yambi Yaya[10].

Les Bira sont les premiers occupants de la ville. Ils y sont installés avant l’époque coloniale. Les autres ethnies citées viennent de différentes chefferies du territoire d’Irumu, Djugu... Après la création de cette cité dans le territoire à l’époque coloniale, plusieurs autres tribus arrivèrent et s’y installèrent. En 1951, la population s'élevait à 5 323 habitants[11]. Cette cité a pris l’élan sur tous les plans socio-économique par la venue massive des Nande à tel point qu’elle est devenue un centre administratif et commercial multi-culturel pour toute la province de l’Ituri.

Évolution de la population de Bunia[12])
Année Habitants
2004[13] 95 770
2005 113 294
2006 225 922
2007 270 886
2008 337 744

Entre 2005 et 2008, la population de Bunia a presque triplé. Les raisons principales de cette croissance seraient :

  • les déplacés internes fuyant les combats dans la province
  • le solde naturel positif (les naissances)
  • l'arrivée d'une nouvelle population.

Culture modifier

Langues parlées modifier

Les langues les plus parlées dans la ville de Bunia sont le swahili, le lingala et le français. Plusieurs langues locales sont aussi parlées dans la ville, comme le bira, le hema et le kinande.

Le français est parlé en majorité par la population la plus instruite.

Sport modifier

Comme partout en Afrique, le football reste la plus grande activité sportive de la ville de Bunia [14]. Bunia compte plusieurs clubs de football. Concernant les installations sportives, la ville de Bunia possède deux stades de football, à savoir : le stade Amani qui se trouve au quartier Sukisa et le stade de Kindia qui se trouve au quartier portant le même nom [15]. Parmi les équipes de football de la ville de Bunia, on peut citer les deux clubs populaires: le FC Mont Bleu et le FC Eldorado.

Économie modifier

Principaux opérateurs économiques modifier

La ville compte 2634 petites et moyennes entreprises qui sont en activité dont 84 comptent parmi les grands opérateurs économiques (importateurs et exportateurs ayant un chiffre d’affaires de plus de 500 000 $). 5 supermarchés sont présents dans la ville. Parmi ces 2634 PME, 921 sont informelles et ne contribuent pas au paiement des taxes et impôts. Elles sont qualifiées de « PME récalcitrantes ». Les grands opérateurs économiques importent leurs marchandises de l’Ouganda, de la Chine, du Kenya (Nairobi), de Dubaï… via la douane de Mahagi et le port Kasenyi-Tchomia sur le lac Albert au sud du territoire. Ces marchandises sont ensuite détaillées et vendues dans les autres territoires voisins de la ville après leurs entreposages.

Grandes entreprises locales modifier

Parmi les grandes entreprises locales se trouvent :

  1. Abattoir industriel de Bunia, en baisse d’activités
  2. Menuiserie semi industrielle d’Alfajire
  3. Sokimo/Electrokimo
  4. Fondation agropastorale de l'ancien gouverneur Jean Bamanisa Saidi
  5. Usine d’eau minérale Canaan water, Risac, La Vie…
  6. Usine à goudron de la société I&I, Safricas et Mont Gabaon

Ces entreprises locales sont les plus importantes. La Sokimo existait depuis l’époque coloniale et elle est responsable de la production d’or et de l’énergie électrique dans l’ensemble de la province. Actuellement, elle est en activité dans le secteur d’électricité seulement et fonctionne très difficilement à cause de manque de financement, étant incapable de fournir une électricité stable et permanente. En effet la centrale qu’elle exploite n’a jamais été modernisée ni réhabilitée comme il faut. Elle parvient donc très difficilement à desservir la ville de Bunia en électricité. L’abattoir industriel de Bunia fut le deuxième en Afrique après celui du Cameroun à l’époque de Mobutu mais aujourd’hui, il reste ce qu’il est, sans électricité ni système d’adduction en eau d’usage. Cet abattoir fut l’unique dans ce pays et approvisionnait presque toute la république en viandes de bœuf, de porc… voire les poissons du lac Albert qui étaient conservés dans ces chambres froides. Il reste utile pour la ville de Bunia seulement, avec quelques pièces qui fonctionnent et très difficilement. Une grande usine de production d’eau potable est en cours de construction dans la ville, usine privée appartenant à la fondation Rubuye. Cette usine représente un moyen sûr de lutter contre l’importation d’eau venant de l’Ouganda et favoriser l’emploi aux jeunes si et seulement si elle pouvait obtenir des subventions du gouvernement pour élargir sa production.

Santé modifier

 
L'un des pavillons de l'Hôpital général.

La ville de Bunia dispose de 14 hôpitaux et de 17 centres de santé.

La ville de Bunia dispose d’une seule Zone de santé se retrouvant dans le sous quartier Bigo. Signalons également la présence de la division provinciale de la santé « DPS » au sein de la ville.

La Zone de santé de Bunia dispose d’un HGR, de 14 hôpitaux et de 17 centres de santé. La distance moyenne entre les domiciles et les structures de santé varie entre 0,2 et 5 km. L’HGR date de l’époque coloniale  et a des infrastructures en dur et toutes sont en bon état ainsi que les dix-sept centres de santé bien que certains d’entre eux sont en pisé. L’HGR a une capacité d’accueil de 176 lits installés avec des services de médecine générale, pédiatrie, gynécologie… 31 médecins et 427 infirmiers sont disponibles pour l’ensemble de la zone de santé. Dans cette zone, les populations trouvent facilement les médicaments grâce aux différentes ONG intervenant dans ce secteur notamment ; Memisa Belgique, Povic Usaid, Msf Suisse… qui approvisionnent la zone puis cette dernière distribue aux centres de santé. Ce sont principalement les médicaments contre le paludisme, la typhoïde, la diarrhée ainsi que le VIH. Dans cette zone, il existe également beaucoup de pharmacies privées qui rendent disponibles les produits de spécialité qui coûtent cher par contre les médicaments contre le maux de tête, du paludisme et de typhoïde coûtent moins cher, avec 5000Fc on peut traiter seules ces maladies citées à la maison sauf en cas grave (cas d’hospitalisation).

L’approvisionnement des médicaments pour la zone de santé se fait aussi au niveau de la Cadimebu « central d’approvisionnement et de distribution des médicaments de Bunia » la seule source où s’approvisionnent ses zones de santé officiellement, parfois sur le marché noir en cas d’indisponibilité de certains produits spécifiques.

Apparition d'Ebola modifier

En 2019, la ville enregistre son premier cas d'Ebola[16],[17].

Éducation modifier

Enseignement primaire et secondaire modifier

La ville de Bunia compte 252 écoles dont 130 écoles secondaires et 122 écoles primaires avec un total général de 44840 élèves[18]. En plus de ces écoles, elle est munie de neuf institutions supérieures et universitaires dont trois institutions publiques font la fierté de cette ville. La grande université de toute, c’est l’université de Bunia qui dispose d’un grand terrain vide et cherche le moyen pour y investir. Elle est donc à construire comme université de la province car elle ne dispose pas des infrastructures. Ce tableau présente une brève identification de ces institutions de la ville ;

Enseignement supérieur modifier

Politique modifier

 
Limites administratives des communes et des quartiers de la ville de Bunia

La ville de Bunia est dirigée par un maire.

Depuis mai 2021, l'état de siège est imposé par le président Félix Tshisekedi dans l'Ituri (et le Nord-Kivu) et Bunia est administrée par un policier. Depuis le 20 juin 2023, le maire est le commissaire supérieur John Tchabwine[19].

Chef-lieu provincial de 139 602 électeurs recensés en 2018, elle a le statut de ville constituée de 3 communes urbaines de moins de 80 000 électeurs en 2019[20]:

  • Mbunya, (64 934 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Nyakasanza, (32 149 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Shari, (42 519 électeurs, 7 conseillers municipaux)

Depuis 2013, les communes de Bunia sont subdivisées en plusieurs quartiers[21]:

  • Mbunya: Bakongolo, Ngezi, Bankoko, Opas, Lumumba, Yambi Yaya, Hoho, Dele
  • Nyakasanza: Niakasanza 1, Nyakasanza 2, Nyakasanza 3, Saio, Salongo, Rwanbuzi Beni, Sukisa, Rwankole, Kindia
  • Shari: Bigo, Mudzi-Pela, Kasegwa, Ndibakodou, Lembabo, Similyabo, Bembeyi

La cité est limitée[9]:

  • au Nord par la collectivité de Babobua Bukue à Miala ;
  • à l'Est par la chefferie des Bahema Banyavoagi ;
  • au Sud par la collectivité Babobua Bukue et Basili ;
  • à l'Ouest par la collectivité Babobua Bokue de Bahema d'Irumu.

Bunia est dirigée par un maire. Les communes sont dirigées par des bourgmestres. Les différents quartiers sont chacun sous l'autorité d'un chef de quartier. Depuis 2013, Bunia a le statut d'une ville et est une entité territoriale décentralisée[9].

Notes et références modifier

  1. Dominique Wisler, Ildephonse Tshinyama, Rafael Avila Coya, Sosthène Safari, La sécurité urbaine à Bunia, Genève, Coginta, , 132 p. (lire en ligne), p. 9
  2. (en) Richard L. Holm, « A Close Call in Africa : A Plane Crash, Rescue, and Recovery », sur Central Intelligence Agency.
  3. Dominique Wisler, Ildephonse Tshinyama, Rafael Avila Coya, Sosthène Safari, La sécurité urbaine à Bunia, Genève, Coginta, , 132 p. (lire en ligne), p. 12 (note 36)
  4. Thierry Vicoulon, L’Ituri ou la guerre au pluriel », Afrique contemporaine 2005/3
  5. « RDC: des miliciens Codeco font une incursion à Bunia », sur RFI, (consulté le )
  6. « RDC: des miliciens armés font une descente à Bunia, chef-lieu de l'Ituri », sur LEFIGARO, (consulté le )
  7. « En RDC, des miliciens armés sont entrés dans Bunia, le chef-lieu de l’Ituri », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Prof. Kanene M. Corneille, « VILLE DE BUNIA : ETUDE DE PROFIL RÉGIONAL DU SECTEUR URBAIN », Revue scientifique publiée Un-habitat,‎ , p. 18 (Www.unhabitant.org   [PDF])
  9. a b et c Aperçu panoramique de Bunia", de Willy OBEDI POUN'GA in revue Shalom de développement no 1111-2007-32 du troisième trimestre 2007. Édité en juillet 2009
  10. Dominique Wisler, Ildephonse Tshinyama, Rafael Avila Coya, Sosthène Safari, La sécurité urbaine à Bunia, Genève, Coginta, , 132 p. (lire en ligne), p. 13
  11. Guide du voyageur au Congo Belge et au Ruanda-Urundi, Édité par l'Office du tourisme, Bruxelles, 1951, p. 551
  12. source : Bureau de la cité de Bunia
  13. "résultats du recensement scientifique de 1994 ont été projetés par Collectivité pour l‛année 2004" in MONOGRAPHIE DE LA PROVINCE ORIENTALE, by République Démocratique du Congo, Ministère du Plan, Unité de Pilotage du Processus DSRP, Kinshasa, mars 2005
  14. « Bunia : la Monusco finance les travaux de réhabilitation du stade Amani à hauteur de 100.000$ » (consulté le )
  15. « Ituri : La ville de Bunia dotée d'un stade d'une capacité de 10.000 places », sur Actu30 (consulté le )
  16. « L'épidémie d'Ebola touche la ville de Bunia en RDC », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Ebola en RDC: un cas confirmé à Bunia, une des grandes villes de l'Est », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  18. REHEMA TCHENJI JONATHAN, Répertoire des écoles de la sous division de Bunia année 2022-2023, Bunia, Direction provinciale de l'EPST/ITURI 1 SOUS DIVISION DE BUNIA,
  19. « Bunia: arrivée du nouveau Maire de la ville nommé dans le cadre de l’état de siège » (consulté le )
  20. CENI, Répartition des sièges pour les élections, 2018
  21. Dominique Wisler, Ildephonse Tshinyama, Rafael Avila Coya, Sosthène Safari, La sécurité urbaine à Bunia, Genève, Coginta, , 132 p. (lire en ligne), p. 10

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Willy Obedi Poun'ga, « Aperçu panoramique de Bunia », Revue Shalom de développement, nos 1111-2007-32,‎ troisième trimestre 2007

Articles connexes modifier

Liens externes modifier