Avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran

avenue de Toulouse, en France

L'avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran (en occitan : avenguda de l'Aerodròm de Montaudran) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran
Image illustrative de l’article Avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran
L'avenue du côté de la place Marcel-Bouilloux-Lafont.
Situation
Coordonnées 43° 34′ 20″ nord, 1° 28′ 43″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Montaudran
Début Avenue Édouard-Belin et no 170 avenue de Lespinet
Fin Avenue Bernard-Maris
Transports
Train urbain (TER cadencé) de l'agglomération toulousaine Train urbain Montaudran
Métro de Toulouse Métro Ligne TAE du métro de Toulouse : Montaudran Gare (2028)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 23
Odonymie
Anciens noms 1re partie : Chemin Carrosse (XIXe siècle-2017)
Nom actuel 10 mars 2017
Nom occitan Avenguda de l'Aerodròm de Montaudran
Histoire et patrimoine
Création 2017-en cours
Lieux d'intérêt Halle de La Machine
Jardins de la Ligne
Notice
Archives 315559000385
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran

Situation et accès modifier

Description modifier

L'avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran se trouve au cœur du quartier de Montaudran, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Voies rencontrées modifier

L'avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue Édouard-Belin (g)
  2. Avenue de Lespinet (d)
  3. Rond-point Anatole-Ernoul
  4. Rond-point des Entoileuses-de-Montaudran
  5. Avenue Bernard-Maris (d)
  6. Rue Beppo-de-Massimi (g)
  7. Rue Léna-Bernstein (d)
  8. Chemin Carrosse - accès piéton (g)
  9. Rue Léna-Bernstein (g)
  10. Rue Pierre-Deley (d)
  11. Rond-point Henri-Rozès
  12. Avenue Bernard-Maris

Transports modifier

La première partie de l'avenue, entre l'avenue de Lespinet et l'avenue Bernard-Maris, est parcourue et desservie par la ligne de bus 23. Dans sa deuxième partie, l'avenue donne accès à la gare de Montaudran et, par la trémie sous les voies de la ligne de chemin de fer, aux arrêts de la ligne du Linéo L8, le long du chemin Carrosse. Enfin, en 2028, l'offre de transport sera complétée par l'ouverture de la station Montaudran Gare, sur la ligne de métro  .

Odonymie modifier

 
Plaque de rue en français.

L'avenue conserve le souvenir de l'aérodrome de Montaudran, auquel est lié l'histoire du quartier. Il lui a été donné par décision du conseil municipal du 10 mars 2017, en même temps que plusieurs rues de la ZAC Aerospace[1]. La première partie de l'avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran, entre l'avenue de Lespinet et la voie de chemin de fer, avait porté jusque là le nom de chemin Carrosse[2], qui a été conservé pour la deuxième partie de cette voie. Il lui venait d'une ferme qui se trouvait à proximité (emplacement des actuels no 55-59 avenue Louis-Breguet).

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Immeubles modifier

 
Le Minotaure face à la Halle de La Machine en 2021.
  • no  2 : UGC Montaudran.
    L'UGC Montaudran est construit entre 2020 et 2021 pour le compte d'UGC Ciné Cité sur les plans de l'architecte Pierre Chican, spécialisé dans la conception de salles de spectacle. Le bâtiment regroupe un cinéma de 7 salles, pour un total de 1330 places, mais aussi des boutiques, des restaurants, des bureaux et un parking. L'édifice s'élève sur une vaste parcelle entre l'avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran, l'avenue Bernard-Maris (actuel no 38) et la place Marcel-Bouilloux-Lafont.
  • no  3 : Halle de La Machine.
    La Halle de La Machine est construite en 2015, sur les plans de l'architecte basque Patrick Arotcharen et des équipes de Projet 310 et D'une ville à l'autre. La halle, de structure métallique, a un plan rectangulaire, divisé en quatre grandes nefs séparées par des poteaux, permettant de libérer de vastes espaces. Les débords de toiture garantissent un ensoleillement optimal en hiver et maîtrisé en été. Les façades vitrées sont habillées de panneaux de tôle[3].

Jardins de la Ligne modifier

 
Le jardin de la Mauritanie.
 
Monument à Didier Daurat, par Joseph Monin (1972).

Les jardins de la Ligne ont été inaugurés le 17 juin 2017. Ils ont été aménagés sur un espace de 2 hectares entre la rue Jacqueline-Auriol et l'avenue de l'Aérodrome-de-Montaudran, à l'ouest de la piste de l'ancien aérodrome de Montaudran. Ils évoquent l'histoire de l'Aéropostale et les paysages des pays traversés par les aviateurs à travers les essences végétales, les sols et les rochers : Espagne, Maroc, Mauritanie, Sénégal, Brésil, Uruguay, Argentine et Chili. Des bassins recueillent les eaux de pluie, tandis que trois passerelles permettent de surplomber les jardins.

De l'autre côté, à l'est de la piste et du côté du château de Lespinet-Raynal et des bâtiments occupés par L'Envol des pionniers, le champ d'aviation évoque sur 1,5 hectare l'ambiance paysagère de l'aérodrome[4].

Le monument à Didier Daurat, œuvre en béton de Joseph Monin, s'élève au sud des Jardins de la Ligne, face au rond-point des Entoileuses-de-Montaudran. Il avait été commandé par les membres de l'Amicale des pionniers de l'aéronautique, en hommage à Didier Daurat, et inauguré en 1972 à l'emplacement de sa tombe, qui se trouvait à l'origine en bordure des terrains de l'aérodrome face à l'avenue de Lespinet (emplacement de la résidence Louis-Breguet, actuel no 151). En 2007, le monument est retiré et le corps de Didier Daurat déplacé dans le caveau familial à Marseille. Le monument est quant à lui remis en place en 2019 dans les Jardins de la Ligne. Il consiste en une plaque de marbre, qui porte une inscription en souvenir des « pionniers » et de Didier Daurat, surmontée d'une aile en béton dont la pointe est dirigée vers Barcelone, première ville étape de « la Ligne ».

Notes et références modifier

  1. Dénomination de voies, conseil municipal du 10 mars 2017.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 186.
  3. Notice no IA31170105, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  4. « Les Jardins de la Ligne », sur le site de la mairie de Toulouse (consulté le 25 octobre 2021.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier