Abbaye de Capolago

monastère italien

L'abbaye de Capolago est une abbaye cistercienne située à Varèse, dans la province de même nom (Lombardie, Italie). Fondée en 1236, elle est fermée avant 1497.

Abbaye de Capolago
image de l'abbaye
Article à illustrer
Diocèse Milan
Patronage Sainte Trinité
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DCXXVI (626)[1]
Fondation Xe siècle
Cistercien depuis
Dissolution avant 1497
Abbaye-mère Chiaravalle Milanese
Lignée de Abbaye de Clairvaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Bénédictins (jusqu'en 1236)
Cisterciens (après 1236)
Coordonnées 45° 47′ 37″ N, 8° 48′ 36″ E[2]
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Lombardie
Province Varèse
Commune Varèse
Géolocalisation sur la carte : Lombardie
(Voir situation sur carte : Lombardie)
Abbaye de Capolago
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Abbaye de Capolago

Localisation modifier

L'abbaye est située dans la frazione de Capolago, dans la commune de Varèse.

Histoire modifier

Fondation bénédictine modifier

L'abbaye est fondée au Xe siècle par un certain comte Rodolfo ainsi que ses fils. Mais l'église abbatiale n'en est consacrée qu'à la fin du XIe siècle, par l'archevêque de Milan Guido da Velate (it)[2].

Communauté cistercienne modifier

En 1236, l'archevêque de Milan Guglielmo da Rizolio (it) constate un net déclin de la ferveur religieuse dans la communauté de Capolago ; il décide de placer l'abbaye sous la responsabilité de l'ordre cistercien, et plus particulièrement dans la filiation de Chiaravalle. Le , le pape Grégoire IX confirme ces dispositions, et cette date est reconnue comme le passage officiel d'une communauté à l'autre[2].

Déclin et fermeture modifier

La mise en place de la commende à Capolago est fatal à l'abbaye. Lors de la constitution de la Congrégation cistercienne de saint Bernard (it), en 1497, Capolago n'est pas mentionnée, ce qui indique très probablement une disparition antérieure[2].

Architecture modifier

L'église abbatiale a été conservée, du fait de son utilisation comme église paroissiale. Le reste du monastère ne présente quasiment aucun vestige[2].

Notes et références modifier

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 240.
  2. a b c d et e (it) Luigi Zanoni, « SS. Trinità di Capolago », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).