160e régiment d'infanterie (France)

unité militaire terrestre française

160e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 160e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire (1939).

Création 1887
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Devise Présent
Inscriptions
sur l’emblème
Picardie 1914
Champagne 1915
Verdun 1916
Anniversaire Saint-Maurice
Fourragères aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes

Le 160e régiment d'infanterie (160e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé en 1887.

Création et différentes dénominations modifier

  •  : formation du 160e régiment d'infanterie
  • 1914 : à la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 360e régiment d'infanterie
  • 1923 : dissolution (traditions gardées par le 146e régiment d'infanterie).
  • 1939 : 160e régiment d'infanterie de forteresse, les régiments d'infanterie désignés pour armer la ligne Maginot prirent l'appellation de régiments d'infanterie de forteresse.
  • 1940 : dissolution.
 
insigne de béret d'infanterie

Colonels / Chefs de brigade modifier

  • 1939 : lieutenant-colonel Bouet[4]

(***) Officier qui devint par la suite général de division.

Historique des garnisons, combats et batailles du 160e RI modifier

De 1887 à 1914 modifier

Le 160e RI, est formé le à 3 bataillons provenant des 12e régiment d'infanterie, 17e régiment d'infanterie et 143e régiment d'infanterie

En 1895-1896, un détachement de 14 hommes participe à l'expédition de Madagascar[5].

En 1906 le régiment est en garnison à Toul.

Première Guerre mondiale modifier

En 1914 - casernement : Toul ; 78e brigade d'infanterie, 20e corps d'armée.

1914 modifier

1915 modifier

1916 modifier

1917 modifier

  • : Champagne : Bermericourt
  •  : Verdun : cote 344

1918 modifier

  • 15 -  : Marne : Tahure

L'entre-deux-guerres modifier

Le régiment est dissous en 1923. Il réapparaîtra en tant que régiment d'infanterie de forteresse à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Seconde Guerre mondiale modifier

Liste des fortifications occupées par le régiment sur la ligne Maginot en 1939-1940 :

  1. petit ouvrage de Coume (A 31)
  2. petit ouvrage de l'Annexe Sud de Coume (A 32)
  3. groupe de casemates du Bisterberg
  4. petit ouvrage du Mottenberg (A 33)
  5. casemate sud du Mottenberg

Région militaire, Centre mobilisateur d'infanterie ; réserve A RIF type Fauquemont ; CMI 66 Metz.

En , trois bataillons des 146e RIF, 156e RIF et 160e RIF forment un régiment de marche sous les ordres du lieutenant-colonel Vogel ; ce régiment participe à l'offensive française en Sarre aux côtés des divisions d'infanterie classiques. L'attaque dans le bois de la Warndt (combat de Ludweiler, le ) est finalement stoppée à la suite de la capitulation de l'allié polonais. Le régiment de marche est dissous peu après.

De 1945 à nos jours modifier

Drapeau modifier

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :

 
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

 

Décorations modifier

Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918   avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'Armée).

Il a droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.

Traditions et uniformes modifier

Devise modifier

"Présent"

Refrain modifier

" Le 160e de Ligne aime le jus de la vigne."

Personnages ayant servi au 160e RI modifier

  • Henri Barabant, député et maire, incorporé au régiment en 1895[8] ;
  • Robert Diochon, footballeur, mobilisé en 1914 ;
  • Paul Rouvière, architecte, mort des suites de ses blessures à Metz le [9]
  • Francis Hillion, Capitaine, Mort pour la France le 20 aout 1914 à la tête de ses hommes à Morhange

Sources et bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. a et b http://www.160eri.webuda.com/page.php?5
  2. http://www.160eri.webuda.com/page.php?6
  3. « Notice LH du général de brigade Sablon », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. « [http://lignemaginot-militaria40.webnode.com/ligne-maginot/ouvrages/sf-de-boulay- / lignemaginot-militaria40.webno…] »([https://web.archive.org/web/*/http://lignemaginot-militaria40.webnode.com/ligne-maginot/ouvrages/sf-de-boulay- / Archive.org] • [https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://lignemaginot-militaria40.webnode.com/ligne-maginot/ouvrages/sf-de-boulay- / Wikiwix] • [https://archive.is/http://lignemaginot-militaria40.webnode.com/ligne-maginot/ouvrages/sf-de-boulay- / Archive.is] • [https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://lignemaginot-militaria40.webnode.com/ligne-maginot/ouvrages/sf-de-boulay- / Google] • Que faire ?).
  5. Historique des corps de troupe de l'armée française (1569-1900).
  6. « L'offensive de Champagne en septembre 1915 », sur chtimiste.com (consulté le ).
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  8. Didier Callabre et Impr. Corlet, Le fusillé innocent : la réhabilitation de l'artilleur Eugène Bouret, 1914-1917, Paris, Éd. Autrement, dl 2008, 219 p. (ISBN 978-2-7467-1201-0 et 2-7467-1201-6, OCLC 470751334, lire en ligne), « Les protagonistes de l'affaire », p. 192.
  9. « Notice LH/2392/70 de Paul Rouvière », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier