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Après avoir annoncé tôt pendant la soirée électorale la victoire de Marie-Josée Savard, Radio-Canada et TVA annoncent finalement la victoire de Bruno Marchand. La télévision publique francophone du Canada s'excuse le lendemain[2].
Équipe Labeaume, à la tête de la ville depuis les élections de 2009, devient Équipe Marie-Josée Savard à la suite du départ du maire sortant Régis Labeaume. Quatre autres partis présents lors des élections précédentes sont de nouveau de la partie : Québec 21, Démocratie Québec, Transition Québec (autrefois Option Capitale-Nationale) et l'Alliance citoyenne de Québec. Un nouveau parti du nom de Québec forte et fière s'ajoute à la liste. Tous les partis s'entendent sur d'importants investissements en infrastructures de transport en commun dans les prochaines années.
Environ un an avant l'élection, le , le seul membre du parti représenté au conseil municipal, Jean Rousseau, est élu chef du parti par acclamation en vue de ces élections[3]. Le parti se fait le défenseur d'une densification urbaine à « échelle humaine », à l'amélioration de la vie de quartier, la concertation avant la prise de décision ainsi que la consultation citoyenne.
En faveur de la fusion des villes de Québec et de Lévis[5] ;
En matière de démocratie : établir une nouvelle politique de consultation directe de la population, une formation à l'éthique pour les élus et création d'un commissaire à l'éthique, etc.
En matière d'environnement : faire adopter un « livre vert » ainsi qu'une Politique environnementale et une Politique de protection de l'eau potable et des bassins versants, contre le changement de zonage des terres agricoles. etc.
Revitaliser les pôles urbains et les artères commerciales pour améliorer le milieu de vie. Augmentation des logements sociaux et coopératifs. Obtention du gouvernement provincial de pouvoirs spéciaux pour faire face aux problèmes sociaux.
En mai 2021, le maire sortant Régis Labeaume annonce qu'il donne son appui à Marie-Josée Savard, membre de son équipe[6]. Ce « nouveau » parti, successeur de l'Équipe Régis Labeaume, mise sur la continuité des propositions et projets entamés par l'administration sortante. Plusieurs candidats du parti sont d'ailleurs d'anciens conseillers municipaux sous Régis Labeaume. Les engagements du parti sont souvent en lien avec des mesures déjà entamées par l'administration précédente (limitation des taxes, infrastructures sportives et culturelles, adoption de Visions et de Stratégies municipales, nouveaux services du RTC, etc).
Défend le projet de transport en commun tel que proposé par l'administration précédente (tramway de Québec).
Limiter l'augmentation annuelle des taxes, possibilité d'étaler leur paiement. Appui aux projets d'économie circulaire.
En matière d'urbanisme : aménagement du « parc des Grandes-Rivières-de-Québec », de places publiques et de parcs canins dans les quartiers. Transformation de l'autoroute Laurentienne en boulevard urbain.
Bonifier la canopée de la ville, relier les grands parcs naturels de la ville, etc.
Rigueur budgétaire dans les finances de la municipalité. Gel des taxes résidentielles et commerciales au moins durant les deux premières années d'un éventuel mandat[8].
Investir 10M$ supplémentaires pendant le mandat pour les organismes communautaires.
Améliorer les infrastructures de quartier en construisant notamment des patinoires extérieures réfrigérées couvertes et des parcs canins dans chacun des arrondissements.
Redéploiement du transport en commun sur tout le territoire, avec la création de nouveaux parcours, d'un nouveau Métrobus et du réaménagement des parcours existants
Doter la Ville d'une cible ambitieuse en matière de logements sociaux et abordables, soit 5 000 logements sociaux et 1 000 abordables sur 10 ans, et ériger un projet de logements sociaux à la suite du déménagement de la Centrale de police du Parc Victoria à Charlesbourg.
En février 2021, un nouveau parti voit le jour. Le président-directeur général de Centraide Québec, Bruno Marchand, est pressenti pour en devenir le chef[9]. Ce dernier officialise sa candidature le . Le parti est favorable au projet de réseau structurant de l'administration Labeaume et préfère ne pas se positionner sur celui du troisième lien entre Québec et Lévis tant qu'il n'est pas annoncé par le gouvernement. Centriste, le parti veut instaurer un « leadership positif et bienveillant »[10].
Parmi les propositions et positions du parti[11] :
Veut apporter un nouveau discours positif et ambitieux dans la politique municipale.
Adoption d'un plan de développement pour les quartiers, lutte aux inégalités sociales et rues marchandes fortes.
Bruno Marchand propose une solution de mobilité intégrée regroupant tous les services de mobilités dans un seul et même endroit avec une facturation en fonction de l’utilisation.
Limiter la hausse des taxes à l’inflation.
Lors de la campagne électorale, Bruno Marchand propose une vision ambitieuse d’Itinérance Zéro comme plusieurs autres grandes villes à travers le monde.
Réduire les inégalités sociales.
Il s’engage à ne plus changer le zonage d’aucun boisé sur le territoire de Québec.
Le parti Option Capitale-Nationale avait vu le jour aux élections précédentes en tant que pendant municipal du parti provincial progressiste et indépendantiste Option nationale. À la suite de la fusion de ce dernier avec Québec solidaire, Option Capitale-Nationale opère un changement de nom en devenant « Transition Québec » en . À l'image du parti provincial, les principaux enjeux que Transition Québec défend sont la transition écologique, la justice sociale, le féminisme et le souverainisme. Sa cheffe, depuis le , est Jacquelyn Smith, candidate dans le district de Limoilou aux élections précédentes sous la bannière de Démocratie Québec[13].
Parmi les propositions et positions du parti[14] :
Plusieurs mesures en environnement : atteinte de la carboneutralité des infrastructures municipales d'ici 2030, l'interdiction du transport du pétrole ou du gaz destiné à l'exportation internationale, l'interdiction du chauffage au gaz naturel ou au mazout ou bien l'interdiction de l'affichage publicitaire pour les autos et les énergies fossiles, etc.
Tous les partis appuient la construction du tramway de Québec, à l'exception de Québec 21 qui propose plutôt un métro léger souterrain. Le recours à un métro est également appuyé par Démocratie Québec, mais uniquement pour la traversée du fleuve. Autrement, tous les autres partis dénoncent la construction d'un métro en raison de son coût et de sa surcapacité[17]. Il est important de noter que Québec 21 préconise un Métro léger et non pas un Métro de grande capacité comme le Métro de Montréal.
En ce qui concerne le troisième lien entre Québec et Lévis, Québec 21 appuie le projet tandis que Transition Québec s'y oppose catégoriquement[18]. Les autres partis sont plutôt neutres ou bien exigent la présence du transport collectif dans le projet[19].
↑Taïeb Moalla, « Le transport en commun gratuit à partir de 20 centimètres de neige à Québec, suggèrent deux conseillers municipaux », Journal de Québec, (lire en ligne, consulté le )