Wikipédia:Projets pédagogiques/Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue/Histoire des Amériques/Amérique latine

L'abolition de l'esclavage au Brésil modifier

Contexte historique avant l'abolition de l'esclavage au Brésil modifier

L'histoire de l'esclavage au Brésil modifier

L’esclavage existait depuis l’antiquité : «Un personnel d’esclaves bien exercés, bien organisés, dans l’antiquité, avait à peu près la même importance, relativement à l’ensemble du capital, qu’une manufacture tout équipée par un capitaliste moderne»[1]. Cette pratique était établie depuis des siècles, et ce, partout dans le monde. C’est pourquoi son abolition en 1888 représente un si grand accomplissement quant au respect des libertés individuelles. Les Portugais étaient incapables de fournir la main-d’œuvre nécessaire à l’exploitation des ressources. En 1548, les premiers esclaves africains débarquent au Brésil. Plus de deux siècles plus tard, soit en 1835, les nombres d’Africains au Brésil étaient de deux millions[2]. Au début, ces esclaves étaient forcés à travailler pour l’exploitation du sucre puis, par la suite ils travaillèrent dans presque tous les domaines, que ce soit dans les travaux domestiques ou dans les activités de services qui avaient lieu dans les villes [3]. Les conditions de vie qu’attendaient ces derniers étaient défavorables. D’abord, sur les bateaux les entraînants vers l’Amérique, puis dans leurs nouvelles conditions d’habitations et de travail forcé. Ils contractaient plusieurs maladies dangereuses et souffraient de malnutrition[4].

La lutte contre cette pratique modifier

C’est au début du 19e siècle qu’ont commencé les luttes contre la pratique de l’esclavage au Brésil. Les Afro-brésiliens montrent désormais leur mécontentement face à cette exploitation et prennent part à diverses révoltes. Le roi ainsi que les Jésuites tentent alors d’instaurer des mesures afin que les colons ne soient pas trop exigeants et durs envers les autochtones, mais les exploitants ne respectent pas celles-ci. En 1810, les Anglais commencent à exercer de plus en plus de pression sur le Brésil, mais surtout sur les Portugais afin que ces derniers cessent de pratiquer l’esclavage. En 1830, l’empereur Dom Pedro 1er renouvelle cette promesse afin de satisfaire l’Angleterre et de ce fait, être en bon terme avec ce pays étant donné qu’ils sont des partenaires commerciaux importants. Malgré deux lois mises en place par l’Empire du Brésil, visant à abolir le commerce d’esclaves venus d’Afrique, en 1831 et en 1850, les débarquements illégaux perdureront jusqu’en 1857 au moins et l’esclavage continuera à être pratiqué clandestinement [5]. Par la suite, les progrès sont lents. Il s’agit d’une lutte qui se sera étendue sur une période de 58 ans, soit de 1830 à 1888. Le 13 mai 1888, la loi d’or est adoptée au Brésil, l’esclavage est alors aboli au Brésil et ce fut le dernier pays des Amériques à mettre un terme à cette pratique [6] et [7].Le nombre d’Africains ayant été envoyés au Brésil afin d’être exploités serait évalué à entre 3 636 800 et 5 000 000 esclaves [8].

Les causes de cet évènement modifier

Un facteur pouvant expliquer l’abolition de l’esclavage au Brésil serait l’arrivée d’un grand nombre d’immigrants italiens au pays. En effet, ces derniers représentaient une nouvelle main d’œuvre qui était libre et dynamique. Celle-ci venait donc faire concurrence à la main d’œuvre composée d’esclaves qui était déjà présente (Bueno, [s.d.], web). L’utilité économique de cette dernière est donc remise en question sans compter que les conditions de vie de ces esclaves sont de plus en plus mauvaises et suscitent des critiques, puisque l’on peut désormais comparer le travail servile des Africains au travail libre des nouveaux immigrants salariés. Le travail servile des Africains commence à être vu comme du racisme et ce dernier est de plus en plus mal vu [9].

Un autre facteur pouvant expliquer la fin de cette pratique serait la création d’un parti républicain à São Paulo, en 1871. Les deux chefs à la tête de celui-ci étaient Nabuco de Araujo et Joaquim Nabuco. Ce dernier était un avocat qui défendait ardemment l’abolition de l’esclavage. Durant cette même année, les libéraux qui étaient sous son pouvoir ont profité du fait que l’empereur Pedro II était à l’extérieur du pays afin de mettre sur place la plus importante loi contre l’esclavage. La fille de l’empereur, la princesse Isabel fut persuadée de signer un décret. Ce dernier avait pour but de donner la liberté aux enfants naissant de mères étant des esclaves noires. Après une longue période de lutte contre l’esclavage, alors que Pedro II se trouve en Europe, sa fille Isabel accepte finalement d’adopter une loi abolissant complètement la pratique de l’esclavage[10].





L'EFFONDREMENT DE LA CITÉ MAYA DE TIKAL modifier

 
Tikal mayan ruins 2009

Introduction modifier

Partout à travers le globe de nombreux sites témoignent du passage de nos ancêtres. Notre continent a lui aussi plusieurs sites révélant des architectures, des idéologies, des objets et des œuvres laissés par les civilisations anciennes. Plusieurs grands peuples ont habité ce territoire et y ont laissé leurs traces. En outre, la cité de Tikal, situé au Guatemala, témoigne du passage de grand bâtisseur tel que le peuple maya. La civilisation des Mayas fait partie des cultures importantes dans l’histoire des Amériques. La civilisation maya de la cité de Tikal a connu une ascension fulgurante, mais un effondrement, qui au contraire, ne fut pas brutal.[11]

Contexte historique modifier

La période coloniale : 200-950 après J.-C. modifier

C’est à cette période que ce développe la culture du peuple Mayas, peuple indien d’Amérique centrale. On voit apparaître la culture maya au Mexique, au Guatemala et au Salvador vers le IIIe siècle dans trois zones naturelles, soit le Petén, le bassin des fleuves Usumacinta et Pasion et les terres basses du Yucatan.[12] Les basses terres ont été, probablement, le foyer de cette civilisation d'où se sont diffusés l'art, l'architecture, la céramique, l'écriture et le calendrier maya. Parmi c’est terres, on dénombre une centaine de cités mayas bâties avec les mêmes principes architecturaux. Les plus grands centres sont Tikal et Uaxactún, situé dans le Petén, à une vingtaine de kilomètres au nord de Tikal, au Guatemala. C’est temples démontres une culture dominée par les prêtes et par plusieurs idéologies telle que la cosmogonie. Les Mayas pratiquaient l’agriculture et avait espoir en cette dernière par les Dieux. Les prêtres sont en grande partie la classe dirigeante, ils s’occupent des rituels religieux et des activités militaires. Des édifices sont construits pour accueillir la classe dirigeante à l’écart des temples mayas. La première contrôlait d’autres centres cérémoniels et la deuxième était la capitale d’un grand réseau de relations commerciales. La cité Tikal et la cité de l’Uaxactun sont les plus connues à ce jour. Nakum, Naranjo, Holmul et Yaxha sont des sites importants. Les mayas sont de grands bâtisseurs car leurs temples ont traversés l’ère du temps. Ils sont aussi très avancés dans le domaine des mathématiques, de l’astronomie et du travail de la céramique.[13]

Évènement modifier

L’effondrement de la société maya dans la cité de Tikal est dû à plusieurs causes externes et internes. Les années 800 à 900 marquent l’effondrement des cités États des Basses-Terres du Sud de l’empire Maya, l'arrêt des constructions monumentales et des inscriptions associées. La dernière inscription connue datée sur un monument remonte en 869 à Tikal. La cause du dépeuplement quasi total des puissantes cités mayas à l'aube du 9e siècle reste mal connue. Des hypothèses ont été avancées pour expliquer la chute brutale de la civilisation maya classique en plein âge d'or, les spécialistes n'étant toujours pas d'accord sur les causes d'un bouleversement aussi radical. Guerres, désastres écologiques, famines ou une combinaison de ces facteurs sont les raisons généralement avancées pour expliquer ce déclin. Les centres mayas sont abandonnés entre la fin du 8e siècle et le début du 10e siècle, puis recouverts par la végétation. Ce n'est qu'au cours de la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle qu'ils ont été découverts et restaurés.[14]

On constate l'arrêt progressif de toute activité de construction dans les cités mayas à partir de la fin du 8e siècle. Ce phénomène correspond à l'effondrement du système politique de la royauté divine qui caractérise le monde maya classique. Les chercheurs ont également établi qu'à cette période la démographie avait été en forte baisse. La chute ne fut pas drastique, les ruines mayas ne sont pas des villes détruites, mais des cités abandonnées. On ne trouve pas non plus de trace d'hécatombes, charniers ou fosses communes. Aussi, la surexploitation des sols aurait pu rendre stériles les sols et aurait obligé les Mayas à retourner à des formes d'organisation sociale en communautés plus réduites, dans les zones fertiles.[15]

Conséquences modifier

L’effondrement de la cité maya constitue une continuité dans l’histoire des Amériques. En effet, les Mayas ont seulement abandonné le site. La civilisation continuait d’exister malgré tout. C’est seulement l’endroit qui a changé. Sur plusieurs aspects de la culture des Mayas, la disparition de cette société dans la cité de Tikal n’a pas créé une rupture brusque dans l’histoire de l’Amérique. La culture maya est demeurée existante. Seulement, elle a été transformée. La démographie de cette civilisation a changé pour se regrouper en plus petite société ailleurs que dans la cité.[16]

Conclusion modifier

En conclusion, plusieurs raisons tentent d’expliquer l’effondrement de la cité de Tikal. Inopinée et mystérieuse, la chute de cette société reste profusément discutée. La civilisation des Mayas est parvenue à un haut degré de sophistication et de culture. Avec ces divers rituels sanglants, leurs découvertes dans le monde astronomique et mathématique, leurs diverses idéologies telles que la cosmogonie et la religion du polythéisme et sans oublier leur célèbre calendrier cette société extraordinaire des Mayas restera à tout jamais inscrite dans l’histoire de l’Amérique.[17]

Références modifier

  1. Mourre, Michel (1968). «Dictionnaire d’histoire universelle», Paris, p.661.
  2. Joffroy, Pierre (1958). Brésil, France, Collections Microcosme, 192 p.
  3. Hunold Lara, Sylvia (1993). « L’esclavage africain et le travailleur esclave au Brésil », Dialogues d’histoire ancienne, vol. 19, n◦19-1, p.205-230.
  4. Freyre, Gilberto (1974). Maîtres et esclaves, France, Bibliothèques des histoires, 550 p.
  5. Hunold Lara, Sylvia (1993). « L’esclavage africain et le travailleur esclave au Brésil », Dialogues d’histoire ancienne, vol. 19, n◦19-1, p.205-230.
  6. Bueno, Stela [s.d.]. « Le Brésil en finit avec l’esclavage », Herodote.net, http://www.herodote.net/13_mai_1888-evenement-18880513.php (Consulté le 26 octobre 2012).
  7. Mauro, Frédéric [s.d.]. « Amérique portugaise », Encyclopædia Universalis, http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique- histoire-amerique-portugaise/ (Consulté le 26 octobre 2012).
  8. Mauro, Frédéric [s.d.]. « Amérique portugaise », Encyclopædia Universalis, http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique- histoire-amerique-portugaise/ (Consulté le 26 octobre 2012).
  9. Hunold Lara, Sylvia (1993). « L’esclavage africain et le travailleur esclave au Brésil », Dialogues d’histoire ancienne, vol. 19, n◦19-1, p.205-230.
  10. Alibini, Umberto et al. (1965). The illustrated library of the world and it’s peoples- Brazil, Peru, Bolivia, New York, Greystone Press, 216 p.
  11. Dictionnaire Larousse [s.d]. « Mayas », dans Encyclopédie Larousse [en ligne] http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Mayas/132427 (consulté le 12 septembre 2012)
  12. Sélection du Reader's digest (2006). Les derniers mystères du monde, Montréal, Sélection du Reader's Digest, 319 p.
  13. Georges Duby (dir)(2005). Une histoire du monde médiéval, Paris, Larousse, p.158-161.
  14. Wendy ASHMORE (1981). (éd.): Lowland Maya Settlement Pattern. A School of American Research, Book, University of New Mexico Press, Albuquerque, 465 p. http://www.erudit.org.proxy.cegepat.qc.ca/revue/as/1982/v6/n2/006453ar.pdf
  15. Sélection du Reader's digest (2006). Les derniers mystères du monde, Montréal, Sélection du Reader's Digest, 319 p.
  16. STIERLIN Henri (1981). L'art Maya : des Olmeques aux Mayas-Tolteques, Paris, Éditions du Seuil, 211 p.
  17. Mourre, Michel (1978). « La civilisation maya », Mourre dictionnaire encyclopédique d’histoire, Paris, Larousse-Bordas, p.3566


L’histoire de Rio de Janeiro jusqu'à son indépendance en 1822 modifier

Le sujet abordé dans cette article sera l’histoire de Rio de Janeiro des origines jusqu’à son indépendance en 1822.


Contexte historique modifier

Le premier navigateur portugais à arriver sur la côte fut Pedro Álvares Cabral en 1500. En 1555 à 1560, les Français y firent une courte expédition et fondèrent une colonie qui se nomma la France Antarctique. [1] De plus, en 1565, les Portugais expulsèrent les Français afin de fonder la ville de São Sebastião do Rio de Janeiro, en l’honneur du roi du Portugal Sébastien 1er. Alors, en 1763, la colonie de Rio de Janeiro remplaça Bahia et devint la nouvelle capitale. [2]

Les causes du déroulement historique de Rio de Janeiro modifier

Henri le navigateur modifier

Au XVIe siècle, déjà les Portugais avaient débuté la reconnaissance des rivages de l’océan Atlantique et de l’Afrique. Cette entreprise fut menée par le fils du roi Jean 1er, il se nomma Henri le navigateur. Ceci avait comme objectif de la lutte menée inlassablement depuis plusieurs siècles contre les Maures musulmans. Par contre, il ne faut pas oublier les buts économiques autant que les avancements scientifiques. L'entreprise portugaise fut donc conçue à la fois comme une expédition de découvertes, comme une opération commerciale et comme une croisade. [3] Henri le navigateur tenta de diriger les itinéraires tenus par l'islam pour atteindre l'Inde ou le royaume mythique du Prêtre Jean. Enfin installer, près du cap Saint-Vincent, à Sagres, il poursuivit l'exploration des côtes africaines. Notamment, il favorisa la découverte de Madère en 1418, des Açores en 1432 à 1457, du Río de Oro en 1436, du Sénégal en 1445 et de la Gambie en 1456. [4]

Pedro Alvares Cabral modifier

Navigateur portugais aux services de la couronne. En 1497, le jeune homme est très estimé du roi Manuel Ier, qui lui accorde beaucoup privilèges ainsi une rente exclusive, le titre de conseiller et l'habit de l'Ordre militaire du Christ. Cabral est désigné amiral et saisit le commandement de 13 caravelles qui quitte Lisbonne en mars 1500 vers la destination des Indes. En 1497, il avait le but de suivre la route ouverte par Vasco de Gama afin de renforcer les liens commerciaux établis en Orient et de continuer la conquête de nouveaux territoires entamée par son prédécesseur. Pedro Alvares Cabral suit les indications de Vasco de Gama et il met le cap au sud-ouest pour bénéficier des alizés. Des vents favorables entraînent Cabral si loin vers l'ouest qu'il découvre le 22 avril 1500 ce qu'il prend pour une île et baptise Santa Cruz (terre de la Sainte Croix) par le roi, «ce territoire prendra finalement son nom actuel, Brésil, en référence au bois de brasil, un bois de teinture « couleur de braise » que l'on trouve en abondance.» [5]

Fondateur de Rio de Janeiro modifier

Après la fondation de la colonie France Antartique, les Portugais désiraient chasser les Français du Brésil. Ils confirent cette mission au neveu du gouverneur, à Estácio de Sá, Mem de Sá du Brésil, qui en 1565 occupait la plaine entre Dog Face Hill (Morro Cara de Cão) et le sucre supports pain et Urca, jetant ainsi les bases de la future ville de Rio de Janeiro. [6] Effectivement, le 1er mars 1565, Estácio de Sá, sur la côte du Brésil, il fonda la ville de São Sebastião do Rio de Janeiro. [7] Deux plus tard, à la suite de combat sanglant contre les Français en 1567, il fut tué et explusé par ceux-ci. [8]

Les évènements marquants modifier

La « France Antarctique» modifier

Le 10 novembre 1555, l’amiral Nicolas Durant un français venant de Villegagnon atterrie sur la baie de Guanabara, au Brésil, avec 600 colons. La mission est de créer une colonie en Amérique du sud. Le roi de France Henri II met à sa disposition trois navires. Celui-ci construit dans la baie de Guanabara des habitations nommés Fort-Coligny et Henryville. Il projette d'en faire la capitale d'une «France Antarctique». Enfin, ce projet abouti entre 1555 à 1560 et les Français fondèrent une colonie en Amérique du Sud qui se nomma la « France Antartique». [9]

Le régime politique avant son indépendance modifier

En XVIe et XVIIe siècle, depuis sa fondation, la ville vivait sous le règne des gouverneurs. Les évènements marquants de cette époque fut : au début du XVIIIe siècle, les expéditions de Duclerc et de Duguay-Throuin et l’expulsions des Jésuites en 1759. Puis, c’est en 1763 que le gouvernement transféra à Rio de Janeiro le siège de la vice-royauté de la colonie. L’objectif était de simplifier les actions concernant la guerre de Sacramento. Le premier vice-roi fut le Comte da Cunha. Par la suite, pendant presque 10 ans jusqu’en 1779, le marquis de Lavradio. Il apporta beaucoup dans le domaine de l’agriculture qui favorisait l’essor économique de la ville. Il fut l’un des meilleurs administrateurs de Rio de Janeiro et même du Brésil. De 1779-1789, le nouveau vice-roi fut D. Luiz de Vasconcellos de Souza qui s’occupa de l’embellissement et la propreté de la ville. Les autres vice-rois furent, D. Fernandos et le comte dos Arcos en 1806.

[10]

De plus, les vice-royautés prirent fin en 1808, à l’arrivé de la cour portugaise. Le prochain gouvernement fut sous le règne du prince D. Joao. Ce roi apporta à la ville de nombreux établissement comme l’imprimerie royale, l’Académie des Beaux-arts et la Bibliothèque nationale. Donc, le Brésil prit une grande décision : la déclaration de l’indépendance le 7 septembre 1822. [11]

Ensuite, au début du XIXe siècle, la ville est en plaine effervescence et elle s’urbanise de plus en plus. Le roi et 20 000 personnes de sa cour dû fuir le Portugal puisque l’armée de Napoléon vint les envahir en 1808. Ils allèrent se réfugier tous à Rio de Janeiro. Alors, pendant ce temps, la colonie se développement et devint la ville la plus peuplée en Amérique du Sud. Elle comptait 112 500 habitants. Grâce à sa forte agglomération, en 1822, on proclama l’indépendance du Brésil et Rio de Janeiro fut sa capitale.[12]

L’essor économique de Rio de Janeiro modifier

La canne à sucre modifier

Au 17e siècle les colons enfin installés, il est venu le temps que le roi du Portugal attribua les terres. Le territoire était énormément fertile et elle se nomma des sesmarias. La colonie planta de la canne à sucre sur les terres et ceci fut leur principale source de revenus. (Britannica,[s.d], web) La canne à sucre était beaucoup en demande en Europe ce qui a créé une augmentation fulgurante de la production. Ayant un besoin urgent de main-d’œuvre, des esclaves provenant d’Afrique vénèrent combler le manque de travailleurs. [13] La canne à sucre n’a pas disparue de l’État, elle-même restée la culture la plus rémunératrice. [14]

Le café modifier

Durant la première moitié du XIXe siècle, le café fit son apparition. Le café s’est répandu par défrichement et l’agriculture sur brûlis. Les cafetiers étaient située en rang perpendiculaire aux courbes de niveau, c’était plus pratique pour la cueillette et l’entretient. Cependant, cette disposition provoquait l’érosion des sols. La production de café ne fut de courte durée et le café s’enfuit vers St-Paul par la vallée de Paraìba. Bref, le café apporta la prospérité à la colonie. [15] [16] [17]

L’or et le diamant et ses effets positifs sur Rio de Janeiro modifier

Au début du 18e siècle, le Brésil commença à s’intéresser à l’or et le diamant, ce qui a eu comme répercussion un changement énorme dans l’économie. Aussi, selon l’encyclopédie Britannica, affirme que cela a permis de « stimulé une grande migration de l'Europe, augmentant ainsi le nombre de personnes d'ascendance européenne.» En 1749, la colonie est passée à une ville de 24 000 habitants. Alors, en 1763, la ville coloniale remplaça Bahia et la capitale du Brésil fut Rio de Janeiro. [18]

Conclusion modifier

Aujourd’hui Rio n’est plus la capitale et fut remplacé par Brasilia afin de réorienter le développement du Brésil vers l’intérieur et d’avoir un gouvernement centrale.[19] Cependant, la métropole reste dans les grandes villes économiques du Brésil et grâce à ce développement, le Brésil se positionne comme la 6ieme puissance mondiale jusqu'à ce jour.




Découverte du chocolat modifier

Introduction modifier

Le chocolat est selon plusieurs un plaisir pour le palais. Nous avons cette impression qu’il existe depuis toujours car nous y avons accès tous les jours à l’épicerie ou au dépanneur du coin. Mais la découverte du chocolat fut un chemin dur et remplie d’embuche. Lors de sa découverte le chocolat était considérer comme un grand trésor et était servi seulement au roi sous forme de boisson. Il était utilisé à la fois par les médecins et dans les cérémonies religieuses.

Contexte historique modifier

 
Chocolat

Les Mayas qui vivaient entre le nord du Mexique et la frontière centre américaine auraient découvert le chocolat il y a des centaines d’années (1400 à 400 av. J.-C.) suite à la découverte d’une tombe maya au Guatemala datant du début de la période classique soit 460-480 av. J.-C.. Cette tombe contenant des poteries dans lequel les chercheurs ont retrouvé des traces de la boisson chocolatée des Mayas. De plus, en novembre 2007, des chercheurs ont retrouvé des poteries sur le site de Puerto Escondido au Honduras qui datait d’environ 1100 à 1400 ans av. J-C. Ces peuples utilisaient la cabosse de l’arbre aux mille saveurs sous forme de boisson épicée en torréfiant la fève et en ajoutant de la vanille et d’autres épices. La culture des fèves de cacao était tellement importante que la fève servait d’unité monétaire pour faire du troc. Pour le peuple aztèque, une dinde coutait environ 100 fèves et un avocat coutait environ 3 fèves. Le cacao était un symbole d’abondance et était très souvent utilisé dans des cérémonies religieuses importantes comme le mariage, car le chocolat était bénéfique lors de la fécondation. Les guérisseurs et les médecins mayas et aztèques utilisaient le cacao pour ses propriétés médicales. Le chocolat pouvait combattre la fatigue, la diaprée et le rhume. Elle était aussi utilisée par les guerriers, car la boisson donnait de l’énergie et de la puissance lors des combats [20]. Le mot « cabosse » vient du mot espagnol cabeza, qui signifie « tête », car selon eux, un homme et une femme, Hun Hunaphu et Xibalba, aurait célébré leur amour par l’union naturelle. Les seigneurs auraient décapité la tête du héros Hun Hunaphu qui aurait été pendue à un arbre mort. La tête de l’homme aurait craché aurait craché la cabosse dans la main de Xibalba assurant ainsi la fécondation magique et le départ vers la vie éternel. Les Mayas utilisaient donc la fève de cacao lors de mariage pour une meilleure fécondation. [21] Par la suite, les Azthèques aussi appréciaient particulièrement la boisson qui était réservée au roi et aux fêtes religieuses.

Événement modifier

En 1502, au Nicaragua, Christophe Colomb découvre cet « or brun » dans un village indigène lors de son troisième voyage au Mexique, mais il n’en aurait vraiment pas apprécié la saveur acre de la cabosse. Par la suite, le conquistador, Hernan Cortés, fut envoyé par Charles Quint, en 1511, au Mexique pour explorer ces terres inconnues et pour assimiler les indigènes. En 1512, il fit la guerre au peuple aztèque qui était trop vulnérable pour pouvoir se défendre convenablement. Malgré leur tentative de sauver la cité de Tenochtitlan les Espagnoles détruisent la ville et toutes ses richesses [22]. . Pendant son voyage, Hernan Cortés découvre la boisson de fève de cabosse appeler le « chocolat » par les Aztèques. L’explorateur est très impressionné par toute son énergie qui permet de marcher toute la journée sans manger ni dormir. Le conquistador décide suite au déclin de civilisation aztèque de cultiver en masse les cacaotiers pour commencer un commerce très lucratif avec l’Europe. L’explorateur rapporte sa découverte au roi Charles Quint qui aussitôt adopte la fève en y ajoutant du sucre et un peu de lait pour adoucir son gout épicé. La royauté est ravie de cette découverte, mais en garde le secret jusqu’à ce qu’on en découvre les propriétés médicinales de la boisson. Le secret était si bien gardé que lorsque des pirates abordaient des navires avec une cargaison de cacao il en brulait automatiquement sa précieuse cargaison, car il ne connaissait pas la valeur et le gout de la fève. Seule la royauté connaissait le secret. La boisson était utilisée par les médecins pour soignés la fatigue, la diarrhée, la fièvre le manque de souffle et l’insuffisance cardiaque. Très peu d’Européens avaient la chance de profiter de ce délicieux remède réservé à la royauté. En 1776, le François Doret invente une machine hydraulique pouvant broyer les fèves de cacao en une pâte et favorisant ainsi la production de chocolat en grandes quantités. Peu à peu après plusieurs années les chocolateries on commencer à apparaitre un peu partout en Europe, tout d’abord à la cour de France et par la suite en Angleterre. [23]

Références modifier

  1. Encyclopédie Britannica, [s.d], « Rio de Janeiro », http://www.britannica.com/EBchecked/topic/504192/Rio-de-Janeiro, (Consulté le 8 décembre 2012)
  2. Droulers Martine, [s.d], Rio de Janeiro, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/rio-de-janeiro/ , (Consulté le 29 novembre)
  3. Godechot Jacques, Thibaud Clément, « ATLANTIQUE HISTOIRE DE L'OCÉAN », Encyclopædia Universalis , http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/histoire-de-l-atlantique/ , (Consulté le 8 décembre 2012)
  4. [s.a], [s.d], Brazil, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/78101/Brazil/25040/Independence, (Consulté le 8 décembre 2012)
  5. Calmon Pedro, Universalis, « CABRAL PEDRO ÁLVAREZ (1467 env.-entre 1520 et 1525) », Encyclopædia Universalis , http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/pedro-alvarez-cabral/, (Consulté le 8 décembre 2012)
  6. Encyclopédie Britannica, [s.d], Rio de Janeiro, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/504192/Rio-de-Janeiro, (Consulté le 8 décembre 2012)
  7. [s.a], [s.d], 1er mars 1565, La Fondation de Rio de Janeiro, http://www.herodote.net/almanach-ID-402.php, (Consulté le 8 décembre 2012)
  8. Encyclopédie Britannica, [s.d], Rio de Janeiro, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/504192/Rio-de-Janeiro, (Consulté le 8 décembre 2012)
  9. Desclaux Marie, [s.d], 10 novembre 1555, Le rêve avorté d’une France Antartique, http://www.herodote.net/10_novembre_1555-evenement-15551110.php, (Consulté le 8 décembre 2012)
  10. Alain Émile, (1886), Rio-de-Janeiro, L. Frinzine et cie, p.324
  11. Alain Émile, (1886), Rio-de-Janeiro, L. Frinzine et cie, p.324
  12. Droulers Martine, [s.d], Rio de Janeiro, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/rio-de-janeiro/ , (Consulté le 29 novembre)
  13. [s.a], (2010), La canne à sucre, Rio de Janeiro (Brésil), http://echosdescale.cidem.org/documents/etape2-fiche_ressource_second_degre.pdf, (Consulté le 29 novembre 2012)
  14. M. Le Lannou, (1955), LE BRÉSIL, p.224
  15. M. Le Lannou, (1955), LE BRÉSIL, p.224
  16. Mauro Frédéric, (1973), Histoire du Brésil, p.127
  17. [s.a], [s.d], Rio de Janeiro, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/504192/Rio-de-Janeiro, (Consulté le 8 décembre 2012)
  18. [s.a], [s.d], Rio de Janeiro, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/504192/Rio-de-Janeiro, (Consulté le 8 décembre 2012)
  19. Chenal Yves, [s.d], Herodote, http://www.herodote.net/21_avril_1960-evenement-19600421.php , (Consulté le 29 novembre 2012)
  20. Stierlin, Henrie. L’art maya, des Olmèques aux Mayas-Toltéques, 79 p
  21. Universalis, légende du chocolat, web
  22. Alain Rey Le Robert encyclopédique des noms propres « Cortès Hernan » 462 P
  23. Sans auteur, la découverte de cacao, web

Médiagraphie modifier

«Les mayas» Encyclopédie Britannica, http://www.britannica.com.proxy.cegepat.qc.ca/EBchecked/topic/370759/Maya (consulté le 22 octobre 2012)

«Évolution culturel» Dictionnaire Larousse http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Mayas/132427 (consulté le 22 octobre 2012)

Henri Enjalbert « trois étapes du peuplement» Encyclopédie Universalis http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/mexique/ (consulté le 22 octobre 2012)

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Auteur inconnu «Le chocolat»http://www.zchocolat.com/z33/chocolat/chocolat/histoire-du-chocolat.asp (consulté le 29 octobre 2012)

Auteur inconnu «Le chocolat et ses origines» http://www.energie-sante.net/as/?p=2939 (consulté le 1 décembre 2012)

Hernan Cortes modifier

Introduction modifier

Un grand explorateur et aventurier a fait la découverte d’un grand pays et d’une civilisation ancienne. La vie de Hernan Cortes a été parsemée de difficultés et il a toujours été à la recherche de nouveaux défis. En effet, cet explorateur a fait la découverte du Mexique actuel ainsi que la civilisation aztèque en 1519. Ce texte décrira sa jeunesse, ses explorations ainsi que la découverte du Mexique qui a été, probablement, l’évènement le plus important de sa vie.

Jeunesse de Hernan Cortes modifier

Hernan Cortes est né en 1485 à Medellín sous le règne des Rois Catholiques. En 1492, à peine âgé de 7 ans, la prise de la Grenage acheva la Reconquête de l’Espagne sur les Musulmans. Dans cette même année, Christophe Colomb découvrit l’Amérique ce qui éveilla les sens de Cortez pour l’aventure. C’est en 1499 que Hernan Cortes fut envoyé, par son père à Salamanque afin de faire des études en droits. Il y resta sept ans en raison d’un rêve plus attrayant : les armes [1]Cortes fit l’étude des armes dans l’infanterie espagnole qualifiée, à l’époque, de redoutable. C’est par cette expérience que Hernan Cortes veut s’embarquer pour des expéditions sur la mer océane. La quête de nouveaux défis est présente chez l’explorateur [2]


Les premières expéditions modifier

Dans les années 1500, les Européens commencent la découverte de l’Amérique. Une grande période d’expédition vers de nouveaux territoires à commencé. À l’âge de 19 ans, en 1504, Hernan Cortes partit pour la découverte d’Hispaniola avec Alfonso Quintero. Le départ se fit à partir de Sanlucar de Barrameda Mousnier, [3]En arrivant à Cuba, Hernan Cortes obtient une concession de terre ainsi que des esclaves autochtones pour les faire travailler sur ses terres [4]En 1511, Cortes accompagna Diego Velasquez lors de l’expédition de Cuba [5]Cortes s’installa à Cuba pendant une période de 8 ans et il y devient un riche propriétaire terrien ([6]Cortes trouve beaucoup d’or sur la terre ferme, près de Cuba, où celle-ci n’est pas rare. C’est dans cette optique que Hernan Cortes se fait conquistador. Il se lance donc dans la grande entreprise qu’est l’expédition où plusieurs difficultés sont rencontrées. [7]

La découverte du Mexique modifier

Le 18 février 1519, Hernan Cortes arrive enfin sur la côte du Yucatan avec à ses côtés 508 soldats, 11 navires, 100 marins et 16 chevaux. Il débarque à Tabasco en mars 1519 où il reste un certain moment afin de repérer les habitudes des autochtones [8] Cortes avait plus de 500 hommes à sa disposition. Il y avait des conquistadors, des fils de bonne famille comme Pedro de Alvarado ou Cristobal de Olid, des soldats et des aventuriers. Son équipe, de non-combattants, était composée de marins espagnols, d’esclaves noirs, d’indigènes ainsi que deux interprètes mayas (issus de l’expédition de Cordoba). [9]

En 1519, l’empire aztèque domine entièrement sur le Mexique central et sur une grande partie de la Mésoamérique. L’Empire aztèque a été fondé dans les années 1325 par quelques migrants arrivés du nord-ouest de la Mésoamérique [10]En 1521, Cortes prend d’assaut la ville de Tenochtitlan, la capitale aztèque, où il y a plus de cinq cent mille à un million de personnes y demeurant [11] Les assauts entreprirent par Hernan Cortes et son équipe sont parfois violents : «Ils tuèrent un certain nombre de nos alliés et nous prirent quatre Espagnols, qu'ils s'empressèrent de sacrifier. ». Cet assaut montre que la pitié n’est pas présente dans les attaques incluent les Espagnols et le Autochtones. Dans le document historique Assaut sur Mexico, texte écrit par Cortes, celui-ci raconte les assauts contre les Autochtones et comment il est difficile de procéder. Souvent, il compte sur l’effet de surprise : « Alvarado s'était engagé dans cette action téméraire pour plusieurs raisons ; c'était, je l'ai dit, qu'il s'était emparé d'une grande partie de la chaussée, qu'il voyait les Mexicains découragés, et surtout parce que ses hommes le priaient de s'emparer du marché […]». Plusieurs raisons sont bonnes afin de créer une attaque. [12] Après l’abolition de Tenochtitlan en 1521, Hernan Cortes fonde une sorte de conseil (cabildo) en 1522 et celui-ci règne sur la Vice Royauté de la Nouvelle-Espagne en 1535. Le Mexique devient un pays très important en Amérique [13] En 1524, le premier plan de Mexico-Tenochtitlan est publié à Venise. Il a été attribué à Hernan Cortes et le plan à été transformé plus tard. [14]

Conclusion modifier

En conclusion, la découverte du Mexique a apporté énormément aux Espagnols. C’est avec beaucoup de volonté que Hernan Cortes a réussi la découverte de la Nouvelle –Espagne en 1521 où il a détruit la civilisation aztèque. En effet, cet évènement a permis la colonisation de l’Amérique. Par le climat de Grandes Découvertes, plusieurs pays ont été créés sur le territoire de l’Amérique. Bref, la découverte du Mexique a apporté la création d’un nouveau pays. De nombreuses autres expéditions ont été réalisées par l’explorateur comme les excursions sur les côtes de la Californie en 1532 où celui-ci perd une partie de sa fortune [15]

Références modifier

  1. (Mousnier, Roland, (1963). Hernan Cortez, France, Librairie Hachette et société d’études et de publications économiques, 283 p.).
  2. (Auteur inconnu, [s.d.]. «Hernán Cortés, en français Fernand Cortez», Larousse, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Cort%C3%A9s/114777, (Consulté le 24 octobre 2012.).
  3. Roland, (1963). Hernan Cortez, France, Librairie Hachette et société d’études et de publications économiques, 283 p.
  4. (Auteur inconnu, [s.d.]. «Hernán Cortés, en français Fernand Cortez», Larousse, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Cort%C3%A9s/114777, (Consulté le 24 octobre 2012).
  5. Le Petit Robert des noms propres (1974). « Hernan Cortez », Paris, Petit Robert, 1992 p.).
  6. Boisdeffre, Pierre de, (1959). Cortès, ville inconnue, La Table ronde, 123 p.).
  7. Auteur inconnu, [s.d.]. «Hernán Cortés, en français Fernand Cortez», Larousse, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Cort%C3%A9s/114777, (Consulté le 24 octobre 2012).
  8. Innes, Ralphe Hammond, [s.d.]. «Hernán Cortés, marqués del Valle de Oaxaca», Encyclopedia Britannica, http://www.britannica.com.proxy.cegepat.qc.ca/EBchecked/topic/138839/Hernan-Cortes-marques-del-Valle-de-Oaxaca, (Consulté le 24 octobre 2012).
  9. Weymuller, François, (1972). Histoire du Mexique, Paris, Presse universitaire de France, 126 p.
  10. Faugère, Brigitte, (2011). «Colomb n’a pas découvert l’Amérique», Les Grands Dossiers des Sciences Humaines 9/2011, www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2011-9-page-10.htm, (N° 24), p. 10-10.
  11. Boisdeffre, Pierre de, (1959). Cortès, ville inconnue, La Table ronde, 123 p.
  12. Extrait de Hernán Cortés, La conquête du Mexique, la Découverte 1982 Cité dans CHALIAND Gérard, (2001). Anthologie mondiale de la stratégie : des origines au nucléaire, Paris, Laffont (coll. Bouquins).
  13. Benitez, Fernando et al, [s.d.]. «MEXICO», Universalis, http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/mexico/, (Consulté le 10 décembre 2012).
  14. Girard, Pascale, (2004). «Lecture», Histoire urbaine, http://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2004-2-page-181.htm, (Consulté le 29 octobre 2012).
  15. Mousnier, Roland, (1963). Hernan Cortez, France, Librairie Hachette et société d’études et de publications économiques, 283 p.



Conquête Espagnole en Colombie modifier

Au XVIe siècle, les Conquistadors espagnols décidèrent de se rendre en Amérique latine pour y conquérir ces régions. Alors, pour ce qui est de l’histoire précolombienne en Nouvelle-Grenade, elle est heurtée par la Conquête espagnole.


CONTEXTE HISTORIQUE modifier

Autochtones de la Nouvelle-Grenade modifier

Avant la Conquête espagnole, les montagnes de la Colombie, qui était Nouvelle-Grenade avant l’arrivée des conquistadors, attiraient déjà en partie la majorité de la population [1].Ce pays était habité par plusieurs Autochtones avant l’arrivée des Européens, comme les Caribes qui étaient sur la côte atlantique et sur son arrière-pays [2]. Les Arawaks qui étaient des groupes épars et proches de l’autarcie, dans les Lianos et en Amazonie [3]. Ensuite, les Chibchas étaient situés dans la Sierra Nevada de Santa Marta, dans la cordillère orientale et dans le sud de la cordillère centrale [4]


Expédition de Christophe Colomb modifier

Alors, l’Amérique latine qui est sur le continent américain fut pour l’Espagne une série de plusieurs expéditions découvertes par Christophe Colomb [5]. Ainsi, [6], en 1502, explora la région sur le versant du nord ou les Chibchas habitaient [7].


Mines et richesses naturelles modifier

De plus, les Espagnols étaient attirés par le pays de la Nouvelle-Grenade parce qu’il y avait des mines d’or et des richesses naturelles comme l’émeraude [8]. C’est pourquoi ceux-ci partirent en expédition vers la Colombie. Enfin, la Conquête espagnole en Colombie s’achemina au milieu du siècle [9].


LES CAUSES DE L’ÉVÈNEMENT modifier

Cette partie portera sur les causes de la Conquête Espagnole au XVIe siècle. Ainsi, les Conquistadors sont partis vers l’Amérique latine pour la Nouvelle-Grenade. Ceux-ci étaient à la recherche de ressources naturelles, or et mines qui pouvaient y être construites.

Nouveau Monde modifier

Tout d’abord au XVIe siècle, les conquistadores étaient à la recherche de plusieurs expéditions sur le territoire de l’Amérique du Sud. Ainsi, le but premier était de conquérir le Nouveau-Monde. De plus, c’est le fait le plus marquant de l’histoire de l’expansion européenne [10]. Ce qui fait qu’ils ont voulu conquérir l’Amérique latine est qu’il y avait différentes étapes de l’occupation du sol et cela les intéressait beaucoup [11].

L’or, perles et le coton modifier

Ensuite, à partir de 1519, la poussée espagnole se continue sur la conquête du continent parce qu’ils étaient partis à la recherche d’or, perles rares et du coton [12]. Ainsi, Colomb et ses Espagnols devaient recueillir l’or et le coton que les Autochtones se procureraient avec la pratique du troc [13].

Esclaves modifier

Aussi, ils étaient à la recherche d’esclaves pour faire fonctionner les mines d’or et d’émeraudes, car l’économie était basée sur le secteur minier et agricole. Ainsi, ils ont exploité les premiers occupants de la Nouvelle-Grenade [14].


DESCRIPTION CHRONOLOGIQUE modifier

Jiménez de Quesada modifier

Au XVIe siècle, un personnage très important de la Conquête espagnole fut le Conquistador Jiménez de Quesada. Celui-ci embarqua dans l’expédition de Pedro Fernandez de Lugo et prit la tête de cette expédition avec 800 soldats [15]. Par contre, ils vécurent des périples dangereux et se retrouvèrent que 166 Espagnols [16]. Ensuite, ils affrontèrent les Chibchas qui étaient des Autochtones de la Nouvelle-Grenade. Quesada et ses soldats mirent en déroutent ceux-ci et continuèrent leur expédition vers le royaume des Chibchas [17].

Fondation de la capitale de la Colombie modifier

Durant la Conquête, Jiménez de Quesada fonda la ville de Santa Fe de Bogota le 6 août 1538 [18]. Ainsi, celle-ci est devenue la Capitale de la Colombie. Jiménez porta alors, le nom de «Regidor» de Santa Fe puisqu’il avait fondé la capitale de ce pays [19]. Bref, la fondation de Bogota fut durant la conquête.


LES CONSÉQUENCES DE CET ÉVÈNEMENT modifier

Esclavagisme des Autochtones modifier

Au XVIe siècle, il y a eu une conséquence majeure du à la conquête qui est l’esclavagisme. Alors, les peuples indigènes étaient soumis au «système de l’encomienda», ce qui veut dire qu’ils étaient esclaves de l’or dans les mines [20]. Ainsi, l’argent et l’or étaient des objets précieux pour les Espagnoles [21]. De plus, le départ des Autochtones de leurs villages a été mobilisé par la mita et le concierto [22]. La mita est un service de travail obligatoire imposé aux tribus dans les mines ou les travaux publics, puis concierto veut dire que le travail était aussi obligatoire sur le plan agricole [23]. Ainsi, l’agriculture est un secteur prédominant dans l’économie [24]. C’est pourquoi l’esclavagisme est une conséquence de la Conquête espagnole.

Épidémies modifier

La seconde conséquence de cet évènement est qu’il y a eu des maladies européennes qui ont été transmises aux Autochtones de la Nouvelles-Grenade. Ainsi, ces maladies ont causé des épidémies et la mort de certains d’entre eux. Ainsi, plusieurs ont attrapé des infections transmises sexuellement par les Conquistadors.

Africains noirs modifier

Ainsi, suite à ces conséquences les Espagnoles ont fait venir des esclaves africains pour exploiter les mines et les ressources naturelles de la Colombie. Cela a donc occasionné l’esclavagisme des Noirs.


CONCLUSION modifier

Ainsi, au milieu du XVIe siècle la conquête se termina et le pays est devenu indépendant avec Bolivar.





L'enlèvement d'Ingrid Betancourt modifier

Un peu de politique… modifier

C’est en 1948 qu’un conflit éclate en Colombie, suite à la mort du candidat de la présidence Jorge Eliecer Gaitan. Ce dernier s’opposait à la structure politique oligarchique de la Colombie. Cet évènement causa de grave conséquence puisque plus de cinq mille personnes sont décédés à Bogota à la suite d’énormes émeutes. La suite de cette terrible tragédie entraîna une correction face au parti libéral ainsi qu’aux militants d’extrême gauche. Ceux-ci partent vers les montagnes en s’organisant en groupes armée et les FARC (Forces armées Révolutionnaire de Colombie) sont ensuite crées. [25]

Les FARC modifier

Leur objectif dans ce pays était l’obtention du pouvoir sous un régime socialiste tel connue en 1960, bref, une réelle démocratie. Afin de subvenir à leur besoin, le financement de ces derniers est surtout accentué sur la direction de la plantation de cacao. Pour ce groupe, l’enlèvement est très courant. Leur méthode, « la pêche miraculeuse», consiste à immobiliser les voitures au hasard pour ainsi enlever les passagers qui s’y trouvent. Ils détiennent plus de 3000 otages comme but de les échanger contre les guérilleros emprisonnés. Pour eux, il s’agit d’une quête politique ainsi que symbolique. [26]

Ingrid Betancourt modifier

C’est en 2002, lors de la période électorale en Colombie, il arriva un évènement qui toucha toute la population : l’enlèvement d’Ingrid Betancourt par les FARC. Ingrid Betancourt est la fille d’un des anciens ambassadeurs de la Colombie[27] Elle était à la fois député et sénateur et elle se bâta contre le trafic intense de cocaïne en Colombie. Elle s’était engagée en politique dans l’espoir de dénoncer les injustices de la Colombie. [28] Son but ultime était de nettoyer le pays le plus abîmé (corrompu) de l’Amérique latine. En 1988, Ingrid créa un parti : Oxygeno. [29] Oxygeno Verde était une organisation politique. Ils se défendaient sous un côté écologiste et un engagement pour la paix. Ils soutenaient surtout la réforme sociale et voulais cesser de se faire mener par des «barons de la drogue». Le but d’Oxygeno Verde était d’établir un dialogue simultané entre tous les acteurs du conflit et tout cela en maintenant une forte pression militaire. [30]

Raisons des FARC modifier

Le 23 décembre 2002, Ingrid fut enlevée par les FARC durant la campagne présidentielle pour l’échanger contre un guérilléro emprisonné. Ingrid Betancourt se trouva dans cette situation puisque selon les FARC, avec Oxygeno Verde, elle aurait fait passer une loi en désaccord avec la guerre. Pour les FARC, tous ceux qui n’étaient pas avec eux étaient des crapules et ne servaient à rien. Les FARC n’étaient aucunement en accord avec les propos de madame Betancourt, alors ils décidèrent de la mettre en otage jusqu’à temps qu’un guérillero soit libéré. [31]). Pour les FARC, elle ne s’agissait pas d’une grande priorité puisqu’elle était la seule du membre des congrès colombien à s’opposer contre la corruption du gouvernement et de la politique. Par contre, pour les FARC, si Ingrid Betancourt serait faite enlever par la guérilla, qui eux sont « des combattants clandestins et caractérisé par des actions ponctuelle en vue de déstabiliser un régime »(Larousse), ce serait pour eux un coup politique extraordinaire pour faire disparaître Ingrid Betancourt complètement. [32]

Son enlèvement modifier

C’est le 23 décembre 2002 qu’Ingrid fut enlevée par les FARC et ce durant sa campagne électorale pour devenir présidente avec son partie Oxygeno Verde. [33] C’est en allant présenter son partie à la rencontre des candidats pour la présidence de la Colombie, que madame Betancourt fut piégé par les FARC.

Les FARC étaient installé à l’entré d’un pont ou que cette dernière y passait avec la voiture et son équipe. Il fut immédiatement sortit du véhicule et poursuit le chemin à travers la jungle jusqu’à leur lieu d’otage. [34] Cet événement bouleversa le ministre des affaires étrangères en France, Dominique de Villepin et la libération d’Ingrid devenue une priorité pour l’état français. Le 14 juillet 2003, une libération fut entreprit par le ministère des affaires étrangères de la France qui fut un véritable échec et provoqua par la suite des tensions entre la France, le brésil ainsi que la Colombie.

Du 23 décembre 2002 au 28 avril 2007, Ingrid aurait essayée de se libéré par 5 reprises. Cependant, à chaque fois, elle ne connaissait pas la route pour son retour de captivité et se faisait toujours piégé par les FARC. Le 30 novembre 2007, Ingrid Betancourt eu le privilège d’envoyer un vidéo à sa famille ainsi qu’une lettre de douze pages adressée à sa mère.

En 2008, des milliers de colombiens se réunissaient afin de manifester contre les FARC. Enfin, le 2 juillet 2008, soit 6 ans et demi après sa disparition, madame Betancourt est libéré grâce à une infiltration de l’armée colombienne au sein des FARC.

Carthagène, une ville d’histoire. modifier

[Carthagène] est une ville située en Colombie dans une baie qui donne sur la mer des Caraïbes. En 1502, Christophe Colomb arrive sur le territoire colombien où vit le peuple des Chibchas qui à l’époque étaient les habitants du territoire. Ils demeuraient principalement dans les terres plus en altitude près du fleuve Magdalena, le principal fleuve de la Colombie. C’est le 1 juin 1533 que la ville de Carthagène a été fondé par le conquistador espagnol, Madrileño Don Pedro. Les Chibchas n’ont guère apprécié l’arrivée de la colonie espagnole car ces derniers les ont utilisés à des fins d’esclavage pour faire fonctionner leur économie en les vendant [35].

Lorsqu’il y eut pénuries d’autochtones pour le marché des esclaves, les hispaniques firent venir d’Afrique des esclaves noirs. Carthagène devint alors une place importante pour le trafic d’esclaves. La ville est reconnue pour ce marché qui se situait à la Plaza de los Coches. De plus, les espagnols se sont aperçus que c’était un territoire situé autour de Carthagène était rempli de ressources naturelles tel que l’or et l’émeraude, ils en faisaient l’échange avec l’Espagne, ce qui rendait leur économie plus dynamique [36].

Création de la ville modifier

Carthagène fut créée pour ces nombreuses richesses qu’on y retrouvait. Ce furent les esclaves noirs amenés d’Afrique qui ont construit les [immenses forteresses] qui entourent Carthagène. Ces esclaves ont également été utilisés pour l’exploitation des mines d’or. La diversité ethnique de la Colombie est due au [trafic d’esclave]de cette époque. Les Espagnols, en faisant venir des africains en grand nombre ont amenés une nouvelle ethnie à Carthagène en plus d’eux qui viennent de l’Espagne et des autochtones qui habitaient déjà l’endroit [37]. La ville se divisait en trois quartiers qui distinguaient les principales classes sociales : San Pedro, San Diego et Gethsemani. San Pedro était le quartier où les nobles et les notables résidaient, San Diego constituait la classe moyenne, les marchands et les artisans et plus au sud-ouest se trouve le quartier populaire de Gethsemani [38].

Des fortifications contre les pirates modifier

Plusieurs facteurs, comme l’emplacement idéal, le dynamisme de l’économie et les ressources naturelles ont fait en sorte que la ville a été pendant longtemps la cible de nombreuses attaques de pirates, beaucoup de pillards voulaient en prendre possession. Dans cet esprit, en 1543, un pirate Français nommé Robert Baal a réussi à surprendre la ville en lui volant 310kg d’or. Par la suite, les attaques de pirates furent nombreuses mais non réussies, les Espagnols ont résisté aux fréquents assauts. En 1567, les Anglais ont pris à Carthagène sous la gouverne de John Hawkins [39].

Les Espagnols, fatigués de se faire attaquer par les pirates décidèrent, en 1586, que le militaire Bautista Antonelli aurait la tache de défendre la ville. Ce dernier érigea des travaux pour fortifier la ville, son projet de fortification ne se termina qu’au siècle suivant après [l’attaque de l’Anglais Edward Vernon en 1741]. On disait alors de la ville qu’elle était imprenable, à cause du parfait territoire qu’elle occupait. Il était difficile pour ceux qui voulaient s’emparer de la ville de réussir, car les forteresses comportaient des canons qui pointaient vers la mer et d’épais murs qui assuraient aux Espagnols une sécurité. Tous ces éléments rassemblés créaient un avantage indéniable face à leurs ennemis [40].

Document historique modifier

Cette image est une reconstitution de l’attaque des Anglais à Cartagena en 1741 dans la région de San Felipe. La guerre de l’oreille de Jenkins. Huile sur toile de Luis Fernández Gordillo.

 

Image modifier

  Les murailles construites par le militaire Bautista Antonelli en 1586.


Notes et références modifier

  1. Harvey F. Kline, [s. d.], Web
  2. Clément Thibaud, [s. d.], Universalis
  3. Clément Thibaud, [s. d.], Universalis
  4. Clément Thibaud, [s. d.], Universalis
  5. Couffignal, George, [s. d.], Universalis
  6. Christophe Colomb
  7. Université Laval, [s. d.] Web
  8. Thomas Gómez, Persée, 1986, pp. 269-304
  9. Harvey F. Kline, [s. d.], Web
  10. Lafaye, Jacques, Olivares, Itamar, [s. d.], Universalis
  11. Lafaye, Jacques, Olivares, Itamar, [s. d.], Universalis
  12. Berthe, Jean-Pierre, [s. d.], Universalis
  13. Berthe, Jean-Pierre, [s. d.], Universalis
  14. Clément Thibaud, [s. d.], Universalis
  15. Jean-Paul Duviols, 2007, p.76
  16. Jean-Paul Duviols, 2007, p.76
  17. Jean-Paul Duviols, 2007, p.76
  18. Jean-Paul Duviols, 2007, p.76
  19. Jean-Paul Duviols, 2007, p.76
  20. Clément Thibaud, [s. d.], Universalis
  21. Justin Van Hooren, université de Montréal, 2007, p. 76
  22. Thomas Gómez, Persée, 1986, pp.269-304
  23. Thomas Gómez, Persée, 1986, pp. 269-304
  24. Petit Robert II, 1986, p.430
  25. (Colombia-travel, 2009)
  26. (colombia-travel, 2009)
  27. .( Encyclopaedia-Brittanica, Hollar)
  28. ( Abc-Latina, 2012)
  29. ( Abc-Latina, 2012)
  30. ( Betancourt.I, 2010)
  31. (Betancourt.I , 2010
  32. (Lemoine,2002)
  33. (Encyclopédie Universalis, DIVE )
  34. (Betancourt.I, 2010)
  35. (Niedergang, Pissoat, Thibautl)
  36. (UNESCO)
  37. (Ulysse)
  38. (UNESCO)
  39. (Ulysse)
  40. (Cunin et Rinaudo, no.73)

Bibliographie modifier

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Grande-Colombie modifier

La création de la Grande-Colombie, en 1819, dont le but était de former qu’un seul État, comprend la Colombie, le Venezuela et à laquelle s’ajoute le Panama (1821) et l’Équateur (1822). [1]

Contexte historique modifier

Hiérarchie sociale modifier

Au 16e siècle s’est établie une forme de hiérarchie sociale dans les régions colonisées par l’Espagne. Les Espagnols occupent intégralement les hauts postes de l’administration et des dignités ecclésiastiques, soit les fonctions en lien avec l’Église catholique [2] tandis que les Créoles, les Espagnoles étant nés en Amérique, [3] sont détenteurs de la plupart des offices et des charges municipales. [4]

Climat d'indépendance modifier

Par ailleurs, en Amérique latine règne un climat de volonté d’indépendance des Américains face à l’Espagne. Ce phénomène peut s’expliquer par de nombreux différends entre la métropole, Madrid, et ses colonies et le fait que la capitale détienne tous les pouvoirs de décisions.[5] De plus, un autre élément pouvant être à l’origine de cette volonté d’indépendance est la diffusion des idées des lumières au 18e siècle. Les habitants d’Amérique du Sud ont été influencés par ces idéologies. Ils ne veulent pas vivre dans une société archaïque, mais dans une société en pleine croissance. [6]

Description chronologique de la création de la Grande-Colombie modifier

Simon Bolivár modifier

Simón Bolívar, le créateur de la Grande-Colombie [7] est né à Caracas au Venezuela, en 1783 [8]. Cet homme militaire [9] souhaite libérer l’Amérique de la domination espagnole. [10]

Proclamation d'Indépendance au Venezuela modifier

Tout d’abord, en 1811, Bolivar suggère au Congrès de proclamer l’indépendance du Venezuela, ce qui se réalise la même année. Il se retrouve donc dans une guerre civile entre les Loyalistes à la couronne d’Espagne et les patriotes, mais celle-ci est marquée de défaites pour les Patriotes en 1812. Bolivar doit donc aller se réfugier à Carthagène, en Colombie. [11]. En 1816, Bolivar retourne au Venezuela. À ce moment, il impose son autorité dictatoriale aux Patriotes et fait de la ville d’Angostura sa place de gouvernance. Quelques années plus tard, en 1819, il réunit les députés vénézuéliens afin de se faire élire président. [12]

Bataille de Boyacá modifier

Bolivar à la forte intention d’unir le Venezuela et la Nouvelle-Grenade, soit l’ancien nom donné à la Colombie, [13]en une République de Colombie [14].Ainsi, il décide d’aller en guerre contre les Espagnols en Nouvelle-Grenade. Le 3 août 1819, Simón Bolívar et son armée de 800 hommes, constituée d’Indépendants et de Républicains, gagnèrent la bataille de Boyacá située en Colombie [15] contre les Espagnols et les loyalistes à la couronne d’Espagne [16].

Congrès d'Angostura et constitution de Cúcuta modifier

À l’automne 1819, Bolívar et son armée prennent le contrôle de Bogota, ville de Nouvelle-Grenade [17]. Toujours en 1819, sous l’influence de Bolivar, le Congrès d’Angostura au Venezuela, [18] fonde la Grande-Colombie comprenant la Colombie et le Venezuela et dont la capitale est Bogota. [19] Par la suite, en août 1821, à Cúcuta, soit une ville de Colombie, [20] le Congrès général de Colombie crée la constitution de Cúcuta et de ce fait, Bolívar est élit président de la République de Colombie [21].

Intégration du Panama et de l’Équateur dans la Grande-Colombie modifier

En 1821, le Panama, souhaitant être indépendant de l’Espagne, se rattache par lui-même à cette République de Colombie [22]. En Équateur, le général Sucre bat les Espagnols et par le fait même, en 1822, le territoire est intégré dans la Grande-Colombie. [23]

Désintégration de la Grande-Colombie modifier

Bolívar exerce une dictature conservatrice, ce qui lui cause plusieurs critiques au niveau de ses fonctions [24]. De plus, cet homme militaire et politique [25] n’est pas en mesure de contrer la dispersion de ses territoires et l’hétérogénéité de ceux-ci. Par conséquent, il parvient difficilement à exercer son pouvoir, ce qui mène à la décomposition de la République entre 1829 et 1930 [26]. Le mouvement débute, en 1829, lorsque Caracas au Venezuela proclame sa séparation. [27] Par la suite, en 1830, l’Équateur fait également sécession avec la Grande-Colombie et affirme être une République indépendante. [28] Finalement, le Panama considère que Bogota, la capitale, néglige les intérêts de cette région. [29] Ainsi, en 1830, la Grande-Colombie est complètement dissoute [30]. Bolívar se résigne donc à abandonner le pouvoir sur la République en 1830 [31] et le 17 décembre de la même année, il meure à Santa Marta en Colombie [32].

Conclusion modifier

En somme, Simón Bolívar désirait libérer les colonies hispaniques de la domination espagnole. Il y est, en partie, parvenu avec la création de la République de Colombie (1819-1930) de laquelle il fût le président (1819-1830). Celle-ci comprenait la Colombie, le Venezuela, le Panama et l’Équateur. Par contre, la Grande-Colombie n’a pas su résister aux nombreux problèmes qui la composaient et elle s’est décomposée en 1830.



Références modifier

  1. http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Colombie/114134
  2. Rey, Alain et Robert, Paul (2012). Le petit Robert, p.804
  3. Rey, Alain et Robert, Paul (2012). Le petit Robert, p.583
  4. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique-histoire-amerique-espagnole/#titre11
  5. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique-histoire-amerique-espagnole/#titre11
  6. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique-histoire-amerique-espagnole/#titre11
  7. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/simon-bolivar/
  8. Whitdridge, A (1966). Bolivar le libérateur, Paris, Fernand Nathan, p.7
  9. Johnson, John J (1968). Simon Bolivar and Spanish American independence 1783-1830, New-York, Van Nostrand Reinhold Company, p.3
  10. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/simon-bolivar/
  11. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique-histoire-amerique-espagnole/#titre11
  12. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/simon-bolivar/
  13. Rey, Alain et Robert, Paul (2008). Le Robert encyclopédique des noms propres, p.1641
  14. Compagnon, Olivier [s.d]. «Fondation de la Grande-Colombie par Bolivar», dans universalis, http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/fondation-de-la-grande-colombie-par-bolivar/
  15. B.P (1931). «Villes principales de la Colombie d’après leur population», Journal de la société des Américanistes, Volume 23, Numéro 23-1, p. 260
  16. Lafond, G, G. Tersane (1930). La vie de Simon Bolivar, Paris, Librairie Gallimard, p.186-188
  17. http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Colombie/114134
  18. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/colombie/
  19. Rey, Alain et Robert, Paul (2008). Le Robert encyclopédique des noms propres, p.533
  20. http://www.britannica.com/EBchecked/topic/145894/Cucuta
  21. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/venezuela/
  22. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/panama/
  23. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/equateur/
  24. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/equateur/
  25. Johnson, John J (1968). Simon Bolivar and Spanish American independence 1783-1830, New-York, Van Nostrand Reinhold Company, p.3
  26. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/amerique-histoire-amerique-espagnole/#titre11
  27. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/venezuela/
  28. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/equateur/
  29. http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/panama/
  30. http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Colombie/114134
  31. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/simon-bolivar/
  32. V-Aubrun, Charles (1936). «Bolivar et la Révolution américaine», Bulletin hispanique, Volume 38, Numéro 38-2, p.207


Introduction modifier

Le reggae est un genre de musique d'origine jamaïcaine qui est fortement connu en Grande-Bretagne, États-Unis et Afrique à l'époque[1]. Ce genre de musique fait une partie intégrale de la culture jamaïcaine dans les années 1960[2]. Bob Marley a su mettre en évidence cette musique avec son groupe Les Wailers. Ceux-ci sont également le premier groupe de reggae de l'histoire de la musique. Ils ont laissé sur leur passage leur succès ''I shot the sherift''. Cette chanson est l'une des chansons qui a fait un tube dans les années 1960. Or, dans l'analyse suivante, nous observerons le reggae de plus près puisque nous allons parler du contexte historique, des causes du reggae, la description chronologique de l'évènement ainsi que les conséquences de l'évènement.

Contexte historique modifier

Bob Marley né en 1945 à Saint Ann en Jamaïque. Son vrai nom est Marley Robert. En 1964, Bob se fait aider par Joe Higgs, un chanteur-arrangeur, qui lui apprend les rudiments de l'arrangement vocal. Ensuite, Bob se crée un groupe, les Walling Wailers, composé de 4 hommes et 2 femmes. Bob Marley devient donc un auteur-compositeur et un chanteur soliste. Il fait connaître à cette époque pleins de classiques comme Slimmer down, Put it on, Rude boys etc. À ce moment, on le paye peu pour ses disques à Kingston, donc il va retrouver sa mère en 1967. Elle avait émigré à Wilmington. Il travaille donc quelques mois dans une usine. Plus tard, les Wailers se reforment. Ils signent en 1972 un contrat avec Chris Blackwell. La chanson de Marley, ''I shot the sherift'', devient un succès mondial. Les Waliers est reconnu comme le premier groupe reggae [3].

Avant l'apparition du reggae, les troupes américaines étaient sur place en Jamaïque ainsi qu'après la Seconde Guerre mondiale. Sur ce fait, des groupes musicaux de jazz se forment petit à petit. De ce fait, les gens prennent goût au Rythme and blues. Ce genre musicaux dura jusqu'à l'indépendance de l'île en 1962[4]. L'évolution continue d'avancer lorsque le ska fait l'apparition et entraîna le lancement des Sound-system. Le Ska est un mélange de mento, rythme afro-caribéens et le rythme and blues. Le Ska à évolué et à été remplacé par le Rock steady en 1966 et ensuite par le reggae en 1968.

Les causes de l'évènement modifier

[5] Le reggae à été crée puisque la musique à évolué. C'est grâce au Ska et rythmes ans blues que le reggae à eu lieu. Bob Marley est un grand facteur de l'apparition du reggae. Son groupe a fortement aidé à propager le reggae dans le monde. Sa chanson ''I shot the sherift'' a fait un grand tube. De plus, c'est grâce à Chris Blackwell, un grand producteur jamaïcain ainsi que le fondateur de label Island. Il y a également eu un film sur le reggae avec Bob Marley et Jimmy Cloff. C'est un film jamaïcain de 1972 qui participe à l'épanouissement du reggae un peu partout autour du monde [6].

La description chronologique du Reggae modifier

Bob Marley est née en 1945. Le ska est apparu en 1960. Le Ska à évolué et à été remplacé par le Rock steady en 1966. Le reggae s'épanoui en 1968. En 1974, le reggae est maintenant connu sur le scène mondial. En 1972, Bob et son groupe signe un contrat avec Chris Blackwell. Bob est décédé en 1981 et on dit qu'il est difficile de trouver son successeur dans le monde du reggae. Les personnages importants sont Bob Marley, le groupe de Bob à l'époque les Wailers et Chris Blackwell le producteur de nombreux chanteurs.

Conclusion modifier

Pour conclure, le reggae début dans les années 1960. La forte gradation des différentes musiques ont fait en sorte que le reggae ses épanouit dans tout le monde entier. Bob Marley à été le grand chanteur de tout les temps du reggae avec son groupe les Wailers. Son groupe son séparé, mais après quelques temps, le groupe ses reformer. Ils ont enregistré des musiques qui ont fait des succès mondial et que personnes est prêt d'oublier. De plus, Bob reste encore bien aimé des gens aujourd'hui malgré sont absence. Le reggae ne cesse de faire fureur encore aujourd'hui avec tous les festivités. Le reggae a fait ressortir la culture de la Jamaïque. C'est après la Seconde Guerre mondial que plusieurs groupes naissent. Grâce à Chris Blackwell, Bob à pu apprendre à chanter et se produire comme il a su faire. C'est pourquoi sont groupe à beaucoup eu de succès.


Copan, Honduras modifier

Contexte historique modifier

Peuplement de la vallée de Copan modifier

Le peuplement du Honduras actuel, plus précisément de la vallée de Copán, remonte à environ 22 000 avant notre ère. L’épanouissement de la civilisation maya et le développement de leur fabuleuse métropole, Copán, date d’entre le IIIe et le Xe siècle. Les Olmèques, peuple précolombien peu connu, peuvent être considérer comme les ancêtres de la civilisation maya. Par contre, on connait peu de chose à leur sujet. [7]

La civilisation maya modifier

La civilisation maya avait une structure sociale complexe, chacun avait son rôle à jouer dans le bon fonctionnement de la société. C’est cette structure sociale particulière qui à contribuer à la stabilité de la société maya durant plus de deux millénaires. C’est ainsi que dans la Période classique, grâce à ces quelques aspects, la cité de Copán commence vraiment à se développer.[8] Étant un peuple de bâtisseurs et de prêtres, on retrouvait de splendides pyramides dans chacune de leurs plus grandes villes, preuve de leur grande prospérité. Leurs croyances se basant sur l’existence de plusieurs dieux, on pouvait apercevoir plusieurs sculptures représentants des Dieux dans leur cité. Le temps étant très important dans la culture Maya, surtout à des fins agricoles, il considérait celui-ci comme un Dieu. [9] La plus grande période de développement des Mayas se situent entre le 6e siècle et le 9e siècle. À cette apogée, la deuxième métropole maya comptait environ 20 000 habitants. Ces derniers réussissaient à subsister grâce à ce qu’ils récoltaient dans les champs et dans les arbres entourant leur gigantesque ville. Durant ces 300 années d’abondance, on aura pu compter seize rois sur le trône.[10][11] La fin de cette dynastie entraîne en même temps le déclin de cette grande ville maya. Plusieurs évènements malheureux mènent à la disparition de cette nation. Une succession de crises, de révoltes, d’épidémies et l’épuisement des sols sont les principales causes de la déchéance de l’Empire. L’arrivée des Européens et l’incapacité des Mayas à se défendre contre ceux-ci mettra un terme à cette grande civilisation. En 1540, lors de la conquête espagnole, c’est la fin. [12]


Description de Copan modifier

La cité de Copan modifier

Située dans une vallée, entourée de végétation tropicale et de collines couvertes d’arbres, Copán était considérée comme une capitale religieuse pour la civilisation maya. Copán se trouve à l’extrémité occidentale du territoire hondurien, ce qui la rendait facilement défendable contre d’éventuelle attaque.[13] [14] Copán est constitué de plusieurs temples religieux, de nombreuses pyramides, de palais, d’escaliers majestueux et d’une grande quantité de stèles sculptées souvent traitées en haut relief. Ce sont ces dernières qui ont fait la renommée de Copán. Ces stèles magnifiques sont principalement sculptées dans une roche verte d’origine volcanique nommé trachyte. Le raffinement de l’art de ces stèles provoquait et provoque encore l’admiration.

Les monuments de Copan modifier

Son Acropole, dominant le fleuve Rio Motagua, corresponds à un regroupement de bâtiments, tels que des pyramides, des temples, des terrasses et des terrains de jeu. On peut aussi y retrouver d’impressionnants escaliers bordés de sculptures. Cet ensemble d’infrastructure est érigé sur des fondations, masses de terre, complètement artificielle, c’est-à-dire qu’elles avaient toutes été construites par les Mayas eux-mêmes.[15] Copán comptait plusieurs pyramides de différentes dimensions. On peut retrouver une pyramide centrale de petite taille dans l’acropole sud et la plus haute de la cité est d’une hauteur de 38 mètres au-dessus du niveau de l’eau.[16][17] En plus des temples religieux, on retrouve plusieurs grands seigneurs souvent représentés barbus, parés de somptueux costumes et entourés d’importantes inscriptions hiéroglyphes qui ont aidés à fournir de nombreuses dates. Les artistes mayas utilisaient une étrange fusion entre les visages des personnages traités avec souci de réalisme et les ornements qui débordaient de détails et qui était surabondants. [18] Ensuite, il est possible d’observer, tel que mentionné plus haut, des terrains de jeu très saisissants. L’un de ceux-ci est un terrain de jeu de pelote, un jeu qui consistait à tenter de placer une balle en caoutchouc dans un anneau. Il occupe le centre de l’ensemble cérémoniel et est constitué des plus parfaites réalisations qu’on retrouve en Copán. Ce terrain de jeu est considéré comme l’un des joyaux du monde précolombien. [19] On retrouve, dans la cité maya de Copán, un des plus célèbres escaliers hiéroglyphiques. Construits à l’an 545, on y compte plus de 2500 hiéroglyphes et ce sur plus de 63 marches. Ces escaliers représentent la plus grande inscription maya découverte jusqu’à ce jour. [20] Copán regorgent de stèles, celles-ci ont plusieurs utilités dont de commémorer certains évènements. C’est grâce aux sculptures retrouvées sur ces stèles que l’on peut affirmer que Copán était un grand centre d’observations astronomiques et que la cité a accueilli ce que l’on pourrait appeler le premier congrès d’astronomes.[21]

Bibliographie modifier

Bushnell, G.H.S. (1969). Les premiers Américains, Bruxelles, Sequoia-Elsevier, pp. 144

Dube, Georges (2005). Une histoire du monde médiéval, Paris, Larousse, pp. 158-161

Lemoine, Maurice (1988). Les 100 portes de l’Amérique Latine, Paris, Autrement 359 p.

Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211

Britannica Online Encyclopedia, [s.d.]. Copan (ancient city, Honduras), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/136480/Copan (Consulté le 11 septembre)

Larousse, [s.d.]. Honduras, http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Honduras/124192 (Consulté le 11 septembre)

Universalis, [s.d.]. Les Mayas au pays de Copán (exposition), http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-mayas-au-pays-de-copan/ (Consulté le 11 septembre)

Notes et références modifier

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  2. Encyclopédie Larousse [s.d], Reggae , http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/Reggae
  3. Oruno D. LARA, « MARLEY ROBERT NESTA dit BOB - (1945-1981) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 1 octobre 2012. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/marley-robert-nesta-dit-bob/
  4. Encyclopédie Larousse [s.d], Reggae , http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/Reggae
  5. Bob Marley song1 [2008], I shot the sheriff, Youtube,http://www.youtube.com/watch?v=2XiYUYcpsT4, consulté le 11 décembre 2012
  6. Encyclopédie Larousse [s.d], Reggae , http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/Reggae
  7. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mayas-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  8. Larousse, [s.d.]. Honduras, http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Honduras/124192 (Consulté le 11 septembre)
  9. Dube, Georges (2005). Une histoire du monde médiéval, Paris, Larousse, pp. 158-161
  10. Britannica Online Encyclopedia, [s.d.]. Copan (ancient city, Honduras), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/136480/Copan (Consulté le 11 septembre)
  11. Universalis, [s.d.]. Les Mayas au pays de Copán (exposition), http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-mayas-au-pays-de-copan/ (Consulté le 11 septembre)
  12. Dube, Georges (2005). Une histoire du monde médiéval, Paris, Larousse, pp. 158-
  13. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  14. Bushnell, G.H.S. (1969). Les premiers Américains, Bruxelles, Sequoia-Elsevier, pp. 144
  15. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  16. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  17. Bushnell, G.H.S. (1969). Les premiers Américains, Bruxelles, Sequoia-Elsevier, pp. 144
  18. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  19. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  20. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211
  21. Stierlin, Henri (1981). L’Art Maya, Des Olmèques aux Mays-Toltèques, Fribourg, Editions du Seuil, pp. 211


Le couronnement et le règne de pedro I modifier

 
L'empereur Pedro I

Introduction modifier

Le règne de cet empereur du Brésil, qui s’étend de 1822 à 1831, s’inscrit dans un contexte bien particulier de guerre et de libéralisme au Portugal, de guerres napoléoniennes et de révolutions des colonies espagnoles voisines du Brésil.[1]

Contexte historique et causes de l'évènement modifier

Le couronnement de Pedro Ier s’inscrit dans un contexte très particulier. En effet, le roi du Portugal Jean VI se réfugie au Brésil en 1809 afin de fuir l’invasion des troupes de Napoléon dans son royaume du Portugal. Seulement, en 1820, un courant de pensée libérale touche l’Espagne et gagne le Portugal. On demande alors au Roi Jean VI de regagner Lisbonne afin de régler ce problème. Ce dernier confie donc la colonie brésilienne à son fils Pierre et il le nomme régent.[2] Pendant le départ de Jean VI en 1820, Pedro doit gérer la vague libérale qui s’abat sur l’Europe et qui commence à prendre beaucoup d’importance dans les colonies. De plus, les colonies espagnoles voisines au Brésil, qui souhaitent obtenir leur indépendance, commencent à se révolter puisqu’elles ne peuvent pas l’obtenir de façon pacifique. Le régent Pierre doit réagir, car les luttes armées s’approchent de plus en plus des frontières brésiliennes et il veut éviter qu’elles prennent forme dans sa propre colonie. Il proclame ainsi lui-même l’indépendance du Brésil sans en avoir avisé son père qui est toujours au Portugal. En agissant ainsi, il évite que la situation ne dégénère et il est ensuite couronné premier empereur du Brésil, Pedro 1er.[3]

Chronologie de l'évènement modifier

Le couronnement et le règne de Pedro 1er comportent plusieurs évènements principaux qui marqueront le Brésil et le Portugal. D’abord, les Cortès du Portugal souhaitent que Pierre revienne en Europe pour étudier. Ces derniers ainsi que Jean VI, reviennent chercher Pierre en 1821, mais celui-ci refuse de quitter le Brésil. À partir de ce moment, il est le meneur des gens qui souhaitent obtenir l’indépendance du Brésil.[4] Le 7 septembre 1822 il déclare l’indépendance de la colonie en affirmant : « L’indépendance ou la mort ! ». Le Portugal n’approuve pas totalement ce geste bien que le Roi Jean VI aurait affirmé à son fils, avant de regagner le Portugal en 1808, que le Brésil se séparerait du Portugal dans un avenir rapproché et qu’il souhaitait que ce soit Pierre qui eut la couronne (Mauro, 2012, web). Ainsi, l’indépendance du Brésil est officiellement accordée par le Portugal en 1826. Malgré le fait que le Portugal tarde à accorder l’indépendance de la colonie, Pierre est tout de même proclamé empereur le 12 octobre 1822 à la Place Santana et il est sacré de façon officielle le 1er décembre à Rio de Janeiro.[5] Étant donné qu’il a proclamé lui-même l’indépendance qui s’ait s'est obtenue de façon assez pacifique, Pedro 1er est apprécié par le clergé et les habitants. Son règne sera très autoritaire. Il créera lui-même une constitution en 1824 dans laquelle il s’accorde énormément de pouvoirs. [6] En 1825, un évènement nuira à la popularité de Pedro 1er. En effet, les habitants de la Province de Cisplatine souhaitent depuis longtemps obtenir leur indépendance et lorsque le Brésil devient indépendant et que le Portugal refuse d’accorder la souveraineté à Cisplatine, une révolte s’organise par le groupe des «Trente-trois orientaux» qui se lance en guerre. Le 24 septembre 1825 ils remportent la bataille de Rincon contre les troupes de Pedro 1er. Le 12 octobre, lors de la bataille de Sarandi, les troupes brésiliennes sont défaites à nouveau et les troupes de Buenos Aires qui soutiennent Cisplatine. Lors de la bataille d’Ituzaingo, le Brésil est définitivement défait et l’Uruguay gagne son indépendance en 1828.[7] En 1826, le roi Jean VI meurt et Pedro 1er est nommé roi du Portugal et devient Pierre IV. Ce dernier souhaite rester au Brésil et donne donc le trône à sa fille Marie II qui a seulement sept ans à l’époque alors c’est le frère de Pedro, Miguel, qui est régent au Portugal. Ce dernier usurpa le trône en 1828.[8] Le 7 avril 1831, Pierre IV est devenu impopulaire, car on l’accuse d’utiliser à outrance l’armée et de porter trop d’importance au Portugal. Il lègue le trône à son fils, qui a seulement cinq ans à l’époque, qui devient Pedro II. Pierre IV quitte le Brésil avec sa fille Marie afin de reprendre le trône du Portugal.[9] Pierre IV est appuyé dans ses démarches européennes par le Royaume-Uni et la France et ces derniers remportent la guerre civile contre les troupes de Miguel l’oncle de Marie. Certains Portugais sont encore fidèles à Miguel, mais ce dernier décide d’abandonner la guerre et le 26 mai 1834 il renonce au trône.[10] Pierre Iv meurt peu de temps après, soit le 24 septembre 1834, à Lisbonne au Portugal. Il était atteint de la tuberculose. Avant de mourir, il rédige un texte qui demande au Brésil d’abolir l’esclavage qui constitue une atteinte aux droits humains. L’empereur reçut les rituels funéraires à Lisbonne puis son corps fut placé dans le monument de l’Ipiranga, où il avait proclamé l’indépendance du Pays.[11]

Conclusion modifier

Le règne de Pedro 1er marque une rupture importante dans l’histoire du Brésil, car il marque le début de l’indépendance du pays. Le règne de Pedro 1er a aussi assuré l’unité du Brésil car ce dernier a développé une force militaire de taille. L’impact principal qu’a eu Pedro 1er est qu’en déclarant de façon pacifique l’indépendance du Brésil, il a évité les guerres et les révoltes et encore aujourd’hui le Portugal et le Brésil entretiennent de bons rapports malgré certaines périodes de tension.[12]

Notes et références modifier

  1. Martins, Luciano (s.d). Britanica , http://www.britannica.com.proxy.cegepat.qc.ca/EBchecked/topic/78101/Brazil (Consulté le 27 octobre 2012)
  2. Universalis "Pedro I" http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/pierre-ier-pierre-iv/ (Consulté le 25 octobre 2012)
  3. Mauro, Frédéric (s.d). Universalis b, http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/bresil-la-conquete-de-l-independance-nationale/ (Consulté le 25 octobre)
  4. Théry, Hervé (1989). Le Brésil, Paris, Éditions Masson, 244 p.
  5. Larousse "Le Brésil" http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Br%C3%A9sil/186946 (Consulté le 27 octobre 2012)
  6. Ruellan, Denis (1989). Le Brésil, Paris, Centre national des lettres, 209 p.
  7. Foulquier, Éric (s.d). Universalis , http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/uruguay/ (Consulté le 26 octobre 2012)
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  10. Mauro, Frédéric (s.d). Universalis , http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/bresil-la-conquete-de-l-independance-nationale/ (Consulté le 25 octobre)
  11. Martins, Luciano (s.d). Britanica, http://www.britannica.com.proxy.cegepat.qc.ca/EBchecked/topic/78101/Brazil (Consulté le 27 octobre 2012)
  12. Foulquier, Éric (s.d). Universalis , http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/uruguay/ (Consulté le 26 octobre 2012)

José de San Martin et sa participation à la libération de l’Amérique du Sud modifier

Introduction modifier

Lors de la libération de l’Amérique du sud, il y a beaucoup de personne qui ont eu une grande influence et qui ont réalisé de grandes choses pour que les pays d’Amérique latine soient indépendants. Un homme qui a grandement aidé quelques-uns de ces pays à obtenir leur indépendance face à l’emprise de l’Espagne est José de San Martin. L’indépendance qui est une « situation d’un organe ou d’une collectivité qui n’est pas soumis à un autre organe ou une autre collectivité[1]. »(Petit Robert, p.1344) L’histoire pour laquelle ce militaire de formation est connu commence réellement en 1812 lorsqu’il retourne en Argentine, son pays d’origine, après avoir quitté le pays avec ses parents et commencé sa carrière militaire en Espagne. Donc il retourna en Argentine dans le but de libérer plusieurs pays d’Amérique latine. Puis il disparut de la carte en 1822 après sa rencontre avec Bolivar[2]. (Britannica.web)

Contexte historique modifier

José de San Martin est né en 1778 et est mort en 185. Il est un Argentin, qui vie dans une famille d’aristocrate. Il était seulement âgé de 7 ans lorsque sa famille et lui partirent pour l’Espagne, le pays d’origine de ses parents. C’est déjà en 1789, à l’âge de 11 ans, qu’il commença sa carrière militaire. C’est un homme qui a participé à plusieurs affrontements et plusieurs guerres durant sa carrière et il a lentement monté les échelons pour gagner son titre de Général. En fait, à la fin de son service pour l’armée espagnole, il n’était qu’au grade de capitaine. Le réel tournant de sa carrière fut lorsqu’il alla à Buenos Aires en, 1812, car il avait entendu que les Argentins se révoltaient contre l’Espagne. Il décida donc d’offrir ses services au gouvernement révolutionnaire. Cependant, ceux-ci étaient, à l’arrivée de San Martin, très mal organisés et l’indépendance face à l’Espagne n’avait pas été formellement déclarée. Ce qui faisait de l’Argentine un pays facilement contrôlable pour les Espagnoles[3]. (Britannica.web)

Causes modifier

Il y a plusieurs raisons qui ont poussé les Latinos américains à se révolter et à gagner leurs indépendances. Premièrement, pour la bourgeoisie créole c’est le fait de se faire gouverner par des personnes envoyées de Lisbonne ou de Madrid qui les dérangent beaucoup. Ils préféreraient avoir des gens élus démocratiquement et d’origine latino américaine. De plus, ils pensent que le commerce triangulaire, qui est instauré, ralentit l’enrichissement des pays d’Amérique du Sud. Ensuite il y a les classes défavorisées, qui comportent les gens de couleurs, les autochtones et les esclaves. Ceux-ci ont grandement été attirés par les idées de liberté et de justice. Puis, la bourgeoisie et même une partie de la classe populaire adoptent la pensée libéralisme, qui est une « Philosophie politique qui réclame des libertés individuelles, dont celles de religion et de pensée, et l’égalité juridique[4]. »(Marc Simard p.262). De plus, les pays d’Amérique du Sud sont témoins de l’indépendance des États-Unis. Ils ont vue que se libérer de sont pays colonisateur n’était pas chose facile mais que c’était réalisable, ce qui leur donne espoir de gagner leur propre indépendance. (Marc Simard p.262) Donc, c’est pout toutes ces raisons que les peuples d’Amérique latine décident de prendre leur destin en main, ce qui donnera les premières flambées révolutionnaires dans la fin des années 1700[5]. (thecanadienencyclopedia.net)


La description chronologique de l’évènement modifier

Début de la conquête de l’Argentine modifier

José San Martin est connu pour ce qu’il a fait à partir du moment où il quitte l’Europe et s’embarque en 1812 pour Buenos Aires, qui est la capitale de la Vice-royauté de Rio de la Plata. La même année, il fut chargé, par les autorités de Buenos Aires, de monter une petite cavalerie, bien disciplinée et bien entrainée, dans le but de surveiller les berges du fleuve Paraná des Royalistes[6]. (Britannica.web) Bataille de San Lorenzo C’est en 1813 que San Martin réalisa son premier exploit militaire en Amérique du Sud. Lors de la bataille de San Lorenzo, il fut chargé de repousser les Royalistes, menés par Raphael Ruiz et Juan Antonio, des berges du Paraná. Il accomplit sa mission avec brio et reçut un accueil triomphal lors de son retour à Buenos Aires. Selon San Martin, il était impossible de libérer les pays d’Amérique du Sud tant que les Espagnoles domineraient encore Lima, qui était la capitale de ce qui est aujourd’hui le Pérou. Cependant il savait qu’il était impossible d’atteindre Lima par le chemin de la Bolivie actuelleHerodote [s.d.]. Les indépendances latino-américaines, http://www.herodote.net/1806_1830-synthese-325.php (Consulté le 3 décembre 2012). (Herodote.web)

Conquête du Chili par San Martin modifier

En 1814, pensa à une stratégie pour éviter d’emprunter ce chemin. Son plan consistait à passer par la cordelière des Andes et ensuite d’attaquer Lima en passant par la mer. Il prit d’abord le contrôle de Cuyo, qui est une région de l’Argentine actuelle, d’ont il devint le gouverneur, cependant la révolution du Chili était grandement menacée par les Loyalistes. En 1817 San Martin participa grandement à reconquérir le Chili qui se termina avec la bataille de Maipù le 5 avril 1818. Il se fit offrir de devenir gouverneur du Chili par l’ancien libérateur Bernardo O’Higgins. Bernardo O’Higgins est un Chilien d’origine, qui fut un personnage militaire important dans l’indépendance du Chili. Cependant, San Martin refusa cette offre, car il ne voulait pas s’éloigner de son objectif qui était de conquérir Lima[7]. (Herodote.web)

Conquête du Pérou modifier

Ce n’est qu’en 1820, après la préparation d’une armée et d’une flotte de guerre, qui partira du port de la ville chilienne Valparaiso, que San Martin fut prêt à réaliser son plan de conquérir Lima. Il organisa cette expédition à l’aide de Bernardo O’Higgins et de Thomas Cochrane, ils partirent avec une armée d’environ 4000 hommes le 20 aout 1820. Ils débarquèrent le 8 septembre à Pisco, au Pérou pour se diriger vers la capitale Lima. San Martin attendit presque une année complète avant que les Royalistes perdent espoir de recevoir de l’aide de l’Espagne et se retirent dans les montagnes. Il prit possession de Lima et déclara l’indépendance du Pérou le 28 juillet 1821[8]. (Britannica.web)

La cité inca de Machu Picchu modifier

Introduction modifier

Le Pérou fascine par la richesse de son histoire ainsi que par l’abondance de sites historiques d’importances. En effet, ce pays situé à l’ouest de l’Amérique du Sud présente des signes de présence humaine remontant à plusieurs milliers d’années et des vestiges de la grande civilisation des Incas, peuple et Empire incontournables du Pérou. La cité de Machu Picchu, monument célèbre de la culture inca, fait également partie de la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’U.N.E.S.C.O. En regard de cette notoriété mondiale et de l’importance culturelle rattachée à ce site, la cité inca de Machu Picchu constitue une destination touristique prisée par les visiteurs du monde entier.

La cité de Machu Picchu modifier

 
Machu-Picchu

L’ancienne cité inca de Machu Picchu est située dans les Andes centrales et unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu. Elle est située à environ 80 kilomètres de la capitale de l’Empire inca, Cuzco[9].Perchée à plus de 2400 mètres d’altitude, elle surplombe la vallée de l’Urubamba. L’Urubamba, rivière du Pérou parcourant une distance de 725 km avec 2 autres rivières, l’Apurímac et l’Ucayali (Larousse, 2012, web). La cité du Machu Picchu s’étend à flanc de montagne sur 10 hectares[10].

Construction de la cité de Machu Picchu modifier

Sa construction remonterait jusqu’à la fin du XVe siècle, plus précisément vers 1450, sous les ordres de Pachacutec, neuvième empereur inca considéré comme le fondateur de l’Empire inca[11]. Le site aurait également fait office de structure défensive et de relais commercial entre les différentes colonies agricoles dans le sillage de la forêt amazonienne[12].

Structure de la cité de Machu Picchu modifier

La cité de Machu Picchu se divise en deux parties notables, soit le secteur sud, zone de terrasses abruptes en escaliers, servant à la fois de zone défensive et d’usage agricole. Le secteur nord, quant à lui, se composait de résidences (habitations) en quantités importantes. La cité de Machu Picchu comportait plus de 200 édifices et pouvait loger plus de 750 personnes. On y retrouve aucune structure servant au stockage de nourriture ou même une maison de paysan. Cela tend à prouver que la nourriture était importée de la capitale puisque le Machu Picchu compte peu de terrasses de culture. De plus, aucun outil agricole n’y a été découvert[13].

Utilité du site modifier

Le site servait principalement de résidence royale et centre de rituel en regard du culte solaire pratiqué pas les Incas[14]. On y retrouve plusieurs structures vouées à la pratique du culte du Soleil , l’ Inti Raymi, comme le Temple du Soleil, Le Temple des 3 fenêtres et la pierre Intihuatana, cadrant solaire servant à déterminer les équinoxes. Certains chercheurs suggèrent que la cité de Machu Picchu a également servi de sanctuaire pour les Vierges du Soleil (les femmes élues) en regard des nombreux squelettes de femmes retrouvés[15].

Autres utilités de la cité de Machu Picchu modifier

Selon certains spécialistes, Machu Picchu aurait également servi de lieu de banquets et de cérémonies religieuses afin de renforcer les liens d’unicité et de diminuer les rivalités au sein de l’élite inca. Ce lieu majestueux où l’harmonie régnait permettait d’adorer les dieux et de consolider les organisations familiales les plus importantes de la capitale de l’Empire inca, Cuzco[16]. . La raison de l’abandon du site est mal connue, mais la difficulté de l’approvisionnement en eau aurait été un élément clé selon les chercheurs. Cepdendant, il est certain que le site n’a pas été abandonné en raison de la Conquête espagnole, puisque ces derniers ne connaissaient pas l’existence de cette cité[17].

Division du site modifier

Le site de Machu Picchu comporte différents secteurs, dont certains étaient réservés aux rituels incas. La partie sud abrite le Temple du Soleil. Ce temple est composé de pierres immenses inclinées en sont centre et de petites grottes. Dans la partie ouest se situe le district des temples. Près de la place centrale se trouve le monument de la pierre Intuhuatana. Ce monument relevait d’une grande importance religieuse dans la culture inca, puisqu’il servait de lieu de cérémonies religieuses et d’outil d’étude des solstices et des équinoxes[18].

La pierre Intihuatana modifier

 
La pierre Intihuatana

Selon les légendes, les Incas croyaient pouvoir attacher le Soleil à ce monument, afin de le retenir plus longtemps dans le ciel pour favoriser les récoltes. Lors des périodes d’équinoxes, les célébrations religieuses pouvaient durée des jours. L’Intuhatana fut sculpté dans une seule pièce et atteint une hauteur de 1,8 mètre, en comprenant la base. Les deux côtés les plus larges de la pierre font face au coucher et au lever du Soleil au moment des solstices d’été et d’hiver. Ainsi, les dates entre le temps d’été et d’hiver pouvaient être définies précisément par l’ombre formées par la pierre[19].

Conclusion modifier

Somme toute, le Pérou fascine en raison de ses richesses historiques. Cette année, le site de Machu Picchu célèbre ses 100 ans de découverte. Hiram Bingham, professeur de l’Université de Yale, découvrit ce joyau de la culture inca en 1911. Lieu de culte et de rituel, le site a permis aux différents chercheurs de mieux comprendre le peuple inca et ses divers éléments distinctifs de société. Les périodes précolombienne et coloniale informent sur le passé du Pérou. La description du lieu historique du Machu Picchu à l’aide d’un monument comme la pierre Intihuatana, permet de se familiariser avec le site et de prendre connaissance de quelques éléments à placer dans un carnet de visite lors d’un futur voyage dans cette région du globe. La cité ancienne de Machu Picchu constitue l’attraction touristique la plus importante du Pérou, et ce, autant du point de vue économique que culturel[20].Cependant, avec plus 800 000 visiteurs par an, le Machu Picchu se dégrade graduellement. Cette réalité soulève un questionnement en regard de la protection d’éléments faisant partie du patrimoine mondial.

Médiagraphie modifier

Articles

Barbier Lima, Chrystelle (2011). « L’invention du Machu Picchu, le temps. », Ressources UQAT, document 1, p.2-3.

Salazar, Carla (2011). « Pérou : 100 ans après sa découverte, le Machu Picchu est victime de son succès », La Presse Canadienne, International – Voyage, 8 juillet 2011, p. 1-2.

Ouvrages

Duby, Georges (2005). « L’Amérique précolombienne » dans Georges Duby, dir., Une histoire du monde médiéval, Paris, Larousse, p. 158-165.

Itier, César (2008). Les Incas, Paris, Société d’édition Les Belles Lettres, 214 p.

Sites internet

Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu (Consulté le 8 septembre 2012).

Encyclopédie Larousse (s.d). Histoire du Pérou, http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/histoire_du_P%C3%A9rou/187048 (Consulté le 10 septembre 2012).

Lecoq, Patrice (s.d). Machu Picchu, http://www.universalis.fr/encyclopedie/machu-picchu/ (Consulté le 8 septembre 2012).

Radio-Canada (2011). Machu Picchu, 100 ans, http://www.radio-canada.ca/emissions/decouverte/2011-2012/Reportage.asp?idDoc=172861 (Consulté le 19 septembre 2012).

SACRED SITES (s.d). The Intihuatana stone, Machu Picchu, http://sacredsites.com/americas/peru/machu_picchu.html

Règne et déclin de San Martin modifier

Il fut proclamé protecteur du Pérou. Il gouverna ce pays du 3 aout 1821 au 20 septembre 1822. Vers la fin de son règne établi, sa position n’était pas confortable, car il avait brisé la relation qu’il avait avec les gens de Buenos Aires, il ne pouvait plus compter sur la loyauté des Péruviens, ses officiers ne lui faisaient plus confiance et plusieurs croyaient qu’il voulait devenir dictateur. C’est le 26 juillet 1822 que San Martin rencontra Bolivar. Le contenu de leur rencontre secrète reste inconnu à ce jour. Cependant, après sa rencontre avec Bolivar San Martin sait dépêcher de regagner Lima et il se désista de toutes ses responsabilités. Il quitta ensuite pour l’Europe où il vécut en exil, avec sa fille pour le reste de ses jours. Puis malgré les efforts de Bolivar, les pays d’Amérique du sud ne devinrent pas une grande confédération et les pays qui sont encore présent aujourd’hui furent créés[21]. (Britannica.web)

Conclusion modifier

En somme, José de San Martin a joué un rôle majeur dans la libération des pays d’Amérique du Sud, malgré le fait qu’il était un militaire, il a contribué avec ses talents de stratège et sa détermination à toute épreuve. Cependant, malgré le fait qu’il ait grandement aidé à plusieurs pays à obtenir leur indépendance, sa vie c’est néanmoins mal terminé et il a vécu le reste de ses jours dans l’exile, après sa conversation avec Bolivar.

Bibliographie modifier

Britannica [s.d.]. José de San Martìn, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/521474/Jose-de-San-Martin (Consulté le 26 octobre 2012)

Encyclopédiecanadienne [s.d.]. Guerres napoléniennes, http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/guerres-napoleoniennes (Consulté le 4 décembre 2012)

Herodote [s.d.]. Les indépendances latino-américaines, http://www.herodote.net/1806_1830-synthese-325.php (Consulté le 3 décembre 2012)

Larousse [s.d.]. José de San Martìn, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/San_Mart%C3%ADn/143066 (Consulté le 26 octobre 2012)

José de San Martìn, [s.d.]. Correspondence et autres écrits de San Martìn, http://books.google.ca/books?id=iGAHixGsevQC&pg=PA65&lpg=PA65&dq=jos%C3%A9+de+san+martin+correspondance&source=bl&ots=gyZtO2N0Cs&sig=HtpmrUVbujTzyqrzPtOactMW4rs&hl=fr&sa=X&ei=GrGJUNn5DceayQHLvYDwBQ&ved=0CC0Q6AEwAg#v=onepage&q=jos%C3%A9%20de%20san%20martin%20correspondance&f=false (Consulté le 25 octobre 2012)

John J. Johnson, (1968). Simon Bolivar and Spanish American independence, New York, Van Nostrand Reinhold Company, 223 p.

Paul, Robert [Éd.] (2006). Le Petit Robert, Paris, Indépendance, p.1344

Simard Marc, Laville Christian (2010). Histoire de la civilization occidentale, Montréal, ERPI, pp 261-266.

Universalis [s.d.]. José de San Martìn, http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/jose-de-san-martin/ (Consulté le 26 septembre 2012)

Références modifier

  1. Larousse [s.d.]. José de San Martìn, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/San_Mart%C3%ADn/143066 (Consulté le 26 octobre 2012)
  2. Britannica [s.d.]. José de San Martìn, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/521474/Jose-de-San-Martin (Consulté le 26 octobre 2012)
  3. Britannica [s.d.]. José de San Martìn, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/521474/Jose-de-San-Martin (Consulté le 26 octobre 2012)
  4. Simard Marc, Laville Christian (2010). Histoire de la civilization occidentale, Montréal, ERPI, pp 261-266.
  5. Encyclopédiecanadienne [s.d.]. Guerres napoléniennes, http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/guerres-napoleoniennes (Consulté le 4 décembre 2012)
  6. Britannica [s.d.]. José de San Martìn, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/521474/Jose-de-San-Martin (Consulté le 26 octobre 2012)
  7. Herodote [s.d.]. Les indépendances latino-américaines, http://www.herodote.net/1806_1830-synthese-325.php (Consulté le 3 décembre 2012)
  8. Britannica [s.d.]. José de San Martìn, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/521474/Jose-de-San-Martin (Consulté le 26 octobre 2012)
  9. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  10. Barbier Lima, Chrystelle (2011). « L’invention du Machu Picchu, le temps. », Ressources UQAT, document 1, p.2-3.
  11. Encyclopédie Larousse (s.d). Histoire du Pérou, http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/histoire_du_P%C3%A9rou/187048
  12. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  13. Itier, César (2008). Les Incas, Paris, Société d’édition Les Belles Lettres, p. 214.
  14. Itier, César (2008). Les Incas, Paris, Société d’édition Les Belles Lettres, p. 113.
  15. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  16. Itier, César (2008). Les Incas, Paris, Société d’édition Les Belles Lettres, p. 69.
  17. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  18. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  19. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  20. Encyclopédie Britannica (s.d). Machu Picchu (ancient city, Peru), http://www.britannica.com/EBchecked/topic/354719/Machu-Picchu
  21. Britannica [s.d.]. José de San Martìn, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/521474/Jose-de-San-Martin (Consulté le 26 octobre 2012)

L'indépendance d'Haïti modifier

Introduction modifier

Haïti est une île des Antilles d’une population de 20 180 000 habitants. Cette île, en fait ce pays fut la première république noire à voir le jour. Suite à la déclaration de l’indépendance le 1er janvier 1804 par Jean-Jacques Dessalines. L’indépendance de ce pays a causé plusieurs conséquences négatives au point de vue économique et politique qui sont encore apparent aujourd’hui. L’indépendance et les conséquences seront donc misent en lumière au courant de cet article.[1]

L'indépendance modifier

En 1084 suite à une double bataille entre la France et l’Angleterre, Haïti proclame son l’indépendance. Haïti devient donc la première république noire, la révolution transformera à tout jamais l’organisation du pouvoir et la hiérarchie établie des valeurs. Un ancien esclave noir du nom de Jean-Jacques Dessalines est nommé gouverneur d’Haïti par ses lieutenants.

Le 22 septembre de la même année, il se nomma empereur et fit périr tous les Blancs qui habitaient Haïti. Dessalines meurt le 17 octobre 1806 assassiné par des mulâtres. Le fait d’avoir éliminé les blancs causa une énorme rivalité entre les mulâtres et les Noirs. Les mulâtres sont à Haïti ce que sont les noirs en Europe, ils sont utilisés comme des esclaves. Ils ne peuvent pas avoir de bon travail, finalement ils sont considérés comme étant inférieur aux autres peuples. Le combats et la rivalité se poursuit à Haïti sous le règne de plusieurs hommes d’importance comme le roi Christophe, le président Pétion, Simón Bolívar et Jean-Pierre Boyer. En 1825, Jean-Pierre Boyer renégocie l’acte d’indépendance d’Haïti et met fin en quelque sorte la guerre dans le pays.[2]

Conséquences modifier

Suite à l’indépendance d’Haïti plusieurs hommes, plus précisément 32 de 1804 à 1957. Il y a donc eu beaucoup d’instabilité politique.[3] Le 22 octobre 1957 François Duvalier prend la tête du pays et il se nomme président à vie. C’est alors qu’il met sur pied de nombreuses tueries qui fait fuirent plusieurs Haïti vers l’Amérique du Nord. Haïti vit donc sous un régime de terreur, elle est de plus en plus pauvre et doit accepter les conditions de la dictature de François Duvalier et de son fils Jean-Claude Duvalier. Causé par leur abus de pouvoir, les Duvalier perdent le soutien des États-Unis. En 2010 Haïti est touché par un tsunami, le pays est encore de plus en plus pauvre et avait besoin d’aide. Duvalier c’est donc rendu sur place, là où il s’est fait arrêter pour abus de pouvoir et détournement de fonds.Encyclopédie Larousse en ligne [2012]. François Duvalier, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Duvalier/117524, (Consulté le 5 décembre 2012)

Références modifier

  1. Encyclopédie Larousse en ligne [2012]. Haïti, http://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Ha%C3%AFti/122970, (Consulté le 4 décembre 2012)
  2. Herodote.net [2012]. 1er janvier 1804, Haïti devient indépendant, http://www.herodote.net/1er_janvier_1804-evenement-18040101.php, (Consulté le 4 décembre 2012)
  3. Travelinghaïti.com [2012]. List of Haitian presidents, http://www.travelinghaiti.com/history_of_haiti/haitian_presidents.asp, (Consulté le 6 décembre 2012)

Bibliographie modifier

Encyclopédie Larousse en ligne [2012]. Haïti, http://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Ha%C3%AFti/122970, (Consulté le 4 décembre 2012) Encyclopédie Larousse en ligne [2012]. François Duvalier, http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Duvalier/117524, (Consulté le 5 décembre 2012) Herodote.net [2012]. 1er janvier 1804, Haïti devient indépendant, http://www.herodote.net/1er_janvier_1804-evenement-18040101.php, (Consulté le 4 décembre 2012) Travelinghaïti.com [2012]. List of Haitian presidents, http://www.travelinghaiti.com/history_of_haiti/haitian_presidents.asp, (Consulté le 6 décembre 2012)

La fuite des nazis en Argentine modifier

Les nazis ont fui en Argentine à la suite de leur défaite durant la Seconde Guerre mondiale. Ceux-ci ont dû fuir suite aux accusations de meurtres et de séquestrations causées par les camps de concentrations juifs mis sur place durant cette guerre. Cet évènement fut caché et plusieurs acteurs importants tel que Juan Perón[1] et sa femme. De plus peu de document son disponible à propos de cet exil nazi. Ainsi, cet article montrera les informations recueillis.


Contexte historique modifier

Cet évènement est à la suite de la deuxième guerre mondiale. Le charisme d’Hitler ayant attiré plus d’une personne, plusieurs se joignirent à lui dans son désir de détruire les juifs qui n’étaient pas une race pure et ainsi furent créé les camps de concentration juifs. Après avoir combattu les alliés pendant plusieurs années les pays faisant parties de la force de l’axe perdirent. De ce fait, les dirigeants nazis accusés de plusieurs méfaits s’exilèrent vers l’Argentine.


Le rôle d'Evita Peron modifier

Evita Perón était la femme de Juan Perón au pouvoir en Argentine de 1946 à 1955. Celle-ci était très appréciée par la population argentine. Selon les dires, elle aurait accepté des trésors de guerre (trésors juifs) en échange de recevoir les dirigeants nazis en accueil en Argentine. Durant son voyage en Europe en 1947 pour promouvoir son mari elle aurait également pris des accords avec les fascistes.[2]

La fuite modifier

L’exil des nazis vers l’Argentine après la 2 e guerre mondiale est un évènement caché. Ils furent accueillis sous le règne de Juan Domingo Perón, le président d’Argentine de 1946 à 1955. Plusieurs grands fascistes tels qu’Eichmann, Mengele et Bormann auraient trouvés refuge en Argentine. En effet, la présence d’Adolf Eichmann[3] sur les terres argentines est confirmée puisque ce dernier a travaillé pour Mercedes Benz jusqu’en 1960 avant d’être kidnappé et Mengele quant à lui a vécu en Argentine jusqu’à sa mort en 1979. Bien que peu d’information soit disponible face à cet évènement clandestin, on peut affirmer que les nazis ont bien vécu  durant tout leur séjour en Argentine. Plusieurs partirent lorsque Perón s’exila après sont règne puisque ce dernier les protégeait car les fascistes avaient grandement aidé Perón en finançant la naissance de plusieurs sociétés. [4]

Critique d'un document historique modifier

Voir image: Réunion d'Allemand en Argentine

Ce document est de nature photographique. Cette photographie a été prise en 1935 et représente un groupe d’allemands dans la ville de Bariloche en Argentine. Selon ce contexte on peut croire que la relation Argentine/nazis allemand ne date pas seulement de la guerre puisque cette photo date d’avant cette guerre.Tout d’abord, en regardant l’image on peut tout de suite conclure un parti pris pour le nazisme. L’idée générale de ce document historique est la relation entre les nazis et l’Argentine. Il n’y a qu’une seule partie à ce document puisque c’est une photographie. Cette photo d’une réunion allemande a été posé à Bariloche en Argentine ce illustre un lien entre les nazis et ce pays. En effet on retrouve en arrière-plan sur cette image une très grande croix sur laquelle on retrouve une croix gammée. Également, on retrouve en tout trois croix gammées sur la photographie. Celle-ci étant l’emblème d’Hitler et de son parti nazi, cela montre le lien entre les deux pays. Ensuite, on y retrouve au centre une photographie d’Adolf Hitler qui est chef des nazis. Cette photographie d’Hitler semble entourée de fleurs ou de plante. Lorsqu’on observe de plus près on voit également que quelques hommes arborent la même moustache que le célèbre dictateur. Le fait que plusieurs portent la même moustache qu’Hitler ainsi que le présence flagrante de croix gammées montre clairement le lien qu’il y avait entre l’Argentine et les nazis allemands se qui explique pourquoi, sous le règne de Juan Perón, les anciens dirigeants fascistes ont trouvé refuge auprès des argentins. De plus, certains d’entre eux ont la tête légèrement incliné vers la droite avec fierté comme pour démontré leur appartenance à ce parti de l’extrême droite. On sait déjà qu’il y a un lien entre Perón et les nazis puisque sa femme Evita s’est rendue en Europe afin d’aider les dirigeants à parvenir en Argentine. Cette photographie est la preuve que ce lien datait de plusieurs années déjà.[5] [6]


Les Grand-mères de la Place de mai modifier

L'organisation modifier

Depuis le 30 avril 1977, chaque jeudi, un groupe de mères et de grand-mères défile sur la Place de Mai, située près de la Casa Rosada au centre de Buenos Aires la capitale de l’Argentine. La présidente de l’organisation est Estela B. de Carlotto. Vêtues de blanc de la tête aux pieds, ces femmes protestent pacifiquement, silencieusement et dans le plus grand calme. Elles témoignent leur inquiétude et leur frustration par rapport au bon nombre d’enlèvements et aux innombrables dons d’enfants clandestins survenus durant la dictature militaire de 1976. En effet, ce sont toutes, pour la plupart, des femmes ayant perdu un ou plusieurs enfants ou petits-enfants. Lors de cette période sombre de l’histoire argentine, les dirigeants du pays souhaitent évincer tout opposant politique. Ils en font alors des prisonniers de guerre idéologique. Ces adultes ou adolescents, à l’esprit contestataire, sont enfermés à l’intérieur de nombreux camps de concentration dispersés à travers le pays, plus communément appelés «centres clandestins de détention», puisqu’ils sont cachés du public. Il était possible d’en dénombrer plus de 450 à travers le pays. En revanche, le gouvernement en place s’appropriait les enfants de ses opposants politiques par la force et ce dernier les donnait à des familles de militaires qui prônaient ce système. Durant cette époque de dictature, des dizaines de milliers d’enfants ont été portés disparus et cette organisation se consacre à venir en aide aux familles, à qui ont a arraché ceux-ci, et à les retracer[7].

Contexte historique modifier

En 1973, suite à la mort de Juan Perón et à quelques années de régime démocratique, l’Argentine est plongée dans une dictature militaire marquée par plusieurs guérillas, un peu plus de 500 enlèvements d’enfants, environ 30 000 disparitions et par des centres clandestins de détention que l’État dissimulait à l’époque à plusieurs endroits tels que des gares d’autobus. Le 24 mai 1976, le pays est dirigé par le général Jorge Rafael Videla, le brigadier Ramόn Agosti et l’amiral Eduardo Massera sous un régime militaire. Ces trois hommes, ayant rejeté le système démocratique, ont tenu sous leur emprise le peuple argentin jusqu’en 1983[8].

Objectifs et réalisations modifier

Le but principal de cette organisation est de rendre les enfants, jusqu’alors utilisés pour contrôler les forces de rébellion pouvant potentiellement créer une masse assez puissante pour renverser le régime militaire, à leur famille d’origine. Elles dénoncent les atrocités infligées aux prisonniers politiques, aux femmes ainsi qu’à leurs enfants telles que la torture et le viol. Depuis 1997, ces femmes ont mis sur pied plusieurs compagnes d’aide aux jeunes adultes ayant un doute sur leur réelle identité, les encourageant à réaliser les démarches nécessaires à cette vérification. Les dames affirment avoir obtenu de bons résultats suit à cette action visant à sensibiliser la population et venir en aide à ces enfants. Elles ont également réalisé diverses enquêtes auprès de la cour fédérale argentine à propos d’adoptions survenus de façons illégitimes et de toutes les naissances enregistrées lors de la dictature militaire. Les mères et grand-mères de la Place de mai affirment avoir pu retracer avec l’aide, entre autre, du «Comité pour la défense des droits humaines du cône sud», 87 enfants disparus et ce, en trente ans[9].

Retour dans le passé modifier

Dans ces camps de la mort, la force régnait grâce à la peur ainsi qu’à la torture. Ils existaient sous le modèle de l’Allemagne sous le règne d’Hitler des années 1930 à 1940 et ont été inspirés par ce dernier pour créer des endroits clandestins où le travail et la violence étaient de mise. Parfois, des femmes enceintes étaient kidnappées et par le fait même, forcées de donner naissance entre les murs du camp. Elles avaient les mains et les pieds ligotés ainsi que les yeux bandés pour les empêcher d’apercevoir leur enfant et d’établir un lien avec celui-ci. De plus, des césariennes ou toutes autres pratiques médicales étaient pratiquées même lorsqu’il n’en était pas nécessaire. Il est possible d’établir un parallèle entre ces méthodes et celles pratiquées lors de l’holocauste[10].


Introduction modifier

La guerre civile du Guatemala s’est déroulée de 1960 à 1996. Elle a opposé les forces armées gouvernementales aux forces rebelles présentes sous forme de guérillas qui contestaient le pouvoir en place, le jugeant trop autoritaire et sourd à leurs revendications sociales et territoriales

Contexte historique de l’avant guerre civile modifier

=== Les compagnies étrangères au Guatemala et leurs influences === D’abord, le Guatemala

héberge des grandes compagnies agricoles qui profitent des avantages fiscaux que leur offre le gouvernement pour s’établir et contrôler pleinement l’économie de ce pays. Par exemple, la United Fruit Company une entreprise qui exploite depuis 1902 principalement des bananes (UFC),  est bien installée et de connivence avec le gouvernement en place en contrôlant l’économie du pays. L’État lui offre des avantages fiscaux considérables ce qui lui permet d’étendre son réseau d’influence et de pouvoir à travers tout le pays. Elle possède aussi les terres les plus rentables économiquement au détriment des paysans qui, n’en ayant pas, sont forcés de travailler pour cette compagnie ou une autre. [11] et  G[12]

La réforme agraire de 1952 modifier

Jaccobo Arbenz, président élu de manière démocratique en 1952 décide de redonner des terres, appartenant aux grandes entreprises, aux paysans. En faisant cela, il enlève des profits aux Américains via leur compagnie (UFC). Utilisant comme prétexte que le président fait preuve d’un comportement communisme en ce temps de guerre froide, les Etats-Unis, grâce à l’appui de la CIA et d’une troupe de Honduriens et Salvadoriens de 150 hommes, envahissent le Guatemala. Il le déloge du pouvoir en prévoyant soigneusement un plan pour qu’il ne puisse rien faire pour se sortir de cette impasse. B[13]

En 1954, Arbenz est destitué pour être remplacé par le général qui commandait l’escadron qui l’a délogé du pouvoir, soit Carlos Castillos Armas. Cet événement est en quelque sorte l’élément déclencheur de la guerre civile. Après ce moment, la situation empire dans ce pays qui est plongé « dans un climat de terreur par d’innombrables assassinats »L[14]

Après l’abdication d’Arbenz, les réformes socialistes qu’il avait mises sur pied sont abolies et les grandes compagnies reprennent le contrôle des terres qu’on leur avait enlevées[15]

Causes de la guerre civile modifier

Des idéologies opposées modifier

L’explosion de la guerre civile est dûe à des idéologies opposées des gouvernements en place qui se sont succédés. Ceux-ci, considérés de droite, sont vus comme étant trop répressifs et militaires et ne font pas assez d’actions pour aider le peuple. La population qui appuie la guérilla veut une plus grande justice sociale, de l’égalité, plus de droits et un accès plus facile aux terres qui sont dures à obtenir et distribuées inéquitablement entre les habitants. Leur idéologie est plus de gauche avec une mentalité socialiste et marxiste. [16]

L’inutilité des autres moyens pour faire entendre leurs revendications modifier

Les deux groupes en sont venus à un conflit armé, car la politique ne menait à rien en raison de la trop forte puissance des partis de droite.[17]

Les représailles sur les autochtones et la population en général modifier

Les militants ont eu de fortes représailles quand ils ont tenté de faire valoir leurs revendications. Par exemple, le gouvernement a fait ouvrir le feu sur plus de 39 personnes autochtones, manifestant sur leurs mauvaises conditions de vie à l’ambassade d’Espagne. Les répressions ont continué tout le long de la guerre ce qui ne fait qu’augmenter la colère des gens s’opposant au gouvernement. En résumé, la violence commise par l’État n’a fait que de mettre de l’huile sur le feu pour attirer encore plus de violence et de massacres, les citoyens prenant les armes pour revendiquer leurs droits bafoués.[18]

== La guerre civile et ses évènements clés ==

1960 : « Le mouvement de guérilla prend de l’ampleur avec la formation des Forces armées rebelles ). [19]

1970 : Élection du président Osonoro qui traque sans relâche tout ceux qui sont suspectés de participer au mouvement de guérilla. S[20]

1976 : Un tremblement de terre fait plus de 20 000 morts et 1 000 000 sans-abris. Le gouvernement en profite pour envoyer des soldats dans le territoire des sinistrés autochtones et de commettre des massacres dans des localités autochtones comme dans la ville de Panzos.B[21]

1978-1982 : Le pays est dirigé par Roméo Lucias Garcias qui intensifie les massacres contre la guérilla en s’attaquant, entre autres, au village de Plan de Sanchez où il commet de nombreuses atrocités sur des civils innocents. B[22]

1982-1983 : Le président Montt prend le pouvoir avec un coup d’État. Sous son règne, il applique la politique de la terre brûlée (détruire les terres de l’ennemi pour l’affaiblir) et tue indirectement plus d’un millier d’autochtones. On qualifie même les massacres qu’il la autorisé de génocide. ([23]

1983-1996 : Autres gouvernements plus ou moins respectueux des droits de la personne. Fin de la guerre civile et retour à la démocratie au Guatemala en 1996 .[24]

Conséquences modifier

La guerre a fait 200 000 victimes et plus de 40 000 disparus surtout de l’ethnie Mayas (Encyclopédie Larousse, s.d, web). Entre 50 000 et 100 000 habitants sont aussi partis du pays pour fuir les violences, échapper aux massacres ou se trouver de meilleures conditions de travail. [25]

De leur côté, les Mayas ont réussi, après la guerre, à faire valoir leurs droits et leur culture distincte. [26]

Le général Montt en 1982 modifier

=== Documentaires sur la guerre civile ===

Le documentaire « The Invincible Genocide of Womens (2008) » abordé sur le site décrit les mauvaises conditions de vie des femmes au Guatemala et également leur perception de la guerre civile qui a ravagé leur pays. (Global Voices, 2012, web).

Lien internet : http://fr.globalvoicesonline[27].org/2012/02/28/99150/

Le documentaire Bernard chez les Mayas du Guatemala (1998) raconte l’histoire de Bernard, un travailleur humanitaire qui travaille pour Enfants Réfugiés du monde. Il aide les gens qui ont été touchés par la guerre civile à refaire leur vie. (Vodeo.tv, s.d, web).[28]


Conclusion modifier

En somme, la guerre civile du Guatemala a duré 36 ans. La population s’est mobilisée pour affronter des gouvernements peu soucieux des droits humains qui ont commis d’innombrables qualifiés génocide. Aujourd’hui, le Guatemala est gouverné par une démocratie, mais souffre encore des répercussions du conflit. Récemment, le président Montt et ses collaborateurs ont été traduits en justice pour leurs crimes commis contre l’humanité ce qui peut laisser présager une volonté de la population d’en finir avec ce conflit. [29].[30]

 ==Bibliographie==

Article de revues scientifiques modifier

Bataillon Gilles. 2. (1983). « Le Guatemala » In: Journal de la Société des Américanistes, Tome 69, p.189-201, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1983_num_69_1_3062Persée

Gerstle, Pierre. (2009) « Le règlement du conflit entre les États-Unis et le Guatemala (mars-juin 1954) », 

Relations internationales, n° 137, p. 77-89. http://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2009-1-page-77.htm.

Encyclopédies en ligne modifier

Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).

Encyclopédie Larousse (s.d). « Guatemala » http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Guatemala/122493 (consulté le 8 octobre 2012).

Stransifer L. Charles, William J. Griffith, Thomas P. Anderson (2012). « Civils Wars Years », Encyclopédie Britannica, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/701217/Guatemala/272510/Civil-war-years (consulté le 14 septembre 2012). (Consulté le 8 octobre 2012).

Ouvrages de références modifier

Le Petit Robert des Noms Propres (2008). Dictionnaires Le Robert, « Guatemala »,

p.970-971, 2664 p.

Documentaires modifier

Pablo De, Ofelia, Javier, Zurita (2008). « The Invisible Genocide of Women », Guatemala, [enregistrement vidéo], Vimeo, 5 min 52 sec.

Rodrigo, Jean-Michel, (1998). Bernard chez les Mayas du Guatemala [enregistrement vidéo], France, 26 minutes.

Ressources Internet modifier

Caroit, Jean-Michel (2012). Au Guatemala, les plaies à vif de la guerre civile, http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/12/au-guatemala-les-plaies-a-vif-de-la-guerre-civile_1732841_3210.html (consulté le 28 octobre 2012).

Global Voices, (28 février 2012). « Les femmes indigènes parlent du génocide » [Billet] dans peuples indigènes http://fr.globalvoicesonline.org/2012/02/28/99150/ (consulté le 6 décembre 2012).

Vodeo.TV, (2012). Bernard chez les Mayas du Guatemala, http://www.vodeo.tv/documentaire/bernard-chez-les-mayas-du-guatemala (consulté le 6 décembre 2012).

 Wikimedia Commons (2012). General Rios Montt,   http://commons.wikimedia.org/wikiFile:General_Rios_Montt.jpg  (consulté le 6 décembre 2012).


Notes et références modifier

  1. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/juan-domingo-peron/
  2. http://www.dailymail.co.uk/news/article-2033084/First-lady-Eva-Peron-allowed-Nazis-hide-Argentina-exchange-treasures-looted-rich-Jewish-families.html
  3. http://www.dailymail.co.uk/news/article-2033084/First-lady-Eva-Peron-allowed-Nazis-hide-Argentina-exchange-treasures-looted-rich-Jewish-families.html
  4. http://www.liberation.fr/monde/0101149485-argentine-terre-d-asile-des-anciens-nazis-en-cavale-des-1945-peron-a-accueilli-des-criminels-de-guerre
  5. http://www.ellitoral.com/index.php/diarios/2009/04/04/escenariosysociedad/SOCI-03.html?origen=refresh
  6. http://www.liberation.fr/monde/0101149485-argentine-terre-d-asile-des-anciens-nazis-en-cavale-des-1945-peron-a-accueilli-des-criminels-de-guerre
  7. http://www.abuelas.org.ar/
  8. Soledad Silverstre María, Argentina Manual de civilización, 2009, p. 42-45
  9. http://www.abuelas.org.ar/
  10. http://www.abuelas.org.ar/
  11. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  12. erstle, Pierre. (2009) « Le règlement du conflit entre les États-Unis et le Guatemala (mars-juin 1954) », Relations internationales, n° 137, p. 77-89. http://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2009-1-page-77.htm.
  13. arre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  14. e Petit Robert des Noms Propres (2008). Dictionnaires Le Robert, « Guatemala », p.970-971, 2664 p.
  15. Encyclopédie Larousse (s.d). « Guatemala » http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Guatemala/122493 (consulté le 8 octobre 2012).
  16. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  17. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  18. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  19. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  20. transifer L. Charles, William J. Griffith, Thomas P. Anderson (2012). « Civils Wars Years », Encyclopédie Britannica, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/701217/Guatemala/272510/Civil-war-years (consulté le 14 septembre 2012). (Consulté le 8 octobre 2012).
  21. arre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  22. arre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  23. Encyclopédie Larousse, s.d, web).Encyclopédie Larousse (s.d). « Guatemala » http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Guatemala/122493 (consulté le 8 octobre 2012).
  24. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  25. Bataillon Gilles. 2. (1983). « Le Guatemala » In: Journal de la Société des Américanistes, Tome 69, p.189-201, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1983_num_69_1_3062Persée
  26. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012).
  27. http://www.vodeo.tv/documentaire/bernard-chez-les-mayas-du-guatemala
  28. http://www.vodeo.tv/documentaire/bernard-chez-les-mayas-du-guatemala
  29. Barre Marie-Chantal, Carine Chavarochette, Michel Gutelman , Noëlle Demyk (s.d). « Guatemala ». Encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/guatemala/ (consulté le 8 octobre 2012)
  30. Caroit, Jean-Michel (2012). Au Guatemala, les plaies à vif de la guerre civile, http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/12/au-guatemala-les-plaies-a-vif-de-la-guerre-civile_1732841_3210.html (consulté le 28 octobre 2012).



Introduction modifier

Dans le cadre du cours histoire des Amériques, l’article wikipédia de ma recherche traitera sur les évènements marquants de l’esclavage en Guadeloupe lors de l’arrivé de Christophe Colomb en 1493 jusqu’en 1848 lors de la deuxième abolition de l’esclavage proclamée par Victor Schœlcher.

Précisions chronologiques et géographiques modifier

En 1493, Christophe Colomb découvre la Guadeloupe, cependant, il n’a pas colonisé ce pays à cause du manque d’or, d’argent et des guerres sanglantes contre les Karibs . C’est alors qu’en 1635, la Guadeloupe est colonisée par la France sous les directions de Liénart de l’Olive et Jean Du Plessis[1] (Revert, 1955). Puis, durant la guerre de Sept Ans (1759-1773) entre les Anglais et la France, les Anglais réussissent à occuper la Guadeloupe et la Dominique. Par contre, en 1762, les Anglais conquirent la Martinique et ils exploitent l’or, l’argent, le tabac et la canne à sucre. [2](Pouquet, 1964). De plus, les Anglais construisent un nouveau port pour le commerce au nom de Pointe-à-Pitre.

En ce qui concerne l’esclavage, c’est le 4 février 1794 que Victor Hugues instaure la première abolition de l’esclavage. [3](Gerbeau, 1993, 44 p.) Puis, quatre ans plus tard, Hugues doit quitter la Guadeloupe en raison de ses lois trop sévères, par exemple les individus qui ne se soumettent pas aux lois, les hommes de couleurs sont exécutés par la guillotine. De plus, Hugues est remplacé par le Général Desfourneaux. [4](Lebrun,s.d)

En 1802, en Guadeloupe, on assiste à l’arrivée d’un nouveau gouverneur. Il se nomme Lacrosse et celui-ci est choisi par Napoléon Bonaparte, car Bonaparte contrôle la France et l’Empire colonial français.[5] (Lebrun, s.d) Puis, Lacrosse emploie des arrestations envers les commerçants et des militaires qui sont de couleur noirs. Quelques mois plus tard, en mai 1802, Bonaparte envoie Richepance pour rétablir l’esclavage en Guadeloupe avec une armée d’environ 4000 soldats. (Mourre, 1968) et (Lebrun, s.d) Richepance devient le nouveau général en chef de la Guadeloupe lorsqu’il arrive à Pointe-à-Pitre. Le 25 mai 1802, une guerre civile éclate à Baimbridge, près de Point-à-Pitre et Matouba, car l’esclavage est de retour, alors les hommes de couleurs et les mulâtres se rebellent contre les Français. La guerre cause la perte de 700 hommes de couleur, puisque Richepance est trop fort. [6](Lebrun, s.d) et [7](Girault, p.3). C’est alors que des esclaves vont quitter la ville et ceux-ci vont aller s’établirent dans les forêts. Ils vont se nommer les Marrons. Quelques mois plus tard, Richepance meurt de la fièvre jaune.[8] (Lebrun, s.d).

Par conséquent, en 1810, les Anglais reprennent le monopole de la Guadeloupe, jusqu’au traité de Paris (1814). En juillet 1816, la Guadeloupe devient officiellement à la France à cause du traité de Paris.[9] (Lebrun, s.d).

Puis, le 27 avril 1848, la deuxième abolition de l’esclavage est proclamée par Victor Schœlcher.[10] (Girault, p.3) et [11](Lebrun, s.d). Les hommes de couleurs peuvent désormais avoir un salaire équitable. Aussi, les industries sont en grandes expansions, par exemple ils exploitent le café, la mélasse, le tafia et le bois.[12] (Kozé, 2008) Aussi, plusieurs Chinois et Indiens (Inde) viennent habiter en Guadeloupe. De plus, le fait d’une crise en Europe et d’une amélioration des voies maritimes amène plusieurs Blancs, Italiens et Espagnols. [13](Kozé, 2008). La Guadeloupe est un pays où la main-d’œuvre est très présente grâce à l’exploitation de la canne à sucre. Par conséquent, le prix du sucre va réduire entre les années 1882 et 1899 et la principale production sera le rhum.  En sommes, selon les historiens, ils estiment qu’il y a eu environ 80 000 esclaves pendant la conquête entre la France et l’Angleterre. [14](Frisch, 1987).

Conclusion modifier

Pour conclure, la Guadeloupe est un pays qui a été marqué par l’exploitation de la canne à sucre et l’exploitation minière grâce à l’esclavage pratiqué par les Français et les Anglais. La première abolition de l’esclavage est le 4 février, en 1794 grâce à Victor Hugues. De plus, ce pays est officiellement à la France, en 1816, à cause du traité de Paris. Puis, en 1848, le 27 avril, la deuxième abolition d’esclave est annoncée, par Victor Schœlcher, ce qui a permis aux hommes de couleur d’avoir un meilleur mode de vie et d’acquérir de bons salaires. Les gens qui ont développé le système économique et social en Guadeloupe sont Victor Hugues, le général Richepance et Victor Schœlcher. Les Antilles, dont la Guadeloupe est maintenant, en 2012, des destinations de voyages pour plusieurs personnes. De plus, l’abolition de l’esclavage a réduit le nombre de préjugés envers les hommes de couleurs.

Références modifier

  1. Revert, Eugène (1955). La France d’Amérique, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Paris, Université de Bordeaux, p. 55.
  2. Pouquet, Jean (1964), Les Antilles françaises, Paris, Presse universitaire de France 1964, 126 p.
  3. Gerbeau, Hubert, Benoist Jean (1993), Victor Hugues, les neutres et la révolution française aux Antilles, 44 p.
  4. Lebrun, Léonce (s.d). Première abolition de l’esclavage-1794-rétablissement de l’esclavage 1802- deuxième abolitions de l’esclavage-1848, http://www.afcam.org/index.php?option=com_content&view=article&id=222&Itemid=222 (Consulté le 18 octobre 2012).
  5. Lebrun, Léonce (s.d). Première abolition de l’esclavage-1794-rétablissement de l’esclavage 1802- deuxième abolitions de l’esclavage-1848, http://www.afcam.org/index.php?option=com_content&view=article&id=222&Itemid=222 (Consulté le 18 octobre 2012).
  6. Lebrun, Léonce (s.d). Première abolition de l’esclavage-1794-rétablissement de l’esclavage 1802- deuxième abolitions de l’esclavage-1848, http://www.afcam.org/index.php?option=com_content&view=article&id=222&Itemid=222 (Consulté le 18 octobre 2012).
  7. Girault, Christian. (s.d). « Guadeloupe », Paris, Encyclopædia Universalis France, 5 p.
  8. Lebrun, Léonce (s.d). Première abolition de l’esclavage-1794-rétablissement de l’esclavage 1802- deuxième abolitions de l’esclavage-1848, http://www.afcam.org/index.php?option=com_content&view=article&id=222&Itemid=222 (Consulté le 18 octobre 2012).
  9. Lebrun, Léonce (s.d). Première abolition de l’esclavage-1794-rétablissement de l’esclavage 1802- deuxième abolitions de l’esclavage-1848, http://www.afcam.org/index.php?option=com_content&view=article&id=222&Itemid=222 (Consulté le 18 octobre 2012).
  10. Girault, Christian. (s.d). « Guadeloupe », Paris, Encyclopædia Universalis France, 5 p.
  11. Lebrun, Léonce (s.d). Première abolition de l’esclavage-1794-rétablissement de l’esclavage 1802- deuxième abolitions de l’esclavage-1848, http://www.afcam.org/index.php?option=com_content&view=article&id=222&Itemid=222 (Consulté le 18 octobre 2012).
  12. Kozé,Ti (2008). Histoire de la Guadeloupe, la Guadeloupe après 1848, http://www.ladograve.com/histoires/la-guadeloupe-apres-1848 (Consulté le 1 décembre 2012).
  13. Kozé,Ti (2008). Histoire de la Guadeloupe, la Guadeloupe après 1848, http://www.ladograve.com/histoires/la-guadeloupe-apres-1848 (Consulté le 1 décembre 2012).
  14. Frisch Nicole, Frisch Marc (1987). « Les esclaves de la Guadeloupe à la fin de l'Ancien Régime : du code noir aux codes numériques », In: Histoire & Mesure, 1987 volume 2 - n°2, p. 93-115.

Carte modifier

 
Karibik Guadeloupe Position


Film ou documentaire modifier

Spielberg, Steven (1998) Amistad (enregistrement vidéo), États-Unis, DreamWorks SKG HBO Films, 2h35. http://www.youtube.com/watch?v=2W9N44PixDk

Lassaigne, Antoine (1998) Victor Schoelcher, un homme contre l’esclavage (enregistrement vidéo), France, France-3, 49 min. http://www.vodeo.tv/documentaire/victor-schoelcher-un-homme-contre-l-esclavage


Bibliographie modifier

ouvrages modifier

Cornevin, Robert (2012). Guadeloupe, encyclopedia Britannica, Britannica academic edition

Girault, Christian. (s.d). « Guadeloupe », Paris, Encyclopædia Universalis France, 5 p.

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Frisch Nicole, Frisch Marc (1987). « Les esclaves de la Guadeloupe à la fin de l'Ancien Régime : du code noir aux codes numériques », In: Histoire & Mesure, 1987 volume 2 - n°2, p. 93-115.

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Sites internets modifier

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Bonaparte, Joseph et al (1802). Grands traités politiques : Traité de paix d’Amiens, http://mjp.univ-perp.fr/traites/1802amiens.htm (Consulté le 20 novembre 2012).

Bibliothèque nationale de France (s.d). Le Code noir, ou Édit... servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Loüisianne..., http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86086055/f2.image.r=Code%20Noir.langFR (Consulté le 20 novembre 2012).

Cap de Bonne-Espérance (2012). Wikipédia, L’encyclopédie libre, http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_de_Bonne Esp%C3%A9rance#G.C3.A9ographie (Consulté le 18 novembre 2012).

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Kozé,Ti (2008). Histoire de la Guadeloupe, la Guadeloupe après 1848, http://www.ladograve.com/histoires/la-guadeloupe-apres-1848 (Consulté le 1 décembre 2012).

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Médialternative (s.d). Arreté, l’esclave est aboli, http://www.medialternative.fr/fr/ (Consulté le 20 novembre 2012).

Chichen Itza : modifier

Les Chichén Itzá, débute dans les alentours du X siècle pour se déserter au XVe siècle. Il est un temple Maya issu des Itza, Mayas-Toltèques. Il est situé dans la péninsule du Yucatan au Mexique, entre Valladolid et Mérida.[1]

 
Chichen Itza 03 2011 Templo Kukulkan (El Castillo) 1414

Contexte historique : modifier

Maya modifier

Les Mayas sont reconnus pour avoir été de très bons bâtisseurs. C’est aux alentours du VIIe siècle qu’ils ont commencé à être reconnu comme des bâtisseurs. Leurs palais et leurs temples, sont tous sculptés et ont des hiéroglyphes. Par contre, les hiéroglyphes sont apparut au XVIe siècle. Donc, pour ce qui est des sculptures, ils ont découvert la construction de murs qui forment un « V » à l’envers pour faire leurs pyramides.[2] Ils ont construit plusieurs pyramides en gradins. Les hiéroglyphes sont des symboles religieux et politique, mais c’est juste dans les années 1960 qu’ils ont identifié le nom des chefs sur les monuments.[3] Ils écrivaient aussi leur date de naissance, mort, mariages, faits de guerre, alliances… [4]

Toltèque modifier

Vers la fin du Xe siècle, les Toltèques ont traversé une centaine de kilomètres à partir du centre et de la côte pour aller jusqu’au Yucatan. Pendant leur voyage, ils ont traversé des immenses forêts et des marais. Durant leur parcours, ils ont conquis la civilisation maya, et construit le Chichén Itzá.[5] Comme l’écrit George Duby, «Vers le dixième siècle après Jésus Christ, les Mayas ont été attaqués par une armée de puissants soldats appelés les Toltèques. Ces combattants venus du nord ont pris possession de l’endroit qui comprenait toute la partie septentrionale de la péninsule. La ville Maya étant détruite, les Toltèques décidèrent de la reconstruire en mélangeant leur style d’architecture militaire (crânes, aigle jaguar) au style maya. On dit que leur plus belle réalisation serait la pyramide de Chichén Itzá. Celle-ci a été construite pour le dieu Kukulkan, « le serpent à plumes » des Mayas».[6]

L’événement (Chichén Itzá du VIe siècle au XVIe siècle) : modifier

Contexte et aspect religieux modifier

Chichén Itzá fut d’abord une cité maya précolombienne, pour ensuite devenir un temple situé dans le Mexique actuel et plus précisément dans la péninsule du Yucatan. Il a été fondé au VIe siècle et ses éteint au XVIe siècle. Le Chichén Itzá a une superficie de 10 kilomètres carrés et a une dimension de base de 220 par 230 mètres. Chichén Itzá est un temple maya qui a été conquis par les Toltèques, puis c’est cette événement qui à mis fin à la civilisation Maya pour devenir une civilisation Toltèque-maya et des Itzas.[7] Il y a aussi plus d’une vingtaine d’autre temples et bâtiments qui sont situés aux alentours du Chichén Itzá. Il y a le temple El Castillo qui signifie « Château » qui s’élève à environ 24 mètres au-dessus de la place principale. Sur le temple El Castillo, il y a 365 marches qui sont le nombre de jours dans une année scolaire. Les Mayas sont de bons astronomes, ils ont compris le cycle lunaire grâce à un observatoire appelé El Caracol, donc les mayas observaient des astres et ils ont compris que les 365 marches correspondaient aux jours dans une année. Il y a aussi d’autre lieu comme le temple des Jaguard, le temple des Atlantes et bien d’autre encore. [8]

Aspects physique des temples modifier

Le Chichén Itzá a été construit, pendant la domination des Itza et Toltèque-mayas. Le chef du groupe, qui a conquis le Chichen Itza, était un Toltèque et le reste du groupe était des Itzas. Les Itza sont un groupe ethnique guatémaltèque.[9] La construction du temple est en l’honneur du Dieu Kukulkan qui signifie « serpent à plumes », qui est un dieu maya. Ce qui a amené un mélange, maya-Toltèque et Itza, sur le plan religieux assez important, car les trois cultures ont contribués à la construction du temple Chichen Itza et les autres structure autour d’elle. Ils ont, aussi, dressés des autels à « l’étoile du matin ». Puis, ils ont découvert le sacrifice humain qui est une véritable importance religieuse mais c’est un peu barbare.[10] Le site du Chichen Itza à deux cénotes l’un d’eux est celui, comme dit plus tôt, du sacrifice humain. C’est entre autre à cause du dieu de la pluie qu’ils font des sacrifices humains. L’objectif est d’éviter que la sécheresse ne nuise plus aux récoltes, ils vont même jusqu’à sacrifier des jeunes enfants et de jeunes vierges pour satisfaire le dieu de la pluie. Les corps des sacrifices sont jetés dans le cénote qui est très vaste, il est de 24 mètres de hauteur et servais à mettre les corps et les objets précieux. Il y a aussi le [[jeu de balle}]], qui a un aspect religieux, qui était situé dans le Chichén Itzá. Le terrain du jeu était de 166 mètres de longueur et 68 mètres de large. Puis, les murs sont de 93 mètres de long. Il y a six sculptures représentant les gagnants du jeu qui tient la tête coupée de l’équipe perdante, ceci longe les murs du jeu. Ensuite, les Espagnols sont entrés dans le pays au XVIe siècle, les Mayas vivaient dans de nombreuses petites villes, y compris Chichén Itzá. Les mayas se rendirent assez rapidement aux Espagnoles à cause de la conquête espagnole, qui a mis fin à la civilisation Maya-Toltèque et Itza. [11]

Références modifier

  1. Repère (1981). Thompson, Edouard H. « Chichén Itza : le secret d'une ville maya / Anne Terry White. » Historia No 411, p. 50-59 http://repere2.sdm.qc.ca/ipac20/ipac.jsp?session=1J545T0161L11.51831&profile=main--2frc&source=~!horizon&view=subscriptionsummary&uri=full=3100025~!17311~!2&ri=16&aspect=subtab46&menu=search&ipp=20&spp=20&staffonly=&&aspect=subtab46&menu=search&ri=16#focus (consulté le 3 décembre)
  2. Repère (1981). Thompson, Edouard H. « Chichén Itza : le secret d'une ville maya / Anne Terry White. » Historia No 411, p. 50-59 http://repere2.sdm.qc.ca/ipac20/ipac.jsp?session=1J545T0161L11.51831&profile=main--2frc&source=~!horizon&view=subscriptionsummary&uri=full=3100025~!17311~!2&ri=16&aspect=subtab46&menu=search&ipp=20&spp=20&staffonly=&&aspect=subtab46&menu=search&ri=16#focus (consulté le 3 décembre)
  3. Demarest, Arthur (2004) Les Mayas, Paris, Tallandier, p.97
  4. Lehmann, Henri (1953) Les civilisations précolombiennes, France, puf, 127 p.
  5. Britanica (1992). Chichén Itzá, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/110599/Chichen-Itza (consulté le 27 octobre 2012)
  6. Britanica (1992). Chichén Itzá, http://www.britannica.com/EBchecked/topic/110599/Chichen-Itza (consulté le 27 octobre 2012)
  7. Larousse (2008). Chichén Itzá http://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Chich%C3%A9n_Itz%C3%A1/113330 (consulté le 27octobre)
  8. Jacques Soustelle, « CHICHÉN-ITZÁ », Encyclopædia Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/chichen-itza/ (consulté le 3 décembre 2012)
  9. Larousse (2008). Chichén Itzá http://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Chich%C3%A9n_Itz%C3%A1/113330 (consulté le 27octobre)
  10. Universalis (2007). CHICHÉN ITZÁ (2007), http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/chichen-itza/ (consulté le 27 octobre 2012)
  11. Persée (1993). Pierre Becquelin, «Coggins, Clemency C. (ed). — Artifacts from the Cenote of Sacrifice, Chichen Itza, Yucatan » Journal de la Société des Américanistes, Volume 79 Numéro 79, p. 272-274