Jean-Claude Duvalier

41e président de la république d'Haïti

Jean-Claude Duvalier
Illustration.
Jean-Claude Duvalier, dit « Baby Doc », en 2011.
Titre
Président à vie d'Haïti

(14 ans, 9 mois et 17 jours)
Prédécesseur François Duvalier
Successeur Révolution et chute du régime duvaliériste
Henri Namphy (président du gouvernement provisoire)
Chef spirituel du culte vaudou en Haïti

(14 ans, 9 mois et 17 jours)
Prédécesseur François Duvalier
Successeur Suppression du pouvoir vaudou
Max Beauvoir (chef national du vaudou haïtien)
Biographie
Dynastie Duvalier
Surnom « Baby Doc »
Date de naissance
Lieu de naissance Port-au-Prince, Haïti
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Pétion-Ville, Haïti
Nature du décès Crise cardiaque
Nationalité Drapeau d'Haïti Haïtien
Parti politique Parti de l'Unité nationale (PUN)
Père François Duvalier
Mère Simone Ovide
Conjoint Michèle Bennett
Véronique Roy
Enfants François-Nicolas Duvalier
Anya Duvalier
Religion Vaudou haïtien

Jean-Claude Duvalier
Liste des chefs d'État d'Haïti

Jean-Claude Duvalier, dit « Baby Doc » ou « Bébé Doc », né le à Port-au-Prince, et mort à Pétion-Ville le , est un homme politique haïtien qui fut président à vie d'Haïti de 1971 à 1986, date de sa déposition par l'armée. Membre de la famille Duvalier, il succède à son père, le Dr François Duvalier, dit « Papa Doc », comme nouveau chef de l'État à vie en 1971, à l'âge de 19 ans.

Durant sa prise de fonction, le fils Duvalier introduit des changements politiques par rapport à la ligne conduite par son père et il délègue beaucoup d'autorité à ses conseillers, bien que des milliers d'Haïtiens soient assassinés ou torturés et que des centaines de milliers quittent le pays[1]. Alors que le pays est l'un des plus pauvres des Amériques[2], il maintient un train de vie fastueux, incluant un mariage ayant coûté en 1980 deux millions de dollars américains[3], et accumule des millions de dollars en s'impliquant dans le trafic de drogues ainsi que d'organes ou de corps d'Haïtiens morts.

Les relations entre Haïti et les États-Unis s'améliorent sous le règne du fils Duvalier, pour plus tard se détériorer sous l'administration Carter, puis pour seulement s'améliorer sous Ronald Reagan, notamment à cause de l'anti-communisme de la famille Duvalier[4]. Mais en 1986, il est lâché par les États-Unis alors que le mécontentement populaire contre son régime s'accroît. Confronté à la révolte, Jean-Claude Duvalier est contraint de démissionner et de quitter son pays afin de se réfugier en France.

Le , il revient à Haïti après 25 ans d'exil en déclarant qu'il revient « pour aider le peuple haïtien ». Le jour suivant, il est arrêté par la police haïtienne, faisant face à de possibles accusations de détournement de fonds. Le 18 janvier, Duvalier est accusé de corruption. Il lui est interdit de quitter le pays en attendant son procès à Port-au-Prince.

Après trois refus de comparaître, il se présente pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince le [5]. Puis, en , la cour d'appel de Port-au-Prince a finalement décidé qu'il pouvait être jugé. Mais en octobre de la même année, il meurt d'une crise cardiaque sans avoir pu être jugé.

Jeunesse et famille modifier

 
François Duvalier, dit «Papa Doc».

Jean-Claude Duvalier est né à Port-au-Prince en 1951. Seul fils et dernier enfant du dictateur François Duvalier, dit «Papa Doc», et de son épouse Simone Ovide, il reçoit une formation atypique. Il entre par la suite au Nouveau College Bird puis au Saint-Louis de Gonzague. Ensuite, il étudie le droit à l'université d'État d'Haïti, auprès de plusieurs professeurs dont l'avocat Gérard Gourgue. En , l’armée organisa des élections, à l'issue desquelles François Duvalier fut élu président de la République, grâce au soutien des nationalistes noiristes qui virent en lui le moyen de mettre fin au règne des élites. Jean-Claude n'a alors que six ans lorsque son père accède au pouvoir. Dès le départ, François Duvalier imposa une politique répressive en éloignant les officiers peu fiables de l’armée, en interdisant les partis d’opposition, en instaurant l'état de siège et en exigeant du Parlement l’autorisation de gouverner par décrets (). Le , il prononça la dissolution du Parlement.

Fils unique de la famille Duvalier, son père surveille de près son éducation et le prépare pour sa succession, en particulier après 1964, date à laquelle le régime duvaliériste devient héréditaire. En , malade et affaibli, Duvalier annonce officiellement que son fils, Jean-Claude Duvalier (surnommé Bébé Doc), sera son successeur à la tête du pouvoir haïtien. Le référendum du 31 janvier approuve cette succession. Son père meurt quelques mois plus-tard, le 21 avril 1971. Jean-Claude devient ainsi le plus jeune chef d'État au monde[6].

Président à vie (1971-1986) modifier

Accession au pouvoir modifier

Initialement, Jean-Claude Duvalier résiste à l'arrangement dynastique qui l'a fait président, préférant que le pouvoir revienne à sa sœur ainée, Marie-Denise Duvalier, et il est satisfait de laisser le côté administratif de la fonction sous la direction de sa mère, Simone Ovide, et un comité mené par Luckner Cambronne, le ministre de l'Intérieur de son père. Il se contente d'assurer les fonctions de cérémonies officielles et de mener une vie de playboy[4].

Réformes modifier

Le début de son règne est marqué dans les premières années par une volonté de détente et d'apaisement, « Baby Doc » donnant quelques gages de bonne volonté démocratique. Il rétablit les relations du pays avec les États-Unis et la République dominicaine et son mandat voit la reprise de l'aide internationale à destination d'Haïti. Jean-Claude Duvalier détient un pouvoir quasi-absolu que lui attribue la Constitution. Il commence petit à petit à entamer des réformes du régime politique de son père, en libérant des prisonniers politiques et en relâchant la censure sur la presse. Cependant, il n'y a pas de changements radicaux, ni en profondeur. L'opposition n'y est pas tolérée et le régime reste autoritaire.

La plupart de la richesse de la famille Duvalier provient de la Régie de Tabac (Tobacco Administration). — Les Duvalier utilisent une loi permettant d'utiliser un « compte non-fiscal » établi des décennies plus tôt, créant un monopole du tabac. Cette procédure est par la suite appliquée à d'autres entreprises gouvernementales qui servent de caisse noire et sur lesquelles aucun bilan n'est trouvé[7].

En négligeant son rôle de gérant des affaires politiques, Duvalier favorise l'intrusion dans les affaires de l’État d'intérêts provenant de lobbies du pays, mais aussi de l'étranger. Il facilite ainsi la domination dans les affaires haïtiennes d'une clique liée à la faction dure des duvaliéristes de son père ; ils sont surnommés « les dinosaures ».

Les officiels étrangers et autres observateurs considèrent « Baby Doc » plus respectueux des droits de l'homme et les pays étrangers sont plus généreux dans leurs aides économiques envers Haïti. L'administration Nixon rouvre le programme US Aid en 1971[7]. Mais dès la fin des années 1970, Duvalier revient à des méthodes de gouvernement plus répressives, et bâillonne à nouveau la presse.

Durant ses déplacements officiels, il a pour habitude de jeter des liasses de billets par les fenêtres de sa voiture aux personnes venues l'acclamer.

Mariage modifier

Le , il se marie avec Michèle Bennett[4], une jeune métisse de la haute bourgeoisie haïtienne, avec qui il aura deux enfants. Son premier mari est le fils d'un officier bien connu qui avait mené une tentative de coup d’État contre Papa Doc Duvalier. Jean-Claude a le teint assez pâle, son père avait amené son soutien à la classe moyenne noire et avait suscité l'antipathie de l'élite à peaux plus claires. Cette démagogie fonctionnait auprès du peuple noir. Avec ce mariage, Jean-Claude semble abandonner cette politique informelle que son père s'était évertué à créer. L'extravagance du mariage du couple, au coût de deux millions de dollars américains d'alors[3], continue d'aliéner le pouvoir du reste de la population. Le mécontentement entre la communauté des affaires et les élites s'intensifie avec l'augmentation de la corruption à cause des Duvalier et des Bennett, d'autant plus que les affaires des Bennett incluent la vente de cadavres de Haïtiens à des écoles médicales étrangères et le trafic de drogue. L'augmentation de la répression politique ajoute à la volatilité de la situation[4].

Ce mariage est aussi perçu de manière étrange par la vieille garde des duvaliéristes. La garde personnelle de Jean-Claude est constituée de jeunes technocrates incluant Jean-Marie Chanoine, Frantz Merceron, Frantz-Robert Monde et Théo Achille. La leader spirituelle des duvaliéristes, la mère de Jean-Claude, « Maman Simone », est expulsée de Haïti, a priori sur la requête de Michèle Duvalier. Le couple a deux enfants, François Nicolas et Anya[8].

Crise politique modifier

En 1978, en réponse à la peste porcine africaine sévissant sur l'île, les autorités agricoles américaines insistent sur la totale éradication des cochons à Haïti. The Program for the Eradication of Porcine Swine Fever and for the Development of Pig Raising, ou Programme pour l’Éradication de la Peste Porcine Africaine et pour le Développement de l’Élevage des Porcs (PEPPADEP), entraîne d'énormes pertes financières parmi la population paysanne car l'élevage de porcs est considéré comme un investissement majeur[9].

De plus, des enquêtes rapportent que le sida est devenu un problème majeur à Haïti et entraîne une chute dramatique du tourisme au début des années 1980. Vers la moitié des années 1980, beaucoup d'Haïtiens expriment leur désespoir, induit par des conditions économiques désastreuses, la faim et la malnutrition qui se développent[10].

Le mécontentement populaire commence en , quand le pape Jean-Paul II visite Haïti. Le Pape déclare que « Quelque chose doit changer ici ». Dans son discours, il appelle à une distribution des richesses plus équitable et une structure sociale plus égalitaire. Il exprime le souhait que les élites soient plus concernées par le bien-être des masses et que la population participe plus à la vie publique. Le message revitalise le clergé local et contribue à accroître la mobilisation populaire autour des questions politiques et sociales[7].

Une révolte éclate dans les provinces en 1985. La ville des Gonaïves est le théâtre des premières manifestations de rue et des magasins de chaîne de grande distribution sont dévalisés. D'octobre 1985 à janvier 1986, la révolte s'étend à six autres villes, incluant Cap-Haïtien. À la fin du mois, les Haïtiens dans le sud sont en révolte. Les révoltes les plus importantes se déroulent dans Les Cayes[7].

Jean-Claude Duvalier tente de faire face au mécontentement en baissant de 10 % le prix des aliments de base, en fermant les stations de radio indépendantes, en effectuant un remaniement ministériel, mais également par la répression policière et militaire. Sous la pression de la communauté internationale, il organise un vote populaire et propose l'adoption d'une nouvelle Constitution. Ayant remporté le scrutin, il institue le poste de Premier ministre. Ces tentatives ne freinent cependant pas l'élan de révolte populaire contre la politique duvaliériste.

Chute du régime modifier

 
Jean-Claude Duvalier, avec son épouse et son fils, à bord de son véhicule personnel, en février 1986.

En janvier 1986, l'administration Reagan commence à faire pression sur Duvalier pour qu'il renonce au pouvoir et qu'il quitte Haïti. Des représentants officiels recommandés par le Premier ministre jamaïcain servent d'intermédiaires dans les négociations. À ce moment-là, nombre de duvaliéristes et des hommes d'affaires importants rencontrent le couple Duvalier et les pressent de partir. Les États-Unis rejettent l'asile politique pour Duvalier, mais ils leur proposent de les aider à partir. Initialement, Duvalier accepte le et le président Reagan annonce son départ, basé sur un rapport provenant du chef de station de la CIA en faction à Haïti, qui a vu la voiture de tête de convoi en partance pour l'aéroport[11]. En route, il y a un échange de coups de feu et l'escorte de Duvalier fait demi-tour vers le palais présidentiel[9].

Le , il remet le pouvoir aux mains des militaires et quitte l'île à bord d'un avion de l'US Air Force[12] ; il atterrit à Grenoble en France. Pendant ce temps, en Haïti, les maisons des partisans de Jean-Claude Duvalier sont pillées[13].

Le , le nouveau gouvernement libère les prisonniers politiques, instaure un couvre-feu[14]. La foule s'en prend au mausolée de « Papa Doc », qui est détruit à coups de pierres et à mains nues ; le cercueil est sorti, la foule danse dessus puis le met en morceaux ; elle s'empare du corps du dictateur pour le battre rituellement. Pendant cette journée, on dénombre une centaine de victimes, essentiellement des Tontons macoutes[14],[15].

Le , Jean-Claude Duvalier est assigné à résidence à Grasse (Alpes-Maritimes). Le , le substitut de Pontoise demande la mise sous séquestre de son château de Themericourt dans le Val-d’Oise[16].

L'exil modifier

Les Duvalier s'installent en France. Pendant une période, ils vivent une vie de luxe et de faste, bien que n'ayant jamais obtenu officiellement l'asile[17]. Leurs demandes sont systématiquement rejetées par les autorités françaises. Jean-Claude perd l'essentiel de sa fortune à la suite de son divorce en 1993. Après, menant une vie apparemment modeste en exil, Duvalier continue d'avoir des partisans qui créent « la Fondation François Duvalier » en 2006, visant à promouvoir les aspects positifs de sa présidence. Cette fondation inclut la création d'institutions d'État pour améliorer l'accès à l'éducation pour la majorité noire du pays[18].

 
Jean-Claude Duvalier, durant son exil.

Il s'était exilé avec une fortune estimée à 900 millions de dollars US, extraite des caisses de l'État haïtien, soit une somme alors supérieure à la dette externe du pays. Malgré des demandes répétées, il n'est jamais livré à la justice de son pays. La famille Duvalier a pourtant détourné à son profit 80 % de l'aide économique versée à Haïti, mais elle sait user de sa position d'alliée pour ses amis occidentaux dans la lutte contre le « péril communiste »[19].

Un citoyen français, Jacques Samyn, fait un procès pour expulser Duvalier comme immigrant illégal. En 1998, un photographe haïtien, Gérald Bloncourt, forme un comité à Paris pour obtenir le procès de Duvalier. À cette époque, le ministre de l'Intérieur français dit qu'il ne peut pas vérifier si Duvalier est encore dans le pays à cause de la mise en application de la Convention de Schengen qui abolit les frontières intérieures des pays signataires[20]. Cependant, l'avocat de Duvalier, Sauveur Vaisse, explique que son client est encore en France et nie avoir des difficultés financières[21]. En 2004, Global Transparency Report liste Duvalier comme un des leaders politiques les plus corrompus. Il est sur la liste entre Slobodan Milošević et Alberto Fujimori et le rapport estime qu'il a amassé une somme entre 300 millions et 800 millions de dollars[22].

La même année, suivant la démission du président, Jean-Bertrand Aristide, il annonce son intention de rentrer en Haïti et de s'y présenter à l'élection présidentielle de 2006 pour le PUN, annonce qui reste sans suite[23].

En 2005, son statut passe de sans-papier à situation illégale en France à titulaire d'un passeport diplomatique haïtien. Il est alors libre de ses mouvements en toute légalité[24].

Les 22-, Duvalier adresse une allocution aux Haïtiens à la radio. Bien qu'il se déclare « brisé » par l'exil, il dit aussi qu'il est « revigoré » par le succès aux élections législatives du PUN et qu'il a hâte d'être parmi ses partisans, sans pour autant affirmer son désir de retour à Haïti[25]. Le président René Préval rejette les excuses de Duvalier et affirme que l'ancien président est libre par la constitution de retourner à Haïti. Il devra quand même faire face à un procès s'il revenait[26]. Son allocution radio est donnée à la fois en français et en créole haïtien, langue parlée par la majorité des Haïtiens[27].

Retour en Haïti et procès modifier

 
Jean-Claude Duvalier, au centre, à Port-au-Prince, en 2011.

Le , il embarque dans un avion d'Air France et rentre en Haïti après 25 ans d'exil, en compagnie de sa femme Véronique Roy[28]. Il atterrit à Port-au-Prince et déclare aux journalistes qu'il revient « pour aider le peuple haïtien ». En Haïti, des experts et des militants des droits de l'Homme estiment que ce retour était en réalité lié à une loi suisse qui doit entrer en vigueur le 1er février : la loi sur la restitution des avoirs illicites[29], surnommée « lex Duvalier » ou « loi Duvalier », qui inverse la charge de la preuve[30],[31]. Celle-ci permettra à la confédération de restituer un compte bloqué de 4 millions de dollars au gouvernement d'Haïti, même sans demande officielle des autorités judiciaires de ce pays. En retournant sur l'île, Duvalier aurait souhaité démontrer que l'absence de poursuites n'était pas due à sa fuite du pays mais au fait qu'on n'y avait rien à lui reprocher et que donc ce compte bloqué lui appartenait légitimement[32].

Le 18 janvier, il est interpellé dans son hôtel puis auditionné au palais de justice, avant d'être remis en liberté avec interdiction de quitter le pays[33]. Jean-Claude Duvalier, tenu responsable par des organisations internationales de défense des droits de l'Homme de la mort de milliers d'opposants sous son règne (1971 - 1986) est, en outre, accusé par les autorités d'Haïti de plus de 100 millions de dollars de détournements de fonds, d'abus de pouvoir, de vol et de corruption[34]. Après trois refus de comparaître, il se présente pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince le [5]. En février 2014, une instruction supplémentaire est ouverte contre lui, pouvant aboutir à une mise en examen pour crimes contre l'humanité[35].

Mort modifier

Jean-Claude Duvalier meurt à 63 ans, à Pétion-Ville (dans les hauteurs de Port-au-Prince), le , d'une crise cardiaque[36]. Il n'a donc jamais été jugé[37]. Par respect pour les victimes du régime, Jean-Claude Duvalier n'a pas eu de funérailles nationales[38],[39].

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. (en) « Charges filed against 'Baby Doc' Duvalier in Haiti », CNN, 18 janvier 2011 (consulté le 5 octobre 2014).
  2. (en) « 'Firm as a Monkey Tail': Jean-Claude 'Baby Doc' Duvalier », Life, 3 novembre 2010.
  3. a et b (en) James Nelson Goodsell, « Haitians wonder which advisers will have Duvalier's ear », The Christian Science Monitor, le 15 juillet 1980.
  4. a b c et d (en) Abbott, Elizabeth. Haiti: The Duvaliers and Their Legacy, McGraw-Hill, New York, 1988, (ISBN 0-0704-6029-9).
  5. a et b V.L.B. avec AFP, « Haïti : Baby Doc enfin devant la justice de son pays », sur Metro France, (consulté le 5 octobre 2014).
  6. (cs) Shaw, Karl (2005) [2004]. Power Mad! [Šílenství mocných]. Prague, Metafora. p. 52. (ISBN 8-0735-9002-6).
  7. a b c et d (en) Metz, Helen Chapin, « Dominican Republic and Haiti »: Country Studies, Federal Research Division, Library of Congress, Washington, D.C., décembre 1989, (ISBN 0-8444-1044-6).
  8. (en) John Moody, « Haiti Bad Times for Baby Doc: As violent protests grow, a besieged dictator imposes martial law », Time Magazine, le 10 février 1986 (consulté le 5 octobre 2014 — sur abonnement).
  9. a et b (en) Allan Ebert, « Porkbarreling Pigs in Haiti: North American 'Swine Aid' an Economic Disaster for Haitian Peasants », The Multinational Monitor, vol 6, no 18, décembre 1985 (consulté le 5 octobre 2014).
  10. (en) « Jean-Claude Duvalier, 1971-86 », dans 'History of Haiti', sur travelinghaiti.com (consulté le 5 octobre 2014).
  11. (en) Dr Robert Winslow, « Haiti », dans 'A Comparative Criminology Tour of the World', San Diego State University, USA (consulté le 5 avril 2014).
  12. William Blum, Les Guerres scélérates, L'Aventurine / Parangon, 2004, p. 380, (ISBN 978-2-8419-0116-6).
  13. [vidéo] « La fuite de Jean-Claude Duvalier », Archives INA (2 min), le 7 février 1986 (consulté le 5 octobre 2014).
  14. a et b [vidéo] « Événements Haïti », Archives INA (2 min), le 8 février 1986 (consulté le 5 octobre 2014).
  15. [vidéo] « Profanation du tombeau de François Duvalier », Archives INA (2 min), le 9 février 1986 (consulté le 5 octobre 2014).
  16. Chronique du 20e Siècle : 1986 - Editions Larrousse (ISBN 2-03-503218-0)
  17. Conseil d'État (France), « 31 juillet 1992, no 81963 » (consulté le 5 octobre 2014).
  18. (en) Stevenson Jacobs (AP), « Haiti: Loyalists Seek Dictator's Return », The Washington Post, le 23 avril 2007 (consulté le 5 octobre 2014).
  19. Benjamin Fernandez, « Bataille humanitaire à Haïti », Le Monde diplomatique, février 2010 (consulté le 5 octobre 2014 — sur abonnement).
  20. (en) Reuters, « Haitian exiles want to take 'Baby Doc' to court », CNN, 8 décembre 1998 / accessible sur www.latinamericanstudies.org (consulté le 5 octobre 2014).
  21. (en) « Not just fade away », sur channel4.com/programmes/categories/history.
  22. (en) « World's Ten Most Corrupt Leaders », sur Infoplease.com / Source : Transparency International Global Corruption Report, 2004 (consulté le 5 octobre 2014).
  23. (en) « Haiti vote attracts 30 candidates », BBC News, 16 septembre 2005 (consulté le 5 octobre 2014).
  24. Mathieu Deslandes, « Duvalier, un ex-dictateur hors la loi jamais inquiété par la France », sur rue89 (sur le Nouvel Observateur), le 22 janvier 2011 (consulté le 5 octobre 2014).
  25. (en) Stevenson Jacobs (AP), « Exiled dictator apologizes for 'wrongs' in rare address to Haitians », sur SanDiego.com, le 24 septembre 2007 (consulté le 5 octobre 2014).
  26. (en) Alexandra Olson (AP), « Haiti's president says ex-dictator must face justice if he returns from exile », legacy.utsandiego.com, 28 septembre 2007 (consulté le 5 octobre 2014).
  27. (en) Rory Caroll, « Penniless in exile, Baby Doc asks Haiti to forgive him », The Guardian, 26 septembre 2007 (consulté le 5 octobre 2014).
  28. « L'ex-président Duvalier rentre à Haïti », Le Figaro, 16 janvier 2011
  29. Avoirs illicites de chefs d'État et hauts fonctionnaires sur .eda.admin.ch
  30. Lorsque de l'argent est gelé financièrement par décision financière, c'est au propriétaire de cet argent de prouver qu'il ne l'a pas acquis illégalement, Duvalier n'ayant pas pu le faire, son argent a été restitué à des ONG travaillant à Haïti.
  31. Pierre Conesa, « L'argent des dictateurs », Revue internationale et stratégique, no 85, 2012, 206 p.
  32. (en) Some See a Cash Motive in Duvalier’s Return Ginger Thompson, The New York Times 21 janvier 2010
  33. « Duvalier inculpé pour corruption et vol en Haïti », Le Figaro, 19 janvier 2011
  34. « La justice rattrape Duvalier », Le Devoir, 19 janvier 2011
  35. Nouvelle instruction contre Jean-Claude Duvalier, Courrier international, 21 février 2014
  36. AFP, « Décès de l'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier », sur La Presse, le 4 octobre 2014.
  37. « Duvalier meurt sans avoir été jugé », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Pas de funérailles nationales pour Jean-Claude Duvalier », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Des centaines de personnes assistent au service funéraire de Duvalier », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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