Victor Antoine Andréossy

général français
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 Victor Antoine Andréossy
Victor Antoine Andréossy

Naissance
Ventenac-en-Minervois
Décès (à 72 ans)
Antibes (Alpes-Maritimes)
Origine Drapeau de la France France
Arme génie
Grade Général de brigade
Années de service 17661814
Distinctions Baron de l'Empire
Chevalier de Saint-Louis
Commandeur de la Légion d'honneur

Le baron Victor Antoine Andréossy, né le à Ventenac-en-Minervois et mort le à Antibes (Alpes-Maritimes), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

État de service modifier

Il entre le comme sous-lieutenant à l'école du génie de Mézières, et en sort avec le titre d'ingénieur ordinaire. Il passe lieutenant en premier le , et capitaine le . Il est employé à Narbonne en 1783, à Collioure en 1789 où il est nommé chef du génie puis à Port-Vendres en 1791.

Fait chevalier de Saint-Louis le , il est employé à l'armée des Pyrénées, puis des Pyrénées orientales en 1793. Il organise cette année-là les camps retranchés devant Collioure, Port-Vendres, puis Perpignan, sert au combat du Vernet et est blessé à l'épaule gauche par un éclat d'obus à la bataille de Peyrestortes le .

Nommé provisoirement chef de bataillon du génie le , confirmé dans ce grade par le conseil provisoire exécutif le , il participe à la bataille des Albères du 27 au , au siège du fort Saint-Elme, de Collioure, de Port-Vendres, puis à Escola, Liers et Vilartory le , à la prise de Figuières, aux sièges de Roses et du fort du Bouton.

Il est nommé le sous-directeur des fortifications à Saint-Malo, tout en conservant son emploi à l'armée des Pyrénées orientales. Après avoir été nommé chef de brigade du génie le , puis directeur intérimaire des fortifications à Antibes le , et à Nice le , il passe à l'armée d'Helvétie le , où il participe aux combats de Schwyz le , de Coire et de Frauenfeld.

Nommé provisoirement général de brigade par le général en chef Masséna le , il sert à Zurich le , puis le . Il est confirmé général de brigade par le Directoire exécutif le , et directeur des fortifications à Montpellier le , avant d'être réformé le .

Inspecteur général du génie le , commandant le génie du camp de Bruges le , il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le , et commandant le génie du 3e corps de la Grande Armée sous Davout le , puis commandant par intérim du génie de la Grande Armée le . il passe sous Marescot en , puis est de nouveau commandant par intérim du génie de la Grande Armée en septembre 1806.

Rappelé à Paris le , il part servir en Prusse, puis, à son retour en France le , il est chargé d'inspecter les forts de Brest. Il obtient le une dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie, et est créé baron de l'Empire le . Commandant le génie sous Masséna en Autriche le , il est admis à la retraite le à l'âge de 66 ans.

Titres, décorations, honneurs modifier

Armoiries modifier

Figure Blasonnement
Armes du baron Andréossy et de l'Empire

D'or aux deux palmiers de sinople croisés et surmontés d'une étoile d'azur; le quartier de baron militaire brochant sur le tout.[2],[3],[4],[5]

  • Livrées : rouge, vert et bleu, le vert dans les galons seulement[2].

Généalogie modifier

  • Les Andreozzi furent une famille de gentilshommes toscans, sénateurs de la République de Lucques; Jérôme Andréossy (1593-1647) vint s'établir comme banquier et courtier de change à Paris au début du XVIIe siècle ; son fils François (1633-1688), ingénieur du roi au canal du Midi obtint la co-seigneurie de Castelnaudary ;
  • Il est le fils de Jean-Joseph d'Andréossy (1703-1764), co-seigneur de Castelnaudary et d'Anne Rose d'Yssanchon ;
  • Il épouse en 1800 Marie Thérèse Baliste (+1819), dont :
    • Jacques Victor Auguste d'Andréossy (1802-1864).

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier