Armée des Pyrénées

L'armée des Pyrénées est une armée de la Révolution française.

Création et évolutions modifier

Généraux modifier

Arrondissements modifier

Son arrondissement est à sa création, des Bouches-du-Rhône à l'embouchure de la Gironde, correspondant aux 9e, 10e, 11e et 20e divisions militaires.
Par arrêté du , son arrondissement s'étend des côtes de la Méditerranée depuis l'embouchure du Rhône jusqu'aux Pyrénées, la frontière d'Espagne, les côtes de l'Océan Atlantique depuis Hendaye jusqu'à l'embouchure de la Gironde.

Observations modifier

Elle se compose des bataillons de garnison laissés dans l'arrondissement qui lui est affecté et de bataillons de nouvelle levée (bataillons de fédérés et de volontaires nationaux appelés à la défense de la Patrie déclarée en danger). À la fin de l'année 1792, elle n'était pas encore réunie et commençait à peine à s'organiser.

À la séparation de l'armée des Pyrénées, Toulouse reste un centre d'approvisionnements commun aux deux armées.

Notes et références modifier

  1. Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 (ISBN 2-11-094732-2), En ligne, consulté le 3 mars 2007, p 134

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Même dénomination modifier

  • À la fin de l’Empire, une armée prend également ce nom, sous les ordres de Soult (1813-1814).
  • Sous la Restauration, l’armée commandée par le duc d’Angoulême qui rétablit le roi d’Espagne sur son trône (prise du Trocadéro en 1823) est également appelée armée des Pyrénées. Voir expédition d'Espagne

Sources modifier

  • Chef d'escadron d'état-major Charles Clerget, Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution, sous la direction de la section historique de l'état-major de l'armée, librairie militaire R. Chapelot, Paris, 1905.