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  • expulsion du Japon
  • Perte de Malacca
  • Fin dynastie Ming
  • Restauration portugaise

https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Macau#1637%E2%80%931844:_Decline


En 1641, les Néerlandais prennent cependant Malacca aux Portugais et surtout obtiennent le monopole du commerce avec le Japon dans le cadre de la politique isolationiste du sakoku (鎖国?, littéralement « fermeture du pays »).

1640 est également l'année de la restauration de l'indépendance de la couronne espagnole. Le gouvernement de Lisbonne se retrouve cependant face à ses limites financieres et face a l'impossibilite de maintenir le controle d'un empire aussi étendu, il choisit la proximité géographique et "abandonne" l'orient pour développer ses colonies africaines...[1]. source not good tese mestrado, outra: António da Silva REGO, Macau entre duas Crises 1640-1688, Lisboa, Academia Portuguesa de História, 1977 (not available on line)

Em 1644, quando as Coroas de Portugal e de Espanha já estavam de novo separadas, o comércio com Manila e com os espanhóis sediados lá encerrou-se, causando mais problemas economico-financeiros para a Cidade de Macau.

Les années 1640 signalent aussi la fin de la dynastie Ming face à la progression des Bannières mandchoues. La période de 1644 à 1653 est particulièrement trouble dans le sud de la Chine et la reprise de Guangzhou par les Mandchous en 1650 est suivi du massacre de 60 000 à 100 000 habitants[2],[3],[a] et les autorités de Macao maintiennent initialement leur allégiance aux loyalistes Ming qui se réfugient dans le Guangdong. 600 à 800 soldats portugais quittent Macao en 1649 pour rejoindre l'armée du dernier empereur Ming, Yongli, à Zhaoqing. Cependant, fin 1650, conscient que la résistance Ming s'essoufle, certains font pression pour empêcher le départ de l'ambassade du père Michal Boym portant les lettres adressées au Pape et au général des Jésuites par la femme du père de Yongli, récemment baptisée, et le visiteur jésuite Sebastião da Maia doit menacer d'excommunication le gouverneur pour que celui-ci ne s'y oppose pas[4].

Pour anéantir toute résistance, les Qing imposent des contrôles sur le commerce maritime à partir de 1656 puis, en 1662, interdisent toute navigation maritime. A partir de 1661, un décret impérial ordonne l'évacuation des populations côtières 50 lis (30 km) à l’intérieur des terres ; une politique de la terre brûlée pour que les troupes de Koxinga ne trouvent aucun soutien à leur vélléité de reprendre pied sur le continent[5]. Le sénat de Macao essaye de négocier avec les autorités du Guangdong, mais sans succès ; de 1662 à 1668 la population chinoise quitte Macao qui se retrouve privé de cette main d'oeuvre essentielle et souffre de famine en 1667. Les marchands Chinois ne sont autorisés à retourner légalement à Macao qu'en 1679 après l'ambassade de Bento Pereira da Faria à Pékin (qui offrit un lion vivant à l'empereur Kangxi)[6]. Le pays finalement unifié et en paix, l'empereur établit des postes de douanes (海关, hǎiguān) en 1683-1684 puis en 1685, les marchands étrangers sont autorisés à vendre et acheter dans les ports chinois. Avec cette libéralisation cependant, tous les marchands étrangers, qui devaient auparavant aller à Macao et se soumettre au bon vouloir des intermédiaires portugais, peuvent maintenant aller directement à l'île de Whampoa pour y commercer[5].


PAULINO DA SILVA BARBOSA O BAIANO QUE LIDEROU A REVOLUÇÃO CONSTITUCIONAL EM MACAU E CRIOU O JORNAL A ABELHA DA CHINA (1822-1823) Pablo Magalhães Afro-Ásia, 51 (2015), 275-310 ISSN: 0002-0591 Universidade Federal da Bahia Bahía, Brasil https://www.redalyc.org/articulo.oa?id=77050451009


Em 1685, apesar das sucessivas embaixadas portuguesas a Pequim, deu-se o fim do monopólio português no comércio com a China porque o Imperador chinês autorizou o comércio com todos os países estrangeiros em Cantão, pelo menos uma vez por ano durante a feira anual.

1849?: in accordance with the instructions received from Lisbon, Ferreira do Amaral had propelled the application of a com-pulsory tax for all the inhabitants of Macao, including the Chinese who until then had been outside the Portuguese jurisdiction. (Wu, Zhiliang, Segredos da Sobrevivência. História Política de Macau, Macau, Associação de Educação de Adultos de Macao, 1999, pp. 95-96)

1868: ROBERT HART suggested a plan for the recovery of MACAO consisting on a monetary compensation in exchange for the definitive abandonment of any Portuguese claim on that territory, thus taking advantage of the economical difficulties that the Portuguese administration was facing. Hart’s proposal was well accepted by Prince Gong and the Zongli yamen. Besides the monetary payment, Hart had in mind that the negotiations for the transference would be held directly with the Lisbon government. in the middle of 1868, after reaching a generous economic agree-ment with the Zongli yamen, Sinibaldo de Mas secretly left China towards Europe bearing imperial credentials ( guoshu) authorizing him to negotiate on behalf of the Chinese government. He died shortly after arriving in Lisbon and could not carry out his mission (CHAPITRE: "Aproximar Portugal e a China num entendimento amistoso". As ofensivas diplomáticas chinesas para a compra de Macau -- Contributo para o estudo das missões do Zongli Yamen ao Ocidente (1868-1891) / António Vasconcelos de Saldanha IN {{Estudos de história do relacionamento luso-chinês : séculos XVI-XIX, Publisher: Macau : Instituto Português do Oriente, 1996, Series: Colecção Memória do Oriente.ISBN= 9728013183

island of Xiangshan – “ Anção”, “ Amção” or “ Ansam” in some of the Portuguese sources of that period


Colonisation et essor économique du territoire modifier

Carte montrant Macao et sa position dans les routes commerciales portugaises et espagnoles, à son apogée (fin du XVIe siècle, début du XVIIe siècle).

Après la découverte de la route des Indes par Vasco de Gama en 1498, les Portugais continuent leurs explorations maritimes le long de la côte de l'océan Indien. Ils « découvrent » ainsi Cochin en 1500 (fondant l’Inde portugaise en 1505), Goa en 1510, Malacca en 1509, les fameuses « îles aux épices », les Moluques, en 1512 et arrivent dans le delta de la rivière des Perles en 1513 sous le commandement de Jorge Álvares qui jette l'ancre et érige une croix (padrão) sur l'île de Tamão (chinois : 屯門 ; pinyin : túnmén)[7],[8],[9]. En 1517, Fernão Peres de Andrade se rend à Canton et obtient la permission que l'ambassadeur Tomé Pires se rende à Pékin pour y rencontrer l'empereur[10]. La construction illégale d'un fort sur l'île de Tamao et la supposée abduction d'enfants chinois par le frère de Fernão Peres de Andrade change cependant l'attitude des Chinois vis-à-vis l'ambassade portugaise. L'empereur décrète alors l'interdiction de tout commerce avec les Folangji (佛郎機, nom venant de « francs », donné par les traducteurs musulmans à tous les étrangers).

Sous l'impulsion du roi Jean III de Portugal, et d'une diplomatie plus pragmatique et tolérante[11], Leonel de Sousa réussit à inverser l'édit impérial en 1554 et les marchands portugais retournent à Canton, tout en étant autorisés à s'établir sur les îles de Sancian (chinois : 上川 ; pinyin : shàngchuān, portugais : Sanchoão, où François Xavier meurt en 1552) puis de Lampacao (chinois : 浪白滘 ; pinyin : Lanbaijiao)[12].

Cherchant un port plus proche de Canton sur le continent proprement dit, les Portugais s'établissent de manière saisonnière dans la rade de Macao entre 1553 et 1554[13] et demandent à rester sur la terre ferme en prétextant qu'ils doivent sécher leur cargaison. En 1557, les autorités chinoises accordent finalement l'autorisation aux Portugais de s'y établir de façon permanente[13]. En échange, les Portugais sont obligés de payer une sorte de loyer annuel (près de 500 taéis d'argent) et certaines taxes, qui ont fait valoir que Macao faisait encore partie intégrante de l'Empire chinois[14].

Japon 1543 Macao grew and that it grew fast and rich, largely deriving its wealth from its position in the silk-for-silver trade between China and Japan (Ptak)

Macao se développe alors comme un comptoir d'un commerce triangulaire entre la Chine, le Japon et l'Europe à un moment où les autorités chinoises interdisent les échanges directs avec l'archipel nippon pendant plus d'une centaine d'années. Ce commerce lucratif a introduit une grande prospérité à Macao, ce qui en fît une grande ville commerciale et l'a aidée à atteindre son apogée entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle[15].

En plus d'être un comptoir commercial, Macao a également joué un rôle actif et central dans la propagation du catholicisme, devenant un lieu de formation de missionnaires catholiques de différents pays de l'Extrême-Orient, principalement la Chine. Pour cette raison, le pape Grégoire XIII a créé en 1576 le diocèse de Macao[16]. Ces missionnaires ont également joué un rôle important dans l'échange culturel, scientifique et technique entre la Chine et l'Occident, et le développement de la culture et de l'éducation à Macao.

Le Leal Senado, crée en 1583.

En 1583 fut créé le Leal Senado, le siège et le symbole du pouvoir et du gouvernement local, par des résidents portugais et plus précisément par les commerçants de Macao[14]. Cet organe politique, considéré comme le premier conseil municipal de Macao, fut fondé dans le but de protéger le commerce contrôlé par Macao, d'établir l'ordre et la sécurité de cette ville et de résoudre les questions et les problèmes quotidiens. Bien qu'en 1623 Macao se dote d'un gouverneur portugais[13], le Leal Senado a continué à maintenir une grande autonomie et un rôle clé dans l'administration de la ville jusqu'à la première moitié du XIXe siècle.

En raison de sa prospérité, Macao a souvent été attaqué par les Néerlandais au cours de la première moitié du XVIIe siècle[15]. La plus célèbre attaque a eu lieu le , où près de 800 soldats néerlandais débarquèrent dans une tentative de conquérir la ville. Après deux jours de combat, le 24 juin[13] les envahisseurs sont vaincus. Le bilan des victimes est élevé, environ 350 morts. Cependant, seulement une dizaine de soldats portugais furent tués. Pour Macao, non préparé, cette victoire a été considérée comme un miracle[15].

De 1638 à 1639, le commerce avec le Japon a pris fin en raison de la politique d'isolement (Sakoku), menée par le shogun Iemitsu Tokugawa. Cette décision a gravement affecté l'économie de Macao, qui déclina rapidement[15].

Le , Jean-François de La Pérouse y débarque dans le cadre de son expédition, comptant y vendre ses fourrures achetées en Alaska. Il décrit la dureté de l'administration portugaise[17].

Répartition géographique modifier

Le portugais est la langue maternelle de la majorité de la population du Portugal (100 %, 11,6 millions[18],[19]), du Brésil (190,6 millions[20]), de Sao Tomé-et-Principe (95 %[21] à 99,8 %[22]) et de l'Angola (80 %[23]) et est la langue la plus parlée au Mozambique (40 % selon le recensement de 1997[24]). Il est parlé par 11,5 % de la population de la Guinée-Bissau[25]. Aucune donnée n'est disponible pour les îles du Cap-Vert dont presque toute la population est bilingue, la population monolingue parlant le créole du Cap-Vert.

De petites communautés lusophones subsistent dans d'anciennes colonies portugaises telles que Macao, où il est parlé par 2,4 % de la population[26], au Timor oriental (25 %[27]) et dans certaines parties de l'Inde, telles que Goa[28] et Daman et Diu[29].

Il est également parlé par des communautés immigrées en Afrique du Sud (entre 300 000 et 600 000 personnes[30]), en Andorre (15.4 %[31]), en Australie (0,13 % soit 25 779 personnes le parlent chez eux d'après le recensement de 2006[32]), aux Bermudes (3,6 %[33]), au Canada (0,72% soit 219 275 personnes d'après le recensement de 2006[34],[35] mais entre 400 000 et 500 000 d'après Nancy Gomes[36]), en France[37], au Japon[38], à Jersey (4,6 %[39]), au Luxembourg (9 %[19]), en Namibie[40], au Paraguay (10,7 % soit 636 000 personnes[41]), en Suisse (196 000 nationaux en 2008[42]), au Venezuela (1 à 2 %, soit 254 000 à 480 000 personnes[43],[36]) et aux États-Unis (0,24 % soit 687 126 personnes selon le American Community Survey de 2007[44]) principalement en Floride[45], au Massachusetts, au New Jersey[46], dans l'État de New York[46],[47] et à Rhode Island[48].

Statut officiel modifier

 

Le portugais est la langue officielle des huit pays indépendants qui forment la communauté des pays de langue portugaise (CPLP[49]) : l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Portugal, Sao Tomé-et-Principe et le Timor oriental.

Il est également l'une des langues officielles de la région administrative spéciale de Macao (avec le chinois) et de plusieurs organisations internationales dont l'Union européenne[50], le Mercosur[51], l'Organisation des États américains,[52], l'Organisation des États ibéro-américains[53], l'Union des Nations sud-américaines[54] et l'Union africaine[55].

Deuxième langue modifier

L'Uruguay a conféré au portugais un statut égal à l'espagnol dans son système éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil. Dans le reste du pays, il est enseigné comme matière obligatoire à partir de la 6e depuis 2008[56].

Il est aussi offert obligatoirement par les écoles secondaires en Argentine[57] et comme option au Venezuela[58], en Zambie[59], au Congo[60], au Sénégal[60], en Namibie[60], au Swaziland[60], en Côte d'Ivoire[60] et en Afrique du Sud[60].

Futur modifier

Selon les estimations de l'UNESCO, la langue portugaise a le plus fort potentiel de croissance en tant que langue internationale en Afrique du Sud et en Amérique du Sud[61]. Les pays lusophones d'Afrique devraient avoir une population de 83 millions d'ici 2050. Au total, les pays de langue portugaise auront 335 millions de personnes cette même année[61].

Depuis que le Brésil a signé, en 1991, le traité du marché économique de l'Amérique du Sud (Mercosur) avec d'autres nations comme l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay, il y a un regain d'intérêt pour l'étude du portugais dans les pays d'Amérique du Sud. Le poids démographique du Brésil dans le continent continuera de renforcer la présence de la langue dans la région.

Même si après la cession de Macao à la Chine en 1999, l'utilisation du portugais était en baisse en Asie, il redevient une langue d'avenir, principalement parce que le Timor oriental a augmenté le nombre de ses locuteurs au cours des cinq dernières années, mais aussi en raison de l'augmentation des liens financiers et diplomatiques chinois avec les pays lusophones[62].

 
Estação da Luz, musée de la langue portugaise, à São Paulo, Brésil.

En juillet 2007, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a annoncé la décision du gouvernement de faire du portugais la troisième langue officielle de la Guinée équatoriale, afin de respecter les exigences pour devenir membre à part entière de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Son application est actuellement en cours d'évaluation par les autres membres de la CPLP[63].

En mars 1994, le Bosque de Portugal est créé dans la ville brésilienne de Curitiba. Le parc abrite le Mémorial de langue portugaise, qui honore les immigrants portugais et les pays qui ont adopté la langue portugaise. À l'origine, il y avait sept nations représentées par des piliers, mais avec l'indépendance du Timor oriental, un autre pilier est ajouté pour ce pays en 2007[64]. En mars 2006, le Musée de la langue portugaise, musée interactif sur la langue portugaise, est fondé à São Paulo, au Brésil, la ville comptant le plus grand nombre de lusophones dans le monde[65].

demog modifier

Macao a une population estimée de 552 300 habitants[66] à la fin 2010, ce qui en fait le territoire le plus densément peuplé du monde devant Monaco et Singapour, avec 18 722 habitants au km2 (sur une surface de 29,5 kilomètres carrés). La densité de population a cependant déjà été plus élevée. Elle était de 27 050 habitants au km2 en 1985 avant les travaux de terrassement permettant d’agrandir le territoire sur la mer (population de 408 500 habitants sur une surface deux fois plus petite : 15,1 km2) et a atteint 29 000 habitants au km2 en 1940-1941 pendant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation japonaise de Guangzhou et Hong Kong (population de 400 000 habitants[67] sur une surface de 13,8 km2).

Évolution démographique de Macao
1555 1568 1580 1640 1700 1743 1825 1832 1839 1866 1871 1878
4006 00020 00040 0004 9005 50022 50035 00013 00056 25277 00068 086
1896 1910 1920 1927 1936 1939 1940 1945 1950 1960 1970 1980
78 62774 86683 984157 175120 000245 194400 000150 000187 772169 299248 636268 300
1985 1991 1996 2001 2006 2010 - - - - - -
408 500355 693414 128435 235513 427552 300------
(Sources : Bureau des statistiques et recensement de la RASM[68],[69], Morbey[70], recensements[71],[72])


Courbe d'évolution démographique de Macao depuis 1825

Structure modifier

Actuellement, la croissance de la population, notamment de la population active, est principalement soutenue par l'immigration venant de Chine continentale, des Philippines et d'autres pays d'Asie[73]. En février 2011, la main d'oeuvre importée se chiffrait à 79 467, soit 24,5 % de la population active occupée[74].

Le taux d'accroissement démographique annuel pour la période 2004-2009 est en effet de 4,7 % en moyenne, mais le taux de accroissement naturel n'est que de 0,5 % pour la même période, la différence représentant le solde migratoire. Le taux de natalité est l'un des plus faibles au monde : estimé à 9,03  en 2011[75], celui-ci est cependant en hausse depuis 2002 quand il avait atteint 7,2  après 14 années consécutives en baisse[76]. Macao est cependant l'un des endroits où l'espérance de vie à la naissance (84,4 ans en 2010) est la plus forte[77] et le taux de mortalité infantile le plus bas (environ 3,18 décès pour 1000 naissances)[78]. Plus concrètement, environ 5 100 enfants sont nés à Macao, 1 800 personnes y sont mortes et 7 800 y ont immigrés en 2010[66].

La population est en état de vieillissement démographique même si celui-ci est en partie caché depuis 2003 par la forte immigration de personnes en âge de travailler. De 1996 à 2010, le pourcentage de personnes âgées de plus de 65 ans est passé de 6,9 à 8,0 tandis que celui de personnes âgées de moins de 15 ans est passé de 25,7[79] à 12,2[66].

Ethnie et immigration modifier

La population de cette région est composée principalement de Chinois (94 %) nés en Chine continentale (47 %) selon le dernier recensement intercalaire de 2006[69]. 42,5 % de la population est née à Macao, 3,7 % à Hong Kong et seulement 0,3 % au Portugal. De même pour la nationalité, seulement 1,7 % de la population a la nationalité portugaise. La notion de « nationalité » dans les recensements de Macao a cependant radicalement changé depuis la rétrocession, ce qui explique la différence entre les nombres ci-dessus et ceux de l'estimation de population de 1988 qui dénombrait 20,69 % de « citoyens portugais[80] ». Celle-ci se basait en effet sur la loi portugaise de la nationalité, elle-même basée sur le principe du « droit du sol » jusqu'en 1976. Ainsi toutes les personnes nées à Macao avant 1976 avaient automatiquement la nationalité portugaise et de même pour toute personne née entre 1976 et 1999 et dont au moins un des parents avaient la nationalité en vertu du « droit du sang » appliqué ensuite. Depuis 1999, la loi sur la nationalité de la République populaire de Chine, ne reconnaissant pas la double nationalité, s'applique et les personnes nées à Macao d'ascendance chinoise acquièrent automatiquement la nationalité chinoise[72].

Les personnes qui ont une ascendance mixte portugaise et asiatique (chinoise mais aussi malaise, indienne, Sri Lankaise) nées ou vivant à Macao ainsi que certains Chinois convertis au catholicisme et parlant le portugais sont appelés les Macanais ou les « fils de la terre », formant jusqu'à la rétrocession une « minorité influente ». Nombre d'entre eux ont cependant émigré avant la rétrocession et très peu savent encore parler le patois macanais, basé sur le créole portugais, qui est menacé de disparition.

Les langues officielles sont le portugais et le chinois. Le cantonais est la langue, ou plus précisément le dialecte chinois le plus parlé, en 2006, avec 91,9 % de la population. Le mandarin est parlé par 38,5 % de la population et le portugais par 2,4 %[69].

tableau population modifier

Modèle:Générateur de code de courbe démographique

Modele Chinois modifier

{{chinois
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}}

chinois traditionnel : 澳門 ; chinois simplifié : 澳门 ; pinyin : àomén ; cantonais Jyutping : ou3mun4 ou ou3mun2

chinois traditionnel : 澳門 ; chinois simplifié : ds ; pinyin : àomén ; cantonais Jyutping : ou3mun4 ou ou3mun2

chinois simplifié : 澳门 ; chinois traditionnel : 澳門 ; pinyin : àomén ; cantonais Jyutping : ou3mun4 ou ou3mun2

澳門 / 澳门, àomén, cantonais Jyutping : ou3mun4 ou ou3mun2

chinois traditionnel : 澳門 ; chinois simplifié : 澳门 ; pinyin : àomén ; Wade : ds ; EFEO : ds ; cantonais Jyutping : ou3mun4 ou ou3mun2 ; cantonais Yale : ds ; litt. « porte »

chinois traditionnel : 澳門 ; chinois simplifié : 澳门 ; pinyin : àomén ; Wade : ds ; EFEO : ds ; cantonais Jyutping : ou3mun4 ou ou3mun2 ; cantonais Yale : ds ; litt. « porte »

Histogramme modifier

exemple copié de Bersée


ESSAI: Superficie de Macao

Superficie de Macao

En un siècle, le territoire de Macao s'est considérablement étendu sur la mer passant de 11,6 km2 en 1912[81] à 29,2 km2 en 2007. Les premiers grands travaux eurent lieu durant les années 1920 et 1930. Les anciennes villas et fortifications portugaises qui jadis jalonnaient la côte se trouvent depuis le long de l’« avenue de la grande plage » (Praia grande) en pleine ville.

Les îles qui formaient Macao ont été peu à peu reliées entre elles, soit par des ponts, soit par terrassement des eaux de faible profondeur du delta de la rivière des Perles[82]. L’isthme reliant Taipa à Coloane date ainsi de 1968 et le premier pont entre la péninsule et Taipa, le pont du gouverneur Nobre de Carvalho, de 1974.

Mais c’est surtout à partir de 1991, que le rythme s’accélera (68 % de croissance entre 1991 et 2007). C'est sur ces terrains que furent notamment construits l’aéroport en 1995 et la « Torre de Macau » (Tour de Macao) en 1998. À partir de 1997, les eaux peu profondes qui séparaient Taipa et Coloane furent à leur tour « enterrées ». C’est sur ces terrains appelés Cotai, contraction des premières syllabes de Coloane et Taipa, que furent construits les casinos du Venetian et de City of dreams.

Aujourd'hui, Macao a une superficie de 29,5 km2 et est composé de la péninsule de Macao (9,3 km2), des îles de Taipa (6,8 km2) et Coloane (7,6 km2) et de la zone de Cotai (5,8 km2)[83],[81].
C'est dans la péninsule de Macao que se concentrent l'activité principale, l'essentiel des organes politiques et administratifs, la plupart de l'industrie et les principaux services d'équipement culturels.


Superficie de Macao (km2)


Source - Direction des services de cartographie et des cadastres[84]

Notes et références modifier

  1. Rute Saraiva, « Ventos de Este, Ventos de Oeste : A "Questão de Macau" nas relações luso-chinesas », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 15 (lire en ligne, consulté le )
  2. (ch) Chen Shunxi, « 乱离见闻录 Luanli jianwen lu [A record of the chaos and abandonment seen and heard] », dans Li Longqian et al., Seven rarely seen sketches from Ming and Qing Guangdong [« 明清广东稀见笔记七种 Ming Qing Guangdong xijian biji qizhong »], Guangzhou, Guangdong renmin chubanshe,‎ (1880) 2010 (ISBN 9787218066271), p. 24
  3. (en) Robert Marks, Tigers, Rice, Silk, and Silt: Environment and Economy in Late Imperial South China, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 149-150
  4. Paul Pelliot, « Michel Boym », T'oung Pao, Éditions Brill, 2e série, vol. 31, nos 1/2,‎ , p. 95-151 (JSTOR 4527057, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) Angela Schottenhammer (dir.), « Characteristics of Qing China’s Maritime Trade Politics, Shunzhi through Qianlong Reigns », dans Trading networks in early modern East Asia, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, (ISBN 978-3-447-06227-5, lire en ligne), p. 101-154
  6. Sanjay Subrahmanyam, L'Empire portugais d'Asie. (1500-1700), Média Diffusion, (ISBN 9782757836811, lire en ligne), p. 210
  7. Les historiens ont longtemps pensé qu'il s'agissait de l'île de Lintin (chinois : 内零汀 ; pinyin : nèilíngtīng), le nom chinois 屯門 étant utilisé à l'époque pour désigner la baie connue maintenant sous le nom de Shenzhen Bay ou Deep Bay en face de laquelle se trouve l'île de Lintin. Récemment, Jin Guoping et Wu Zhiliang, deux historiens chinois bilingues, ont cependant remis cela en question, et défendent dans leur « Revisitar os primórdios de Macau: para uma nova abordagem da História » publié en 2007 qu'il s'agit plutôt de Tung Chung, situé sur l'île de Lantau, maintenant à Hong Kong ; voir en portugais Eduardo Ribeiro, « 1513: o ano em que tudo começou (A ilha da veniaga desvendada) », Ponto Final,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Roderich Ptak, « Early Sino-Portuguese relations up to the Foundation of Macao », Mare Liberum, Revista de História dos Mares, Lisbonne, Comissão Nacional para as Comemorações dos Descobrimentos Portugueses, no 4,‎ , p. 289-297 (lire en ligne)
  9. (pt) Luís Gonzaga Gomes, « Summary of the history of Macao », RC: Review of Culture, vol. 2, no 23,‎ , p. 131-143 (lire en ligne, consulté le )
  10. Il sera reçu à la cour mais ne rencontre pas l'empereur Zhengde qui meure trois mois après l'arrivée de l'ambassadeur.
  11. (en) Jorge Manuel dos Santos Alves, « The first decade of Portuguese-Chinese diplomacy after the foundation of Macao », RC: Review of Culture, vol. 2, no 19,‎ , p. 5-10 (lire en ligne, consulté le )
  12. Usellis, 1995, As origens de Macau, p. 22, 108
  13. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées worldstatesmen.org
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