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Le Grand Tajikistan ou pan-Tadjikisme est une mouvement irrédentiste et ethnonationaliste tadjik visant le rattachement des régions de Samarcande, Boukhara et des province majoritairement peuplé de tadjiks du nord de l'Afghanistan sous le territoire de la République du Tadjikistan[1].

Histoire modifier

Origines historiques modifier

 
L'Émirat samanide, considéré par les nationalistes tadjik comme le premier état tadjik.

Ismail Samani est considéré par les nationalistes tadjiks comme étant le fondateur du premier état tadjik sous la forme de l'Émirat samanide[2].

 
Carte ethnolignuistique de l'Empire russe en 1897, montrant les villes de Samarcande et Boukhara comme en majorité tadjike.

C'est suite à la chute de la population tadjik dans les villes de Boukhara et Samarcande lors du recensement soviétique de 1926, alors que les tadjiks y étaient encore majoritaire à l'établissement de l'Union soviétique, qu'un mouvement tadjik ce crée dans le but d'établir une république tadjike à l'intérieur de l'union[3]. Le territoire dont la population tadjik hérite lors de sa séparation avec la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan est principalement montagneux et en est soustrait des vallées fertiles importantes aux tadjiks dont la vallée du Zeravchan où ce trouve Samarcande[3].

Durant la période soviétique modifier

Durant les dernières années de dominations soviétiques. La monté du nationalisme tadjik mène le gouvernement soviétique tadjik a demandé les ville de Samarcande et Boukhara[4],[5]. Ceci mène à des violences entre les populations ouzbeks et tadjiks entre autre sur l'accès aux ressources hydrauliques[5]. Le pouvoir central refuse vu l'effet domino qu'un tel transfert pourrait causé. Ce refus mène à une monté en puissance des nationalistes et islamistes regroupé principalement respectivement sous les bannière de l'Organisation populaire Rastakhiz et du Parti de la renaissance islamique du Tadjikistan[4].

Le nationalisme tadjik se développe rapidement à la fin de la période soviétique.

Conséquences de la guerre civile tadjike modifier

Lors de la chute de l'Union Soviétique en 1991, le Tadjikistan ce trouve dans une situation précaire, son taux de pauvreté est de fertilité sont élevé alors que les tensions tribales sont hautes[6]. Durant la guerre civile tadjike, le gouvernement de l'Ouzbékistan dû prendre un rôle important dans la région dans le but de garder une stabilité qui limiterais l'avancé des mouvements salafistes et irrédentistes dans la région[7], deux mouvements dont la croissance pouvait menacé la stabilité de l'état ouzbek. En effet, Tachkent accuse la République islamique d'Iran de développer un sentiment irrédentiste au Tadjikistan, principalement orienté vers une union avec les provinces tadjikes du nord de l'Afghanistan au lieu de la plus courante forme visant le sud-est de l'Ouzbékistan. Ces manœuvres sont pour le régime de Karimov une tentative d’extension de l'influence iranienne chez son voisin également persophone[8]. Selon Olivier Roy, une éducation tadjike avait été gardé dans les districts à majorité tadjikophone ouzbek pour résister aux pression irrédentistes, mais, avec l’avènement de la guerre civile tadjike qui crée un traumatisme chez la population tadjike, la menace s’amenuise ce qui permet à l'état ouzbek à renforcer son contrôle sur la région[9].

Figures du mouvement modifier

Les meneurs de l'Organisation populaire Rastakhiz, Tahir Abdujabarov et Davlat Khudanazarov, ont profité de la frustration populaire suite au refus de Moscou de donné les ville de Samarcande et Boukhara à la République socialiste soviétique tadjike[4].

Durant les années 1990, l'Iran est accusé de fournir support, entre autre en envoyant de l'équipement militaire, à des nationalistes tadjik qui voient en Ahmed Chah Massoud, populaire militaire tadjik d'Afghanistan, un meneur potentiel pour qu'ils unissent les provinces tadjiks du nord afghan à la République du Tadjikistan est y établisse un régime islamique[8]. Chah Massoud avait aussi été approché par plusieurs meneurs tadjiks durant ses mêmes années[10].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Landau 1995, p. 77.
  2. Hiro 2011, p. 338.
  3. a et b Banuazizi et Weiner 1994, p. 75.
  4. a b et c Hiro 2011, p. 318.
  5. a et b Sharma 2018, p. 96.
  6. Banuazizi et Weiner 1994, p. 74.
  7. Tousley 1995, p. 78.
  8. a et b Banuazizi et Weiner 1994, p. 74-75.
  9. Roy 1997, p. 265.
  10. (en) Ahmed Rashid, « Divide Afghanistan at your peril », Financial Times, (consulté le ).

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier