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Michel-François Lavaur
Portrait de l'auteur en 2009
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Cugand, France
Nom de naissance
Michel Lavaur
Activité
Autres informations
Genre artistique

Michel-François Lavaur , né le 11 juillet 1935 à Saint-Martin-la-Méanne (Corrèze) et mort le 23 mars 2015 à Cugand (Vendée), est un poète et éditeur français [1].

Biographie modifier

 
Dessin de l'auteur, 1987.

Michel-François Lavaur est né le 11 juillet 1935[2] dans le logement de la poste de Saint-Martin-la-Méanne (Corrèze)[3], où sa mère était postière [4]. Celle-ci décède en 1941, son fils n'a que cinq ans ; il est recueilli à Aubiat[5], commune d'Albussac, (Corrèze), dans « une (toute) petite ferme limousine »[6]. Le jeune Lavaur fait sa scolarité à l'école Bossuet[7], à Brive-la-Gaillarde, (Corrèze), puis des études à l'École des beaux-arts de Bordeaux[8]. Devenu instituteur, il est affecté dans l'Ouest dès 1956, puis il découvre Le Pallet, où il s'installe et enseigne à l'école publique, dont il sera ensuite directeur jusqu'à la retraite[9]. Michel-François Lavaur était marié et père de trois enfants[10]. Il crée en 1963 la revue de poésie Traces, qui comptera 175 numéros jusqu'en 2011, puis un numéro de clôture en 2013, après 50 ans d'existence[11]. Il en aura été le « facteur », c'est-à-dire « fondateur, directeur, animateur, éditeur, rédacteur, illustrateur... »[12]. Atteint de la Maladie de Parkinson depuis plusieurs années, il est décédé le 23 mars 2015 à Cugand (Vendée)[13].

Œuvre modifier

Michel-François Lavaur est « présent [...] dans plus de deux cent cinquante publications internationales, depuis quasi un demi-siècle, et cinquante anthologies »[14]. Il compose, dans ses premiers recueils[15], « une poésie souvent ciselée dans le souvenir mallarméen »[16]. Le poète écrit en français et en occitan, il est aussi l'auteur de « propos, articles, préfaces, critiques, études et autres écrits »[17]. La poésie de Michel-François Lavaur porte en elle « un bestiaire foisonnant », « une alternance d'aphorismes et de confidences », « un vertige de jeux de mots », « sous une bannière pacifiste » [18]. « Rare ainsi, et digne de cimaise, mais témoin, je souhaite le poème », écrit-il[19]. C'est un auteur « fervent du haïku et autres brefs »[20]. Michel-François Lavaur est aussi « un artiste, dessinateur, peintre, sculpteur », il pratique « l'art postal » ; instituteur, il fait découvrir la poésie à ses élèves, comme dans L'Éléphantastique, tiré de son bestiaire Argos[21], et repris dans des manuels scolaires[22]. Enfin, « s'il donne une large place à sa propre poésie » dans la revue Traces qu'il a créée, « il édite dans le même temps des auteurs de qualité » et « publier chez Traces fut toujours une référence » ; citons par exemple Jean Laroche, Norbert Lelubre, Odile Caradec, Simonomis, parmi « plusieurs centaines d'auteurs »[23].

Bibliographie modifier

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Ouest-France.fr, publié le 02/04/2015. [1]
  2. Gilles Lades, Anthologie des poètes du Quercy, Editions du Laquet, 2001, p. 355.
  3. Gilles Lades, Anthologie des poètes du Quercy, Editions du Laquet, 2001, p. 355.
  4. Joseph Rouffanche, 12 poètes, 12 voix(es), Anthologie critique, Cahiers de poésie verte, 1997, p. 329.
  5. Nom d'un hameau, donné en titre à une des œuvres de l'auteur, Aubiat, Ed. Traces, 1972.
  6. Joseph Rouffanche, 12 poètes, 12 voix(es), Anthologie critique, Cahiers de poésie verte, 1997, p. 329 et bibliographie p.330.
  7. Actuellement Lycée Michelet [2].
  8. Joseph Rouffanche, 12 poètes, 12 voix(es), Anthologie critique, Cahiers de poésie verte, 1997, p. 330.
  9. Ouest-France.fr, publié le 02/04/2015. [3]
  10. Joseph Rouffanche, 12 poètes, 12 voix(es), Anthologie critique, Cahiers de poésie verte, 1997, p. 330.
  11. Ouest-France.fr, publié le 05/03/2015. [4]
  12. Revue Signes n° 25, Éditions du Petit Véhicule, 2005, p. 136.
  13. Ouest-France.fr, publié le 02/04/2015.[5]
  14. Revue Signes n° 25, Ėditions du Petit Véhicule, 2005, p. 136.
  15. Gilles Lades, Anthologie des poètes du Quercy, Editions du Laquet, 2001, p. 355.
  16. Robert Sabatier, Histoire de la poésie française, La poésie du vingtième siècle, volume 3 - Métamorphoses et Modernité, Éditions Albin Michel, 1988, p. 262.
  17. Joseph Rouffanche, 12 poètes, 12 voix(es), Anthologie critique, Cahiers de poésie verte, 1997, p. 330.
  18. Gilles Lades, Anthologie des poètes du Quercy, Éditions du Laquet, 2001, p. 356.
  19. Cité par Joseph Rouffanche, in 12 poètes, 12 voix(es), Anthologie critique, Cahiers de poésie verte, 1997, p. 335.
  20. Jacques Basse, Visages de poésie, Anthologie - Tome 3, Portraits crayon & Poèmes dédicacés, Rafael de Surtis Éditeur, 2010, portrait 58.
  21. Ouest-France.fr, publié le 02/04/2015. [6]
  22. Par exemple : Mots d'école, Mon livre de français, CE1, Cycle 2, Éditions Sed, 2009, p. 190.
  23. Revue Signes n° 25, Éditions du Petit Véhicule, 2005, p. 138.