Utilisateur:Hadrien/Elias Ashmole

Elias Ashmole par John Riley, vers 1683, Ashmolean Museum, Oxford. Ce tableau fut peut-être commandé par Ashmole pour l'inauguration de l'Ashmolean Museum par le futur roi Jacques II d'Angleterre, le 21 mai 1683. Ashmole tient un exemplaire de son Histoire de l'ordre de la Jarretière [1].

Elias Ashmole (23 mai 1617 – 18 mai 1692), était un érudit et collectionneur d'antiquités et de curiosités anglais. Féru d'héraldique, de numismatique, d'alchimie et d'astrologie, il fut l'un des fondateurs de la Royal Society et un des premiers franc-maçons, bien que son implication ultérieure dans ces deux institutions semble avoir été limitée.

Ayant soutenu le camp royaliste (les Cavaliers) durant la Première révolution anglaise, il reçut, après la restauration de Charles II d'Angleterre des charges lucratives qui lui permirent de compléter la collection qu'il avait hérité du voyageur, botaniste et collectionneur John Tradescant le jeune. Il légua cette collection et sa bibliothèque de manuscrits et d'ouvrages rares à l'université d'Oxford pour fonder le musée qui porte son nom, l'Ashmolean Museum.

officer of arms

Les débuts

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La cathédrale de Lichtfield où Asmole fut choriste dans son enfance, au XVIIe siècle


Ashmole naquit le 23 mai 1617, dans la petit ville de Lichfield dans le Staffordshire. Son grand père avait été aisé, mais la fortune avait décliné à l'époque de sa naissance, et son père, Simon Ashmole (1589–1634), était un artisan sellier, qui avait aussi servi comme soldat en Irlande et sur le continent[2]. Sa mère Anna, était la fille d'un riche drapier de Coventry. Malgré ses origines relativement modestes, Ashmole fut toute sa vie ambitieux, en quête d'honneur et de réputation, fidèle à la devise Faber est suae quisque fortunae (chacun est l'artisan de sa fortune)[3].

En 1633, à seize ans, il vint vivre à Londres chez un lointain parent de sa mère, James Pagit, baron de l'échiquier (« Baron of the Exchequer », c'est-à-dire une sorte de juge administratif), , pour y étudier la musique et le droit en compagnie des fils de ce dernier[4] [5]. Avec le soutien de Pagit, il obtint en 1638 un poste de solliciteur (une sorte d'avocat), et épousa une vieille fille de la Gentry,de quatorze ans son aînée, qui mourut en 1641[5][6].

La révolution anglaise

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Ashmole fut dévoué à la causeroyaliste durant toute sa vie et notamment pendant la Première révolution anglaise (1641-1649) [7].

Employé par le Lord Keeper John Finch qui dut s'enfuir en 1640 sous la pression du Long Parlement[5], il quitta Londres, aux mains des parlementaristes (les « Têtes rondes »), dès le début de la Première guerre civile anglaise (1642), pour Smallwood dans le Cheshire. Il s'introduisit à la fois auprès de la gentry et dans les cercles royalistes d'Oxford[5]. En 1644 il fut chargé de la collecte des douanes à Lichfield par le roi Charles Ier[8][5]. Vers 1645, Il étudia les mathématiques et la physique au Brasenose College d'Oxford, et rencontra le capitaine royaliste et astrologue George Wharton, qui lui permis d'obtenir un poste militaire d'officier d'ordonnance et lui transmis une passion pour l'astrologie l'astrologie qui allait durer toute sa vie[5]. À la fin de 1645, il quitta Oxford pour la poste de commissaire des douanes ((« King's Commissioner of Excise ») à Worcester. Ashmole fut aussi nommé capitaine dans le régiment d'infanterie royaliste de Lord Astley's, bien qu'en tant que mathématicien il fut affecté dans l'artillerie. Il ne semble pas avoir participé effectivement à des combats.[9]

Interregnum

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Frontispice du Eikon Basilike - The Pourtraicture of His Sacred Majestie in His Solitudes and Sufferings : ouvrage de propagnde royaliste publié en 1649, dans lequel le roi Charles Ier d'Angleterre est présenté comme un martyr chrétien, et qui eut un succès très importantref>Hunter 1995, p. 25</ref>.


Après la défaite des royalistes face aux forces parlementaires en 1646, et durant l'Interrègne anglais, il dut se retirer de la vie publique comme les autres partisans de la Good Old Cause[10].


Ashmole chercha alors à contracter un mariage avantageux, chiose courante dans les mœurs de l'époque [11][12]et en 1649, il épousa Lady Mary Manwaring (fille de Sir William Forster d'Aldermaston), riche, trois fois veuve, et de vingt ans son ainée.[13]. Débarassé du souci de gagner sa vie, il put alors continuer ses travaux d'érudition, et commencer à collectionner livres et instruments scientifiques [14].

Il resta loyal au roi Charles Ier d'Angleterre, emprisonné puis décapité le 30 janvier 1649.

Astrologie

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Ashmole participa en 1647 à la première réunion en 1647 de la Société des astrologues (Society of Astrologers au Gresham College, avec son ami Wharton, et William Lilly et John Booker, qui avaient été du côté des parlementaristes pendant la première guerre civile. Wharton fut emprisonné en 1649, et aurait été exécuté sans l'intervention de William Lilly auprès du Lord Keeper Bulstrode Whitelocke.[15]. Ashmole fit libérer Wharton, et le chargea de s'occuper de ses terres de Bershire[16]

La Franc-Maçonnerie

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Durant cette période il fut admis dans la franc-maçonnerie, qui se formait à l'époque. Il raconte dans son journal, à la date du 16 octobre 1646 : « J'ai été fait franc-maçon à Warrington dans la Lancashire, avec Henry Mainwaring de Karincham dans le Cheshire » [17]. Henry Mainwaring était un cousin de sa première femme, qui avait combattu du côté des parlementaristes[18]. Bien qu'il n'y ait qu'une seule autre mention de son activité maçonnique dans son journal, encore à des réunions en 1682 : à la date du 10 mars de cette année il écrit : « vers 5h de l'après midi, j'ai reçu une convocation pour me rendre à la Loge demain, au Masons Hall de Londres » [19]. Le lendemain : « je my suis rendu... j'étais le doyen parmi eux (cela fait 35 ans que j'ai été admis)... Nous avons tous dîné à la halfe Moone Taverne, à un "Noble Dinner" aux frais des nouveaux admis» [20] Les notes d'Ashmole sont un des tous premiers témoignages sur la franc-maçonnerie en Angleterre, et Ashmole un des premiers franc-maçons dont on connaissent le nom (avec Robert Moray en 1641). Mais en dehors de ces notes autobiographiques, on n'a aucun autre détail sur l'implication d'Ashmole[21]


Alchimie

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Frontispiece to Ashmole's translation of Fasciculus Chemicus.
 
Theatrum Chemicum Britannicum (1652), la compilation d'Ashmole de poèmes alchimiques anglais

Durant les années 1650, Ashmole dépensa beaucoup d'énergie à l'étude de l'alchimie, et à rassembler des textes alchimiques. In 1650, il publia un Fasciculus Chemicus sous le pseudonyme anagrammatique de James Hasholle. Il s'agissait d'une traduction en anglais de deux traités en latin, l'un de Arthur Dee, le fils de John Dee. En 1652, il publia son ouvrage alchimique le plus important , le Theatrum Chemicum Britannicum, une compilation largement commentée de poèmes hermétiques anglais, assortie d'importants commentaires. Le livre permis la conservation et la diffusion de nombreux textes qui n'existaient jusqu'alors que dans des manuscrits possédés par des particuliers. Il ne semble pas que Ashmole ait pratiqué lui-même des expériences alchimiques, et il se présente comme un élève de William Backhouse. Son dernier texte alchimique fut The Way to Bliss en 1658, mais par la suite son intérêt semble s'être dissipé en faveur d'autre objets[22]. Ashmole promouvait l'utilisation de remèdes thérapeutiques sur la base à lafois des principes galiéniques et paracelsiens, et il essaya de concilier les deux écoles. The Way to Bliss recommandait comme moyens d'éviter la maladie un régime équilibré, un exercice modéré, et suffisamment de sommeil[23]. Ses travaux étaient étudiés avec beaucoup d'intérêts pat d'autres tenants de la philosophie naturelle comme Isaac Newton[24].

Collection d'antiquité

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Elias Ashmole par William Faithorne, 1656

Ashmole rencontre le botaniste et collectionneur John Tradescant le jeune vers 1650. Tradescant avait, avec son père, rassemblé une vaste et renommée collection de plantes exotiques, de minéraux et autres curiosités du monde entier, dans leur maison de Lambeth. Ashmole aida Tradescant à répertorier sa collection en 1652, et, en 1656, il finança la publication du catalogue, le Musaeum Tradescantianum. En 1659, Tradescant, qui avait perdu son unique fils sept ans plus tôt, fit d'Ashmole l'héritier de sa collection. Mais à la mort de Tradescant en 1662, sa veuve Hester contesta le legs, affirmant que son mari l'avait signé sous l'emprise de l'alcool sans savoir son contenu. Mais le tribunal Chancery trancha en faveur d'Ashmole's deux ans plus tard. Hester devait confier la collection à Ashmole jusqu'à sa mort. La détermination d'Ashmole à obtenir la collection de Tradescant a conduit certains auteurs à considérer qu'un arriviste ambitieux et ingrat qui s'était approprié le legs d'un héros pour sa propre renommée.[25][26]

Restauration

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Ashmole se lança dans plusieurs catalogues, notamment celui de la collection de pièces romaines de la Bibliothèque bodléienne, qu'il finit en 1666 après huit ans de travaux. Après la reastauration de Charles II d'Angleterre en 1660, il fut richement récompensé de sa loyauté. Il reçu les charges de Secretary and Clerk of the Courts of Surinam et de 'Comptroller of the White Office. Alors que ces deux titres honorifiques ne semblent pas lui avoir approté de revenu ou d'occupations particulières [27], il reçut aussi la charge de Commissioner puis de Comptroller for the Excise à Londres, puis plus tard de Accountant General of the Excise, un poste qui où il était responsable d'une large partie du revenu royal. ces postes lui apportèrent un revenu et une influence.[22]

Le roi le chargea de préparer un catalogue des pièces et médailles de la Royal Collection, et le nomma dans la commission chargée de retrouver les objets dispersés ou vendus sous le régime parlementaire. Ashmole semble aussi avoir été impliqué dans l'organisation du couronnement.[22]

 
Elias Ashmole wearing a tabard as Windsor Herald, painted by Cornelius de Neve in 1664.
Private Collection of Sir William Dugdale, Blyth Hall, Warwickshire.

Ashmole devint un des membres fondateurs de la Royal Society en 1661, mais ne fut un membre très actif. Il s'impliqua essentiellement comme Windsor Herald of Arms in Ordinary au College of Arms en juin 1660. À ce poste il se dédia à l'étude de l'histoire de l'ordre de la Jarretière, auquel il s'intéressait depuis les années 1650, et il proposa un dessin pour le blason de la Royal Society.[28]

En 1665, il récolta des informations pour ses Antiquities of Berkshire et en 1672, il pulia The Institution, Laws and Ceremonies of the Most Noble Order of the Garter, un somptueux folio illustré par Wenceslaus Hollar, pourlequel il avez fait des recherches pendant des années. Une tentative antérieure de s'en faire l'historien officiel avait échoué, mais cet ouvrage l'étblit définitivement comme expert. Une grande partie en avait été écrite en 1665, alors qu'il s'était réfugié à la campagne pour échapper à la grande Peste qui sévissait alors à Londres[29] Des exemplaires envoyés aux membres étrangers de l'ordre, furent récompensés par des insignes en or de la part du roi Christian V du Danemar, de l'électeur Frédéric Guillaume Ier de Brandebourg et Charles Ier Louis du Palatinat. Ashmole s'occupa scrupuleusement des travaux héraldiques et généalogiques de sa charge, et étaient considérés comme une autorité en matière de protocole et de cérémonial [22].

Le 1er 1668, Lady Mainwaring mourut, et le 3 novembre de la même année Ashmole épousa Elizabeth Dugdale (1632–1701),la bien plus jeune fille de son ami héraldiste, Sir William Dugdale. Aucune des grossesses d'Elizabeth n'aboutit, etAshmole resta sans enfant[30]. En 1675, il renonça à sa charge de Windsor Herald, peut-être à cause d'une querelle au sein du College of Arms[22][31]. Il lui fut proposé le poste de Garter Principal King of Arms, qui venait traditionnellement avec le titre de chevalier, mais il refusa en faveur de Dugdale.[32]

 
Ashmole's coat of arms is here shown in the first and last quarters of the shield. His crest placed the god Mercury between the twin constellation of Gemini (here used as supporters).

Ashmole possédait son propre blason. In his case, he was entitled to one by descent from armigerous ancestors, expressed in heraldic terminology as Quarterly gules and or a fleur de lis argent in the first quarter with a greyhound courant for the crest. After the Restoration, Ashmole was granted a new crest in place of the greyhound, one which reflected his interest in astrology: On a wreath sable and or the planet Mercury collocated in the middle of the caelestiall Signe Gemini proper his right hand extended toward heaven and left holding a Caducan rod or. The new grant also altered the tinctures of his arms to quarterly sable and or a fleur de lis in the first quarter.[33]

The Restoration led to the re-establishment of the Church of England, and Ashmole presented new service books to Lichfield Cathedral. In 1684, Dugdale wrote to his son-in-law that "the vulgar sort of people" were not "yet weaned from the presbyterian practises, which was long prayers of their own devising, and senseless sermons".[34] Like many royalists, Ashmole's circle was contemptuous of non-conformity.[12] Though Ashmole was "one of the earliest Freemasons, [and] appears from his writings to have been a zealous Rosicrucian",[35] John Gadbury wrote that "Anthony Wood hath falsly called him a Rosicrucian, Whereas no man was further from fostring such follies."[36] Ashmole's involvement with Freemasonry and Rosicrucianism may have been social or the interest of an antiquarian, rather than born out of any religious fervour. However, the notion of a repository of universal knowledge is described in Rosicrucian writings and this idea may have partly inspired Ashmole's desire to found a great museum.[24]

Ashmolean Museum

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Elias Ashmole par une artiste inconnu (detail), vers 1688, d'après le portrait de John Riley.
National Portrait Gallery (United Kingdom)


 
The Old Ashmolean Building, now the Museum of the History of Science.
 
The main entrance of the current Ashmolean Museum building.

En 1669, Ashmole obtient un Doctorat de médecine de l'université d'Oxford. Il conserva ses liens avec l'université, et en 1677, donna la Tradescant Collection, et les pièces qu'il avait collationné de son côté, à l'Université, à la condition qu'un bâtiment adéquat soit construit pour conserver la collection et la présenter au public. Ashmole avait déjà emménagé dans le maison voisine de la propriété en 1674 et y avait déjà installé certaines pièces. En 1678, lors de nouvelles disputes judiciaires au sujet de la collection Tradescant, Hester fut trouvée noyée dans le bassin du jardin. Au début 1679, Ashmole avait pris possession de la propriété Tradescant et commencé à fondre les deux collections en une seule[37]. Le musée Ashmoléen fut construit en 1683, et est considéré comme le premier vrai muse public en Europe[38]. Selon Anthony Wood, la collection remplissait huit chariots quand elle fut transportée à Oxford. Une partie importante de la collection d'Ashmole, destinée au musée, contenant notamment des Antiquités, des ouvrages manuscrits et imprimés, et 9000 pièces et médailles, fut détruite par un icendie désastreux au Middle Temple le 26 janvier 1679[39]. Du fait de cet incendie, la part de la collection venant des Tradescant était plus importante que ce qui était prévu originellement, et selon Michael Hunter cette perte contribua à la critique qu'Ashmole s'était indument attribué tout le crédit de la collection aux dépens des Tradescant[22]

En 1678, Ashmole fut candidat as a candidate lors d'une élection partielle au Lichfield borough parliamentary constituency. Durant la campaigne d'Ashmole son cousin, Thomas Smalridge, qui tenait le rôle de "manager de campagne", tomba malade et mourut. Ashmole ne visita pas son "constituency", et comme son horoscope l'avait prédit, il perdit l'élection.[40]. Il se présenta également aux élections générales de 1685. Les documents conservés montrent qu'il était le candidat le plus populaire, mais il dut se retirer à la demande de Jacques II d'Angleterre, et le jour de l'élection, les bulletins en sa faveur ne furent pas déclarés invalides mais comptés pour le candidat favori de la cour, Richard Leveson, ce qui permit à ce dernier d'être élu.[41]

La santé d'Ashmole commença à se dégrader dans les années 1680, et bien qu'il continua à exercer sa charge à l'"excise" durant le règne de Jacques II, après la Glorious Revolution et jusqu'à sa mort, il devint bien moins actif en politique et dans les affaires. Il se soignait en suspendant trois araignées autour de son cou pour "drove my Ague away".[42] Il commença à rédiger des notes sur sa vie pour servir de matériau à une biographie ; bien que cette biographie ne fut jamais écrite, ces notes constituent une importante source d'informations sur Ashmoleet son époque[12]. Il mourut dans sa maison de Lambeth le 18 mai ou le 19 mai 1692,[43] et fut enterré en l'église St. Mary de Lambeth le 16 mai. Ashmole légua le reste de sa collection et de sa bibliothèque à Oxford pour le musée Asmoléen. Les deux tiers de sa bibliothèque se trouvent aujourd'hui à la Bodleian Library , et ce depuis l'époque victorienne[44][45]. Cela contribua à la rumeur qu'Ashmole avait construit son musée autour de la Tradescant collection, plutôt que la sienne[46]. La veuve d'Ashmole Elizabeth, épousa un maçon, John Reynolds, le 15 mars1694. Ils n'eurent pas d'enfant, et après sa mort 7 ans plus tard, la maison et les terres de Lambeth passèrent à Reynolds hands.[47]

Michael Hunter, conclue que les points les plus saillants de caractère d'Ashmole étaient son ambition et sa conception hiérarchique du monde, qui réunissait son royalisme, et ses intérêts pour l'héraldique, la généalogie, le cérémonial, et même l'astrologie et la magie. Il eut de la réussite dans ses affaires judiciaires, financières et politiques tout autant que dans ses collections et ses recherches[22]. Son travail d'antiquarian est toujours considéré comme de valeur, et ses publications alchimiques, notamment le Theatrum Chemicum Britannicum, permirent de préserver de nombreux textes qui auraient été autrement perdus. Il entretint plusieurs longues et proches relations d'amitié, par exemple avec l'astrologue William Lilly,[48] mais, comme le note Richard Garnett , "l'instinct de propriété fut sa passion maîtresse "acquisitiveness was his master passion".[49]

Références

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Notes and sources

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  1. (en)About Elias Ashmole, présentation du tableau par la National Gallery
  2. Hunter 1995, p. 21
  3. Hunter 1995, p. 23
  4. Hunter 1995, p. 23
  5. a b c d e et f Elias Ashmole notice sur le Galileo project par Richard S. Westfall, Department of History and Philosophy of Science, Indiana University http://galileo.rice.edu/Catalog/NewFiles/ashmole.html
  6. Hunter 1995, p. 23
  7. Hunter 1995, p. 23-24
  8. Josten, vol. I, p. 19
  9. Josten, vol. I, pp. 28–30
  10. Hunter 1995, p. 23
  11. Hunter 1995, p. 23
  12. a b et c « {{{1}}} »
  13. (Josten, vol. I, p. 43)
  14. Hunter 1995, p. 23
  15. http://www.skyscript.co.uk/lilly.html
  16. http://www.berkshirehistory.com/bios/eashmole.html
  17. "I was made a Free Mason at Warrington in Lancashire, with Coll: Henry Mainwaring of Karincham in Cheshire." Josten, vol. II, pp. 395–396
  18. (Josten, vol. I, p. 33)
  19. "About 5 H: P.M. I received a Sumons to appeare at a Lodge to held the next day, at Masons Hall London."
  20. "Accordingly, I went … I was the Senior Fellow among them (it being 35 yeares since I was admitted) … We all dyned at the halfe Moone Taverne in Cheapeside, at a Noble Dinner prepaired at the charge of the New-accepted Masons."Josten, vol. IV, pp. 1699–1701
  21. http://www.mqmagazine.co.uk/issue-11/p-06.php
  22. a b c d e f et g Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Hunter
  23. « {{{1}}} » (pdf)
  24. a et b (en) Tobias Churton, Magus: The Invisible Life of Elias Ashmole, Lichfield, Signal Publishing, (ISBN 0-9543309-2-7)
  25. (en) Marjorie Swann, Curiosities and Texts: The Culture of Collecting in Early Modern England, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, , 12, 40–54 (ISBN 0-8122-3610-6)
  26. « {{{1}}} » (Subscription required)
  27. Josten, vol. I, pp. 137, 153
  28. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées yb
  29. Josten, vol. I, pp. 155–156
  30. Josten, vol. I, pp. 172–173, 219, and 243
  31. Josten, vol. I, p. 195
  32. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Ford
  33. Josten, vol. I, pp. 114–115, 131
  34. Josten, vol. IV, p. 1742
  35. (en) Thomas De Quincey, Confessions of an English Opium-eater, London, Walter Scott, , « Historico-Critical Inquiry into the Origin of the Rosicrucians and the Freemasons », p. 207
  36. Josten, vol. I, pp. 681–682
  37. Swann, pp. 40–54
  38. Unlike previous collections assembled by aristocrats, the museum was open to anyone, regardless of rank, who could afford the entrance fee (Swann, pp. 40–54).
  39. La collection d'Ashmole avait échappé au grand incendie de Londres en 1666 escaped ; elle avait été évacué par barge avant que le feu n'atteigne le Temple, qui fut de toute façon largement épargné par le feu (Josten, vol. I, p. 158).
  40. Josten, vol. I, pp. 220–225
  41. Josten, vol. I, p. 268
  42. probablement des araignées vivantes dans des coquille de noix(Josten, vol. IV, p. 1680).
  43. kle 18 selon sa pierre tombale et un bon du trésor, le 19 selon John Gadbury (Josten, vol. IV, pp. 1889–1890).
  44. « {{{1}}} »
  45. « {{{1}}} »
  46. « {{{1}}} »
  47. Josten, vol. I, pp. 300–301
  48. Samuel Pepys décrit dans son journal une soirée chez Lilly le 24 octobre 1660, où il rencontra Ashmole et le décrivit comme un « très ingénieux gentleman » ("a very ingenious gentleman").
  49. Garnett, Richard (1891, repr. 1973). "Ashmole, Elias (1617–1692)." Dictionary of National Biography (London: Oxford University Press).

Bibliographie

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Œuvres de Ashmole

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  • Elias Ashmole - Theatrum Chemicum Britannicum édité par Conrad Hermann Josten, Georg Olms Verlag, 2002 googlebooks
  • Arthur Dee - Fasciculus Chemicus Translated by Elias Ashmole édité par Lyndy Abraham, Taylor & Francis, 1997 googlebooks

Sources anciennes

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  • Charles Burman et The lives of those eminent antiquaries Elias Ashmole, esquire, and Mr. William Lilly, written by themselves; containing, first, William Lilly's history of his life and times, with notes, by Mr. Ashmole: Secondly, Lilly's life and death of Charles the First: and lastly, the life of Elias Ashmole Thomas Davies 1774 [1]
  • C.H.Josten Elias Ashmole, 5 vols., ed. with a biographical introduction (Oxford, 1966).
  • Stanton J. Linden The alchemy reader: from Hermes Trismegistus to Isaac Newton Cambridge University Press, 2003 sur googlebooks - Elias Ashmole pp.222-233
  • Coil, Henry Wilson (1961, repr. 1996). "Ashmole, Elias;" Coil's Masonic Encyclopedia, pp. 72–73 (Richmond, VA: Macoy Publ. Co. Inc.)
  • Vittoria Feola The recovered library of Elias Ashmole for the Ashmolean Museum in the University of Oxford in Bibliotheca, 2005, vol. 1, pp.259–278
  • Godfrey, Walter; Wagner, Anthony, and London, H. Stanford (1963). The College of Arms, Queen Victoria Street : being the sixteenth and final monograph of the London Survey Committee, (London), (contains a biographical list of officers of arms)
  • Michael Hunter (with Kenneth Garlick, N.J. Mayhew and Albinia de la Mare) Elias Ashmole 1617-1692: The Founder of the Ashmolean Museum and His World The Ashmolean Museum Oxford, 1983 (compte rendu de A.J. Turner History of Science, Vol. 24, p.209-215)
  • Michael Hunter, Science and the shape of orthodoxy: intellectual change in late seventeenth-century Britain, Boydell & Brewer, (lire en ligne), chap. 1 (« Ashmole, 1617–1692: The Founder of the Ashmolean Museum and His World »)
  • Marjorie Swann Curiosities and texts: the culture of collecting in early modern England, University of Pennsylvania Press, 2001 [2]
  • Charles Webster Elias Ashmole in Dictionary of Scientific Biography, Charles Scribner's Sons, New York, 1970

Liens externes

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