Utilisateur:Faissal Maïga/Gaza–Israel conflict

 

Le conflit Gaza-Israël renvoie non seulement au conflit israélo-palestinien, mais aussi fait l'objet de lutte pour le pouvoir impliquant plusieurs forces d'états telles que l'Egypte, l'Iran, la Turquie ainsi que le Qatar, renforçant les différentes parties du conflit tenant compte de l'opposition entre L'Iran et l'Arabie saoudite [1] d'une part et entre le Qatar et l'Arabie saoudite d'autre part, sans oublier la crise des relations égypto-turques . [2]

Le conflit a surgi lors de l'élection du parti politique islamiste Hamas en 2005 et 2006 dans la bande de Gaza avant de s'accroitre avec la division du gouvernement palestinien en le gouvernement du Fatah en Cisjordanie et le gouvernement du Hamas en Gaza, puis avec l' échec du Fatah aux élections contre du Hamas. Ont alimenté le conflit les attaques à la roquette palestiniennes contre Israël [3] les frappes aériennes israéliennes sur Gaza et le blocus (sanction) égypto-israélien de Gaza. La communauté internationale condamne les agissements aveugles contre des civils et leurs bâtisses, confondant aussi civils et cibles militaires, (des attaques considérées) comme illégales au regard du droit international . [4]

Dans son plan de désengagement de 2005, seulement le contrôle exclusif de l'espace aérien et des eaux territoriales de Gaza que Israël a préservé et a surveillé de près le périmètre terrestre extérieur de la bande de Gaza, mise à part sa frontière méridionale (où l'Égypte maintient le contrôle de la frontière et les passages des frontières ont été supervisés par des observateurs européens) et ont continué la surveillance et le bloquage du littoral de Gaza. Israël fournit et contrôle en grande partie les infrastructures d'approvisionnement en eau, d'électricité et de communication de Gaza. Selon Human Rights Watch et Amnesty International, Israël reste une puissance occupante au regard du droit international. L' Organisation des Nations Unies a déclaré qu'en vertu des résolutions de l' Assemblée générale et du Conseil de sécurité, elle considère que Gaza fait partie des "Territoires palestiniens occupés". [5] De l'autre coté, le gouvernement du Fatah en Cisjordanie, internationalement reconnu comme le seul représentant de l' État de Palestine, considère la bande de Gaza comme une partie de l'État palestinien et ne reconnaît pas le gouvernement du Hamas.

Arrière-plan

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Barrière Israël-Gaza

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Achevée en 1996, la barrière Israel-Gaza a reussit à amoundrir les infiltrations de la bande de Gaza vers Israël. Depuis le début de la Deuxième Intifada, il fut interdit aux Gazaouis d'entrer en Israël à des fins de travail. Les autorisations à titre spéciales pour entrer en Israël pour des raisons médicales ont été considérablement réduites, ce qui a rendu difficile le voyage pour les Palestiniens.

Dans son livre, Désengagement: Israël et l'entité palestinienne («Le besoin de séparation: Israël et l'Autorité palestinienne») 1999, Daniel Schueftan, réconsidère les arguments nouveaux et existants sous-tendant les différentes positions de séparation, afin de rendre les arguments en faveur de la séparation des Palestiniens, à commencer par ceux de Cisjordanie et de Gaza. Schueftan favorise les positions de «séparation dure» de politiciens comme Yitzhak Rabin et Ehud Barak .

Yitzhak Rabin a été le premier à proposer la création d'une barrière physique entre les populations israélienne et palestinienne en 1992, et en 1994, la construction de la première barrière - la barrière Israël-Gaza - avait commencé; il s'agit en fait d'un grillage équipé de capteurs. À la suite d'une attaque contre Bet Lid, près de la ville de Netanya, Rabin a précisé les objectifs derrière l'entreprise, déclarant que:  Yitzhak Rabin a été le premier à proposer la création d'une barrière physique entre les populations israélienne et palestinienne en 1992, et en 1994, la construction de la première barrière - la barrière Israël-Gaza - avait été commencé; il s'agissait en fait d'un grillage fait de capteurs. Après une attaque contre Bet Lid, près de la ville de Netanya, Rabin a précisé les objectifs derrière l'entreprise, déclarant que: "Ce chemin doit être conduit à une séparation, mais pas selon les frontières antérieures à 1967. Nous voulons parvenir à une séparation entre nous et eux. Nous ne voulons pas que la majorité des résidents juifs de l'État d'Israël, dont 98 (pourcent) vivent à l'intérieur des frontières d'Israël souverain, y compris une Jérusalem unie, soient victimes du terrorisme".

Deuxième Intifada

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La deuxième Intifada, principalement appelée l'Intifada al-Aqsa, marque ses débuts en septembre 2000. L'Intifada représente pour beaucoup de Palestiniens comme un combat de salut pour le peuple contre l'occupation israélienne qui leur a été imposée après la guerre de 1967, pendant que la majorité des Israéliens la considèrent comme un campagne terroriste.

La défense palestinienne va de la tenue de manifestations de masse et de frappes générales, comme lors de la Première Intifada, à la montée des attentats-suicides à la bombe et au tir de roquettes Qassam sur les zones résidentielles du sud-est d'Israël. Les stratégies israéliennes s'appuient sur des arrestations massives partant de l' enfermement des Palestiniens en détention administrative en passant par la mise en place de postes de contrôle et la construction de la barrière israélienne de la bande de Gaza et de la barrière de Cisjordanie jusqu'à des assassinats contre des militants et des responsables d'organisations palestiniennes.

 
Les AH-64 Apache de l'armée de l'air israélienne (IAF) ont été utilisées comme plate-forme pour tirer des missiles guidés sur des cibles palestiniennes et pour la politique d'assassinats ciblés contre les militants et les dirigeants politiques.

Depuis les élections législatives palestiniennes de 2006, Israël a tenté une négociation avec Mahmoud Abbas et l' OLP, mais a simultanément visé et bombardé activistes et militants du Hamas et arrêté des autorités législatifs du Hamas.

Le bilan lourd de morts, a la fois militaires que civils, sur la période (2000-2007) est évalué à plus de 4 300 Palestiniens et plus de 1 000 Israéliens. De là , 64 citoyens étrangers ont également été tués ( dont 54 par des Palestiniens et 10 par les forces de sécurité israéliennes). [6]

Le désengagement unilatéral d'Israël

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Israël, dans son plan de désengagement en août-septembre 2005, a retiré sa présence civile et militaire de la bande de Gaza et gardant main forte sur l'espace aérien de Gaza, l'accès maritime et les frontières aussi avec l'Égypte conformément à l'accord de 2005 avec l'autorité palestinienne. Avant le désengagement israélien Des roquettes Qassam ont été tirées et la fréquence des attaques Qassam s'est élévée après le désengagement de Gaza. Les militants palestiniens ont pris pour cible un certain nombre de bases militaires et de villes civiles dans le sud d'Israël. [7]

Depuis 2001, des militants palestiniens ont lancé des milliers d'attaques à la roquette et au mortier contre Israël depuis la bande de Gaza. [8] au bilan Treize Israéliens ont été tués et des centaines blessés à la suite des tirs de roquettes Qassam sur des cibles israéliennes. De plus, les attaques à la roquette Qassam ont causé un trouble de stress post-traumatique (SSPT) à la fois chez les enfants et les adultes, 33% des enfants vivant à Sderot souffrant du SSPT. [9]

Ascendance du Hamas

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De l'ascension du parti islamique Hamas lors des élections législatives palestiniennes de janvier 2006, en gagnant au Conseil législatif palestinien, le conflit entre Israël et Gaza s'est intensifié. Israël coupa les liens (frontière) avec la bande de Gaza, bloquant les contacts et échanges. Du coté des Palestiniens des tirs de roquettes Qassam sur des colonies israéliennes situées près des frontières de Gaza, aussi des raids transfrontaliers occasionnés visant à tuer ou capturer des soldats israéliens, ont été enregistré. Un tel raid du 25 juin 2006, les Palestiniens ont arrêté le soldat israélien Gilad Shalit, menant à des représailles massives de l'armée israélienne, particulièrement des attaques aériennes contre des cibles du Hamas.

Juin 2007 a marqué le début des conflits entre le Hamas et le Fatah des conflits internes ont éclaté et le Hamas profita pour rehausser son influence par un coup d'État armé ensuite en par le contrôle de la bande de Gaza. Ces conflits internes datant entre le 7 et le 15 juin 2007, également connu sous le nom de bataille de Gaza 2007 avec 118 Palestiniens tués et plus de 550 blessés toute la bande de Gaza est passée sous le contrôle total d'un gouvernement du Hamas.

En réponse à la prise de contrôle du Hamas, Israël a fortement restreint le flux de personnes et de marchandises à destination et en provenance de Gaza. Environ 70% de la main-d'œuvre de Gaza sont au chômage ou sans salaire, et environ 80% de ses habitants vivent dans la pauvreté. [10]

Depuis la prise de contrôle du Hamas, les groupes armés palestiniens à Gaza et en Israël ont continué à s'affronter. Des groupes armés palestiniens ont tiré des roquettes sur Israël, tuant des civils israéliens, y compris des enfants, et en blessant d’autres, et endommageant les infrastructures; et Israël a lancé des attaques et bombardé Gaza avec de l'artillerie, tuant des combattants palestiniens ainsi que des civils, y compris des enfants, [11] [12] [13] et causant des dommages dévastateurs aux infrastructures. [14] Selon Human Rights Watch, les attaques délibérées palestiniennes contre des civils violent le droit international humanitaire. Parce que le Hamas exerce le pouvoir à l'intérieur de Gaza, il est responsable de l'arrêt des attaques illégales même lorsqu'elles sont menées par d'autres groupes. [15]

Chronologie

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Début du conflit (2006)

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Une guerre conventionnelle à grande échelle au-delà des périphéries de la bande de Gaza a commencé lorsque des militants palestiniens ont enlevé le caporal Gilad Shalit, et Israël a répondu en lançant l'opération "Summer Rains" le 28 juin 2006. L'opération est devenue la première grande mobilisation dans la bande de Gaza depuis le désengagement unilatéral d'Israël de la région entre août et septembre 2005.

L' explosion de la plage de Gaza a été un événement le 9 juin 2006 au cours duquel huit Palestiniens ont été tués – y compris presque toute la famille de Huda Ghaliya, 7 ans – et au moins trente autres ont été blessés dans une explosion sur une plage près de la municipalité de Beit Lahia dans la bande de Gaza. L'incident a reçu une attention considérable de la part des médias d'information du monde entier, la responsabilité de l'explosion étant vivement contestée dans les semaines suivantes.

Israël soutient qu'il a mobilisé des milliers de soldats afin de supprimer les tirs de roquettes Qassam contre sa population civile et d'obtenir la libération de Gilad Shalit. On estime qu'entre 7 000 et 9 000 obus d'artillerie israélienne ont été tirés sur Gaza entre septembre 2005 et juin 2006, tuant 80 Palestiniens en 6 mois. [16] Du côté palestinien, plus de 1 300 roquettes Qassam ont été tirées sur Israël entre septembre 2000 et 21 décembre 2006.[réf. nécessaire] Les forces israéliennes ont également continué à rechercher des tunnels, utilisés par des militants pour la contrebande d'armes, ainsi qu'à surveiller les opérations aux points de contrôle (avec l'aide de l' Union européenne à Rafah ) pour des raisons de sécurité, en particulier les transferts d'armes possibles et le retour sans entrave de dirigeants extrémistes et terroristes en exil. [17] [18] [19] [20] Au 18 octobre 2006, Israël a découvert 20 tunnels utilisés pour la contrebande d'armes sous la frontière de la bande de Gaza et de l'Égypte. [21]

Israël avait déclaré qu'il se retirerait de la bande de Gaza et mettrait fin à l'opération dès que Shalit serait libéré. [22] Les Palestiniens ont déclaré qu’ils étaient prêts à rendre Shalit en échange de la libération de certains des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Les Palestiniens et d'autres ont également déclaré que l'assaut visait à renverser le gouvernement démocratiquement élu dirigé par le Hamas et à déstabiliser l' Autorité nationale palestinienne, citant le ciblage d'infrastructures civiles telles qu'une centrale électrique et la capture de membres du gouvernement et du parlement. Quelque 300 Palestiniens avaient été pris pour cible par les FDI dans la bande de Gaza depuis l'enlèvement du caporal Gilad Shalit. [23]

En juillet 2006, des premiers rapports ont fait état de blessures mystérieuses après les attaques israéliennes. Les blessures auparavant invisibles comprenaient des organes internes gravement endommagés, de graves brûlures internes et des blessures internes profondes entraînant souvent des amputations ou la mort. Les corps sont arrivés gravement fragmentés, fondus et défigurés. Il y avait des spéculations sur une nouvelle arme expérimentale, en particulier les explosifs à métaux inertes denses (DIME).

Tentant de freiner les attaques à la roquette Qassam tirées sur le sud d'Israël par des militants palestiniens du nord de la bande de Gaza, Israël a lancé l' opération "Autumn Clouds" le 1er novembre 2006.

Le 8 novembre 2006, un jour après le retrait d'Israël à la suite de l' opération "Autumn Clouds", les obus des Forces de défense israéliennes ont raté leur cible - peut-être en raison d'un "dysfonctionnement technique" - et ont touché une rangée de maisons dans la ville de Beit Hanoun, [24] tuant 19 Palestiniens et en blessant plus de 40. Les forces de défense israéliennes ont ouvert une enquête sur l' incident de Beit Hanoun en novembre 2006 (et ont ensuite présenté des excuses pour cet incident), et le président israélien de l'époque Ehud Olmert a offert une aide humanitaire aux personnes touchées. [25]

Le plan de paix franco-italo-espagnol au Moyen-Orient de 2006 a été proposé après l'invasion de la bande de Gaza par Israël dans le cadre de l'opération "Nuages d'automne" par le Premier ministre espagnol José Luis Rodríguez Zapatero lors de discussions avec le président français Jacques Chirac . Le Premier ministre italien Romano Prodi a apporté son plein soutien au plan.

La signature d'un cessez-le-feu du 26 novembre, conduit Israël a retiré ses troupes tandis que les forces de l'Autorité palestinienne se déployaient pour arrêter les lancements de roquettes Qassam. À la suite de la trêve, plus de 60 roquettes Qassam ont été tirées depuis la bande de Gaza sur Israël, et 1 Palestinien (armé de fusils et de grenades) a été tué par les FDI. Le 19 décembre, le Jihad islamique palestinien a commencé à assumer ouvertement la responsabilité des tirs de roquettes Qassam, car ils ont déclaré qu'Israël avait tué deux de ses membres à Djénine . [26] [27] [28]

Une série de batailles entre les militants palestiniens à Gaza gouvernée par le Hamas et les Forces de défense israéliennes (FDI) qui ont commencé à la mi-mai 2007, avec la violence inter-palestinienne qui a éclaté entre-temps. Les Palestiniens ont tiré plus de 220 attaques à la roquette Qassam sur Israël (Sderot et l'ouest du Néguev ) en plus d'une semaine. L'armée de l'air israélienne a tiré des missiles et des bombes sur les sites de lancement. Les combats ont eu lieu au milieu de graves violences entre factions palestiniennes et des rapports faisant état d'une crise humanitaire croissante dans la région. [29] Le Hamas a déclaré qu'il continuerait à riposter contre les frappes israéliennes.


Israël a également arrêté des responsables du Hamas en Cisjordanie, dont deux membres du cabinet. Ces arrestations ont été fermement condamnées par les organisations internationales et les responsables politiques. [30] [31] [32]

En janvier 2008, selon une étude des Nations Unies, les effets économiques du blocus israélien sur Gaza ont atteint un seuil critique. Enfin, le 17 janvier 2008, Israël a complètement scellé la frontière suite à une augmentation des attaques à la roquette. La brèche de la frontière Gaza-Égypte a commencé le 23 janvier 2008, après que des hommes armés dans la bande de Gaza ont déclenché une explosion près du passage de la frontière de Rafah, détruisant une partie de l'ancienne barrière israélienne de la bande de Gaza. Les Nations Unies estiment que près de la moitié des 1,5 million d'habitants de la bande de Gaza ont traversé la frontière égyptienne à la recherche de nourriture et de fournitures.[réf. nécessaire]

Opération «hiver chaud»

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Le 27 février 2008, des militants palestiniens ont tiré plus de 40 roquettes Qassam sur le sud d'Israël et l'armée israélienne a tiré trois missiles sur le ministère palestinien de l'Intérieur à Gaza, détruisant le bâtiment. Le 28 février 2008, des avions israéliens ont bombardé un poste de police près de la maison du chef du Hamas Ismail Haniya , dans la ville de Gaza, tuant plusieurs enfants. L'armée israélienne affirme que ses opérations aériennes et terrestres contre des militants tirant des roquettes depuis le nord de Gaza ont frappé au moins 23 Palestiniens armés, tandis que des sources palestiniennes ont fait état d'un nombre plus élevé de morts et disent que de nombreux civils ont également été tués.

Israël a commencé ses opérations aériennes et terrestres le 29 février. [33] L'offensive de Tsahal à Gaza a tué plus de 100 Palestiniens en moins d'une semaine. [34] Les Palestiniens ont tiré 150 roquettes sur Israël qui ont tué trois Israéliens. Les États-Unis ont appelé à la fin des affrontements entre Israël et les Palestiniens. [35] Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a accusé Israël de "terrorisme international", affirmant que son assaut sur Gaza constituait "plus qu'un holocauste". [36] Le 3 mars, Abbas a suspendu tout contact avec Israël au sujet de son assaut sur Gaza, le gouvernement israélien envoyant des avions de combat pour frapper plus de cibles tôt lundi et jurant de poursuivre son offensive. [37] L' Union européenne a condamné ce qu'elle a appelé «l'usage disproportionné de la force» par l'armée israélienne à Gaza après que 54 Palestiniens ont été tués, le plus grand nombre de victimes en une seule journée depuis le début des combats en 2000 [38] Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a également condamné ce qu'il a qualifié de réponse "excessive et disproportionnée" d'Israël, et a appelé Israël "à cesser ces attaques", tout en dénonçant les attaques à la roquette en cours sur Sderot et Ashkelon . [39] Dans le monde musulman, des manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre les attaques des FDI. Le guide suprême iranien, l' ayatollah Ali Khamenei, a appelé les musulmans à se lever et leurs dirigeants à frapper Israël "au visage avec la colère de leurs nations". Au Liban, des centaines de partisans du Hezbollah se sont rassemblés à la porte de Fatima à la frontière entre le Liban et Israël, criant «Mort à Israël» et agitant des drapeaux libanais et palestiniens. En Égypte, des milliers d'étudiants ont manifesté dans les universités du pays pour appeler les dirigeants arabes à mettre fin à l'agression israélienne et à soutenir les Palestiniens. Certains manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et américains. Environ 10 000 manifestants, principalement des Frères musulmans de Jordanie et de petits groupes d'opposition, sont descendus dans la rue lors de l'une des manifestations anti-israéliennes les plus bruyantes et les plus importantes du pays ces dernières années. L'Arabie saoudite a quant à elle comparé l'offensive de Tsahal aux «crimes de guerre nazis» et a appelé la communauté internationale à mettre fin à ce qu'elle a appelé les «massacres» de Palestiniens. Turquie Le Premier ministre de Recep Tayyip Erdogan a déclaré que les attaques de Tsahal peuvent avoir « aucune justification humanitaire » et a ajouté que Israël rejetait une « solution diplomatique » au différend. La plupart des chars et des troupes israéliennes se sont retirés du nord de Gaza le 3 mars 2008, et un porte-parole des Forces de défense israéliennes a confirmé que l'armée israélienne mettait fin à ses opérations offensives après cinq jours. [40]

Le 29 février 2008, l'armée israélienne a lancé l' opération "Hot Winter" (également appelée opération "Warm Winter") en réponse aux roquettes Qassam tirées depuis la bande de Gaza par le Hamas. L'armée israélienne a tué 112 Palestiniens et des militants palestiniens ont tué trois Israéliens. Plus de 150 Palestiniens et sept Israéliens ont été blessés. [41]

Il y a eu une alarme internationale généralisée à l'échelle de l'opération, le département d'État américain encourageant Israël à faire preuve de prudence pour éviter la perte de vies innocentes, et l' Union européenne et les Nations Unies critiquant «l'usage disproportionné de la force» par Israël. L'Union européenne a également exigé la fin immédiate des attaques à la roquette des militants palestiniens contre Israël et a exhorté Israël à mettre un terme aux activités qui mettent en danger les civils, affirmant qu'elles étaient "en violation du droit international ". [42]

2008 Cessez-le-feu Israël-Hamas

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Une roquette mensuelle frappe en Israël en 2008, selon le centre d'information sur le renseignement et le terrorisme, lié à l'armée israélienne Meir Amit.

Le cessez- le -Israël du Hamas 2008 était un égyptien -brokered six mois tahdia (terme arabe pour une accalmie) « pour la zone de Gaza », qui est entré en vigueur entre le Hamas et Israël le 19 Juin 2008. [43] L'obligation du Hamas était d'arrêter les attaques à la roquette contre Israël. Au cours des cinq premiers mois du cessez-le-feu, et après un début instable au cours de la semaine initiale, ces attaques de Gaza ont considérablement diminué pour un total de 19 tirs de roquettes et de 18 obus de mortier, [44] [45] par rapport à 1199 roquettes et 1072 obus de mortier en 2008 jusqu'au 19 juin, soit une réduction de 98%. [46] Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien, a reconnu qu '"il n'y avait pas eu de roquettes du Hamas pendant le cessez-le-feu avant le 4 novembre". [47] L'obligation d'Israël était de cesser les attaques contre Gaza et, une fois le cessez-le-feu conclu, de commencer progressivement à alléger son blocus punitif de Gaza. L'accord a appelé Israël à augmenter le niveau de marchandises entrant à Gaza de 30 pour cent au cours de la période précédant l'accalmie dans les 72 heures et à ouvrir tous les points de passage frontaliers et à "permettre le transfert de toutes les marchandises qui ont été interdites et restreintes d'entrer à Gaza" dans les 13 jours après le début du cessez-le-feu. [48]  L'augmentation des approvisionnements de nourriture, d' eau, de médicaments et de carburant a amélioré, mais l'augmentation était seulement à une moyenne d'environ 20 pour cent des niveaux normaux, [49] par rapport à la conformité du Hamas à réduire les tirs de roquettes de 98%. Deux mois plus tard, le volume des marchandises arrivées était trop faible pour améliorer considérablement les conditions de vie, [50] empêchant l'UNRWA de réapprovisionner ses magasins. [51] Israël a déclaré aux responsables américains en 2008 qu'il maintiendrait l'économie de Gaza "au bord de l'effondrement". [52]

 
Une fusée Grad frappant Beersheba, janvier 2009

Le 4 novembre 2008, Israël a rompu le cessez-le-feu en attaquant Gaza. L'armée israélienne a affirmé que la cible du raid était un tunnel qu'ils prévoyaient d'utiliser pour capturer des soldats israéliens positionnés sur la barrière frontalière à 250 mètres. [53] Les responsables du Hamas ont différé, cependant, affirmant que le tunnel était creusé à des fins défensives, et non pour capturer le personnel de Tsahal, selon le Dr Robert Pastor (de l'Institut Carter), et un responsable de Tsahal lui a confirmé ce fait. Le Hamas a répondu à l'attaque israélienne par un barrage de tirs de roquettes. Avec cette incursion dans le territoire de Gaza et son non-respect de l'assouplissement de l'embargo, Israël n'a pas respecté deux aspects du cessez-le-feu de juin 2008. [46]

Lorsque la trêve de six mois a officiellement expiré le 19 décembre, le Hamas a lancé de 50 à plus de 70 roquettes et mortiers sur Israël au cours des trois jours suivants, mais aucun Israélien n'a été blessé. [54] [55] Le 21 décembre, le Hamas a déclaré qu'il était prêt à arrêter les attaques et à renouveler la trêve si Israël mettait fin à son «agression» à Gaza et ouvrait ses points de passage frontaliers. Les 27 et 28 décembre, Israël a mis en œuvre l' opération Plomb durci contre le Hamas. Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré: "Nous avons averti à plusieurs reprises le Hamas que le rejet de la trêve pousserait Israël à une agression contre Gaza."

Guerre de Gaza (2008-09)

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Bâtiments détruits dans la ville de Gaza, janvier 2009
 
Restes carbonisés d'un bus israélien touché lors des attentats de 2011
 
Maison détruite dans la ville de Gaza, décembre 2012

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  1. [1] "In 2015, tensions between Hamas and Iran also developed when Hamas expressed tacit support for the Saudi-led offensive against the Houthis, a militant rebel group backed by Iran in Yemen.
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