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Brouillon

La ville est l'ancienne résidence du comte palatin, le premier des sept princes-électeurs du Saint-Empire romain germanique de la Maison de Wittelsbach qui régna également sur la Bavière. Tandis que la Bavière restait catholique, la ville (et l'Électorat) a été l'un des foyers de la réforme protestante et a accueilli Martin Luther en 1518. Après s'être rebellé contre l'empereur, l'électeur Frédéric V du Palatinat est mis au ban de l'Empire et la dignité électorale est conférée à son cousin le duc de Bavière en 1620. En 1648, un huitième Électorat est créé en faveur du fils du proscrit qui retrouve une partie de ses États, le reste demeurant aux mains de la Bavière qui conserve "sa" dignité électorale. En 1671, la princesse Élisabeth-Charlotte est choisie par la cour de France pour épouser "Monsieur", frère unique du roi. Devenue la seconde Dame de la cour après la reine, cette princesse peu conventionnelle, épistolière intarissable, sera un des meilleurs témoins du siècle de Louis XIV. Elle sera la mère du régent. Sa fille, devenue duchesse puis régente de Lorraine et du Barrois, est l'ancêtre de la Maison de Habsbourg-Lorraine (notamment de la reine de France Marie-Antoinette, de l'impératrice Marie-Louise, de la reine des Français Marie-Amélie).

Célèbre pour son Université, la ville a été en grande partie détruite par la soldatesque de Louis XIV lors de la dévastation du Palatinat en 1689 (guerre de la Ligue d'Augsbourg) et son célèbre château fut dévasté à cette époque.

Ancienne porte de la ville.

Heidelberg est également victime d'un bombardement en 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale, mais celui-ci est de faible importance : avec Bamberg et Ratisbonne (Regensburg), Heidelberg est connue comme l'une des rares villes allemandes épargnées par les raids aériens massifs qui ont dévasté la plupart des cibles visées par les alliés entre 1943 et 1945.

L'état-major du V Corps (Victory Corps) de l'US Army y est implanté depuis 1951.

En 2016, la ville est toujours très renommée, en particulier dans le domaine de la médecine, du droit et de la philosophie.


Histoire modifier

Modèle:Hauptartikel La ville de Heidelberg est fondée au XIIe siècle. Cependant, l'histoire d'Heidelberg est beaucoup plus ancienne et remonte à l’époque des Celtes et des Romains. Du XIIIe siècle à l'an 1720, Heidelberg est la résidence du comte palatin du Rhin, l'un des sept princes-électeurs du Saint-Empire romain germanique, et la capitale du Palatinat du Rhin.

Préhistoire modifier

 
Réplique de la mandibule d’un Homo heidelbergensis retrouvée à Mauer

Dans une sablière de la commune de Mauer, à environ 10 km de Heidelberg, est retrouvée en 1907 la mandibule d'un homme préhistorique (mandibule de Mauer) datant d'environ 600 000 ans[1]. Il s'agit de l'un des plus anciens fossiles du genre Homo découvert en Europe. Cette espèce éteinte, appelée Homo heidelbergensis, pourrait être l'ancêtre de l'Homme de Néandertal[2].

Celtes modifier

À partir d’environ 500 av. J.-C., les Celtes fondent une cité fortifiée sur le Heiligenberg (de), la colline surplombant la vieille ville côté nord. On peut encore en apercevoir le double rempart circulaire, érigé pour se protéger des incursions germaniques. Deux cents ans plus tard, ce site est abandonné pour des raisons en partie inconnues[3].

Romains et invasions germaniques modifier

 
Relief issu d’un mithraeum de Neuenheim (quartier de Heidelberg) représentant une scène de sacrifice d‘animal, IIe siècle.

La période romaine de Heidelberg s'étend du Ier siècle au IIIe siècle apr. J.-C. Vers l'an 70, les Romains fondent un camp militaire au nord du Neckar sur le territoire de l’actuelle commune de Heidelberg (Neuenheim). Vers l’an 90, un camp fortifié en pierre est construit pour remplacer les anciennes constructions en bois. Sur le Neckar, les Romains érigent un pont en bois au plus tard vers l'an 80/90. Vers l’an 200, ils le remplacent par un pont sur piliers en pierre. Au sommet du Heiligenberg, ils construisent un temple dédié à Mercure ; le culte de Mithra est également répandu à Heidelberg. Le chef-lieu de la région au temps des Romains est la ville voisine de Lopodunum (aujourd’hui Ladenburg), mais un atelier de poterie prospère se développe autour du camp militaire de Heidelberg (dont le nom latin est inconnu)[4].

Au IIIe siècle , les Romains sont repoussés jusqu'au Rhin par les Alamans. Le peuple germanique force le limes de Germanie supérieure et de Rhétie à partir de 233 et envahit le territoire romain. Le camp militaire de Heidelberg est abandonné. En 506, avec la victoire du roi mérovingien Clovis Ier sur les Alamans, Heidelberg est rattaché au royaume des Francs ; il s'ensuit la christianisation du territoire.

Moyen-Âge modifier

 
Ruines de l’abbaye Saint-Michel sur le Heiligenberg (de)

En 870 est construite sur le sommet du Heiligenberg, à l'endroit où se trouvait le temple romain, l’abbaye Saint-Michel, une dépendance de l’abbaye de Lorsch, qui lutte contre l’évêché de Worms pour la suprématie de la région. Deux autres filiales sont créées plus tard: l’abbaye Saint-Étienne et l’abbaye de Neuburg.

La première mention écrite de Heidelberg date de 1196, mais on suppose que la localité est créée au court du XIIe siècle. À cette époque, la localité appartient à l'évêché de Worms et comprend un château, situé sur la colline du Gaisberg à l'emplacement de l'actuel Molkenkur (de), ainsi qu'un hameau situé au pied de la colline dans la zone autour de l’église Saint-Pierre (de).

De nombreux quartiers de la ville ont pour origine des villages créés au VIe siècle à l’époque des Francs. Certains sont mentionnés pour la première fois dans le codex de Lorsch, par exemple Neuenheim et Handschuhsheim en 765 et sont donc beaucoup plus anciens que la ville elle-même.

 
Le Hexenturm (« tour des sorcières ») dans la cour intérieure de l'ensemble de bâtiments universitaires appelé Neue Universität est le seul vestige restant du rempart de la ville datant du Moyen Âge

L’édifice prédécesseur de l’actuel château de Heidelberg sur la terrasse de Jettenbühl est construit au XIIIe siècle. A la même époque, la ville est aménagée méthodiquement selon un plan rectangulaire entre la colline du Königstuhl et la rivière du Neckar, avec la place du marché (Marktplatz) en son centre. Cette ancienne ville occupe la partie est de la vieille ville (de) actuelle jusque la rue Grabengasse. Elle est entourée d’un rempart et posséde un accès au pont sur le Neckar.

En 1156, l’empereur Frédéric Ier de Hohenstaufen, dit Frédéric Barberousse, nomme son demi-frère Conrad Ier comte palatin du Rhin. Le palatinat est gouverné par la dynastie de Wittelsbach et devient un conglomérat territorial important au sein du Saint-Empire romain germanique. En 1225, le comte palatin du Rhin reçoit comme fief le territoire de Heidelberg, appartenant autrefois à l'évêché de Worms. La Bulle d’or de 1356 confère la dignité électorale aux comtes palatins du Rhin. Par la suite, les comtes palatins sont connus sous le nom de princes électeurs du Palatinat. Leur territoire de souveraineté est appelé Palatinat Électeur. Au début, les comtes palatins n’ont pas de résidence fixe, ils séjournent dans divers lieux faisant partie de leur souveraineté. Heidelberg est déjà utilisée comme résidence des comtes palatins au XIIIe siècle . Au XIVe siècle, lorsque la souveraineté itinérante traditionnelle est abandonnée, Heidelberg devient la capitale du Palatinat Électeur.

En 1386, le prince électeur Robert Ier du Palatinat fonde l’université de Heidelberg, la troisième université du Saint-Empire romain germanique après Prague et Vienne, la plus ancienne de l’actuelle République fédérale d’Allemagne. En 1392, Heidelberg connait un important élargissement de la ville. La frontière ouest de la ville est déplacée jusqu’à hauteur de l’actuelle Bismarckplatz (« place Bismarck »), doublant la superficie de Heidelberg. En 1400, Robert Ier du Saint-Empire, en tant que prince électeur du Palatinat, est élu roi des Romains et devient Empereur romain germanique. La ville profite de son règne, notamment par la construction de l'église du Saint-Esprit. Vers la fin du XVe siècle, les princes électeurs qui lui succèdent font de l'université un bastion de l’humanisme de la Renaissance.[5]

Réformes et guerres modifier

mini|Kupferstich Heidelbergs von Matthäus Merian aus dem Jahr 1620 [[Datei:Heidelberg während des 30jährigen Krieges 1622.jpg|mini|Einnahme Heidelbergs durch die Truppen Tillys. Siehe auch: Belagerung und Einnahme Heidelbergs 1622]] mini|Ansicht des Schlosses, 1645 Martin Luthers reformatorische Ideen hatten sich schon in der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts in Südwestdeutschland verbreitet. Die Bevölkerung entschied sich 1545/1546[6] für die Annahme des neuen Glaubens, dessen Einführung Paul Fagius[7] im Auftrag von Friedrich II. vorbereiten sollte.[8] Unter Kurfürst Ottheinrich (1556–1559) wurde in der Kurpfalz schließlich die Reformation eingeführt. Nach dem Übergang zum Calvinismus zog Heidelberg Studenten und Wissenschaftler aus ganz Westeuropa an und galt nach Leiden als drittes Genf. So erschien 1563 in Heidelberg der Heidelberger Katechismus und 1572 die erste deutsche Gesamtübersetzung der Institutio Christianae Religionis, des Hauptwerks von Johannes Calvin. Gegen Ende des Jahrhunderts wurde in Heidelberg eine Vielzahl prächtiger Renaissancebauten errichtet, die im Pfälzer Erbfolgekrieg allesamt zerstört wurden – lediglich die Fassade des Hauses zum Ritter überstand die Verheerungen. Auch das Schloss wurde damals wesentlich erweitert und von der mittelalterlichen Burg zu einer neuzeitlichen Residenz umgestaltet.

Um seiner Gattin, der englischen Königstochter Elisabeth Stuart, ein standesgemäßes Hofleben bieten zu können, ließ Kurfürst Friedrich V. (1610–1623) das Heidelberger Schloss durch den Bau des Hortus Palatinus umgestalten. Auf politischem Terrain war Friedrich als Führer der Protestantischen Union in die Wirren des Dreißigjährigen Kriegs verwickelt, als er sich 1619 zum böhmischen König wählen ließ. Er konnte sich aber nicht gegen den katholischen Kaiser durchsetzen und wurde 1620 in der Schlacht am Weißen Berge geschlagen. Wegen seiner kurzen Herrschaft ging er als Winterkönig in die Geschichte ein. In den ersten Wochen des Septembers 1622 belagerte Tilly als Heerführer der Katholischen Liga Heidelberg erfolgreich. Die Einnahme Heidelbergs erfolgte am 16. September. Die Stadt blieb, wie die ganze rechtsrheinische Kurpfalz, bis zu den Friedensschlüssen von Münster und Osnabrück bayerisch besetzt (während die linksrheinische Kurpfalz spanisch wurde). Allerdings wurde die Stadt wiederholt erobert und war zwischen 1632 und 1634 von schwedischen Truppen besetzt. Während dieser Zeit schenkte Herzog Maximilian I. von Bayern die Bibliotheca Palatina Papst Gregor XV. Sie wird seitdem in der Bibliotheca Vaticana verwahrt (und hat auf diese Weise die spätere Zerstörung Heidelbergs durch die Truppen Ludwigs XIV. im Pfälzischen Erbfolgekrieg sicher überdauert). Heidelberg wurde vom Krieg schwer getroffen, die Bevölkerung litt große Not. Im Westfälischen Frieden, der 1648 den Dreißigjährigen Krieg beendete, wurde die Kurpfalz wiederhergestellt, sie verlor aber viel von ihrem politischen Gewicht.

Als Kurfürst Karl II. 1685 kinderlos verstarb, erlosch die Linie Pfalz-Simmern des Hauses Wittelsbach, und die Kurfürstenwürde ging auf die katholische Nebenlinie Pfalz-Neuburg über. Aus den Erbansprüchen, die der französische König Ludwig XIV. nun mit Verweis auf seine Schwägerin Elisabeth Charlotte (besser bekannt als Liselotte von der Pfalz) erhob, resultierte der Pfälzische Erbfolgekrieg. Im Verlaufe dieses Krieges wurde Heidelberg zweimal, 1688 und 1693, von französischen Truppen eingenommen und dabei komplett verwüstet. Nachdem der Erbfolgekrieg 1697 beendet war, baute man das zerstörte Heidelberg im Stil des Barock auf mittelalterlichem Grundriss wieder auf. Die nunmehr katholischen Kurfürsten siedelten in der Stadt Jesuiten an.

Das Heidelberger Schloss war nach der Zerstörung durch die Franzosen unbewohnbar, entsprach aber ohnehin nicht mehr dem barocken Zeitgeschmack, der großzügige Schlossanlagen nach dem Vorbild von Versailles bevorzugte. Pläne, eine solche Residenz in der Ebene im Bereich des heutigen Stadtteils Bergheim zu bauen, scheiterten am Widerstand der Heidelberger Bürgerschaft, und so entschloss sich Karl III. Philipp 1720 nach einem Streit mit den Heidelberger Protestanten um die evangelische Heiliggeistkirche, die der katholische Kurfürst für sich beanspruchte, seine Residenz nach Mannheim zu verlegen. In der Quadratestadt, die dem barocken Zeitgeist und dem Repräsentationsinteresse des Kurfürsten weitaus mehr entsprach als das mittelalterliche Heidelberg, ließ er das prunkvolle Schloss Mannheim errichten. Heidelberg verlor seine Stellung als politisches Machtzentrum und litt auch ökonomisch durch den Weggang des Hofstaats. Von der Herrschaftszeit Kurfürst Carl Theodors (1743–1799) profitierte aber auch Heidelberg durch den Bau der Alten Brücke und des Karlstores. Die Instandsetzung des Schlosses wurde 1764 nach einem verheerenden Blitzschlag wieder eingestellt.

1803 bis 1933 modifier

Im Reichsdeputationshauptschluss des Jahres 1803 wurde die Kurpfalz aufgelöst, die rechtsrheinischen Gebiete und somit auch Heidelberg wurden dem bald darauf zum Großherzogtum erhobenen Baden zugeschlagen. Der badische Großherzog Karl Friedrich (1771–1811) machte die Hochschule zu einer staatlich finanzierten Lehranstalt und verhalf ihr zum Wiederaufstieg zu einer renommierten Bildungsstätte. Ihm und dem Universitätsgründer, Kurfürst Ruprecht I., zu Ehren erhielt die Universität Heidelberg den neuen Namen „Ruprecht-Karls-Universität“.

Anfang des 19. Jahrhunderts wurde die Neckarstadt zu einem der wichtigsten Orte der deutschen Romantik, begünstigt durch die schöne Landschaft und die pittoreske Schlossruine. Das Wirken von Dichtern wie Friedrich Hölderlin, Ludwig Achim von Arnim, Clemens Brentano und Joseph von Eichendorff wurde als „Heidelberger Romantik“ bekannt. Arnim und Brentano veröffentlichten zwischen 1806 und 1808 in Heidelberg unter dem Titel Des Knaben Wunderhorn eine Sammlung deutscher Volkslieder. Auch ein Künstlerzirkel um die Maler Carl Philipp Fohr, Carl Rottmann und Ernst Fries entstand in Heidelberg.

Während des Vormärzes wurden an der Heidelberger Universität nationale, liberale und demokratische Ideen verbreitet. Nach Beginn der Märzrevolution versammelten sich am 5. März 1848 liberale und demokratische Politiker aus Südwestdeutschland zur Heidelberger Versammlung, die maßgebliche Impulse zum Vorparlament und somit zur Konstituierung der Frankfurter Nationalversammlung setzte. Nach dem Scheitern der Nationalversammlung wurde der Maiaufstand in Baden von zu Hilfe gerufenen preußischen Truppen niedergeschlagen. Auch in Heidelberg kam es zu Kämpfen gegen liberale Freischärler.

Die Industrialisierung ging an der Neckarstadt ohne größere Spuren vorbei. Der Tourismus entwickelte sich ab dem frühen 19. Jahrhundert, vor allem ab dem Anschluss der Stadt an das Eisenbahnnetz im Jahr 1840, zu einem wichtigen Wirtschaftsfaktor in Heidelberg, ebenfalls nahm die Zahl der Studenten zu, von denen viele den Studentenverbindungen angehörten. Joseph Victor von Scheffels Gedicht Alt-Heidelberg, du feine (später in der vertonten Version ein populäres Studentenlied) und das 1901 uraufgeführte Schauspiel Alt-Heidelberg machten Heidelberg zu einem Sinnbild des Studentenlebens im 19. Jahrhundert.

Im letzten Viertel des 19. Jahrhunderts erlebte Heidelberg eine rasante Expansion, als das Stadtgebiet durch zahlreiche Eingemeindungen vergrößert wurde. Die Einwohnerzahl Heidelbergs stieg von 20.000 im Jahr 1871 auf 85.000, also mehr als das Vierfache, im Jahr 1933. Zugleich wurde die Infrastruktur mit der Einführung der Straßenbahn und der Bergbahn sowie der Kanalisierung des Neckars (in den 1920er Jahren) ausgebaut. 1930 ermöglichten großzügige Spenden von einflussreichen US-Bürgern den Bau des Hörsaalgebäudes der Neuen Universität am Universitätsplatz. Eine Gedenkplakette im Innern des Hörsaalgebäudes nennt unter anderem die Familie Chrysler.

Die Wahlergebnisse der NSDAP lagen in Heidelberg meist über dem Durchschnitt der Ergebnisse im Reich oder in Baden: Bei der Reichstagswahl am 20. Mai 1928 im Reich 2,6 %, in Baden 2,9 % und in Heidelberg 4,4 %; bei der Reichstagswahl am 14. September 1930 im Reich 18,3 %, in Baden 19,2 % und in Heidelberg 30,2 %.[9]

Zeit des Nationalsozialismus und Zweiter Weltkrieg modifier

Nach der Machtübertragung an die NSDAP am 30. Januar 1933 begann eines der dunkelsten Kapitel der Stadt, die organisierte Diskriminierung von Juden und anderen „Nichtariern“. Die NSDAP wurde bei den Reichstagswahlen vom 5. März 1933 mit 45,8 % der abgegebenen Stimmen (Reich: 43,9 %; Baden: 45,4 %) die stärkste Partei in der Stadt.[9] Im April 1933 wurden alle „nichtarischen“ Beamten zwangsbeurlaubt, bis 1939 verlor die Heidelberger Universität mehr als ein Drittel ihres Lehrkörpers aus rassistischen oder politischen Gründen (1930 waren 9 % des Lehrkörpers jüdischer Konfession). Während der Reichspogromnacht am 9. November 1938 brannten Heidelberger Nationalsozialisten die Synagogen in der Altstadt und in Rohrbach nieder. Zeitgleich zerstörten sie den Betsaal in der Plöck 35 und verwüsteten bzw. plünderten zahlreiche Geschäfte und Wohnungen jüdischer Bürger vor den Augen der Bevölkerung und der Polizei. Am nächsten Tag wurden 150 Heidelberger Juden in das Konzentrationslager Dachau zur vorgeblichen Schutzhaft verschleppt, um sie zur Emigration zu nötigen und ihr Vermögen zu arisieren.[10] Am 22. Oktober 1940 wurden in der „Wagner-Bürckel-Aktion“ über 6000 badische Juden, darunter 280 aus Heidelberg, in das Internierungslager Camp de Gurs nach Südwestfrankreich deportiert. Nur wenige überlebten.

Als sichtbare bauliche Hinterlassenschaft steht die Thingstätte auf dem Heiligenberg, eine zwischen 1934 und 1935 vom Reichsarbeitsdienst und Heidelberger Studenten errichtete Freilichtbühne. Ebenso wurde der Ehrenfriedhof auf dem Ameisenbuckel 1934 vom Reichsarbeitsdienst angelegt. 1935 wurde die Reichsautobahn Heidelberg–Mannheim eingeweiht, heute als A 656 bekannt, und an beiden Endstücken, in Mannheim und Heidelberg, auf Bundesstraßenniveau herabgesetzt, heute die B 37. Bis in die späten 1990er Jahre führte die A 656 direkt nach Mannheim und Heidelberg hinein.

Das mit Lazaretten angefüllte Heidelberg überstand als eine der wenigen deutschen Großstädte den Zweiten Weltkrieg nahezu unversehrt. Den ersten Luftangriff flogen die Alliierten in der Nacht vom 19. auf den 20. September 1940, als der Stadtteil Pfaffengrund von Bomben getroffen wurde. Am 23. September 1940 folgte als Vergeltung für diesen Angriff auf Heidelberg ein deutscher Luftangriff auf Cambridge. Kleinere Luftangriffe in den Jahren 1944 und 1945 richteten nur geringe Schäden an.[11] Von den 9.129 Wohngebäuden Heidelbergs wurden insgesamt 13 total zerstört (0,14 %), 32 schwer beschädigt (0,35 %), 80 mittelgradig (0,87 %) und 200 leicht beschädigt (2,19 %). Von 25 933 Wohnungen wurden 45 total zerstört (0,17 %) und 1 420 beschädigt (5,47 %). Der Wohnraumverlust durch Luftangriffe betrug insgesamt 0,8 %.[12] Güterbahnhof und Tiergarten wurden durch Bomben bzw. Artilleriebeschuss schwer beschädigt.[13] Durch Luftangriffe kamen in Heidelberg insgesamt 241 Menschen ums Leben.[14]

Warum Heidelberg fast verschont blieb, ist nicht gänzlich klar. Zahlreiche Zeitzeugen aus Altstadt, Weststadt und Pfaffengrund berichten davon, dass in Heidelberg wenige Monate vor dem US-Einmarsch Flugblätter abgeworfen wurden mit der Aufschrift „Heidelberg wollen wir schonen, denn wir wollen selbst drin wohnen“; lediglich der genaue Wortlaut variiert geringfügig je nach Bericht.[15] Die Ankündigung der Verschonung und Befreiung wurde von allen Zeitzeugen weggeworfen, sodass bis heute kein Exemplar archiviert werden konnte.[16]

Bei ihrem Rückzug am 29. März 1945 sprengte die Wehrmacht u. a. die Alte Brücke. Am 30. März marschierten die amerikanischen Truppen der 63rd Infantry Division der 7. US-Armee ein, ohne auf nennenswerten Widerstand zu treffen. Sie konnten viele Gebäude in der Stadt für ihre Zwecke übernehmen, u. a. die Großdeutschland-Kaserne, die seitdem den Namen Campbell Barracks trägt. Bis Kriegsende war dort das deutsche Infanterieregiment 110 stationiert, das der 33. Infanteriedivision und ab Ende 1940 der 112. Infanteriedivision unterstellt und im Frankreich- und Russlandfeldzug eingesetzt worden war.

Nach dem Zweiten Weltkrieg modifier

mini|Heidelberg in den 1950er Jahren Das unversehrte Heidelberg zog nach dem Zweiten Weltkrieg viele ausgebombte und vertriebene Deutsche an. Heidelberg wurde Teil der amerikanischen Besatzungszone und Standort hoher Kommandostellen der US-Armee und später auch der NATO. Dafür enteigneten die amerikanischen Behörden Immobilien, was zunächst für Unmut sorgte. Von 1948 bis 2013 waren die Campbell Barracks in Heidelberg Sitz des Hauptquartiers der United States Army Europe (USAREUR), der früheren 7. US-Armee. Bis 2013 war die Stadt zudem Sitz des NATO-Landhauptquartiers Mitteleuropa.[17]

Im Oktober 2009 wurde bekanntgegeben, dass das Hauptquartier von USAREUR nach Wiesbaden verlegt werden sollte. Im August 2011 verließ das traditionsreiche V. US Army Corps Heidelberg und zog nach Wiesbaden um.[18] Im September 2013 wurden die Campbell Barracks offiziell von der US-Armee geschlossen.[19] Mit dem Umzug in das neue Hauptquartier nach Wiesbaden-Erbenheim ging 2013 in Heidelberg die 65 Jahre währende Geschichte der USAREUR – und der amerikanischen Truppen generell – zu Ende. Im Jahre 2008 hatten die amerikanischen Streitkräfte noch fast 200 Hektar Fläche belegt, unter anderem für zwei Kasernen, zwei Wohnsiedlungen sowie ein Militärkrankenhaus (Nachrichten Kaserne). 2010 lebten rund 16.000 US-Amerikaner in Heidelberg;[20] die Amerikaner hatten damals also einen Anteil an der Heidelberger Bevölkerung von zehn Prozent.

Die Ruprecht-Karls-Universität nahm im Januar 1946 als zweite westdeutsche Hochschule nach Göttingen den Lehrbetrieb wieder auf. Schon vor dem Krieg waren vereinzelte Einrichtungen der Universität vom Altstadtcampus nach Neuenheim auf die andere Neckarseite verlegt worden, ab 1951 begann man dann mit dem Aufbau eines komplett neuen Campus, des Neuenheimer Feldes, am westlichen Stadtrand. Mitte der 1970er Jahre war der Ausbau des 120 Hektar großen Geländes im Wesentlichen beendet. 1955 wurde der Hauptbahnhof an seine heutige Stelle rund 1,2 Kilometer westlich des alten Standortes verlegt. Die freigewordene Fläche nutzte man für den Bau zahlreicher Verwaltungsgebäude an der Kurfürstenanlage. Um der wachsenden Einwohnerzahl Heidelbergs Rechnung zu tragen, entstanden in den 1960er und 1970er Jahren im Süden der Stadt mit Boxberg und Emmertsgrund zwei gänzlich neue Wohngebiete.

Mit der Eingemeindung der im Neckartal gelegenen Gemeinde Ziegelhausen war die flächenmäßige Expansion Heidelbergs 1975 abgeschlossen. Während der Amtszeit von Oberbürgermeister Reinhold Zundel (1966 bis 1990) wurde die Altstadt saniert, die Hauptstraße mit 1,6 Kilometern Länge in eine der längsten Fußgängerzonen Europas umgewandelt und der Bismarckplatz erhielt seine heutige Form.

In den 1970er und 1980er Jahren verübte die Terrororganisation RAF in Heidelberg zwei Anschläge gegen amerikanische Militäreinrichtungen. Am 24. Mai 1972 wurden durch einen Sprengstoffanschlag auf das US-Hauptquartier der 7. US-Armee in den Campbell Barracks die amerikanischen Soldaten Clyde R. Bonner, Charles L. Peck sowie Ronald A. Woodward getötet und fünf weitere Personen schwer verletzt. Das Attentat vom 15. September 1981 auf den Oberbefehlshaber der US-Landstreitkräfte in Europa, General Frederick James Kroesen, mit einer reaktiven Panzerbüchse des sowjetischen Typs RPG-7 am Heidelberger Karlstor scheiterte, da das LKA Baden-Württemberg ihm kurz zuvor eine gepanzerte Mercedes-Benz-Limousine zugeteilt hatte, nachdem verdächtige Personen bei der Observation Kroesens beobachtet worden waren.

Ein Antrag auf die Aufnahme des Schlosses und der Altstadt in die UNESCO-Liste des Weltkulturerbes wurde 2005 und 2007 abgelehnt.[21]

  1. (en) Günther A. Wagner, Matthias Krbetschek et al., « Radiometric dating of the type-site for Homo heidelbergensis at Mauer, Germany », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 46e série, vol. 107,‎ , p. 19726–19730 (PMID 21041630, PMCID 2993404, DOI 10.1073/pnas.1012722107, lire en ligne)
  2. Otto Schoetensack, Der Unterkiefer des Homo Heidelbergensis aus den Sanden von Mauer bei Heidelberg. Ein Beitrag zur Paläontologie des Menschen, Leipzig, 1908, Verlag von Wilhelm Engelmann
  3. (de) Oliver Fink, Kleine Heidelberger Stadtgeschichte, Regensburg, Pustet, (ISBN 978-3-7917-2680-9)
  4. Renate Ludwig: Kelten, Kastelle und Kurfürsten. Archäologie am Unteren Neckar. Katalog zur Ausstellung „Archäologie in Heidelberg“. Hrsg.: Kurpfälzisches Museum der Stadt Heidelberg. Stuttgart: Theiss, 1997. ISBN 3-8062-1241-4.
  5. (de) Oliver Fink, Kleine Heidelberger Stadtgeschichte, Regensburg, Pustet, (ISBN 978-3-7917-2680-9)
  6. Johann Friedrich Hautz: Geschichte der Universität Heidelberg. J. Schneider, Mannheim 1864, Band 1, S. 455 (online).
  7. Christian Gottlieb Jöcher: Allgemeines Gelehrten-Lexicon. Leipzig 1750, Band 2, Sp. 501 f. (online).
  8. Rolf Heyers: Dr. Georg Marius, genannt Mayer von Würzburg (1533–1606). (Zahn-)Medizinische Dissertation Würzburg 1957, S. 5–8 und 102.
  9. a et b Christian Peters, Arno Weckbecker: Auf dem Weg zur Macht. Zur Geschichte der NS-Bewegung in Heidelberg 1920–1934. Dokumente und Analysen. Mit einem Vorwort von Hartmut Soell. Zeitsprung, Heidelberg 1983, (ISBN 3-924085-00-5), S. 82.
  10. Die Nacht als die Synagogen brannten. In: Landeszentrale für politische Bildung Baden-Württemberg, abgerufen am 28. Dezember 2014.
  11. Ein Luftbild des Brands in der ehemaligen Hindenburgschule vom 10. Mai 1945 gibt einen Überblick über die unversehrte Altstadt.
  12. Heinz Bardua: Kriegsschäden in Baden-Württemberg 1939–1945. In: Historischer Atlas von Baden-Württemberg. Erläuterungen. / leo-bw.de, Leonberg 1975, S. 1–24, (PDF; 2,3 MB), S. 15.
  13. Erich Keyser: Badisches Städtebuch. Verlag Kohlhammer, Stuttgart 1959.
  14. Kommission für geschichtliche Landeskunde in Baden-Württemberg (Hrsg.), Historischer Atlas von Baden-Württemberg. Leonberg 1975, S. 15.
  15. (de) RNZ-Serie: Gerhard Ritzhaupt erinnert sich an das Kriegsende in Heidelberg, « „Die Flugblätter hat es tatsächlich gegeben“. »,
  16. (de) Anica Edinger, « Heidelberg im Zweiten Weltkrieg: „Die Flugblätter sind wirklich gefallen“. »,
  17. Peter Mientus: erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » ou « |description= ». In: Die Dienststellen der Streitkräftebasis, 25. November 2013.
  18. lhe: erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » ou « |description= ». In: Frankfurter Neue Presse, 13. August 2011.
  19. erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » ou « |description= » In: eur.army.mil, (U.S. Army Europe), 9. September 2013.
  20. dpa: Abzug aus Heidelberg. Alte Liebe vor dem Aus. In: Frankfurter Rundschau, 29. Dezember 2010: „In der Universitätsstadt mit rund 140.000 Einwohnern lebten zuletzt etwa 16.000 Amerikaner.“
      Micha Hörnle: Goodbye, GI. Die ersten gehen 2012, die letzten 2015. In: Rhein-Neckar-Zeitung (RNZ) / Mieterverein Heidelberg, 24. Juni 2010, S. 3, (PDF; 1,4 MB).
  21. Antrag auf Aufnahme in die UNESCO-Welterbeliste ruht vorläufig. In: Stadt Heidelberg, 2007, aufgerufen am 26. August 2020.
      Unesco. Heidelberg wird kein Welterbe. In: FAZ.net / AFP, 29. Juni 2007.