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Siège de Gêne
Description de cette image, également commentée ci-après
Gênes - Vue prise au dessus de la lanterne, Litographie d'Alfred Guesdon (1808-1876)
Informations générales
Date 6 avril- 4 juin 1800
Lieu Gênes
Issue Victoire tactique des Autrichiens – Victoire Stratégique des Français
Belligérants
Drapeau de la France France Monarchie de Habsbourg Monarchie de Habsbourg
Commandants
André Masséna Michael Von Melas
Forces en présence
18 000 40 000
Pertes
11 000 17 000

Deuxième coalition - Campagne d'Italie (1799-1800)

Batailles

Guerre de la Deuxième Coalition


Campagne de Hollande


Campagne de Suisse


Campagne d'Égypte


2e Campagne d'Italie

Contexte

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Depuis la fin de 1798, une nouvelle coalition, dont sont sortis les Russes après leur défaite à Zurich (26 septembre 1799), s'est formée contre la France. Napoléon tente de négocier avec l'Autriche puis à la Grande-Bretagne, mais se heurte à un refus.

Napoléon, alors contraint à la guerre, décide d'une deuxième campagne d'Italie et constitue une armée de réserve autour de Dijon, tout en laissant à Moreau le soin d'attaquer l'Autriche par le sud de l'Allemagne. Bonaparte choisira de passer les Alpes par le Grand Saint Bernard et fondre sur l'arrière autrichien avec les troupes de Masséna déjà passée en Italie. Mais Moreau s'inquiète de ce plan et refuse de l'éxécuter. Pendant ce temps, l'armée autrichienne place ses troupes en allemagne sur la défensive et concentre ses effort en Italie, sur l'armée de Masséna.

Prélude

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Initialement, Masséna avait environ 40 000 soldats, mais les épidémies ont réduit à environ 36 000 le nombre de combattants. Quant au général autrichien Melas,commandant les troupes autrichiennes en Italie, peut compter sur environs 120 000 hommes. Après les premiers combats, l’armée francaise d’Italie se retrouve coupée en deux, Suchet est repoussé vers le Vars et Masséna reste bloqué dans Gênes ou toute communication avec l’extérieur est impossible tant par voie terrestre que par mer. Néammoins, le moral des troupes française est bon et Masséna reste déterminé à tenir bon.

Le siège

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Les défenses de Gênes

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En 1800 Gênes compte plus de 100 000 habitants, dans une ville coincée entre une ramification de l’Apennin et la mer. Deux rivières, la Bisagno à l’Est et la Polcevera à l’Ouest, bordent la ville comme deux fossés naturels. Les fortifications épousent les formes du terrain et consistent en deux enceintes bastionnées. La première enceinte s’étend du rivage au rocher du Diamant avec à son sommet le Fort de l’Eperron, lui-même dominé par la crête élevé des monts Spino et Pellato. Les côtés est de l’enceinte est dominés par Le Monte Ratti et le Monte Faccio. Trois forts y sont construits, Quezzi, Richelieu et Santa Tecta, entre les rivières de Bisagno et Sturla. Le côté sud de la ville est protégé par un parapet qui s’étend de la porte de la Lanterne à la porte de St Thomas. Le rivage est lui défendu par une muraille crénelée.

La deuxième enceinte, bien moins bastionnée, enserre la ville qui en déborde. Cette fortification est négligée depuis plusieurs décennies et rend la ville dépendante de la première enceinte.

La position des forts de l’Eperron et de la Lanterne fait que Gênes ne peut être bombardée par le nord et par l’ouest. A l’est, une offensive sur la ville ne peut se faire qu’en ayant le contrôle des trois de Quezzi, Richelieu et Santa Tecta. Enfin une approche par voie maritime serait hasardeuse à cause de courant fort dans le Golfe.