Utilisateur:Aidé Pici/brouillon

Articles modifier

Le Théosophisme histoire d'une pseudo-religion modifier

Les origines modifier

Chapitre I : Les antécédents de Mme Blavatsky A partir de courriers et de revues de l'époque une biographique de la jeunesse de Mme Blavatky et la création de la Société Théosophique sont retracés. Mme Blavatsy est décrite comme une aventurière peu scrupuleuse, délurée dés l'âge 15 ans, n'ayant pas suivi d'études sérieuses[1]. Mariée à 16 ans, elle s'enfuie laissant son mari beaucoup plus âgé pour commencer son « extraordinaire vie d'aventures ». Les personnages ayant marqué les débuts de sa vie sont defillent, le prestidigitateur Paulos Métamon, le médium Dunglas Home, le prétendu « Mahâtmâ » Morya, le spirite Victor Michal, journaliste ami de Kardec, qui « développa ses pouvoirs psychiques ». Son séjour de trois ans au Tibet (1851-1854) est remis en cause comme tout séjour en Inde avant 1878. De 1870 à 1872, elle exerce le métier de médium professionnel au Caire avec P. Métamon, elle y fonde une première société de spirites. Convaincue de fraude, « comme plus tard en Amérique »[2] elle ne pourra continuer cette entreprise. En 1873, « contrôlé » ou « envoyée » par l'esprit d'un certain « John King » elle part pour l'Amérique.

Reception de l'ouvrage modifier

À l'époque de sa publication modifier

Plus récemment modifier

Notes et références modifier

  1. « à 15 ans, elle “ jurait à scandaliser un troupier », suivant l'expression de son ami Olcott lui même » (R. Guénon 1921, p. 3)
  2. selon la revue Mind and Matter de Philadelphie, 21 novembre 1880 (R. Guénon 1921, p. 17)

Bibliographie modifier

L'Erreur Spirite modifier

L'Erreur Spirite
Auteur René Guénon
Pays France
Genre Esotérisme
Éditeur Marcel Rivière
Lieu de parution Paris
Date de parution 1923
ISBN 978-2713800597

L'Erreur Spirite est un livre de René Guénon, édité en 1923, retraçant sous la forme d'une « solide démonstration historique »[1] la genèse et l'évolution de la Société Théosophique de Mme Blavatsky. L'auteur se propose notammment de démontrer que « les doctrines propagées par la Société Théosophique reflétent des conceptions purement occidentales, bien souvent modernes ... »[2]

Notes et références modifier













René Guénon modifier

Singularité de l’œuvre et de son auteur modifier

Très tôt, en 1911, alors même qu’aucun de ses ouvrages majeurs n’est encore écrit, dans un article publié dans la revue la Gnose [1], René Guénon cherchera à se désolidariser des différentes tendances et des différents mouvements caractérisant son époque. De son point de vue son travail n’est ni celui d'un scientifique, ni d'un philosophe, ni d'un sociologue. Son domaine d’étude ne concernerait pas plus la morale, que la religion. Il réfute les étiquettes d’occultiste de mystique ou de spiritualiste. En 1921 dans son Introduction générale à l'étude des doctrines Hindoues il prendra toutes les distances envers les orientalistes, précisant : « pour les comprendre [les doctrines Hindoues], il faut pour ainsi dire les étudier « du dedans », tandis que les orientalistes se sont toujours bornés à les considérer « du dehors »[2].

Son premier biographe, Paul Chacornac, écrira sur lui en des termes assez proches: « On ne peut le définir […]. Il ne fut pas un orientaliste[3], bien que — ou peut-être par ce que — nul ne connaissait mieux que lui l'Orient; il ne fut pas un historien des religions, bien que nul ne sût mieux que lui mettre en évidence leur fond commun […] ; il ne fut pas un sociologue, bien que nul n'ait analysé plus profondément les causes des maux dont souffre la société moderne […]; il ne fut pas un poète […] ; il ne fut pas un occultiste […] ; il n'était surtout pas un philosophe[4], […] »[5].

Jean-Pierre Laurant[6] ou Jean Daniélou [7] voient dans cette particularité de l’œuvre une « alternative » à la modernité, d’autres auteurs comme Michel Michel[8], Pierre-Marie Sigaud[9] ou Jean Ursin[10]ne manquent pas non plus de souligner sa singularité.
Ces mises au point sur la nature de son travail qu'il estimait aussi exempt de toute recherche d'originalité[11], seront à maintes reprises confirmés dans ses écrits ultérieurs[12], cela jusqu'à la fin de sa vie quarante ans plus tard[13].
Malgré cela il sera souvent présenté comme un « philosophe »[14], voir un « érudit »[15] et un de ses plus forts détracteurs voit dans cette spécificité de sa démarche « un mépris souverain pour tout critère historique et philologique »[16].

Notes et références modifier

  1. Ce que nous ne sommes pas, la Gnose, 1911, In René Guénon et l'Esprit de l'Inde, Bruno Hapel, pp. 7-9
  2. Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues, René Guénon, 1921, p. 45
  3. Voir aussi Ananda K. Coomaraswamy : « M. Guénon n'est pas un « orientaliste », mais ce que les Hindous appellent un « Maître », Sagesse orientale et savoir occidental , In Suis-je le gardien de mon frère ?, Editions Pardes, 1997, p.67
  4. Le dénigrement de la philosophie par R. Guénon semble commencer très tôt, J.-P. Laurant dans le sens caché dans l'oeuvre de René Guénon, p. 24, cite le début d'un roman de jeunesse inédit (1905 ou 1906) où un démon (Adamastor) déclare raisonner comme Descartes car « les philosophes sont les meilleurs auxiliaires du démon »
  5. La vie simple de René Guénon, Paul Chacornac, p. 9
  6. « La doctrine ésotérique qu'il développa dans une vingtaine d'ouvrages [...] se présente comme une alternative à la modernité rationnelle » L'Esotérisme, J.-P. Laurant, 1993, p. 59. Dans René Guénon, Les enjeux d'une lecture il qualifiera l'oeuvre de Guénon de « meilleure forme de résistance à la mondialisation culturelle » (p. 18) ou encore de « corpus de connaissance d'un autre ordre » (p. 21)
  7. Jean Dianélou : «  Elle se constitue [l’œuvre de Guénon] si complètement en dehors de la mentalité moderne, elle en heurte si violement les habitudes les plus intéressées, qu’elle présente comme un corps étranger dans le monde intellectuel d’aujourd’hui », Essai sur le mystère de l’histoire, Paris, Le Seuil, 1953, p.120
  8. « La plus grande partie des commentateurs de René Guénon, disciples ou non, se sont plus à mettre en évidence le caractère intemporel de son œuvre, son hétérogénéité radicale face au monde moderne » Sciences et Tradition, La place de la pensée traditionnelle au sein de la crise épistémologique des sciences profanes, L’Herne René Guénon, Paris, 1985, p. 44.
  9. « penseur hors statut, relégué aux marges du mouvement des idées », Les Dossiers H, Lausanne 1984, p. 9
  10. « Présenter l'oeuvre de René Guénon est chose impossible : polémiste, théologien, mystique, philosophe, orientaliste […] Chaque qualificatif paraît correspondre mais aucun n'est suffisant et lui-même les eut tous rejetés en bloc. », René Guénon approche d'un homme complexe, Éditions ivoire-clair, 2005, p.3 et 4ème de couverture
  11. « ... nous ne sommes et ne voulons être des novateurs à aucun titre ni à aucun degré. » Ce que nous ne sommes pas, la Gnose, 1911, In René Guénon et l'Esprit de l'Inde, Bruno Hapel, p. 8
  12. par exemple dans L'Homme et son devenir selon le Védanta p. 10 : « [...] il ne s'agit pas d'histoire, nous l'avons déjà dit, et il ne s'agit pas d'avantage de philologie ou de littérature ; et nous ajouterons encore [...] qu'il ne s'agit pas non plus de philosophie »
  13. Un de ses derniers articles paru en 1950 traite encore spécifiquement du sujet : La science profane devant les doctrines traditionnelles. In Études traditionnelles, avril-mai l950.
  14. « C'est au philosophe français René Guénon (1886-1951) qu'on doit une codification méthodique et précise de ses principes directeurs [de l'ésotérisme] et de son champ d'application, grâce à un effort acharné pour distinguer la « métaphysique traditionnelle » de ce qu'on aurait eu que trop tendance à confondre avec elle ». René Guénon, codificateur de l'ésotérisme doctrinal, articleÉsotérisme, Encyclopædia Universalis, version 1.2_1. Le Petit Robert des Noms Propres le classe comme « philosophe », et le Petit Larousse en « philosophe ésotériste »
  15. « René Guénon … Érudit Franc-maçon et ésotériste », Ésotérisme, occultisme, franc-maçonnerie et Christianisme aux XIXe et XXe siècles, Marie-France James, p. 144.
  16. Umberto Eco, « Préface » à l'édition de 1990 de Histoire des Rose-Croix et les origines de la franc-maçonnerie de Paul Arnold


géologie modifier

Ramatuelle modifier

definition du substratum modifier

 
Croquis structural d'alluvions fluviatiles récentes

Le substratum ou substrat ou dans certains cas le sous-bassement est la formation sur laquelle repose les terrains ou les artefacts servant de référence. Le passage au substratum, stratigraphiquement plus ancien que ce qu'il supporte, est généralement souligné par une discontinuité comme une discordance.

Par exemples le substratum des terrains sédimentaires d'une région sera le socle sous jacent ; le substratum des terrains récents faisant l'objet d'une étude pourra être formé par les strates paléozoïques ou mésozoïques plissées. Le substratum des formations alluvionnaires récentes est constitué par les roches plus anciennes et plus ou moins structurés sous-jacents. De même ces formations alluvionnaires pourront-être le substrat du sol constitué notamment des terres arables visibles en surface. En archéologie on parle de substrat aussi bien pour les strates sous jacentes des niveaux contenant les artefactss étudiés, que pour parler de ces niveaux eux-mêmes quand ont considère qu'ils sont le support des artefacts.

Modèle:Palette Structure internes de la Terre

Le sous bassement modifier

Les roches du substratum affleurant sur la commune de Ramatuelle, comme dans l'ensemble de la presqu'île de Saint Tropez, appartiennent au socle hercynien provençal. Ce sont des roches christalophyliennes d'âge paléozoïque, constituants des massifs des Maures et de l'Esterelle.

Situés à l'Est d'une grande faille Nord-Sud ou « accident de Grimaud » les faciès observables sur les terrains de la commune sont essentiellement constituée de gneiss plus ou moins feldspathiques et de granite.

Les Gneiss : Ce sont des roches de faciès hétérogènes, les phénoblastes de feldspaths localement abondant donnent des gneiss oeillés (Embréchites) bien visibles dans le secteur de Pampelonne.


La variabilité de ces faciès peut-être interprétée comme le résultat d'une hétérogénéité des matériaux originels, car le degré de métamorphisme, assez poussé, est par ailleurs sensiblement le même pour ces différentes roches.

Les Granites :

La couverture récente et les terrigènes modifier

Les dépôts marins modifier

Milarepa modifier

Section "Les sources" modifier

Bonjour, je propose de restructurer la section sur les sources. Les sous-sections actuelles (2.1 : Les sources écrites; 2.2 : questionnement sur le personnage ...) ne reflétant ni la réalité du sujet ni le point de vue des études existantes. Je propose : 2  : Sources des informations; 2.1 : Le Namthar; 2.2 : Les Cent Mille Chants; 2.3 : Autres sources. L'avantage de cette division est qu'elle correspond à la réalité des documents disponibles pour le lecteur lambda comme pour le chercheur. Chaque sous section abordera l'importance de la source, sa genese et son contenu, sa valeur historique. Le problème de l'importance des sources orales pourra être traité dans la troisième sous-section "Autres sources". Le doute sur la réalité du personnage historique dont on a montré plus haut qu'il n'était pas mis en avant dans les études citées pourra être abordé en conclusion de cette section si les recherches proposées par certains contributeurs portent leurs fruits. Cordialement, Aidé Pici (d) 21 juillet 2012 à 13:35 (CEST)

Bonjour. Pour rappel, Kõan et Rédacteur Tibet ne se sont pas encore manisfestés dans l'article (peut-être à cause des vacances d'été). De plus, celui-ci fait maintenant l'objet d'une surveillance conformément à ma demande dans le méta. Donc, je propose d'attendre le temps qu'il faudra avant de modifier quoi que ce soit dans l'article qui je le rappelle n'attire pas foule et suit habituellement un cours paisible. Cordialement, GLec (d) 21 juillet 2012 à 15:36 (CEST)
Bonjour, si nous faisons l'objet d'une surveillance - bienvenue aux surveillants - le strict respect des PF et règles en découlant, devrait suffire. Cordialement, --Aidé Pici (d) 22 juillet 2012 à 02:56 (CEST)
Bonjour. Vous savez parfaitement bien que cet article fait l'objet d'un conflit d'édition et que les PF ne sont pas la réponse. Le principal rédacteur de la version actuelle est probablement en vacance (voir ici). Si vous me lisez, ce que vous ne faites pas puisque c'est l'article qui fait l'objet d'une surveillance et non des contributeurs, vous savez que l'article n'attire pas foule et suit habituellement un cours paisible. Autrement dit, vous êtes le seul actuellement à travailler sur l'article et créez des sections de discussion pour vous même in fine. Si vous faites des modifications dans celui-ci, celles-ci risquent d'être défaites au retour de Kõan par exemple et cela réactivera le conflit. La sagesse serait d'au moins attendre le mois de septembre pour éditer. Cordialement,GLec (d) 22 juillet 2012 à 06:33 (CEST)

"Sources des informations": proposition avant incorporation à l'article modifier

Milarepa est principalement connu en occident au travers des différentes traductions de deux ouvrages réputés: « la Vie de Milarepa », et les « Cent Milles Chants ». Il existe d'autres documents tibétains à valeur historique et biographique auxquels font référence certaines études. Il existe aussi une tradition orale, celle là même qui débuta au Tibet avec Marpa et son disciple Milarepa, mais il s'agit d'un enseignement spirituel, doctrinal et technique, réputé ésotérique sur lequel les informations son rares.

Le Namthar ou "Vie de Milarepa" modifier

Le Namthar, « la plus célèbre des Vies de Milarepa » [1], est la principale source scripturale biographique publiée. Son nom se traduit selon les auteurs par « la vie », « la biographie », « l'histoire d'une vie », « le récit d'une vie » [2], son sens exact est « complète réalisation » [3]. Ce texte est parfois aussi nommé Jetsum Kabhum, « les Cent Mille Mots du Vénérable (Milarepa) », de la même façon « Les Cent Mille Chants » ou Gourboum[4] est le titre du recueil de ses poèmes[5]. Ce récit concerne principalement l'enfance, la quête spirituelle et la mort de Milarepa, il aborde très peu les trente dernière années de sa vie passées à enseigner et qui font l'objet des « Cent Mille Chants » Le texte du Namthar est en majeure partie écrit sous la forme du récit de sa vie que fait Milarepa lui-même dans une grotte proche du glacier Lapchi à l'ouest du Tibet près du mont Everest. Le Maitre, ayant déjà accompli l'état de bouddha, est entouré d'un important groupe de disciples et répond aux questions que lui pose son principal élevé Retchungpa sur ses années passées. Certains anciens traducteurs de cette œuvre, comme Jacques Bacot et Walter Evans-Wentz, l'ont ainsi tout d'abord considérée comme une authentique autobiographie rédigée par Retchungpa et remontant au xie siècle.
Les travaux plus récents, telle l'étude « histoire et philologie tibétaine » de l'universitaire Ariane Spanien[6], montrent que le véritable auteur du texte est en fait Tsang Nyön Heruka (1452-1507), un moine bouddhiste, maitre de la tradition Kagyüpa qui rédigea aussi la biographie de Marpa le Traducteur. Le Namthar fut donc composé et achevé à La-stod Lho en 1488, soit « 365 ans après la mort de Milarepa »[7]. Pour A. Spanien il ne fait aucun doute que le matériel utilisé pour cette œuvre provient principalement de documents écrits antérieurs [8] que l'auteur du Namthar a remis en forme sous l'influence d'un maître spirituel « apparu en vision pure »[9]. La forme autobiographique étant, quant à elle, une fiction adoptée par Heruka. Lamothe, dans son récent travail, suit cette attribution ainsi que l'importance des sources écrites plus anciennes[10], mais elle laisse entendre que ce travail n'a fait que respecter une autobiographie plus ancienne rédigée par Retchungpa.[11] Les différents traducteurs et historiens ont tous fait ressortir l'aspect légendaire et hagiographique de cette vie de Milarepa. Ils ont différemment apprécié la valeur historique de ce document dans certaines de ses parties [12], laissant parfois au lecteur le choix d'apprécier la véracité des faits qui y sont relatés[13]. L'aspect légendaire, voir mythique, de ce texte restant une des caractéristiques souvent mise en avant par les différents auteurs ayant abordé le sujet [14],[15],[16],[17]. Aidé Pici (d) 22 juillet 2012 à 14:44 (CEST)

Le Gourboum ou "Les Cent Mille Chants" modifier

Les Cent Mille Chants constituent un important recueil de poèmes attribués à Milarepa. Les « chants » y sont présentés chronologiquement et géographiquement et reliés entre eux par des textes, descriptions ou dialogues. L'ensemble formant soixante douze chapitres répartis en trois parties où sont décrits les enseignements de Milarepa pendant les trente années que dura sa vie de maitre spirituel. Cet ouvrage est donc le complément direct du Namthar.
J. Bacot, puis A. Spanien font remarquer que dans un chapitre final du Namthar, préparant les Cent Mille Chants, la structure tripartite du Gourboum est déjà exposée par Heruka. Cette observation est proposée par A. Spanien comme un début de preuve (l'auteur parle de « tentative de réponse ») montrant que, contrairement aux anciennes attributions qui voyaient en Milarepa un auteur direct partiel de cette oeuvre, celle-ci serait aussi le travail de Heruka.--Aidé Pici (d) 26 juillet 2012 à 00:04 (CEST)

Autres sources modifier

Notes et références modifier

  1. Spanien 1982, p. 247. L'auteur écrit: Rnam-thar
  2. Ce mot s'applique donc à une biographie en générale et J. Bacot parle par exemple du Namthar de Marpa
  3. Lamothe 2006, chap. « Préface au Namthar », signifiant par là qu'une vie exemplaire et complète mène à une totale réalisation spirituelle: « Le dessein premier d'une biographie (tibetaine) tient tout entier dans sa qualité libératrice. Car le Namthar tibétain expose toujours une pratique liée à l'expérience bouddhique »
  4. Mgur-'gumchez Spanien 1982, p. 247
  5. « cent mille » ne faisant pas référence à un nombre précis mais voulant souligné l'immense importance et la portée métaphysique de ces textes
  6. Spanien 1982, p. 247, qui cite aussi l'avis concordant de Stein
  7. Spanien 1982, p. 247
  8. Spanien 1982, p. 247 : « Pour nous [...] la Vie de Milarepa de Gtsang-smyon [...] s'appuie évidement sur des sources antérieures, mais d'après la littérature tibétaine que nous avons lue, il s'agit en majorité de sources écrites, et non d'une tradition orale »
  9. Tsang Nyon Heruka déclarant (Spanien 1982, p. 250) : « Bien qu'il existe au Tibet de nombreuses biographies (de Milarepa) et des recueils de ses chants, comme la lignée de transmission de ce Rnam-thar (sorti de la bouche du maître) ésotérique était coupée, je l'ai fait connaître (littéralement « rendue claire ») en la composant pour le bénéfice de mes disciples dotés d'un bon karma ». A. Spanien remarquant à propos de cette « vision pure » qu'elle est « la forme usuelle donnée à l'inspiration créatrice par les Tibétains »
  10. « Pour composer son oeuvre, Tsang Nyön (Heruka) bénéficia bien sûr de chapitres isolés, de versions ou de compilations des chants déjà effectués par des disciples personnels de Milapépa, et qui circulaient dans le pays depuis cette époque, Le propos n'est pas d'énumérer toutes les versions répertoriées à ce jour et qu'il faudrait lire afin d'en noter les différences ». Lamothe 2006, Chap. « Préface au Namthar »
  11. « C'est lui (Retchungpa) dit-on, qui transcrira la biographie de Milarepa, avant qu'elle ne soit plus tard codifiée par Nyön Heruka » Lamothe 2006, « Préface au Namthar »
  12. Spanien, 1982 écrit p. 250 : « Est-ce une oeuvre d'historien ? certes pas. » et à l'opposé, Bacot 1925, p. 17 : « Une partie de l'enfance de Milarepa à quelque chose qui ne suggère pas le doute » ou encore Evans-Wentz 1928, p. 31 : « Cette biographie [...] peut-être regardé comme un récit fidèle des faits et gestes de Jetsün », « Sa valeur historique est peut-être aussi exacte que celle des Livres du Nouveau Testament, sinon plus. »
  13. Evans-Wentz 1928, p. 32 : « Quant à la valeur historique des faits, chaque lecteur doit en juger par lui-même après avoir accordé la juste part aux apports de la tradition et de la foi populaire » ou encore Bacot, 1925, p. 21 : « Le lecteur pourra faire lui-même la part du vrai en le limitant au vraisemblable »
  14. Magazine littéraire, numéros 328 à 333, 1995, recension de Milarépa, la vie, Tsang Nyon Heruka, p. 84 : « Le caractère incantatoire de l'œuvre ainsi que le temps qui sépare le récit de l'existence de Milarépa, donnent à ce livre une dimension rêveuse. Rien n'en est véritablement certifié, et rien n'échappe à une sorte de mise en mythe, si on peut dire. »
  15. (en)& Talks, 1964-1979 New Directions Publishing, 1980, Gary Snyder, William Scott McLean, p. 19, «Regardez Milarépa : les chants sont comme des récits folkloriques dans le registre de la légende ou du mythe
  16. (en)P. T. Mistlberger, and Hard Truths of the Spiritual Path, O Books, 2012, p. 205 : « (les histoires) ne rapportent pas l’existence d’une entité que l’on appelle une personne mais plutôt un message immortel (…) que le messager soit factuel ou fictif. Milarépa, indépendamment du fait que sa légende puisse être purement mythique, n’est ni plus ni moins réel que vous ne l’êtes. »)
  17. Certains récits au sujet de Milarépa sont identiques à des légendes duVIe siècle deschamansGurung au Népal and Gurung Shamans in Nepal par Stan Mumford, University of Wisconsin Press, 1989, p. 75 « La légende de Milarépa et du chasseur partage le même noyau mythologique que le récit du chasseur Gurung qui poursuit le cerf dans l'autre monde »