Tréveray
Tréveray est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Tréveray | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Pascal Lallemant 2020-2026 |
Code postal | 55130 |
Code commune | 55516 |
Démographie | |
Gentilé | Trévalgiens[1] |
Population municipale |
550 hab. (2021 ) |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 39″ nord, 5° 23′ 55″ est |
Altitude | Min. 248 m Max. 385 m |
Superficie | 17,18 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierTréveray est un petit village dans le Sud Meusien, situé sur la rive gauche de l'Ornain.
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ornain, le canal de la Marne au Rhin, divers bras de l'Ornain, l'Ormancon, l'Ornain et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
L'Ornain, d'une longueur de 116 km, prend sa source dans la commune de Grand et se jette dans la Saulx à Étrepy, après avoir traversé 36 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ornain sont données par la station hydrologique située sur la commune de Saint-Joire. Le débit moyen mensuel est de 4,42 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 45,4 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 48,1 m3/s, atteint le même jour[4].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[5].
L'Ormancon, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Mandres-en-Barrois et se jette dans divers bras de l'Ornain sur la commune, après avoir traversé quatre communes[6].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 972 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 3],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Tréveray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), forêts (34,2 %), prairies (10,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierSon nom provient de Trevereyum, nom d'origine romaine (source : dictionnaire topographique de la Meuse M. Félix Liénard, imprimerie nationale 1872), et non du fait que trois vallées l'entourent. Cette information qui se répand actuellement est fausse, il n'y a pas trois vallées autour de Treveray. Ses habitants sont appelés les Trévalgiens.
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 550 habitants[Note 5], en évolution de −7,56 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La statue de Pierre de Luxembourg.
- La fontaine.
- La salle Jean-Colson.
Personnalités liées à la commune
modifier- Roland Crancée (Tréveray 1932 - Tarbes 2012) : rugbyman (international français).
- Joseph Oury (Tréveray 1852 - Toul 1949) : organiste de la cathédrale de Toul, compositeur, pédagogue.
- Pierre Henrion de Pansey (Tréveray 1742 - Paris 1829) : fut ministre de la Justice.
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 290 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/1999 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Tréveray » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Fiche communale de Tréveray », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Ornain »
- « Station hydrométrique H5112310 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- Sandre, « l'Ormancon »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tréveray et Erneville-aux-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Tréveray ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-le-Duc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.